Vous retrouverez ici des séries d’événements reliés à la vie des Harvey qui se sont produits depuis la naissance du migrant Sébastien Hervet et de sa venue en Nouvelle-France vers 1670, incluant ceux reliés aux Hervy/Harvey des Îles-de-la-Madeleine.
Il s’agit de faits marquants, d’extraits de coupures de presse, d’événements historiques, de situations parfois insolites. Plusieurs de ces événements ont marqué les esprits ou sont des moments importants dans l’histoire de la famille Harvey. Si plusieurs sont heureux, d’autres relèvent du drame familial.
Ils relatent des événements en tout genre concernant des Harvey qui ont écrit l’histoire à leur façon.
Plusieurs marquent l’anniversaire de la naissance ou du décès d’un Harvey qui a fait l’événement en son temps.
La plupart de ces événements n’ont pas fait l’objet d’un texte complet ailleurs sur le site. Si au contraire, un texte plus complet existe, comme à l’habitude le nom de l’individu sera souligné ; vous n’aurez qu’a cliquer sur le nom de l'individu pour atteindre le texte.
Il vous faudra revenir à ce chapitre régulièrement puisque de nouveaux événements seront ajoutés à cette ligne du temps au fil de leur découverte.
Naissance à Blois en France de Sébastien Hervet, l’ancêtre d’au moins de 90% des Harvey du Québec d’aujourd’hui.
Mariage à l’église Notre-Dame de Québec d’Antoine Tison et de Marie Anne de La Porte. Probablement arrivé en Nouvelle-France l’été précédent, Sébastien Hervet agissait comme témoin du marié. Il s’agit de la première manifestation de sa présence en Amérique.
Assassinat à l’Île d’Orléans de Gabriel Hervet, frère de Sébastien Hervet, le migrant. Trouvé huit jours plus tard, gisant dans la neige, son assassin s’évadera de sa geôle et ne réapparaîtra plus en Nouvelle-France. Il sera pendu en effigie.
Jean Soulard (1642-1710), François Hazeur (1638-1708), éminent marchand, Sébastien Hervet (1642-1714) et deux autres (Pougnet et Grignon) se voyaient permis par une décision du Conseil souverain de faire valoir à profit commun les effets saisis au sieur de La Salle, gouverneur du fort Frontenac. Ils étaient tous cinq créanciers du fameux René Robert Cavelier de La Salle. C’est l’intendant Duchesneau qui rendit la décision le 19 février brimant ainsi le protégé du gouverneur Louis de Buade de Frontenac. À l’époque, Soulard est toujours arquebusier du roi et orfèvre de Québec ; il n’est pas encore devenu le grand marchand qu’il deviendra. Sébastien pour sa part, tout comme Hazeur d’ailleurs, demeure toujours à Montréal. C’est Hazeur qui se présente devant le Conseil pour faire valoir ses droits, et ceux de ses associés de Montréal, à l’égard de l’explorateur qui prendra possession de la Louisiane au nom du roi de France en 1682 mais qui, pour l’heure, vient tout juste d’établir le fort Crèvecœur au Pays des Illinois. Celui qui allait être assassiné par ses hommes lors d’une mutinerie sept ans plus tard, était peut-être un grand découvreur, mais il n’en était pas moins un mauvais payeur qui finançait ses aventures avec l’argent des autres.
Mariage de Sébastien Hervet et Françoise Philippeau qui engendreront une nombreuse descendance. Nous étions au-delà de 12 000 de ses descendants au Québec en 2014.
Naissance à Québec de Sébastien Hervé, l’un des premiers colons de l’Isle aux Coudres et unique géniteur des Harvey issus de la lignée du migrant Sébastien Hervet. Avant de s’établir à l’île aux Coudres, il sera d’abord coureur des bois dans les Pays d’en haut.
Naissance de Pierre Hervé, père de la moitié des descendants du migrant Sébastien Hervet.
Naissance de Sébastien Dominique Hervé, père de la seconde moitié des descendants du migrant Sébastien Hervet.
David Louis Dominique Hervé (c.1764-1837) acquiert une terre à Saint-Roch-des-Aulnaies. Son frère aîné François (1760-1843) et le puîné Joseph Sébastien (1767-1834) viennent le rejoindre. Ils sont les premiers Hervé ayant une descendance jusqu’à nos jours à s’établir sur la Côte-du-Sud. Si, dans une vingtaine d’années, David traversera le fleuve pour aller vivre à La Malbaie, les descendants de ses deux frères peupleront les régions de L’Islet, de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, du Témiscouata et de la vallée de la Matapédia.
L’arpenteur Ignace Plamondon procède au chaînage et à l’alignement des terres que viennent d’obtenir les frères Pierre Hervé (c.1759-1857) et Louis Hervé (1762-1842) le long de la Rivière-Malbaie. Ils sont les premiers Hervé à quitter l’Isle aux Coudres pour s’établir dans la seigneurie de Murray Bay. Leurs descendants peupleront le Saguenay.
Naissance à La Malbaie d’André Hervé (1804-1893), fils de Joseph Hervé (1768-1830) et Marie Boulianne (1771-1828). Il deviendra un important marchand à La Malbaie et sera l’un des trois porteurs du patronyme membre de la Société des vingt-et-un, organisation qui contribua à l’ouverture du Saguenay à la colonisation. Il ne fera cependant qu’un passage dans cette région.
Mariage de François Hervy et de l’Acadienne Ester Vigneau aux Îles de la Madeleine. Ce migrant français, probablement arrivé dans le hameau de la Grave sur l’île du Havre-Aubert l’année précédente, est le père de la deuxième lignée des Harvey francophones au Québec. L’arrivée aux Îles de la Madeleine d’un Hervy/Harvey survient près de cent cinquante ans après celle des Hervet/Harvey à Québec. Les Hervy/Harvey étaient près de 400 au Québec en 2014.
Naissance à l’Isle aux Coudres de Louis Didier Hervey, médecin, colonisateur, politicien et hommes de lettres. Il fut le premier descendant du migrant Sébastien Hervet à faire des études supérieures en terre d’Amérique et à se faire remarquer par ses actions sociales.
Thomas Hervey épouse Flora McKenzie à l’église presbytérienne St-Andrews de Québec. Il s’agit du 1er mariage avec une métisse d’un Harvey descendant du migrant français. Flora est la fille de Georges McKenzie (1796-1876), né aux États-Unis de parents écossais et de Véronique Blaine (1806-1844). Cette dernière est la fille naturelle du Britannique Joseph Blaine, commis de traite sur la Haute-Côte-Nord et de Marguerite Matshiskueuesh, une Innue du secteur des Îlets-Jérémie. La mère de Flora McKenzie était donc métisse de première génération.
Thomas Hervey (1818-1888) a comme généalogie patrilinéaire le marchand et aubergiste de La Malbaie qui possédera de nombreux moulins à scie Thomas Erver (1795-1832), l’entrepreneur forestier ayant participé à la guerre de 1812 Louis Hervé (1762-1842), le cultivateur Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759), Sébastien Hervet (1642-1714) le migrant.
Premier mariage d’un descendant du migrant français Sébastien Hervet avec un fils des premières nations. Au lieu-dit de l’Anse à l’eau, près de l’embouchure de la rivière Saguenay, Adéline Harvai (1830-1895) épouse Louis Bélique Philippe (1818-1890), un Abénaquis autrefois résidant de Wôlinak, en bordure de la rivière Bécancour. Il s’agit du seul mariage entre une Harvey et un autochtone. Les quelques autres unions mixtes impliquant des Harvey se feront avec des métis.
Décès de Joseph Hervé (1802-1852), fils de Joseph Hervé (1768-1830) et de Marie Boulianne (1771-1828). Il avait été l’un des trois porteurs du patronyme membre de la Société des vingt-et-un et l’un de ceux qui s’étaient établis au Saguenay.
Naissance à la Grande Baie, dans le fjord du Saguenay, de celle qui détient encore, chez les femmes Harvey, le record du nombre de mariages. Marie Léda Harvey se mariera quatre fois. Elle épousa d’abord Napoléon Boily (1851-1882) en 1872 alors qu’elle n’a que seize ans. De cette union naîtront trois enfants. Puis en secondes noces elle épouse Charles Gauthier dit Larouche (1860-1894) en 1882. Avec lui, Léda mettra au monde trois autres enfants. En 1901, ce sera son troisième mariage, cette fois avec le veuf Joseph Dallaire (1856-1922). Léda n’est pas femme à rester longtemps sans un conjoint. Moins de six mois après le décès de Joseph elle épouse un autre veuf, le Beauceron Jean Simard (1859-1945). Celle qui collectionna les époux s’éteint le 6 mai 1924.
Naissance à Chicoutimi de Marie Joséphine Hortense Clara Harvey. Joséphine à l’âge de dix-huit ans sera embauchée par la Hudson's Bay Company au lac Saint-Jean. La Compagnie de la Baie d’Hudson, même après la fin de son monopole sur le Domaine du Roi en 1859, poursuivra certaines activités au Saguenay et au lac Saint-Jean. Contrairement à l’implication des nôtres dans la gestion des compagnies de fourrures sous l’ancien régime comme Sébastien Hervet, les Canadiens français resteront absents des postes de commandes de la Compagnie de la Baie d’Hudson et occuperont plutôt des postes subalternes en servant de guides, d’interprètes ou d’agents. C’est l’un de ces postes que Joséphine obtiendra ; elle sera « cook » (cuisinière) pour la compagnie pendant trois ans. Après un an passé au lac, toujours pour la compagnie, elle reviendra plus près de sa famille, cette fois-ci au Saguenay où elle occupera les mêmes fonctions en 1877 et 1878[1]. C’est à l’anse Saint-Jean qu’elle fait la rencontre d’un navigateur, Joseph Desgagnés (1855-1895) qu’elle épouse en février 1879. Le couple n’eut que deux enfants ; l’un d’eux, Arthur Desgagnés, fut curé de quelques paroisses, dont Saint-Placide, dans Charlevoix. Après la mort de son mari en 1895, Joséphine continuera sa vie à L’Anse-Saint-Jean jusqu’à son décès le 1er janvier 1910. Joséphine fut la première Harvey connue à avoir travaillé pour le géant britannique des fourrures ; elle est assurément la seule apparaissant au registre des employés de la compagnie avant le vingtième siècle.
Joséphine Harvey a comme généalogie patrilinéaire, son père le cultivateur au Bassin (Chicoutimi) François Hervé (c.1803-1855), l’entrepreneur forestier Louis Hervé (1762-1842), le cultivateur de l’Isle aux Coudres Pierre Hervé (1733-1799), l’un des colonisateurs de l’Isle aux Coudres Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Florestine Harvay épouse Vincent Boudreault dans l’église Saint-Louis-de-l’Isle-aux-Coudres. Née le 19 février 1948, lors de la cérémonie, Marie Florentine dite Florestine n’a que treize ans ce qui en fait la plus jeune descendante de Sébastien Hervet à prendre époux. Vincent pour sa part a vingt-six ans. Le couple aura un premier enfant trois ans plus tard. Deux autres verront le jour dans la même décennie. Florestine décédera des suites de son dernier accouchement le 20 novembre 1869. Elle avait vingt et un ans.
Florestine Harvay (1848-1869) a comme généalogie patrilinéaire, le conseiller municipal Maxime Hervai (1822-1892), le premier maire de l’île Louis Hervé (1784-1863), Sébastien Dominique Hervé (1736-1812) le pilote, Sébastien Hervé (1695-1759), Sébastien Hervet (1642-1714) le migrant.
François Hervey épouse Philomène Soucy (1844-1931), l’institutrice du village de Sainte-Agnès. Le couple part vivre à Jonquière. C’est Philomène qui deviendra la première institutrice de Jonquière lorsqu’ouvrent les portes de « L’École No 1 » en 1868 à proximité de l’église paroissiale. Dans cette maison d’école les enfants apprennent les rudiments du catéchisme, les bases de la lecture et de l'écriture et les premières règles du calcul mental[2].
François Hervey (1838-1900) a comme généalogie patrilinéaire, le cultivateur de Saint-Étienne de La Malbaie Chrysostome Hervé (c.1803-1886), l’entrepreneur forestier Pierre Hervé (1759-1857), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Timothée Hervey acquiert la ferme de la Rivière Valin d’un marchand de Québec. C’est une vaste étendue de 5 200 acres à Saint-Fulgence de l’Anse-aux-Foins. Les lots de terre acquis s’étendent sur six rangs du canton Tremblay. L’achat est fait pour la somme, énorme pour l’époque, de douze mille piastres argent courant. Par l’acquisition de la ferme de la maison Price, Timothée devient ainsi le plus gros cultivateur de Saint-Fulgence de l’Anse-aux-Foins et le second du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Seul l’industriel Benjamin Alexander Scott possède une plus grande superficie de terres.
Michel Harvay (1846-1938) tirait son gagne-pain d’hiver comme bûcherons dans les chantiers du secteur nord du lac Saint-Jean, dont le canton De l’Isle. Ce n’est donc pas un hasard si lui et cinq autres voisins de Sainte-Anne de Chicoutimi explorent le territoire au nord de la Grande-Décharge du lac Saint-Jean pour y trouver des terres suffisamment fertiles et une forêt prometteuse afin d’y installer leurs familles. Cette expédition qui débute à la mi-février donnera naissance à Mistouk qui plus tard prendra le nom de Saint-Cœur-de-Marie.
Décès du juge de paix Jean Hervey (1808-1880), fils de l’entrepreneur forestier Louis Hervé (1762-1842) et de Catherine Perron (1771-1813). Il avait été l’un des trois porteurs du patronyme membre de la Société des vingt-et-un qui contribua à l’ouverture du Saguenay à la colonisation et l’un de ceux qui s’y étaient établis.
Les eaux de la mer qui entourent l’île aux Coudres paraissent souvent bien calmes, mais elles ont emporté leur lot d’insulaires au cours des siècles, dont Joseph dit Diamède Harvay. Ce frère que mon grand-père n’a pas connu tombe à l’eau alors qu’il jouait sur les rivages de l’île. Le jeune enfant d'à peine cinq ans n’est retrouvé qu’au début juillet.
Joseph dit Diamède Harvay (1877-1882) a comme généalogie patrilinéaire le forgeron Joseph Harvé (1842-1887), le cultivateur Germain Hervé (1808-1902), le chantre de l’église Saint-Louis Joseph Hervé (1782-1867), le pilote du Saint-Laurent Sébastien Dominique (1736-1812), le colon à l’Isle aux Coudres Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant (1642-1714). et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Naissance à Saint-Étienne de la Malbaie de Jean Charles Harvey, journaliste, rédacteur en chef, romancier et essayiste.
Naissance aux Îles-de-la-Madeleine de Nelson Harvé, électricien, le premier Harvey/Hervy qui partira vivre au Midwest américain.
Le corps de Jean dit Johnny Harvay est trouvé sur les berges du fleuve à la hauteur de Saint-Irénée. Deux jours plus tard, le coroner conclura à une cause probable de suicide par noyade[2a]. Marié une première fois en 1884, ce fils du bedeau de Saint-Fidèle de Mount Murray était marié en secondes noces à Marie Victoire Boily depuis 1889. À La Malbaie, il avait vécu de son métier de tailleur quelques années, mais faute d’entrées d’argent suffisant pour faire vivre la famille, il s’était converti en journalier. Lui et Victoria avaient eu huit enfants dont seulement deux avaient survécu.
Jean Harvay (1855-1901) a comme généalogie patrilinéaire le bedeau de Saint-Fidèle, Cléophas Hervei (1818-1891) et les cultivateurs de l’Isle aux Coudres Michel Hervé (1791-1841), André Laurent Hervé (1764-1831) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Joseph Charles Harvez (1888-1974), un fabricant de beurre et marchand établi à Amqui, dans la vallée de la Matapédia, épouse Annette McNicoll le 23 avril 1912 à Saint-Étienne-de-Murray-Bay. Le couple aura deux premiers enfants, Camille (1913-1972) et Juliette (1914-1999). Puis, de 1915 à 1938, Annette accouchera de dix-sept autres enfants qui ne survivront pas. Quatre décéderont le jour de leur naissance, douze autres n’atteindront pas vingt-quatre mois et une autre décédera tout juste avant son adolescence. Après les premiers accouchements infructueux, on avait transporté la mère dans Charlevoix auprès de ses parents pour qu’elle puisse accoucher dans de meilleures conditions, mais sans plus de succès. Quelques années plus tard, Charles établi finalement son commerce et sa famille à une dizaine de kilomètres d’Amqui, au village de Saint-Léon-le-Grand, mais l’hécatombe s’était poursuivie. Parmi les Harvey, Charles, est sans aucun doute celui ayant perdu le plus d’enfants avant l’âge adulte. Il faut dire que dans la famille, ce type de drame était connu. Ses parents avaient perdu douze enfants dans de mêmes circonstances. La perte d’un enfant est une épreuve atroce, contraire à l’ordre naturel des choses et qui bouleverse l’existence. On peut seulement s’imaginer le courage dont ont dû faire preuve Charles et Annette, car la vie devait malgré tout continuer.
Charles Harvez a comme généalogie patrilinéaire, son père le fromager Joseph Harvey (1862-1947), le cultivateur Ephrême Hervai (1831-1904), le propriétaire de la Ferme Valin au Saguenay Timothée Hervey (1806-1880), le cultivateur et travailleur forestier de Murray Bay Michel Hervé (1771-1810) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Joseph Adélard Harvey, cultivateur du rang Saint-Paul à Chicoutimi-Ouest, est décédé un peu après 18 h écrasé par un train. Le convoi de la compagnie de chemin de fer Roberval-Saguenay venait de quitter la gare de Chicoutimi-Ouest pour la Jonction Labrosse, quant à moins de deux kilomètres du point de départ, le mécanicien aperçut quelque chose d’insolite sur la voie ferrée. Il arrêta sa locomotive, mais c’était trop tard. Il découvrit un homme qui avait eu la jambe coupée par une roue de la lourde locomotive et le corps affreusement mutilé. Le malheureux Adélard était mort et fut transporté à la gare de Chicoutimi. Il était âgé de 51 ans et père de sept enfants. L’enquête du coroner conclut à un verdict de mort accidentelle[3].
Adélard Harvey (1871-1923) a comme généalogie patrilinéaire, son père le cultivateur Joseph Harvey (1836-1923) décédé neuf mois plus tôt, Joseph Hervé (1802-1852) l’un des trois porteurs du patronyme membre de la Société des vingt-et-un, Joseph Hervé (1768-1830) entrepreneur forestier, Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Alors qu’il pêchait avec des petits camarades sur le quai de la rivière du Gouffre à Baie-Saint-Paul, Joseph François Marcellin Harvey, âgé de huit ans et demi, perd l’équilibre et tombe dans la rivière. Il disparaît avant que l’on puisse lui prêter secours. On ne retrouvera le corps que des semaines plus tard[3a]. Marcellin ne connaîtra que peu son frère Paul André (1925-1953) qui trouvera la mort lors de courses de motos à Laconia au New Hampshire.
Marcellin Harvey (1919-1927) a comme généalogie patrilinéaire, à Baie-Saint-Paul, le charretier Pamphile Harvey (1884-1945), à l’île aux Coudres, le cultivateur Majorique Harvay (1854-1931), le navigateur Nérée Harvé (1833-1925), le cultivateur Joseph Harvé (1809-1869), le pilote de navires Louis Hervé (1784-1863), Sébastien Dominique Hervé (1736-1812), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Cette journée-là, le cultivateur Joseph Ernest Philippe Harvey (1904-1976) épouse Jeanne Simard (1907-1997). Il est le second de sa fratrie à s’unir à un enfant de Simon Simard et Émilie Lavoie. Il ne sera pas le dernier puisque l’une de ses sœurs fera de même dans huit ans. Il faut vraiment se demander si le rang où la famille habitait n’était composé que de Harvey et de Simard. Mais là ne s’arrête pas cette pratique d’aller piger chez les mêmes voisins pour se trouver un partenaire de vie. Une génération plus tard, toujours à Saint-Fulgence, trois des filles d’Ernest, Marie Jeanne, Marie Alice Aurore et Marie France épouseront des fils de Paul Martel et d’Edwigne Émond alors que son fils cadet et la benjamine s’uniront à des enfants de Raoul Boivin et Simonne Gravel. De tous ses enfants, un seul sortira des sentiers battus pour épouser une fille de Sainte-Anne-de-Chicoutimi. La seule autre fille du couple entrera dans les ordres.
Ernest Harvey a comme généalogie patrilinéaire son père le cultivateur Philippe Harvey (1882-1968), le fromager de Saint-Fulgence de L’Anse-au-Foin Michel Hervey (1841-1908), le propriétaire de la Ferme Valin Timothée Hervey (1806-1880), le cultivateur et travailleur forestier Michel Hervé (1771-1810) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Un père et sa fille se marient le même jour. Lorsque Germaine Harvey (1912-1980) s’unit à l’électricien William Hutchison, natif de Montréal, dans l’église Saint-Joseph d’Alma, c’est son père, Joseph Pierre Trefflé Harvey (1885-1982) qui l’escorte jusqu’à l’autel. Cette journée-là le père ne fait pas qu’accompagner sa fille, il convole en justes noces pour une seconde fois avec Marie Blanche Munger, cinq ans après le décès de sa première femme. Ce marchand d’Alma avait été marié avec la mère de Germaine, Emma Harvez (1886-1928), pendant 23 ans. L’institutrice Emma Harvez et Trefflé eurent treize enfants dont neuf ont survécu.
Trefflé Harvey a comme généalogie patrilinéaire, François Harvey (1841-1931) commerçant de chevaux à Alma, les entrepreneurs forestiers Pierre Hervez (1799-1853) et Pierre Hervé (c.1759-1857), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et Sébastien Hervet (1642-1714).
Emma Harvez a comme généalogie patrilinéaire, Joseph Harvey (1845-1913) courrier de la malle à Alma, l’important propriétaire terrien de Saint-Fulgence Timothée Hervey (1806-1880), le cultivateur de la concession du ruisseau des Frênes à Murray Bay Michel Hervé (1771-1810), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et Sébastien Hervet (1642-1714).
À l’âge de vingt-trois ans, le 26 février 1935, Marie Louise Harvey (1911-1968) épouse Cyrenus Maltais (1905-1947), fils de Pamphile, dans l’église Saint-Étienne de La Malbaie où elle avait été baptisée. Marie Louise n’en a cependant pas fini avec les hommes de la famille Maltais car elle épousera trois cousins dans la même église. Après avoir fait ses premières armes avec Cyrenus qui décède en 1947, elle épouse Walter Maltais (1905-1963) fils de Méridée le 30 septembre 1948. Le 28 novembre 1964, un an après le décès de Walter, Marie Louise unit sa destinée à Raoul Maltais (1909-1991), fils d’Henri Honoré. Les pères des trois cousins sont les fils de Jean (Damasse) Maltais (1832-1918) et d’Angelina Hervey (1841-1887). Le 22 janvier 1968, trois ans après son dernier mariage, Marie Louise s’éteint dans son village natal à l’âge cinquante-six ans.
Marie Louise a comme généalogie patrilinéaire, son père François Harvey (1883-1940), Edmond Harvey (1843-1925), Moyse Hervey (1809-1874), Jean Hervé (1775-1813), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Naissance de Bernard Harvie. Cet homme, natif de Fatima aux Îles-de-la-Madeleine, avait pris goût à la musique country dès son adolescence, jouant dans les veillées et les salles de danse avec des amis, avant d’entamer une carrière prolifique en solo et en groupe. L’auteur-compositeur-interprète deviendra rapidement un ambassadeur madelinot à l’extérieur de l’archipel et ira jusqu’à remporter le trophée de meilleur chanteur country du Québec en 1987.
Bien que nommé Harvie à son baptême, Bernard a comme généalogie patrilinéaire Raymond Harvey (1920-post.1844), les pêcheurs Théodore Harvé (1896-post.1942), Absolon Hervy (1854-1916), Casimire Harvy (1818-1868) et le migrant François Hervy (c1793-1881).
Trois hommes et une femme se noient dans le Saguenay, alors que leur embarcation chavire au milieu du chenal face à Chicoutimi. Il s’agissait de la première tragédie de l’onde au Saguenay en cette année 1946. Partis après souper pour se rendre pêcher du côté de Sainte-Anne, le canot de toile de treize pieds, lourdement chargé, ne résista pas au courant trop fort du milieu du chenal. Les cinq occupants plongèrent dans les eaux encore glacées de la rivière après que leur frêle embarcation eut chaviré. Outre Patrick Harvey qui pérît ont comptait dans l’embarcation son beau-frère Armand Ouellet marié à sa sœur Jeanne (1916-1962) et père de sept enfants ainsi qu’un confrère militaire ; le capitaine Yvon Ouellet, tout juste revenu d’Europe la semaine précédente où il avait servi pendant trois ans, et son épouse. Un cinquième passager avait réussi à se soustraire à la mort en s’agrippant à l’embarcation et fut rescapé par les matelots du brise-glace Lady Grey[3b]. Le corps de Patrick fut retrouvé sur le rivage d’une baie de Sainte-Rose-du-Nord trois mois plus tard[3c]. Joseph Patrice Ernest dit Patrick laissait neuf enfants à sa veuve Georgiana Bouchard (1909-1977).
Patrice Harvey (1912-1946) a comme généalogie patrilinéaire les journaliers Joseph Harvey (1890-1950), Augustin Harvey (1849-1920), Louis Hervai (1828-1917), Pierre Hervez (1799-1867) et Dominique Isaïe Hervé (1775-1851), le pilote du Saint-Laurent Sébastien Dominique Hervé (1736-1812), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Avec la construction du pont Pierre-Le Gardeur en 1939, il était devenu plus facile aux Montréalais de venir se rafraĉhir à l’une des huit plages que comptait Repentigny dans les années 1940-1950. Sur le fleuve Saint-Laurent, à l’extrémité est de Repentigny, on dénombrait quatre plages. La plus grosse et la plus achalandée était la plage Windsor au bout de la rue Philippe-Goulet. Comme plusieurs autres Montréalais, Joseph Louis Philippe Harvey fréquentait l’endroit avec sa famille depuis son arrivée à Montréal en 1944. Le Jonquiérois de 35 ans, mécanicien automobile, était marié à Julie Anna Harvey (1912-1988) depuis dix ans lorsqu’il disparaît sous l’onde vers 13H : 30 alors qu’il se baignait à cette plage avec sa femme et ses deux enfants. On retrouvera son corps bien plus tard à l’embouchure du lac Saint-Pierre près de Berthier[3d]. Il sera inhumé cinq jours plus tard à Jonquière.
Louis Philippe Harvey (1915-1950) a comme généalogie patrilinéaire, le forgeron et mécanicien René Harvez, les journaliers Joseph Harvey (1870-1942) et Fortunat Harvay (1840-1936) le cultivateur Roger Hervey (1809-1900), Pierre Hervé (c.1759-1857), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et Sébastien Hervet (1642-1714).
La camionnette dans laquelle prenait place Placide Harvey 19 ans de l’Ascension-de-Notre-Seigneur au Lac-Saint-Jean et son copain, le fils du maire de la municipalité, a frappé un rocher qui bordait la route et fait des tonneaux à un mile de Larouche au Saguenay. Le véhicule a ensuite pris feu entraînant une explosion. Les deux occupants ont péri[4]. Placide avait déjà vécu son lot de drames importants. Alors qu’il n’avait que quatre ans, son père et sa mère, à quelques mois d’intervalles, avaient été emportés par la tuberculose. Heureusement, lui et ses deux sœurs avaient été adoptés par une sœur de sa mère.
Placide Harvey a comme généalogie patrilinéaire, le journalier Adélard Harvey (1908-1936), les cultivateurs Thomas Harvey (1870-1907) et François Harvay (1832-1901), Joseph Hervé (1794-1890) qui a combattu les Américains lors de la guerre de 1812-1815 et qui fut de la première arrivée de colons à la Grande-Baie en 1838, David Hervé (c.1764-1837), Sébastien Dominique Hervé (1736-1812), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Naissance à Jonquière de Maude, France et Claire Harvey, les uniques triplées chez les Harvey d’Amérique française.
Décès à Beauport de la jeune Lise Harvey. La cycliste de 14 ans est renversée par un automobiliste de l’Ange-Gardien vers 8 h : 50 le mercredi matin alors qu’elle déambulait sur le boulevard Sainte-Anne dans le secteur Everell à moins de deux cents mètres du domicile familial sis au numéro 9 rue du Havre. Cette fin tragique de la jeune Lise bouleversa la communauté de Beauport. Des obsèques imposantes seront tenues à l’église de Beauport au début du mois suivant. L’évêque du diocèse et des politiciens des environs viendront appuyer la famille endeuillée. Le coroner du comté de Québec conclura à une mort accidentelle attribuée à une fracture du crâne.
Lise Harvey a comme généalogie patrilinéaire, de l’île aux Coudres, son père le journalier José Harvey (1912-1988), le navigateur Martial Harvey (1880-1915), le navigateur sur sa goélette l’Hermine et conseiller municipal Désiré Harvé (1839-1920), le cultivateur Joseph Harvé (1809-1869), le pilote de navires et maire de l’endroit Louis Hervé (1784-1863), Sébastien Dominique Hervé (1736-1812), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Établi à Valin au Saguenay avec sa famille, Adélard Harvez, marchand prospère de Sainte-Anne-de-Chicoutimi, avait les moyens de se payer une partie de pêche. En juillet 1960, il quitte donc la région en compagnie de Jean Claude Coïteaux (1916-1960), ami et céramiste de renom, pour une excursion de pêche à plus de cinq cents kilomètres de chez lui dans les Laurentides. Après quelques jours de séjours au club Bonne Entente l’embarcation dans laquelle prenaient place les deux pêcheurs se renverse dans les eaux du lac Morency et les emporte dans la mort[3e]. Ce fils du Gros Mothé venait de fêter ses soixante et onze ans deux mois auparavant. Il était père de huit enfants nés de deux unions.
Adélard Harvez (1889-1960) a comme généalogie patrilinéaire, le cultivateur de Saint-Fulgence Timothé Harvey (1843-1939) dit le gros Mothé, le ferblantier Célestin Hervey (1812-1887), l’entrepreneur forestier de Murray Bay Dominique Romain dit Joseph Hervé (1768-1830), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
À Saint-Camille-de-Villebois en Abitibi, un drame survient qui allait faire date chez les Harvey. Léon Maurice Harvey, natif de Saint-Ambroise au Saguenay, perd dans un incendie sa femme Juliette Dallaire (1934-1966) et ses cinq enfants.
Un vendredi soir, alors que l’on vient à peine d’entamer l’automne et que les feuilles n’ont pas encore commencé à changer de couleur dans le Parc des Laurentides, une terrible collision frontale survient sur la route 54, à une dizaine de milles de la barrière de Stoneham. L’accident fait quatre victimes et quatre autres personnes sont blessées, dont trois assez sérieusement. Parmi les victimes on compte en autres la célibataire Colombe Harvey, trente-huit ans, demeurant au 259 de la rue Davie à Arvida[5].
Colombe Harvey, née le 5 septembre 1932 à Saint-Léon (aujourd’hui Labrecque) au Saguenay, est la sœur de Mgr Napoléon Harvey (1939 — ) du diocèse de Chicoutimi. Elle a comme généalogie patrilinéaire Elphège Harvey (1900-1972), le cultivateur de Sainte-Anne de Chicoutimi Charles Harvey (1866-1927), celui qui travailla dans la traite des fourrures au Labrador et résident de Laterrière Thomas Hervey (1818-1888), le marchand de bois et aubergiste Thomas Erver (1795-1832), l’entrepreneur forestier et capitaine de milice Louis Hervé (1762-1842), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Naissance de Pierre-Antoine Harvey, économiste à la Centrale des syndicats du Québec et à l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques. Pierre Antoine Harvey est le conjoint de Valérie Plante, mairesse de Montréal (2017-2025).
Pierre-Antoine Harvey a comme généalogie patrilinéaire, l’ingénieur Bernard Harvey (1938-) le boulanger de la paroisse Saint-Jean de Brébeuf de Roberval Herménégilde Harvey (1908-1980), le cultivateur du secteur de Roberval Horace Harvey (1875-1949), le cultivateur et conseiller de la municipalité de paroisse de Roberval (1893-1903) Ferdinand Harvey (1837-1908), le cultivateur de Saint-André de Kamouraska Louis Hervé (1802-1866), l’entrepreneur forestier ayant participé à la guerre de 1812 Louis Hervé (1762-1842), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et Sébastien Hervet (1642-1714).
Décès de l’homme d’affaires jonquiérois Joseph Arthur René Harvey. Parti en randonnée de motoneige avec son fils un beau samedi soir du printemps 1974, il s’est noyé dans les eaux glacées du lac Kénogami, alors que la motoneige sur laquelle il avait pris place s’est enfoncée sous la glace. Son fils, hospitalisé par la suite et aussi emporté dans les glaces, avait vainement tenté de sauver l’homme de 53 ans Celui que l’on prénommait Louis René avait été vice-président de l’entreprise familiale Ludger Harvey et Fils, des importants entrepreneurs en plomberie au Saguenay. Il avait été conseiller municipal de Jonquière de 1961 à 1970. Mariée à Laurette Lachance (1914-2003), le couple avait trois enfants.
René Harvey (1920-1974) a comme généalogie patrilinéaire, l’entrepreneur en ferblanterie et plomberie et manufacturier de structures d’acier, Ludger Harvey (1876-1958) le cultivateur d’Alma Jean Hervai (1827-1895), les entrepreneurs forestiers Pierre Hervez (1799-1853) et Pierre Hervé (c.1759-1857), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et Sébastien Hervet (1642-1714).
À Larouche au Saguenay un incendie fait deux victimes. Arthur Harvey, âgé de trente-huit ans a péri dans les flammes qui ont complètement détruit la maison familiale du rang quatre. Arthur (1936-1975) était aveugle et sourd-muet. Cinq personnes se trouvaient dans la maison lors du début du sinistre. Fernand (1948 — ), frère de la victime, a été le héros de ce triste drame en sauvant sa mère. À l’étage avec un ami, il a sauté par la fenêtre, puis est retourné dans la maison en flammes pour prendre sa mère avec lui, car cette dernière, handicapée, se déplaçait difficilement. Brûlé dans son geste héroïque, Fernand a malgré tout enfourché une motoneige pour alerter les pompiers volontaires de Larouche à trois milles de la maison en flamme. Pendant ce temps, le père échappait aux flammes de justesse avec le jeune garçon en visite. La mère Mélanie Larouche (1914-1975) qui fut transportée à l’hôpital de Jonquière succomba à ses blessures le lendemain. Étant donné que le rang n’était pas pourvu d’aqueduc et que les pompiers durent faire la navette entre Larouche et le lieu de la tragédie, en moins de trois heures, il n’y avait plus que des débris[6]. Après ce drame, il ne restait plus que deux enfants au père de famille puisqu’il avait perdu son aîné Marcel (1937-1974) sept mois plus tôt, décédé accidentellement dans le Parc des Laurentides.
Arthur Harvey a comme généalogie patrilinéaire son père Joseph Adélard Harvey (1903-1988), Adélard Harvey (1880-1908) cultivateur à Saint-Ambroise, Joseph Harvey (1846-1899) cultivateur aux Îlets rouges qui avait quitté le pays pour partir vivre à Brunswick au Maine, Jean Hervey (1808-1880) l’un des trois porteurs du patronyme membre de la Société des vingt-et-un, Louis Hervé (1762-1842), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et Sébastien Hervet (1642-1714).
À Montréal, le père Serge Harvey (1931-1978) est assassiné dans le quartier Ville-Marie de Montréal par Kyle Thompson, un militaire de vingt et un ans de London en Ontario. En août 1979, Thompson a été condamné à neuf ans d’emprisonnement pour avoir poignardé, à une trentaine de reprises, l’abbé Serge Harvey de Chicoutimi. Le militaire aurait fait la connaissance du religieux à bord de l’autobus qui les menait dans la métropole en provenance de Jonquière. Après avoir raté son autobus à son arrivée à la gare d’autocar (Terminus Voyageur) de Montréal, le militaire semblait désemparé et l’abbé Harvey, reconnu pour sa générosité, lui offrit de partager sa chambre pour la nuit à l’hôtel Royal-Roussillon voisin. Thompson, croyant avoir affaire à un homosexuel et voyant refuser ses avances, poignarda le prêtre et s’enfuit. Les psychiatres qui témoigneront au procès concluront que l’accusé est un paranoïaque, homosexuel refoulé, qui cherche à combattre sa tendance naturelle en devenant agressif[7]. En prêtrise depuis moins de onze ans, l’abbé Serge n’aura pas été en religion très longtemps quand il s’éteint à l’âge de quarante-sept ans.
Serge Harvey a comme généalogie patrilinéaire Charles Harvey (1895-1959), le charretier à Tadoussac et gardien d’écluse à Jonquière pour la cie Price Alfred Harvey (1866-1952), les cultivateurs François Hervai (1834-1893), Moyse Hervey (1809-1874), Jean Hervé (1775-1813) et Pierre Hervé (1733-1799), l’un des premiers colons de l’Isle aux Coudres Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Gaston Harvey, un père de famille de 38 ans, décède lors d’une manifestation d’appui aux grévistes du Manoir Richelieu. Il était l’époux d’une des syndiquées et il est mort après cette manifestation durement réprimée par la police. Après son arrestation, il est étouffé par un agent de la Sûreté du Québec et meurt durant son transport à l’hôpital, après l’intervention policière. L’enquête publique, commandée par le gouvernement pour faire la lumière sur cette affaire, conclura à un décès accidentel[7a]. Deux mille cinq cents personnes escorteront Gaston Harvey jusqu’à son dernier repos le jour des funérailles[7b].
Gaston Harvey a comme généalogie patrilinéaire une longue lignée de Harvey de La Malbaie : Robert Harvey (1922-1973), le voyageur Abel Harvay (1881-1956), les cultivateurs Zéphirin Harvey (1834-1904), Jean Marie Hervey (1808-1852) et Jean Hervé (1775-1813), puis ceux de l’Isle-aux-Coudres Pierre Hervé et Sébastien Hervé chez le migrant Sébastien Hervet.
Décès de la centenaire la plus âgée chez les Harvey. Marine Harvey s’éteint à l’âge vénérable de 107 ans et 7 mois à Fatima aux Îles-de-la-Madeleine. Elle avait vu le jour le 5 mai 1884.
Normand Harvey (1948-2006) est un travailleur forestier de la compagnie Kruger inc. Résident à Baie-Comeau avec sa femme, il est père de trois enfants d’âge adulte. Son lieu de travail est à environ deux cent soixante-dix kilomètres plus au nord dans les secteurs d’exploitation forestière du Lac des Passes et de l’île René-Levasseur au nord de Manic-5. Le matin du 20 septembre 2006, en provenance du lac des Passes, Normand se déplace en camionnette vers le débarcadère du réservoir de Manic-5 pour se rendre à l’île afin de livrer les denrées alimentaires nécessaires au camp qui s’y trouve. À son arrivée au débarcadère, le traversier n’est pas encore à quai. En descendant la pente de deux kilomètres, il ne peut arrêter son véhicule qui plonge dans le réservoir. Normand réussit à s’extirper de l’habitacle avant que la camionnette ne soit submergée, mais ne sachant nager, il disparaît sous l’eau. On retrouvera son corps le lendemain. Les freins du véhicule de son employeur la Kruger inc. étaient défectueux. Le rapport d’enquête conclura à de la négligence de la compagnie qui n’entretient pas sa flotte de véhicule[7c].
Normand Harvey a comme généalogie patrilinéaire, Félix Harvey (1911-1981), le journalier Philippe Harvay (1882-1970), le journalier et travailleur agricole de La Malbaie Joseph Harvey (1850-1934), le journalier et propriétaire d’un moulin sur la rivière Comporté Jean dit Johnny Hervai (1828-1910), le menuisier-cultivateur de Sainte-Agnès Pierre Hervé (1806-1859), le cultivateur Jean Hervé (1775-1813), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
En 2009, à Saguenay, un incendie se déclare dans la résidence pour personnes âgées Belle Génération vers 5 h du matin. L’incendie est tel que l’on est obligé d’évacuer la résidence, où vivent plus de 70 personnes. Ce jour-là il fait une température inférieure à moins 30 degrés Celsius. Même si l’alarme est donnée, la fumée trop dense empêche les employés de vérifier tous les lits des résidents et de s’assurer que tout le monde est évacué[8]. En matinée on note la mort d’une femme de 71 ans, alors qu’au moins trois autres résidants manquent à l’appel[9]. Les recherches se poursuivent pendant deux jours et les corps de deux autres résidents sont retrouvés. Les recherches pour localiser le corps de la quatrième victime prennent fin sans succès à 6 h 15 le dimanche matin du 18 janvier. La personne manquante, dont on présume que le corps s’est complètement consumé, est cependant identifiée comme étant l’octogénaire Madeleine Harvey (1926-2009)[10].
Madeleine Harvey a comme généalogie patrilinéaire, le cultivateur de Saint-Fulgence Philippe (1882-1968), le fromager de L’Anse-au-Foin Michel Harvey (1841-1908), le propriétaire terrien et entrepreneur forestier aussi de Saint-Fulgence Timothée Hervey (1806-1880), les cultivateurs Michel Hervé (1771-1810) de La Malbaie et son père Pierre Hervé (1733-1799) de l’Isle aux Coudres, Sébastien Hervé (1695-1759) et Sébastien Hervet (1642-1714).
Richard Harvey, un Jonquiérois de 59 ans, décède des suites de ses blessures après un accident de kitesurf (planche aérotractée) de la plage à Saint-Henri-de-Taillon. Les adeptes de ce sport s’étaient réunis en matinée pour défier les vagues et les forts vents qui agitaient les eaux du lac Saint-Jean. Membre du Club de cerfs-volants AIR-LIB, Richard pratiquait ce sport depuis plusieurs années. Il est resté trop longtemps sous l’eau. Transporté à l’hôpital d’Alma, son décès est constaté peu de temps par la suite. Richard était apprécié par les adeptes du sport de la région, il était toujours prêt à prodiguer des conseils aux moins expérimentés[11].
Le célibataire Richard Harvey a comme généalogie patrilinéaire, Philippe Harvey (1922-2009) de Kénogami, les cultivateurs Ludger Harvey (1891-1973) de Saint-Charles de Bourget, Joseph Harvay (1860-1955) de Jonquière, Onézime Hervai (1835-1916) de Charlevoix parti s’établir à Saint-Gédéon au Lac-Saint-Jean, Barthelemi Hervey (1807-1902) de Sainte-Agnès, l’entrepreneur forestier Pierre Hervé (c.1759-1857), Pierre Hervé (1733-1799), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Jérémie Harvey et son épouse se rendaient au chalet familial pour le week-end, à bord de leur petit camion, un beau vendredi soir de la fin juin. En cours de route Jérémie, 28 ans, décide de descendre la moto qui se trouve dans la boîte du camion pour poursuivre sa route, pendant que son épouse conduit le véhicule. Au cours du trajet, devant cette dernière, il perd la maîtrise de sa moto et fonçe violemment dans un fossé. Mort sur le coup Jérémie laisse derrière lui une veuve éplorée et deux jeunes enfants[12].
Le chanteur et parolier originaire de Port-Alfred au Saguenay, Guy Harvey, est décédé à Montréal. Il était atteint d'un cancer du poumon et des os. Joseph Paul Guy Harvey, qui est né en 1942, était connu comme étant le soliste du légendaire groupe des années yé-yé, Les Gendarmes. Sa carrière avait débuté en 1961. On se souviendra de lui et des membres de son groupe pour avoir enfilé le costume de policiers français. Le groupe s’était dissous en 1968[13].
Guy Harvey a comme généalogie patrilinéaire, Joseph Léonidas Harvey (1914-1993) de Port-Alfred, Philippe Harvez (1881-1961) cultivateur à la Grande-Baie, Joseph Harvey (1837-1899) le voisin du notaire John Kane que l’on surnommait le petit Joseph, Joseph Hervé (1794-1890) qui a combattu les Américains lors de la guerre de 1812-1815, David Hervé (c.1764-1837), Sébastien Dominique Hervé (1736-1812), Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).
Joseph Alfred Daniel Harvey, un Montréalais natif de Repentigny dans Lanaudière, est disparu laissant ses proches dans la plus profonde inquiétude et incompréhension puisqu’il menait jusque-là une vie sans histoire. L’homme de 56 ans avait quitté son domicile, situé dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, vers 12 h et n’a pas été revu depuis (2024)[14].
Une famille de Lévis s’illustre en chanson au Japon[15]. Il n’y a pas que les athlètes québécois qui ont fait briller le Canada aux Jeux olympiques du Japon au cours de l’été 2021. La famille de Valérie Harvey de Lévis a récemment remporté un concours de chant organisé par le télédiffuseur public nippon, grâce à leur interprétation d’une chanson japonaise face au fleuve Saint-Laurent, avec Québec en toile de fond. Leur vidéoclip de 2 minutes 54 secondes a parcouru 10 000 km pour séduire le jury de l’émission Nodo Jiman, diffusée chaque week-end sur NHK (télé nationale nippone). Valérie Harvey, autrice, mère de famille et grande passionnée du Japon, a été l’instigatrice du projet. Leur interprétation de la chanson Dynamic Ryûkyû, par Akira Ikuma, a récolté le prix spécial parmi 644 propositions venues du monde entier. Écoutez leurs prestations : https://youtu.be/SKwNe6MKCqs
Raphaëlle Harvey, une jeune femme de 19 ans, a été retrouvée à bord de son véhicule dans un cours d’eau, près de la route 138, à Lanoraie dans Lanaudière, après une perte de contrôle mortelle. La jeune femme manquait à l’appel depuis la veille au soir et des recherches étaient en cours pour la retrouver[16].
[1] B.A.C., G., Registres des employés de la Hudson’s Bay Company pour les années 1876 à 1878.
[2] BOUCHARD, Russel Aurore. Histoire de Jonquière, cœur industriel du Saguenay-Lac-St-Jean : des origines à 1997. À compte d’auteur, Chicoutimi-Nord, 1997, page 158.
[2a] BAnQ., Centre d’archives de Québec, Enquêtes des coroners du district judiciaire de Charlevoix, 1862-1944, TP9, S20, SS26 (1960-01-360\22) ; Fonds Cour du Banc de la Reine/du Roi, Greffe de La Malbaie, Numéro d’enregistrement 24896 — 13 mai 1901, Johnny Harvey.
[2b] BAnQ., Centre d’archives de Québec, Enquêtes des coroners du district judiciaire de Québec, 1765-1930, TP12, S1, SS26, SSS1 (1960-01-353\2336) ; Fonds Cour des sessions de la paix, district de Québec, Numéro d’enregistrement 5572 — 18 mai 1911, Joseph Harvey.
[3] BAnQ., CORRESPONDANT SAGUENAY. « Une macabre découverte », le journal La Presse. Montréal (28 novembre 1923), page 1.
[3a] BAnQ., COLLECTIF. « Une mort tragique à Baie-Saint-Paul », Le journal La Presse. Montréal (30 mai 1927).
[3b] BAnQ., COLLECTIF. « Le premier drame de l’onde fait quatre victimes », Le journal Le Progrès du Saguenay, Chicoutimi (30 mai 1946).
[3c] BAnQ., COLLECTIF. « On repêche un troisième corps », Le journal Le Progrès du Saguenay, Chicoutimi (29 août 1946).
[3d] BAnQ., COLLECTIF. « Tragédie à la plage Windsor », Le journal La Presse. Montréal (14 août 1950).
[3e] BEAULIEU, Carl. Les Harvey, entrepreneurs polyvalents et citoyens engagés. Chicoutimi, Éditions du patrimoine, 2002, pages 58 et 392.
[4] BAnQ., COLLECTIF. « Deux jeunes gens brûlés à mort dans une camionnette près de Larouche », Le journal Le Progrès du Saguenay. Chicoutimi (24 juillet 1952).
[5] BAnQ., DESNOYERS, André. « Parc des Laurentides », journal Le Soleil (27 septembre 1971).
[6] BAnQ., CLOUTIER, Serge. « À Larouche : Sourd-muet brûlé vif », journal Le Quotidien (28 février 1975).
[7] BAnQ., COLLECTIF. « Père Serge Harvey – Meurtrier retracé », journal Progrès Dimanche (11 février 1979) ; « Père Serge Harvey – Meurtrier retracé », journal Progrès Dimanche (11 février 1979) ; « L’abbé Serge Harvey – Assassin introuvable », journal Progrès Dimanche (7 janvier 1979). Et : BAnQ., COLLECTIF. « Refoulant son homosexualité, il assassine un abbé », journal Le Berdache (septembre 1979).
[7a] BAnQ., COLLECTIF. « Décès de Gaston Harvey lors d’une manifestation », journal Le Devoir (27 octobre 1986).
[7b] BAnQ., COLLECTIF. « Gaston Harvey était mort et déjà bleu en arrivant à l’hôpital », journal La Voix de l’Est (10 décembre 1986).
[7c] BAnQ., Rapport d’enquête, direction générale de la Côte-Nord de la CSST, Accident mortel survenu à un travailleur de Kruger inc. le 20 septembre 2006 au débarcadère menant à l'île René-Levasseur au nord de Manic-5, 2 novembre 2007.
[8] BAnQ., LEFEBVRE, Sarah Maude. « Incendies dans les résidences pour personnes âgées : plusieurs victimes depuis 10 ans », Le Journal de Québec, Québec (23 janvier 2014).
[9] BAnQ., LA PRESSE CANADIENNE. « Incendie mortel dans une résidence pour personnes âgées », Journal Le Quotidien (15 janvier 2009).
[10] BAnQ., LA PRESSE CANADIENNE. « Incendie mortel dans une résidence pour personnes âgées », Journal Le Quotidien (18 janvier 2009).
[11] BAnQ., GAUTHIER, Myriam. « Saint-Henri-de-Taillon : Sortie de kitesurf mortelle », Journal Le Nouvelliste (12 août 2013).
[12] BAnQ., LA PRESSE CANADIENNE. « Accident de moto au Saguenay : un homme de 28 ans perd la vie », journal La Presse (21 juin 2014).
[13] BAnQ., RAINVILLE, Patricia. « Le Gendarme Guy Harvey est décédé », Journal Le Quotidien (22 septembre 2016).
[14] BAnQ., LACROIX, Antoine. « Un Montréalais sans histoire porté disparu », Agence QMI, Montréal (12 janvier 2018).
[15] Adapté d’un article de Sébastien Tanguay sur le fil de presse d’Ici Québec (Radio-Canada) publié le 25 juillet 2021.
[16] BAnQ., COLLECTIF. « Sortie de route mortelle: le corps d’une jeune femme retrouvé dans un cours d’eau », Agence QMI, Montréal (21 décembre 2023).