5. Les Harvey de l'État de New York

L'État de New York

Alors que l’on trouve avec une relative facilité la trace des Canadiens français en Nouvelle-Angleterre, il en est tout autrement pour ceux qui ont migré dans d’autres états, comme celui de New York par exemple.  Les certitudes étant plus rares, elles font place aux hypothèses.  En Nouvelle-Angleterre, les ecclésiastiques Canadiens français tenaient les registres en respectant les règles imposées par l’Église catholique comme on le faisait au Québec.  Leur absence dans les autres états nous oblige à recourir aux documents d’archives des différentes localités, lesquels n’obéissent à aucune règle commune.  De plus, on ne peut pas compter sur l’existence, comme en Nouvelle-Angleterre dans la deuxième moitié du dernier siècle, de sociétés de généalogie franco-américaines très actives qui ont documenté le parcours de certaines familles.  Ces sociétés furent inexistantes dans les autres états.  Finalement, on soupçonne que des célibataires ont osé migrer en plus grand nombre vers ces autres états.  Sans femme ni enfants connus, les identifications deviennent difficiles pour ceux qui sont demeurés célibataires toute leur vie et l’aboutissement dans une fausse commune n’aide en rien les retrouvailles.  Ce qui précède explique la limitation des recherches ailleurs qu’en Nouvelle-Angleterre pour la suite.

Tupper Lake, comté de Franklin, New York

À l’époque de l’arrivée des Harvey dans cette région, si les villes d’Altamont, comté de Franklin et de Piercefield, comté de Saint-Laurent sont au bord du lac Tupper, le village de Tupper Lake quant à lui se trouve au nord, sur la baie Raquette, un bras du lac situé à son extrémité nord-est.   Le village se situe en pays de forêts et de montagnes, à cent cinquante kilomètres de la ville de Watertown à l’ouest, à quatre-vingt-dix kilomètres de la ville de Malone au nord et à moins d’une cinquantaine de kilomètres du village de Lake Placid à l’est.  On n’y vit pratiquement que de l’exploitation forestière.

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Thomas dit Pierre Harvez (1858-1956)

Pierre de la septième génération, quittera Saint-Alexis de la Grande Baie au Saguenay en 1888.  Natif du Grand-Brûlé, endroit qui prendra le nom de Laterrière plus tard, il traînera sa bosse dans les forêts du nord de l’État de New York.  Il est le fils aîné de Didié Harvé (1828-1868) à Joseph François Hervé (1794-1890) à David Hervé (1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812). 

Limestone, comté de Cattaraugus, New York

Du temps du passage d’un Harvey, Limestone était un hameau de l’État de New York qui se trouve aujourd’hui dans la partie sud de la ville de Carrollton, à dix kilomètres au nord de la ville de Bradford en Pennsylvanie.  Limestone et Bradford sont au cœur d’une même vallée et l’ancien hameau est à trois kilomètres au nord de la frontière de l’État de Pennsylvanie. 

C’était d’abord un lieu de coupes forestières depuis 1828.  L’exploitation pétrolière a rapidement remplacé cette industrie dans la seconde moitié du XIXe siècle.

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Henry de la septième génération, quittera Saint-Jérôme au lac Saint-Jean en 1889.  Natif du Grand-Brûlé, il travaillera comme journalier dans le nord de l’État de Pennsylvanie, à la frontière de l’État de New York.  Henry est le deuxième fils de François Harvay (1832-1901) à Joseph François Hervé (1794-1890) à David Hervé (1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812). 

Glens Falls, comté de Warren, New York

Glens Falls est une ville du comté de Warren dans l’État de New York.  Elle est située à quatre-vingt-cinq kilomètres au nord d’Albany, la capitale de l’État.  Plus important pour l’histoire de cette lignée de Harvey Tupper Lake, là où réside Peter Harvez (1858-1956), est à cent soixante kilomètres au nord-ouest, alors que Redford où la famille de Marie Phébée Harvai (1826-post.1915) est établie, est à distance similaire en direction nord.  Le fleuve Hudson longe le sud de la ville et une grande cascade sur ce cours d’eau a inspiré le nom de l’endroit.

Avec des villes en plein essor sur le fleuve Hudson, un nouveau champ de migration s’était ouvert pour les Québécois francophones, confrontés au contexte économique lamentable du Québec.  Les Québécois disposaient d’un réseau institutionnel bien établi à Plattsburgh et dans tout le comté de Clinton où s’était établie, entre autres, la famille de Phébée Harvai.

À l’arrivée de Harvey dans la région, les Canadiens français sont nombreux à travailler dans les usines des villes de Cohoes et de Troy.  Bien évidemment, ce sont les états de la Nouvelle-Angleterre qui avaient attiré les nôtres pour le travail en usine, mais ces états n’en avaient pas le monopole.  Aucun Harvey ne semble avoir été attiré par les usines à coton de l’État de New York, ce qui semble bien naturel en raison de la provenance des nôtres, les régions de Charlevoix, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Bas-du-Fleuve étant beaucoup plus près de la Nouvelle-Angleterre.  Ceux des nôtres qui sont venues dans les Adirondacks furent plutôt attirés par l’industrie forestière à laquelle ils étaient habitués.

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Louise de la sixième génération, est une sœur puînée de Marie Phébée dont la famille s’était d’abord établie au Maine au début des années 1880, puis dans l’État de New York vers 1895.  Louise quittera Chicoutimi au Saguenay en 1899.  Native de La Malbaie, elle ira finir sa vie dans les montagnes Adirondacks du nord de l’État de New York.  Elle est la troisième fille de Joseph François Hervé (1794-1890) à David Hervé (1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812).  

Pierrepont, comté de Saint Lawrence, New York

Pierrepont est un village du nord de l’état de New York situé à cinquante kilomètres au sud de la frontière canadienne.  À l’arrivée des Harvey dans cette région sise aux pieds des montagnes Adirondacks, le village compte encore quelques moulins à scie.  Cependant, l’époque florissante de l’exploitation forestière est déjà révolue.  Les forêts sont presque épuisées et la population qui diminue depuis 1880 continuera de décroître pour les quatre-vingts prochaines années.

Les francophones, certains du Saguenay, constituent une importante partie des travailleurs en forêt un peu avant le tournant du XXe siècle.  D’ailleurs on y trouve encore aujourd’hui des Gilbert et Murray de Charlevoix et du Saguenay et de nombreux Filiatrault.

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Marie Pilote, veuve Bénoni Harvay (1849-1884)

Lorsqu’Ubalde, le père de Bénoni, était parti du Saguenay pour la Nouvelle-Angleterre avec une bonne partie de sa famille, Bénoni (1849-1884) marié depuis peu ne l’avait pas suivi dans son aventure américaine.  Bénoni est le fils aîné d’Ubalde Hervai (1823-1882) à Pierre Hervez (1799-1853) à Pierre Hervé (1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).

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