Le pardon, accordé unilatéralement, a t-il une valeur ?

Georges Gheldman n'ayant pas fait de présentation écrite du sujet qu'il propose, nous demande de reproduire la quatrième de couverture de son livre : "16 juillet 1942" qui se rattache bien au thème.

Le 16 juillet 1942, Georges Gheldman trouve, en rentrant chez lui, un mot griffonné à la hâte par sa mère, qui lui demande de le rejoindre au commissariat. Il a dix ans et passe sa dernière nuit avec elle en cellule, avant d'être relâché. Il se retrouvera seul et, tandis que sa mère sera assassinée à Auschwitz, vivra de refuge en refuge jusqu'à la Libération.

En 1997, il est témoin à charge au procès de Maurice Papon qui, secrétaire général de la préfecture de Gironde, a organisé l'arrestation et la déportation de plus de 1500 juifs entre juillet 1942 et août 1944.

"16 juillet 1942" témoigne de ce que fut la France des années 40.  Cette France, où certains collaboraient tandis que d'autres résistaient, par les armes ou au travers des gestes simples de la vie quotidienne.

Ce livre raconte aussi comment un homme peut réagir quand il est confronté à celui qui a envoyé sa mère à la mort.

Georges Gheldman a réuni les documents de son passé. Lettres de ses proches, photographies, certificats et courriers officiels, jalonnent son récit et lui donnent une dimension exceptionnelle.

On trouvera en annexe de cet ouvrage la transcription intégrale des témoignages de Georges Gheldman lors du p rocès.

http://www.gheldman.com

http://www.convoinumero7.org

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