01. L’enfance

Autour de l’enfance (1695-1703) 

En Nouvelle-France, un enfant ne laissait pas de traces.  Tout au plus peut-on retrouver son nom au sein d’une liste de confirmation, d’hospitalisation ou de recensement.  Une biographie ne peut cependant pas ignorer une période aussi marquante dans la vie d’un individu et il demeure possible d’imaginer la manière dont elle a pu être vécue en cernant d’aussi près que possible ce que fut son environnement physique, familial et social.

Le lecteur devra donc aborder la présente section du chapitre et la suivante en mettant à contribution son imagination pour observer lieux et événements à travers les yeux d’un enfant d’abord puis, progressivement, à travers ceux d’un adolescent.

Tout au début du dix-huitième siècle, la Place Royale était construite sur une petite pointe de terre ayant à peu près la forme d’un triangle rectangle dont l’hypoténuse, d’environ 275 mètres, soulignait le pied du Cap Diamant ; quant à la Pointe-aux-Roches, son angle droit, elle était occupée par la batterie royale qui enjambait la batture et avait le pied dans l’eau.  La rue Saint-Pierre mourait sur la grève à moins de cent mètres de l’actuelle Côte de la Montagne et, autour de la baie du Cul-de-sac, la limite de haute mer dessinait à peu près l’arc de cercle qui, aujourd’hui, permet aux automobilistes de passer du boulevard Champlain à la rue Dalhousie. 

Ce petit espace, coincé entre mer et falaise, était habité par une population d’environ quatre cents personnes.  Les plus vieilles maisons n’avaient qu’une vingtaine d’années à cause de l’incendie qui avait tout détruit de la Basse-Ville en 1682, cinquante-cinq maisons avaient alors été rasées, une seule épargnée, celle de Aubert de La Chesnaye.  Maintenant, on commençait à gagner de l’espace en bâtissant à même le fleuve.  C’est ainsi que la rue De Meulles s’allongeait progressivement vers le sud-ouest.  Cette rue, dans l’axe de la très petite rue de l’Escalier, est aujourd’hui très connue des touristes puisqu’il s’agit de la rue du Petit-Champlain.

C’est là qu’habitait la famille Hervet, dans une maison relativement modeste appartenant à Pierre Constantin et louée cent livres par an.  Large de « vingt deux pieds de front sur la rue » cette habitation offrait une cave, une cuisine voisinant une chambre et « un grenier par dessus dans lequel est une petite chambre qui fait partie d’ycelluy »[1].  Le contrat de location mentionne aussi la jouissance d’un four, d’un dressoir, d’une cour et d’une dépendance.  À cause du peu d’espace entre la grève et le Cap-aux-Diamants, la largeur de la rue n’est que de 16 pieds et ses maisons sont exposées aux chutes d’eau boueuse qui s’écoule souvent de la haute-ville de même qu’aux pierres qui se détachent de la falaise.

Sous le Régime français, la Place-Royale est d’abord et avant tout une place de marché et de commerce.  Elle attire de nombreux marchands qui peuvent y commercer librement et bénéficier de la proximité du port. 

La Place-Royale est passablement insalubre.  Un grand nombre d’animaux sont gardés sous les galeries ou dans des bâtiments secondaires et la plupart des familles engraissent un porc. La saleté des rues découle en grande partie des déjections animales, des pots de chambre vidés sur la chaussée à la faveur de l’obscurité et même de résidus de boucherie. Il y a bien un tombereau qui passe une fois par semaine pour ramasser les ordures, mais, à partir de la fin de l’automne, les rues sont impraticables ; elles deviennent des dépotoirs à neige et les détritus s’y accumulent en club sandwich.  On peut imaginer l’odeur et la corvée de nettoyage au printemps avec, en plus, ce qui dégringole de la Haute-Ville avec l’eau de la fonte.  Du côté du fleuve, on voit apparaître, deux fois par jour avec le jusant[2], le dépotoir à ciel ouvert que constitue la grève[3].

Il fallait donc que le petit Sébastien ait une solide constitution pour avoir survécu à toutes les maladies que pouvait engendrer une telle insalubrité de même qu’aux épidémies de petite vérole qui firent des centaines de victimes en 1699 et en 1702.  Aujourd’hui, nous n’accepterions plus de telles conditions de vie, pas plus que les « chiottes au fond de la cour», mais un enfant né dans ce milieu n’y voyait que normalité.

L’enfant ne devait cependant pas manquer de distractions, car, sur la rue De Meulles, il y avait une forte concentration d’artisans ; c’est probablement pour cette raison que son père, « pothier destein »[4] et marchand, s’y était établi.  Il m’est facile d’imaginer l’intérêt que pouvait susciter un tel milieu chez un enfant ; flâner dans une boutique de forge, autour d’une tannerie ou devant le comptoir du cordonnier.  Dans mon enfance (Richard Harvey), j’ai eu l’occasion de flâner régulièrement devant le comptoir du cordonnier qui, tôt le printemps, était ouvert sur le trottoir de l’avenue de Cobourg à Montréal-Nord.  Le son des enclumes, la senteur du cuir et la passion de l’artisan m’y attiraient toujours.  Il ne se passait pas une semaine sans que j’y fasse un crochet au retour de l’école.

Dans les rues voisines, Cul-de-sac, Notre-Dame et Saint-Pierre où étaient regroupés marchands et administrateurs, l’activité était très intense du printemps à l’automne, car la Basse-Ville était le point d’entrée et de sortie de toutes les marchandises qui s’échangeaient entre la Nouvelle-France et le reste du monde.  Un grand nombre de navires étaient ancrés en face de Québec et une multitude de petites barques de toutes dimensions faisant la navette entre Québec et les autres postes de la colonie.  Les deux hôtels de la rue du Cul-de-sac à quelques mètres de chez les Hervet devaient déborder d’activité.  Nous en avons eu la preuve dans la biographie de Sébastien Hervet avec l’histoire de Marguerite Senelle qui œuvre dans ces tripots du port de Québec.

Il y avait aussi, pour intéresser de jeunes garçons, d’importants travaux de construction qui avaient pour but l’amélioration des ouvrages défensifs, surtout à la Haute-Ville. C’était la période Levasseur de Néré (1662-1723)[5] et on prolongeait le mur d’enceinte du côté ouest pour descendre jusqu’à la redoute Saint-Roch près de la rivière Saint-Charles.  De plus, tout juste à côté de chez lui, on poursuivait la construction de l’église Notre-Dame-des-Victoires à la Place Royale.  Cette construction qui avait débuté en 1687, se poursuivra tout au long de l’enfance de Sébastien et ne se terminera qu’en 1723 alors qu’il sera alors bien grand et bien loin de Québec.

La famille du jeune Sébastien était composite.  Pour la décrire, choisissons l’année 1700.  Le père, âgé de cinquante-huit ans, avait vingt ans de plus que Françoise son épouse qui, à trente-huit ans, avait vécu sept grossesses (connues) et était encore grosse puisqu’elle attendait un autre enfant pour le mois de septembre. Avec Louis Marien, elle avait engendré Anne Françoise vingt-trois ans, mariée depuis 1695 à Sébastien Grenat (1666-1698) et demeurant à Batiscan, Marie Catherine, vingt ans et Louis seize ans.  Marie Renée, onze ans, était née exactement neuf mois après son mariage avec Sébastien et à la suite du décès de François en janvier 1694 à l’âge de vingt et un mois, Françoise avait donné naissance à Sébastien fils en 1695 puis à Marie Charlotte en 1698.

La demeure était donc habitée par cinq ou sept personnes.  À son âge, Marie Catherine travaillait et résidait peut-être ailleurs ; elle se mariera en 1701.  En ce qui concerne Louis Marien fils, il est difficile de savoir ce qu’il advint de lui, car on ne trouve rien de postérieur à sa naissance dans les annales de la colonie. 

Sébastien n’avait probablement pas beaucoup de cousins et cousines à fréquenter, car l’exiguïté de la Place-Royale obligeait à la migration ; ce n’était d’ailleurs pas l’espace à coloniser qui manquait le long des cours d’eau de la Nouvelle-France.  Du côté de son père, sa tante, Renée Hervet épouse d’Hypolite Thibierge, avait donné naissance à quatorze enfants, mais ils étaient tous des adultes qui, pour la plupart, habitaient trop loin pour un enfant. 

Il y avait cependant son cousin Étienne dont les enfants étaient de son âge, Jacques (1696 —), quatre ans et trois filles, Marie Élisabeth (1691 —), Agnès Angélique (1698-1715) et Marie Josette Thérèse (1700-1739).  Ces Thibierge habitèrent à deux pas, à l’angle de la rue du Cul-de-sac et de la rue Notre-Dame[6] puis, plus tard, au début de la rue Sous-le-Fort[7] à l’emplacement portant aujourd’hui le numéro 52.  Ce n’était certes pas une famille démunie, car le père d’Étienne avait créé une des trois grosses entreprises familiales de tannerie[8] autorisées et c’était un commerçant très à l’aise ; à ce propos, qu’il suffise de mentionner que deux des filles d’Hypolite et Renée Hervet, Catherine et Angélique, apportait chacune deux mille livres de dot lorsqu’elles entrèrent en religion en 1695[9].

À cette époque, Étienne venait de liquider l’entreprise familiale pour s’occuper de tonnellerie, métier probablement lucratif à cause de l’importance du trafic naval.  Les enfants devaient s’amuser ferme dans son atelier où Étienne fonçait des tonneaux pleins de marchandises diverses dont, souvent, il « ne sauroît dire de quelle espèce ny la qualité ny la quantité d’ycelles »[10].

Le petit Sébastien n’avait qu’à grimper l’escalier au bout de sa rue pour arriver dans une maison de couture où vivait un cousin, de la même génération cette fois, François Barthélemy (1694-1740), fils de la tante Anne, sœur de sa mère.  La famille Barthélemy habitait « sur la ruë comme l’on va de la basse à la haute ville à main droite »[11] [c’est à dire au bas de la Côte de la Montagne, côté nord-est].  Thomas Barthélemy avait succédé à son beau-père et acheté son commerce.  On se souviendra que Thomas Barthélemy et son épouse Anne Philippeau avaient également acheté la maison familiale des Philippeau en 1694.

La fréquentation de son cousinage devait se limiter à peu près à ces deux familles, même si son grand-père Philippeau avait cinq autres enfants : Madeleine et Jeanne, mariées à Maurice Derry (1657-1724) et Paul François Chalifour habitant deux terres voisines rayonnant du trait-carré de Bourg-Royal[12] élevaient leurs enfants trop loin de Québec pour qu’ils soient des amis quotidiens de Sébastien ; Louis, que Claude, son grand-père, aurait peut-être voulu voir lui succéder puisqu’il portait aussi le titre de maître tailleur d’habit[13], se maria à Batiscan et fit carrière à Montréal ; Louise mariée à l’architecte Jean Baptiste Maillou dit Desmoulins n’a pas d’enfants vivants et l’on ne sait ce que Jacques est devenu, car on perd sa trace après le 3 avril 1704.

Tout au long de son enfance, Sébastien a dû accompagner son père lorsque ce dernier visitait sa terre à Saint-Jean de l’Isle d’Orléans. 

Il est certain qu’au tournant de ses six ans, la mémoire de Sébastien enregistra le souvenir d’événements qui durent agir vivement sur sa sensibilité.  Un petit frère, Jean Baptiste, naquit le 25 septembre 1700, puis son père partit pour un long voyage en l’ancienne France[14] et ne revint qu’au printemps suivant, assez tôt pour assister, le 26 avril, au mariage de sa belle-fille, Marie Catherine Marien à Alexis Carpentier.

Dans la famille, il devait être souvent question de procès, car la vie de Sébastien père est jalonnée de poursuites par ou contre lui.  Cette année-là, au nom des enfants de Louis Marien « il estait en justice contre Ollivier Morel sieur de la Durantaye Capitaine d’une compagnie des troupes du détachement de la marine»[15].  Vingt ans plus tôt, ce dernier, à titre de seigneur de Bellechasse, avait concédé une terre à Marien, terre que celui-ci avait abandonnée quelques années plus tard. Comme il venait d’en retirer un nouveau profit en la concédant une deuxième fois, Sébastien réclamait, pour les premiers enfants de sa femme, le montant impliqué, car il avait retrouvé les reçus des rentes que le premier concessionnaire avait payées. En première instance, à la prévôté, les parties furent renvoyées hors de Cours, le demandeur étant condamné à payer les frais.

Une bonne nouvelle fut certainement célébrée dans la demeure des Hervet le 20 février 1702, car, suite à un appel logé au Conseil souverain, l’intendant Bochart de Champigny, père du parrain de Sébastien « ordonne que led Sr de la durantais fera raison aud Hervet »[16] en lui payant la somme de cinquante livres et le condamne aux dépens.

Il est probable que, pour l’enfant, l’événement le plus marquant de cette époque survint vers la fin de l’année. Tout commença le 11 novembre par un décès relativement normal pour l’époque puisqu’il s’agissait d’une personne de soixante-six ans, mais c’était quand même sa tante Renée, veuve d’Hypolite Thibierge.  Même si elle était à la tête d’une famille fortunée, elle fut inhumée au cimetière des pauvres de l’Hôtel-Dieu, comme « plusieurs personnages importants, par humilité ou pour d’autres raisons »[17].

Mais ce n’était que le début d’une grave épidémie de petite vérole et le nouveau terrain acheté par l’Hôtel-Dieu allait dorénavant s’appeler : le Cimetière des picotés.  À la fin de novembre, le curé François Dupré commença des funérailles en série et il en eut pour plus de deux mois.  Cent décès pour le seul mois de décembre avec une pointe de vingt-neuf individus adultes en trois jours centrés sur la fête de Noël[18].  L’année 1703 commençait aussi mal avec autant de sépultures en janvier, mais l’épidémie s’éteignit progressivement pendant le mois de février.

Sébastien perdit deux de ses tantes, sœurs de sa mère.  Louise, trente ans, fut enterrée le 24 décembre puis, le 2 janvier, ce fut le tour d’Anne, trente-trois ans, « après avoir reçu les sacrements de penitence viatique et extreme onction, en presence de Jean du Greüil Jacques Michelon et autres témoins »[19] selon la formule répétée comme un refrain à longueur de pages dans le registre de la paroisse.

Après la mort d’Anne, sa deuxième épouse, l’oncle Thomas fit démolir la maison qu’il avait acquise de la famille Philippeau et, au même endroit, presque face à l’Escalier casse-cou, il fit construire, pour abriter son commerce, une maison en pierre de Beauport de quarante-deux pieds par vingt-deux, surmontée de trois cheminées et percée de trois portes et quatre croisées[20].  Comme tous les enfants de neuf ans, le jeune Sébastien dut s’intéresser beaucoup à ce chantier en compagnie de son cousin François.  De petites joies en grandes tristesses l’enfant s’approchait de l’adolescence.

Il ne devait sûrement pas ignorer la controverse, car son père continuait à « jouer de la cour ».  À neuf ans, il était assez âgé pour s’intéresser à une nouvelle poursuite contre le boucher Louis Bardet dit Lafleur (1678-1744), poursuite qui peut nous sembler un peu farfelue aujourd’hui et permet de terminer cette section du chapitre sur une note amusante.

Sébastien (père)  « ayant esté chez la femme du desfendeur pour acheter du saumon boucané où il laissa un rozeau creu tenant environ (une) chopine dont il fait la demande ayant appris d’un des parent de la femme du desfendeur qu il l’avait vue entre ses mains (...) que sa canne est d’un grand prix et qu il en a refusé plus d’un louis d’or. Partyes oüyes »[21] les plaideurs sont renvoyés hors cour.

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[1]  A.N.Q., GN. Minutier Louis Chambalon, 6 février 1703. 

[2] Le jusant est un terme maritime qualifiant la période pendant laquelle la marée est descendante. Les professionnels de la mer utilisent de préférence le mot jusant à son synonyme reflux.  Le synonyme ebbe n’est plus guère utilisé. 

[3] HARE, John, Marc Lafrance, David-Thiery Ruddel. Histoire de la ville de Québec 1608-1871. Éditions du Boréal/Musée Canadien des civilisations, 1987, 400 pages. 

[4]  A.N.Q., GN. Minutier Gilles Rageot, 9 janvier 1689. 

[5]  L’importance de Levasseur de Neré réside dans le fait qu’il a occupé la fonction d’ingénieur du roi en Nouvelle-France. À son arrivée, en 1694, il constata le mauvais état d’une grande partie des ouvrages de défense de Québec. On décida donc d’entourer la ville de remparts de terre, de construire une solide redoute sur le cap Diamant et d’ériger des batteries dans la Basse Ville. Ces travaux, commencés dès le printemps suivant, progressèrent sous la direction de l’ingénieur du roi. À la fin de 1696, l’intendant Bochart de Champigny était en mesure de déclarer que Levasseur était un « homme de mérite, bon officier, Ingénieur du roi très capable et expérimenté ».  Dans : PRITCHARD, James S. «Levasseur de Neré ». Dictionnaire biographique du Canada. 1re édition 1966, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1969, 15 volumes, volume II (Décès de 1701-1740).

[6] BAnQ., Prévôté de Québec, pièces détachées, 1701, Témoignage d’Étienne Thibierge. 

[7] PAULETTE, Claude. Place-Royale, les familles-souches. Québec, Les Publications du Québec, 1988, page 10. 

[8]  DUPONT, Jean-Claude et Jacques Mathieu. Les métiers du cuir. Québec, Les presses de l’Université Laval, 1981, p.20. 

[9] SAINT-IGNACE, mère, A.M.J. Les annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716. Hôtel-Dieu de Québec, Québec, 1939, p. 282. 

[10] BAnQ., Prévôté de Québec, pièces détachées, 1701, Témoignage d’Étienne Thibierge. 

[11] A.N.Q., GN. Minutier Louis Chambalon, 8 février 1695. « Accord entre le sieur Claude Philippeau, ses enfants, et le sieur Charles Trépagny pour un pignon rendu mitoyen ». 

[12] BAnQ., Carte Catalogne, Coste de Beaupré, 1709. 

[13] A.N.Q., GN. Minutier Louis Chambalon, 2 mars 1694, Vente de Claude Philipeau à Thomas Barthélemy. 

[14] A.N.Q., GN. Minutier Louis Chambalon, 1er décembre 1701.  Obligation de Sébastien Hervet et sa femme au sieur Jean Sébille. 

[15]  BAnQ., Prévôté de Québec, mardi le 28 juin 1701. 

[16]  BAnQ., Registre no 10 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (11 janvier 1694 au 30 mai 1702), lundi le 20 février 1702, f. 310v. 

[17]  ROY, Pierre-Georges, Les cimetières de Québec, Lévis 1941, page 107. 

[18]  Plusieurs auteurs ont copié une erreur de date au sujet de cet événement. La vérité se trouve dans le registre de la paroisse Notre-Dame. 

[19]  BAnQ., Registre de la paroisse Notre-Dame de Québec, 2 janvier 1703. 

[20] COURVILLE, Serge et Robert Garon. Québec ville et Capitale. Québec, Les Presses de l’Université Laval « Atlas historique du Québec », 2001, 474 pages.   

[21]  BAnQ., Prévôté de Québec, Vol 45, page quinzième.