1. Les premiers Harvey aux États-Unis
François Hervey (1810-c.1900)
François Hervey, marié à Angélique Milliard dite Basque fut le premier de tous les Harvey, descendant du migrant français à devenir américain, et ce, bien malgré lui. Parti avec sa famille de Saint-André de l’Îlet-du-Portage (aujourd’hui Saint-André-de-Kamouraska) en 1837, il s’établit dans la région du grand Madawaska à la frontière mal définie avec les États-Unis d’Amérique. La vie de ce Harvey de 5e génération se passe au beau milieu du 19e siècle dans une région de conflits à la frontière contestée du Québec (Bas-Canada) et du Nouveau-Brunswick, sur une terre qui sera plus tard concédée à l’État du Maine aux États-Unis. Lui et sa famille deviendront américains sans en avoir fait la demande. Au moment de la concession du territoire aux États-Unis, ce sont sept Harvey qui deviennent ainsi américains. Outre François on compte ses enfants suivants : Henriette (1834-1899), Marie Claris (1836-1916), Marie Obéline (1838-1906), Magdeleine (1840-post.1860), Angélique (1842-1857) et Susanne (1843-1857). Parmi les descendants du migrant français naturalisés américains, c’est lui qui a la plus nombreuse progéniture en Nouvelle-Angleterre et ailleurs aux États-Unis car son épouse donnera naissance à cinq fils en terre américaine. Ses descendants au Maine et dans les autres états américains se comptent aujourd’hui par centaines. François Hervey est le fils de Dominique Isaïe Hervé (1775-1851) à Dominique Hervé (1736-1812) à Sébastien Hervé (1695-1759) chez le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
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Joseph Harvey (1851-1928)
Joseph Harvey, un enfant de la sixième génération, fut le premier parmi les Harvey à s’expatrier volontairement vers la Nouvelle-Angleterre dans l’espoir de vivre le rêve américain comme près d’un million de Québécois le feront. Parmi les nôtres, il n’y a pas de départ plus hâtif que celui de Joseph Harvey. La vie du premier Harvey à émigrer vers la Nouvelle-Angleterre à la recherche d’un emploi ressemble à celle de plusieurs sans-terre du Québec de l’époque. Célibataire, Joseph quitte la maison familiale de Notre-Dame-de-Bonsecours, petite municipalité de la Côte-du-Sud qui l’a vu grandir pour aller travailler dans une manufacture de Salem au Massachusetts. Il fera quelques allers-retours entre la terre promise et celle qui l’a vu grandir avant de s’unir à Mary J. Hall à Salem en 1879. Joseph et sa famille ne reviendront pas au pays. Joseph Harvey est le fils d’Étienne Hervé (1775-1851) à Joseph Sébastien Hervé (1767-1834) chez Dominique Hervé (1736-1812).
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