Chapitre 05 

Sébastien Hervet (1642-1714)
Première génération

1.6 Sébastien Hervet le migrant 

C’est en 1642 à Blois qu’un septième enfant et quatrième fils est né à Gabriel Hervet et à sa femme Marguette Laurillau. 

Tout comme pour ses frères et sœurs, l’enfant reçoit le baptême sur les fonts baptismaux de l’église abbatiale Notre-Dame de Bourg-Moyen[1], plus grande que l’église paroissiale de Saint-Martin-des-Choux.  L’enfant est baptisé le jour de sa naissance le 28 juin 1642.  Né «Sebastian», il sera prénommé Sébastien tout au cours de sa vie[2].  À cette époque, l’abbaye de Bourg-Moyen conservait les fonts baptismaux.


«Le vingt huictiesme jour de juin mil six cent quarante deux fut baptise sebastian fils d’honnette homme gabriel hærvet maitre pottier d’ethain et de marquette lorillau ses pære et mere fut parain honnette homme jehan le cour maithre orfebvre.. dame catherine dupuy la maraine.» [3]

Sébastien a pour parrain un maître-orfèvre reconnu sous l’Ancien Régime à Blois et pour marraine une parente par sa grand-mère paternelle.  Tous deux sont assez cultivés pour savoir signer ce qui est propre à leur statut social dans un monde où, tout comme en Nouvelle-France à ses débuts, les classes s’unissent et vivent entre eux.  L’utilisation d’«honnête homme» pour qualifier le père et le parrain est l’expression de leurs appartenances à la bourgeoisie à l’intérieur de la société de ce siècle. 

La chapelle Saint-Martin de Blois était alors du diocèse de Chartres sur les rives de la Loire, entre Orléans et Tours où le célèbre Château de Blois était autrefois une résidence des rois de France, dont Louis XII qui y naquit en 1462.  Au seizième siècle, Blois joua un rôle comparable à celui de Versailles au siècle suivant.

Comme on l’a vu brièvement déjà, le père et l’oncle de Sébastien étaient maîtres potiers d’étain tandis que d’autres parents paternels étaient des tanneurs, commerçants et commis aux services juridiques.  Sa mère Marguette (diminutif de Marguerite) venait d’une famille aisée de marchands.  À son mariage en 1628, elle a apporté une dot d’argent de mille livres et un trousseau de linge de lit et nappes.  La famille vit aisément.  Si bien que Sébastien, de même que toute sa fratrie fréquentèrent l’école.  Il a seulement huit ans quand «Marquette (sic) Lorillot» sa mère meurt le 9 juillet 1650[4].

Probablement vers l’âge de dix ans, peut-être un peu avant, Sébastien suit les traces de son père et commence sa formation de potier d’étain en écrouant au marteau l’étain coulé en feuilles, à l’instar des batteurs d’or et d’argent.  La maison Hervet comprenait un atelier et un magasin où l’on fabriquait des objets ménagers comme de la vaisselle métallique, des candélabres et des bassins ménagers, ainsi que des objets d’églises comme des bénitiers.  Comme son frère Gabriel est entré en apprentissage auprès d’un mégissier, c’est Sébastien qui est pressenti pour prendre la relève du commerce familial. 

Sébastien n’avait pas encore deux ans le 20 juin 1644, lorsque s’est éteinte sa grand-mère paternelle, Renée Dierse (1575-1644)[5].  Bien qu’il fût trop jeune pour en avoir gardé un quelconque souvenir, il en était tout autrement pour son grand-père.  Ce dernier eut le temps de bercer l’enfant un bon nombre d’années et de patiemment commencé à lui enseigner les rudiments du métier avant son décès qui survient le 5 mai 1653[6]

La famille Hervet vit dans la prospérité et un confort relatif.  Au mariage de leur fille Renée en 1653, Gabriel, le père, a payé une dote totalisant 1700 livres :

«… En faveur duquel mariage le père de ladite future espouse a présentement payé et baillé comptant en piastres, en louis d’or, pistoles d’espaignes et escus, le tout d’or et monnoie. Le tout bon ausdits futurs espoux ladite somme de quinze cent livres, et en meubles et habits nuptiaux la somme de deux cens livres revenant le tout à la la somme de dix sept cens livres…»[7].

Sébastien a onze ans quand, le dimanche 14 septembre 1653, il fait son apparition pour une première fois dans les registres civils de France.  Sébastien et Gabriel «frères de la future» agissent alors comme témoins à la signature du contrat de mariage de leur sœur aînée Renée[8] qui épousera Hypolite Thibierge le lendemain[9].  

Le 20 avril 1654, Sébastien n’a pas tout à fait douze ans lorsque son père, qui a maintenant cinquante-huit ans, se remarie à la très jeune Marguerite Delorme (1625-c.1685) à l’église de Saint-Martin de Blois.  Cette fois-ci, Sébastien est suffisamment âgé pour qu’on lui permette de signer le registre de mariage.  Il s’agit de sa première signature à nous être parvenue[10].

Dès l’année suivante, sa belle-mère lui donne une demi-sœur que l’on prénomme Marguerite, comme la mère, le 24 janvier 1655[11].  Puis, le 13 mars 1657, c’est un demi-frère qui voit le jour; il se prénommera Michel[12].  Aucun ne survivra[13]Sébastien, qui a presque quinze ans, continuera donc d’être le cadet de la famille.

La collaboration étroite dans le travail entre le père et le fils prend fin avec le décès de Gabriel en octobre 1660[14]Sébastien a alors dix-huit ans.  Il assiste à la cérémonie funèbre qui a lieu à l’église de Saint-Aignan de Cour-Cheverny le 21 octobre, au lendemain de la sépulture de son père qui était à sa closerie de la Germonière à Cour-Cheverny au moment de sa mort.  Mineur, Sébastien n’avait pas assisté la veille à l’inventaire qu’avait entrepris le notaire Gastineau en présence de son curateur, son beau-frère, Hypolite Thibierge qui veillait à ses intérêts.

La famille connaît alors un changement de fortune, non seulement en raison du décès du chef de famille, mais aussi parce que la clientèle aisée de Blois et de ses environs quitte la région après que son bienfaiteur Gaston Jean Baptiste de France, duc d’Orléans meurt en février plus tôt cette même année[15].

En effet, Louis XIII avait donné en apanage à son frère Gaston le duché d’Orléans et les comtés de Blois et de Chartres.  Ce fut Blois que le nouveau duc choisit comme résidence.  Après avoir participé activement à la fronde de 1652 à 1653 en complicité avec le prince de Condé, le prince de Conti et François VI, duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, Blois ne fut plus un choix pour Gaston d’Orléans.  Son château devint sa prison dorée alors qu’il était invité à s’y retirer.  Il y finira sa vie le 2 février 1660, date à partir de laquelle le château sera abandonné.  Cette résidence de plus de vingt années fut un bienfait pour les Blésois et la vie de Sébastien en France se passa dans cette aisance jusqu’en 1660.

Moins d’un mois plus tard, Sébastien revoit la mort.  Sa belle-mère accouche d’un enfant qui décède dans les minutes suivant sa naissance.  Le fils «de deffunt Gabriel Herve en son vivant Maître potier d’ettain et de Marguerite Delorme… qui… fut baptisé dans la maison» est inhumé le jour même[16].

On sait très peu de Sébastien avant le 10 février 1665 alors qu’il agit comme témoin au mariage de sa sœur Anne avec Jehan Foucher, un boulanger de Candé-sur-Beuvron[17].  La cérémonie se déroule à l’église Saint-Nicolas de Blois comme lors du mariage de leurs parents en 1628.

C’est au cours de cette année 1665 que Sébastien s’engage dans l’armée, car pour aller à la guerre, il n’y avait pas d’âge.  Avant de quitter la France, le 9 décembre, il établit son testament devant le notaire Malescot :

«considerant qu’il n’y a rien de si certain que la mort ni chose plus incertaine que l’heure d’icelle, particullierement dans les hazards de l’armee ou il s’est engage soubz la conduite du sieur de la Potherie son capitaine.  ne voulant s’exposer a iceux ni partir du pays sans donner ordre a ses affaires et disposer de ses biens» […]

Il lègue alors à Marie Bernard, fille de son cousin germain Sébastien et de Marie Clairin : 

«la somme de 150 livres à prendre sur tous et chacun de ses biens qu’il aura lors de son décès.»[18]

En novembre 1667, il est de retour à Blois.  Le 30 en après-midi, Sébastien, majeur[19] depuis le 28 juin, comparaît devant le notaire Durand pour «ratifier, confirmer et approuver» la vente de la closerie de vignes blanches de la Germonnière, au sieur Dufour, orfèvre à Blois.  C’est son beau-frère Jehan Foucher qui, le 28 décembre 1666, s’était chargé de cette vente au nom de sa femme, Anne Hervet, et des deux autres enfants alors mineurs de feu Gabriel Hervet : Sébastien et Marie Alice.  Selon Ghislaine Le Mauff, généalogiste, la closerie existait toujours en 2011, mais les bâtiments étaient bien différents de la description qui en est faite dans l’acte de vente[20].

Il est difficile de connaître l’année précise où Sébastien s’embarque pour la Nouvelle-France.  Il rédige un testament en décembre 1665 parce qu’il doit quitter le pays pour faire suite à son engagement pour l’armée.  Il est de retour en France à la fin de 1667 alors qu’il comparaît en novembre devant notaire pour une affaire de succession? Une explication plausible existe. 

Lors de son engagement pour l’armée à l’automne 1665, il fut recruté par le sieur de La Poterie[21] un capitaine.  Il faut noter que  les «de La Potherie» ont été nombreux dans des postes de commande en Nouvelle-France, principalement dans le gouvernement des Trois-Rivières.  On retrouvera d’ailleurs Sébastien plus tard dans le gouvernement des Trois-Rivières où il réglera une affaire commerciale, mais pour l’instant, mentionnons que plusieurs documents font état de la présence de membres de cette famille «de La Potherie» en France pendant cette période.  Il est fort probable que ce capitaine de La Potherie eu été Michel, le troisième fils de Jacques Leneuf de La Poterie et de Marguerite Legardeur de Repentigny.  Il est le seul «de La Potherie» à avoir fait une carrière militaire en Nouvelle-France avec le grade de capitaine.  Celui qui deviendra gouverneur de l’Acadie, mais qui pour l’heure commande l’Île Royale (île du Cap-Breton) à titre de capitaine sous Nicolas Denys, le gouverneur de l’Acadie qui est son beau-père sera connu plus tard, sous le nom de Michel Leneuf de La Vallière et de Beaubassin[22].  Michel Leneuf vient tout juste d’épouser en France cette même année la fille unique de Nicolas Denys qu’il ramènera à l’Île Royale à son retour au printemps 1666.  Il y a fort à parier que Sébastien est du voyage et qu’il s’était engagé dans le but de faire partie de la garnison cantonnée à l’Île Royale ou de l’escorte militaire accompagnant annuellement le vaisseau du gouverneur Nicolas Denys.  Sébastien a très bien pu retourner en France en 1667 après seulement deux ans d’engagements.

Nicolas Denys détient les droits de pêche sur la côte et les îles du golfe Saint-Laurent, depuis le cap Canseau jusqu’au cap des Rosiers en Gaspésie.  Ce vaste territoire comprenait l’Île Royale, aussi bien que les îles de la Madeleine, l’île Saint-Jean (île du Prince-Édouard) et toutes les autres îles du golfe.  Pour approvisionner la métropole, Denys possédait un vaisseau effectuant des voyages qui quittait la France au début de mai et y retournait en octobre avec de la morue et des fourrures.  L’expédition comprenait en moyenne quinze marins, dix soldats et seize agents[23].  Il faut conclure que Sébastien avait choisi à ce moment de retourner en France à bord du même navire qui l’aurait amené en Acadie puisqu’il se présente devant le notaire à Blois en novembre 1667.

Puisqu’on le sait présent dans sa nouvelle patrie en octobre 1671, en quelle année donc et à quelle date Sébastien revint-il en Nouvelle-France? On l’ignore. 

En février 1671, était-il toujours en France lui qui n’assiste pas au mariage de sa plus jeune sœur, Alice dite Marie, laquelle s’unit à Jean Maireau[24]?  Son père décédé et son unique frère en Nouvelle-France, s’il eut été aux alentours de Blois, il aurait fait partie des témoins à la signature du contrat qui liera les futurs époux.  Son absence à cet événement familial n’exclut cependant pas qu’il ait pu être ailleurs en France; peut-être dans un port quelconque en préparation d’un départ. 

Il est possible que Sébastien ait été de l’expédition du navire L’Espérance de Québec pour la Nouvelle-France en avril 1671.  En effet, la flotte à destination de Québec et Percé était composée de sept navires : six de La Rochelle (L’Amitié, La Plume d’Or, La Sagesse, L’Espérance, L’Espérance de Québec et Le Prince Maurice) et un de Dieppe (Le Saint-Jean-Baptiste).  Hors, le trois cents tonneaux L’Espérance de Québec est la propriété de Charles Aubert de La Chesnaye et Charles Bazire, marchands de Québec.  Comme on le verra, Sébastien dès son arrivée en Amérique, sera non seulement un censitaire d’Aubert de La Chesnaye, mais il sera également impliqué dans la traite de fourrures avec Bazire, car les gens de ces commerçants et associés semblent pour la plupart être des engagés dans ce domaine.  Le navire L’Espérance de Québec quitte La Rochelle le mercredi 15 avril et se pointe à l’île Percée le lundi 25 mai suivant; il ne viendra pas à Québec cette année-là, mais l’on sait que d’autres navires de la flotte s’y sont rendus, après un certain temps passé à Percé.  Malheureusement, de l’équipage, au nombre de soixante, nous ne connaissons que sept d’entre eux et Sébastien n’en fait pas partie[25].

Bien que cette hypothèse soit alléchante, nous n’en avons pas la preuve.  Ce qui m’amène à supposer un départ de France entre l’été suivant sa présence chez le notaire à Blois en novembre 1667 et l’été précédent le mariage de sa sœur en février 1671, considérant l’absence de navigation dans le fleuve en hiver. 

Comme notre ancêtre Sébastien laissera de très nombreuses traces dans les archives de la Nouvelle-France et qu’a fortiori, ces traces ne débuteront qu’à l’automne 1671, j’ai choisi de présumer qu’il était arrivé au cours de l’été 1670.  Considérant qu’aucune traversée n’était entreprise en hiver et qu’il était absent en février 1671 au mariage de sa sœur, l’année 1670 apparaît la plus probable.  Ajoutons que sa première apparition dans les registres de la Nouvelle-France sera au mariage d’Antoine Tison qui est arrivé au pays en 1670[25a].  Comme Tison n’est pas Blésois, où Sébastien a-t-il bien pu se lier d’amitié avec cet étranger sinon pendant trois mois sur un navire en provenance de France.

La flotte de 1670 à destination de Québec et Percé est composée de cinq navires : quatre de La Rochelle (L’Hélène, L’Hirondelle, La Nouvelle-France et Le Saint-Pierre) et un de Dieppe (Le Saint-Jean-Baptiste)[26].  

À eux seuls, La Nouvelle-France, L’Hélène et Le Saint-Pierre amènent au pays environ cinq cents personnes comprenant entre autres six compagnies, des filles du roi, de la nourriture et des animaux.

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[1] PETIT, Nicolas. Prosopographie génovéfaine : répertoire biographique des chanoines réguliers de Saint-Augustin de la Congrégation de France, 1624-1789. Paris, Éditeur École nationale des chartes, Volume 6, 2008, page 508.  L’abbaye était située entre le château de Blois et la Loire, plus précisément en contrebas du château et occupait une place en bordure de la Loire, non loin de l’abbaye Saint-Laumer.

[2] Bien que son prénom soit inscrit «Sebastian» au registre de naissance, «Sebastien» est l’orthographe que l’on retrouve sur ses signatures en France comme en Nouvelle-France.  C’est donc l’orthographe qui a été retenue dans les textes de ce site.

[3] Archives de la ville de Blois, registre de la paroisse Saint-Martin de Blois, CG 65, page 55, 28 juin 1642.  Bien qu’à cette époque, l’abbaye de Bourg-Moyen conservait les fonts baptismaux, le baptême est enregistré à la paroisse Saint-Martin-des-Choux.  Transcription du texte par Fernand Harvey, sociologue et historien (1973).

[4] Archives de la ville de Blois, registre de la paroisse Saint-Martin de Blois, GG 73, page 169, 9 juillet 1650. 

[5] Ibid., GG 71, page 541, 20 juin 1644.

[6] Ibid., GG 73, page 229, 5 mai 1653.

[7] THIVIERGE, Robert. Association des Thibierge et Thivierge d’ici et d’ailleurs. [En ligne]. http://thibi-thivierge.com [page consultée le 7/12/2020].  Greffe de Maître Mathurin Gastineau, 14 septembre 1653. Contrat de mariage entre Hypolite Thibierge et Renée Hervet.  Transcription par Arlette et M-Françoise Sandy (FGW).

[8] Archives municipales de Blois, GG 67, page 58.  Greffe de Maître Mathurin Gastineau. Contrat de mariage entre Hypolite Thibierge et Renée Hervet, op.cit.

[9] Archives de la ville de Blois, registre de la paroisse Saint-Martin de Blois, GG 67, page 294, 15 septembre 1653.

[10] Ibid., GG 68, page 300, 20 avril 1654.

[11] Ibid., GG 65 bis, page 135, 24 janvier 1655.

[12] Ibid., GG 65 ter, page 21, 13 mars 1657.

[13] LE MAUFF, Ghislaine. «Des Hervet blésois aux Harvey québécois», Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, Volume 62, numéro 2, (été 2011), cahier 268, page 139.

[14] LE MAUFF, Ghislaine, op.cit., page 140.

[15] DETHAN, Georges, La vie de Gaston d’Orléans, Paris, Éditions de Fallois, 1992, 429 p. 

[16] Archives de la ville de Blois, registre de la paroisse Saint-Martin de Blois, GG 74, page 25, 15 novembre 1660.

[17] Archives de la ville de Blois, registre de la paroisse Saint-Nicolas de Blois, GG 16, page 43, 10 février 1665.

[18] LE MAUFF, Ghislaine, op.cit., page 141.

[19] L’âge de la majorité, du temps de Sébastien, était à vingt-cinq ans.  Elle ne passa à vingt et un ans qu’à la Révolution en 1792.

[20] L’information relative à la vie en France de Sébastien est tirée de : LE MAUFF, Ghislaine. «Des Hervet blésois aux Harvey québécois», Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, Volume 62, numéro 2, (été 2011), cahier 268.

[21] L’orthographe de ce nom varie selon les documents, «de la Potherie» et «de la Poterie».

[22] COMEAU, J.-Roger. «Leneuf de la Vallière et de Beaubassin, Michel». Dictionnaire biographique du Canada. 1re édition 1969, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1991, 15 volumes, volume II (Décès de 1701-1740).

[23] MACBEATH, George. «Denys, Nicolas». Dictionnaire biographique du Canada. 1re édition 1969, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1986, 15 volumes, volume I (Décès de 1000-1700) et dans DENYS, Nicolas et Clarence-Joseph d’Entremont. Nicolas Denys et son œuvre. Yarmouth (N.É.), Imprimerie Lescarbot, 1982, 623 pages.

[24] Archives de la ville de Blois, registre de la paroisse Saint-Martin de Blois, GG 68, page 492, 10 février 1671.

[25] Notaire Pierre Teuleron. 3E1309, fol. 47, 8 avril 1671 et Fonds Amirauté de La Rochelle, documents du greffe. B5670, fol. 377 et 378 (anciennement pièce 298), 10 novembre 1671 cités dans : PERRON, Guy.  L’expédition du navire L’Espérance de Québec pour le Canada en 1671.  [En ligne].  https://lebloguedeguyperron.wordpress.com/2019/05/27/229-lexpedition-du-navire-lesperance-de-quebec-pour-le-canada-en-1671/ [page consultée le 27/5/2019].

[25a] FichierOrigine, Fédération québécoise des sociétés de généalogie et Fédération française de généalogie.  Fiche 243956, Antoine Tison.

[26] PERRON, Guy.  La Nouvelle-France pour le Canada en 1670.  [En ligne].  https://lebloguedeguyperron.wordpress.com/2019/02/10/218-lexpedition-du-navire-la-nouvelle-france-pour-le-canada-en-1670/

[page consultée le 27/5/2019].