La force des femmes vient-elle de la faiblesse des hommes ?
L'interrogation posée ci-dessus mest venue dune phrase de Voltaire ! « Les faiblesses des hommes font la force des femmes » ..Quelle est cette force des femmes dont il parle ? Où se situent donc les faiblesses des hommes ?........
Sans doute, la présentation de mon sujet vous paraîtra quelque peu atypique, mais jaimerais commencer en citant cette boutade célèbre de Guitry : « Je conviendrais volontiers que les femmes nous sont supérieures si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales ».
La relation hommes-femmes me semble être la plus symptomatique de la difficulté quil y a dans la communication avec lautre. Ainsi, ce qui mintéresserait dans ce débat, cest de tenter de replacer ce que dit Voltaire dans le contexte de la relation amoureuse.
Pour cela, jai choisi trois phrases allant dans le sens de la question que je vous ai soumise et pour laquelle vous avez accepté de réfléchir avec moi aujourdhui.
La première est tirée du « Dhammapada », un ouvrage du premier siècle en sanscrit, qui signifie « La parole de Bouddha » : « Aussi longtemps que lhomme aime une femme, fût-ce la moindre dentre elles, il est réduit en esclavage, comme le veau tête sa mère ».
La seconde est extraite des « Maximes et pensées » de Napoléon 1er : « En amour, la victoire de lhomme, cest la fuite ».
Enfin, la dernière vient du Kurde : « La femme est une forteresse, lhomme est son prisonnier ».
Trois cultures, et pourtant trois phrases assez révélatrices sur lambiguïté de la relation entre les deux sexes, laissant sous-jacente une idée de peur quinspirerait la femme à lhomme.
Avons-nous un pouvoir si terrifiant que, lorsque nous nous investissons dans une relation avec le sexe opposé, celui-ci na plus que deux solutions : fuir, ou succomber ? Et succomber veut-il dire, pour autant, avouer ses faiblesses ?
(Définition du verbe « succomber » relevée dans le Petit Larousse : mourir, perdre un combat, être vaincu de la même famille on trouve la « succube », démon femelle qui séduit les hommes pendant leur sommeil, abusant ainsi de leur faiblesse).
Nous constatons que la force du verbe « succomber » (fréquemment employé dans lexpression du sentiment amoureux) suggère une notion de violence (combat) extrême (mourir).
Pour conclure, ce bon vieux proverbe qui dit que : « Lhomme propose, mais la femme dispose » me paraît être bien souvent une réalité et par là même un facteur déstabilisant dans laffirmation virile du moi masculin.
.Alors, en amour, le sexe faible nest peut-être pas celui quon croit ?...
Quen pensez-vous ?