Le Témiscamingue

Note

La colonisation du Témiscamingue s’est réalisée d’abord par l’arrivée massive de travailleurs forestiers et de mineurs qui se sont progressivement établis de façon permanente dans le milieu.  Les registres des compagnies, pour la plupart aujourd’hui disparus, et les recensements de bûcherons en pleine forêt ou de mineurs au fond des puits sont également peu révélateurs.  Les données de la présente section présentent l’histoire des Harvey qui ont laissé une trace dans les registres religieux et civils.  Plusieurs autres y sont passé le temps de quelques saisons, mais ne s’y sont pas établis.

L’identité des porteurs du patronyme, Hervet/Hervé/Harvey et leurs variantes est connu, et cela depuis les débuts de la Nouvelle-France.  Cependant, les données relatives aux naissances et aux décès de ces porteurs du patronyme sont incomplètes après 1940.  Les textes suivants offrent néanmoins un inventaire assez complet des Harvey descendants du migrant Sébastien Hervet qui ont choisi le Témiscamingue comme terre d’accueil avant 1940 et pour lesquels l’information est disponible.

Pour les descendants de François Hervy des îles de la Madeleine on se référera au texte, Les Harvey des îles de la Madeleine pour connaître leurs migrations au Témiscamingue.  Comme ailleurs sur le site, l’orthographe des patronymes est celle utilisée aux registres paroissiaux lors des baptêmes.

Bien que peuplé depuis des millénaires par les Premières Nations, le Témiscamingue fut colonisé tardivement par les Européens.  Le Fort Témiscamingue servit de poste de traite important, et ce, depuis le XVIIe siècle.

Sébastien Hervé (1695-1759) fut le premier des nôtres à mettre les pieds sur cette terre lorsqu’il remonta la rivière des Outaouais jusqu’au lac Témiscamingue durant la période où il se fit voyageur dans les Pays-d’en-Haut de 1718 à 1720.  On soupçonne son père d’avoir fait de même avant lui, mais on n’en a aucune preuve écrite.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, outre les autochtones, seuls les coureurs des bois, les voyageurs, les marchands de fourrures et les missionnaires fréquentaient la région.  C’est dans la seconde moitié de ce siècle que les premiers colons s’installent sur les terres fertiles qui bordent le lac Témiscamingue. L’exploitation des ressources naturelles et principalement la transformation des ressources forestières deviendra rapidement le gagne-pain d’une grande partie de sa population.  Théodule Harvey fut le premier, et peut-être le seul Harvey, à partir vivre dans cette région avant 1940.  Ville-Marie, un village de la partie sud du lac, fut fondée en 1886.  Une dizaine d’années plus tard, à environ trente-huit kilomètres plus au nord, la mission installée sur la rive nord des rapides des Quinze, à la tête du lac, devint paroisse sous le nom de Notre-Dame-du-Nord, appellation qui sera retenue, pour la municipalité trente ans plus tard; c’est à cet endroit que s’arrêtera Théodule

Au nord, en Abitibi, on devra attendre la construction du chemin de fer National Transcontinental pour l’installation des premières paroisses agricoles au début des années 1910 et d’y voir arriver des porteurs du patronyme Harvey francophones.


Qui sont les Harvey qui ont eu le courage de partir se défricher une terre au Témiscamingue ? Pour le savoir, il suffit de cliquer sur un nom de la liste suivante pour atteindre le texte :