03. Baie-Saint-Paul

Sébastien à Baie-Saint-Paul (1712 à 1717) 


La baie qui s’ouvre à l’embouchure de la rivière du Gouffre a d’abord été dénommée «baie de l’Islet», puis Samuel de Champlain au début du XVIe siècle lui donna le nom de «baie du Gouffre».  Le nom de baie Saint-Paul n’apparaît qu’en 1641 sur un plan de Jean Bourdon, premier arpenteur de la Nouvelle-France, sans que son origine ne soit précisée.  Le village qui se développa au fond de la baie prit d’abord le nom de Saint-Pierre et Saint-Paul de la baie Saint-Paul dès 1845.  Il faudra attendre 1964 avant que cette dénomination soit simplifiée en Baie-Saint-Paul.

Parmi les expressions toponymiques de Baie-Saint-Paul, il y en a deux :
«La Goudronnerie» et «Rivière du moulin» qui témoignent pourtant de l’ancienneté de ce village où Sébastien a vécu une courte période de sa vie.  Bien des éléments toponymiques ont été semés au passage par les explorateurs comme «Isle-aux-Coudres» par Jacques Cartier et «Baie du Gouffre» par Samuel de Champlain.  Dès l’année 1670, l’intendant Talon vint à Baie-Saint-Paul pour y créer la Goudronnerie Royale[1] et, moins de dix ans plus tard, le Séminaire de Québec utilisait pour son moulin à scie un petit cours d’eau qui prendra le nom de «Rivière du Moulin».

Le Séminaire de Québec y a également une ferme exploitée par des employés, mais ces messieurs du Séminaire freine la colonisation de Baie-Saint-Paul jusqu’au début du siècle suivant en raison des grands pins de la baie Saint-Paul qui s’y trouvent et à des fins d’exploitation forestière qu’ils réservent à leurs seuls profits[2].  Seul le petit territoire riverain de Petite-Rivière-Saint-François est concédé. 

Ces événements avaient lieu plus de quarante ans avant que le jeune Sébastien ne commence sa vie d’adulte, période suffisante pour qu’une petite société s’y soit constituée.  En 1712, outre les bûcherons abattant, pour la construction navale, les grands pins rouges qui meublaient la baie[3] et les soldats du roi qui s’activaient à la fabrication du goudron, le Séminaire de Québec exploitait sa ferme et son moulin. 

II est impossible de savoir quand Sébastien vint dans la région pour la première fois.  D’après l’abbé Jean-Paul-Médéric Tremblay (1918-1999)[4],  «il n’y a pas de doute que les écoliers qui venaient en vacances, les ecclésiastiques dont on signale la présence, fournissaient du travail, selon les besoins».  C’est une hypothèse parmi d’autres, mais il s’agissait probablement d’étudiants qui s’approchaient de la prêtrise[5].  Quoi qu’il en soit, Sébastien avait dix-sept ans lorsqu’en septembre 1712 il reçut, pour son travail à Baie-Saint-Paul, soixante-six livres en trois étapes : le 10 juillet, cinq livres pour Hervé, le 22 juillet, vingt-cinq livres pour Bastien Hervé et le 20 novembre, trente-six livres pour ervé[6].

Sébastien reviendra régulièrement par la suite dans la région, même si le lieu n’était pas à une heure de voiture de Québec comme aujourd’hui.  Il est certain qu’au XVIIIe siècle, les habitants de Baie-Saint-Paul, alors partie prenante de la Seigneurie de Beaupré appartenant au Séminaire de Québec, ne disposent pas d’un chemin terrestre les reliant à Québec.  C’est une difficulté de moindre importance en été, car à cette époque les déplacements s’effectuent par transport maritime et le fleuve est alors la voie de communication la plus courante. Plusieurs résidents des environs de Baie-Saint-Paul se rendent donc régulièrement à Québec par bateau.  Certains d’entre eux vont même échanger des biens ou encore y commercer.  C’est aussi l’occasion de rendre visite à des membres de la famille habitant ces lieux.  Les déplacements ne pouvaient être que saisonniers.  Une barque était affrétée par le Séminaire six mois par année; par beau temps, bon vent et bonnes marées, le trajet pouvait se faire en une grosse journée, mais plutôt en deux jours.

La ferme qu’exploitait le Séminaire de Québec, l’employeur de Sébastien, entre la montagne et la rivière du Gouffre, était limitée à peu près par l’actuelle rue Ambroise Fafard qui correspond approximativement à l’ancien Chemin du moulin, et la batture du côté du fleuve.  On peut imaginer, près de la rivière, une petite agglomération ressemblant à l’image qu’on peut se faire aujourd’hui d’un camp de bûcherons autour d’une petite chapelle de missionnaire, tandis qu’à l’autre bout du Chemin du moulin c’était la zone industrielle, car les fourneaux de la goudronnerie étaient près du moulin de sciage.  Les terres qui furent plus tard celles des Petites Franciscaines de Marie, lesquelles en firent une ferme modèle, étaient probablement déjà défrichées, cultivées et broutées par les animaux.

Le Séminaire employait des «habitants» et des «employés» distinguant ainsi, dans le livre des comptes, ceux qui demeuraient à Baie-Saint-Paul des travailleurs saisonniers domiciliés ailleurs et qui, pour la plupart, venaient de Québec[7].  Sébastien travaillait soit au moulin, soit à la ferme, puisque les deux étaient dirigés par la même administration.  Les printemps, il participe probablement également aux tentatives de pêches aux marsoins[8] à l’Isle-aux-Coudres pour ces messieurs du Séminaire de Québec qui veulent tirer profit de cette pêche lucrative depuis qu’ils ont fait l’acquisition de l’île en 1687.  Le 19 octobre, Étienne de Lessard avait alors vendu son île qui lui avait été concédée en fief en 1677 aux Messieurs du Séminaire des missions étrangères de Québec pour la somme de cent francs[8a].  L’île et les battures autour «d’icelle», seront concédées à nouveau à titre de seigneurie de l’Isle-aux-Coudres à ces Messieurs du Séminaire le 29 octobre 1687 par le marquis de Denonville, gouverneur en Canada et l’intendant Champigny.  À l’origine, ces Messieurs du Séminaire bénéficiaient du droit de pêche et de chasse à condition qu’on n’y fasse point la traite avec les sauvages et que l’île ne soit habitée par aucun autre individu que par des personnes du séminaire.  Rapidement, ces Messieurs réalisèrent que pour rendre profitable la pêche à marsoins, ils devraient y établir des habitants en permanence.  C’est ainsi que le 1er septembre 1710, à la suite de doléances de ces Messieurs, l’intendant Raudot leva l’interdiction d’y établir des colons.  

Le père de Sébastien mourut à l’Hôtel-Dieu le 15 avril 1714 à l’âge de soixante-douze ans.  Sébastien qui a dix-neuf ans au moment des obsèques, y a-t-il assisté, il est difficile de l’affirmer.  Le 17 juin, il recevait soixante et une livres[9], ce qui correspond à plusieurs mois de travail, ce qui suppose qu’il aurait peut-être passé l’hiver à Baie-Saint-Paul.  De plus, le fleuve Saint-Laurent étant gelé de la fin décembre à la fin mars et non navigué avant la fin avril dans ces années-là, s’il était à Baie-Saint-Paul, comme il est raisonnable de le croire, la nouvelle ne pouvait lui être parvenue à temps.




C’est cette année-là qu’on trouve sa première signature connue[i].  Il était témoin à l’érection canonique de la cure de Baie-Saint-Paul[10] le «vingt sixième du mois de septembre sur les onze heures avant midi»[11].  Le texte montre qu’on l’appelait «Bastien», un diminutif courant à l’époque, aussi bien ici qu’en France[12].  Sa signature est soignée, régulière et, par comparaison, témoigne d’une instruction supérieure à la moyenne dans son milieu de travail.

Les séjours de Sébastien à Baie-Saint-Paul sont de plus en plus longs, car en 1715 il reçoit deux cent seize livres[13].  Il fut certainement témoin, en août, du remplacement de l’abbé Jacques Leblond de Latour (1671-1715) par l’abbé Étienne-André Jorian (1691-1748), jeune prêtre canadien ordonné au mois d’avril de la même année. «Ce fut une grande joie pour les premiers habitants de recevoir leur évêque pour la première fois. Monseigneur de Saint-Vallier confirma plus de cent-vingt personnes parmi lesquelles plusieurs sauvages.»[14].  




Il assista également, juste avant de partir, au début de la construction d’un grand manoir de style normand qui fut pendant longtemps la maison domaniale des Messieurs du Séminaire avant de devenir la «Maison Gobeil».  Un incendie, en 1923[15], détruisit ce bel édifice bicentenaire situé près de l’endroit où il y avait la gare du chemin de fer.

En 1715, la population de la Nouvelle-France atteint dix-huit mille cinq cents alors que la région connue aujourd’hui sous le nom de Charlevoix en compte un peu moins de cinq cents.

Avant de quitter Baie-Saint-Paul pour le reste du récit, il est important de noter que c’est entre dix-sept et vingt-deux ans, dans le domaine seigneurial, que Sébastien fit la connaissance de ceux qui, avec lui, formeront le premier noyau de colonisateurs de l’Isle aux Coudres.  Parmi bien d’autres travailleurs, on les retrouve tous sur la liste de paye.  À plusieurs reprises, le Grand livre des comptes du Séminaire mentionne les Tremblay, Rousset, Labranche, Savard, Labécasse, et de Biens. La liste est complète.

Il serait prématuré de leur donner vie tout de suite, en cette année 1717 où l’on voit Sébastien s’éloigner de Baie-Saint-Paul pour quelque temps, mais identifions-les correctement afin de revenir à cette importante liste au besoin.

D’abord la famille de Louis Tremblay (1667-1747), pivot de ce qui sera la première société de l’Isle aux Coudres. Louis a cinquante ans et sa troisième épouse, Marie Letarte (1681-1736), vient de lui donner un douzième enfant.  Il vit à Petite-Rivière-Saint-François sur une terre que le Séminaire lui a concédée officiellement en 1697.  Les six enfants du premier lit ont entre quatorze et vingt-cinq ans et cinq d’entre eux prennent ici une importance capitale. François-Xavier (1695-1755) est certainement un ami de Sébastien : les deux hommes ont vingt-deux ans et ils ont souvent l’occasion de se côtoyer au travail.  Les trois premières filles, Dorothée (1692-1734), Louise (1697-post.1720) et Rosalie (1699-1740) respectivement de vingt-cinq, vingt et dix-huit ans associeront des gendres à la future tribu insulaire et Louis fils (1703-1757) qui n’a encore que quatorze ans sera également du nombre.

François Rousset (1675-1731), quarante-deux ans, fils de Pierre Rousset dit Beaucourt (1649-1695) et de Jeanne Chartier (1646-1708) est né à Sainte-Famille de l’Isle d’Orléans en 1675.  En 1708, il a épousé Rosalie de Lavoye (1686-1717) de Petite-Rivière-Saint-François et habite, depuis environ dix ans, une ferme avec maison et petite grange.  Cette terre qui ne lui a été concédée officiellement qu’en 1716 est située à Baie-Saint-Paul, près de la Pointe à la Bonne-Femme et en direction de Petite-Rivière-Saint-François.  Le Grand livre des comptes montre de façon incontestable qu’il est un des employés réguliers du Séminaire depuis au moins la première année du siècle.  Il vient tout juste de perdre son épouse le 29 janvier 1717.  Il se joindra bientôt à la famille de Louis Tremblay en épousant sa fille Louise.

Les deux frères Laforest (dit Labranche) ont aussi un fil, ténu peut-être, qui les rattache à Petite-Rivière-Saint-François, car leurs parents, Pierre Laforest dit Labranche[16] (1646-1695) et Charlotte Gaudin (1655-1712), y ont possédé une terre entre 1681 et 1685, mais la famille a plutôt vécu d’abord autour de Sainte-Anne-de-Beaupré, où sont enregistrés les baptêmes des deux garçons et, par la suite, dans la région de Montmagny, car une fille fut baptisée à Cap-St-Ignace en 1690. Jean (1682-1724), trente-cinq ans, a épousé Marie Angélique Rancourt (1690-1772) à Québec en 1709; le couple a déjà plusieurs enfants et vient de faire baptiser Jean Baptiste (1717-1752) le 16 janvier à Cap-St-Ignace.  Thomas (1685-1762), trente-deux ans, a épousé Rosalie Duchesne (1683-1762) en 1712; encore domicilié à Québec, il vient de perdre une petite fille décédée deux semaines après sa naissance.  Comme Sébastien, Jean est un travailleur saisonnier à Baie-Saint-Paul et le Grand livre des comptes du Séminaire mentionne souvent le nom de Labranche depuis 1701.  Les prénoms étant souvent omis dans ce document, il n’est pas certain que ce soit aussi le cas pour Thomas qui n’est clairement identifié qu’en 1708.

Joseph Simon Savard (1689-1755), qui a vingt-huit ans et habite Baie-Saint-Paul, se rattache de deux manières à la famille Tremblay de Petite-Rivière-Saint-François : il est à la fois le neveu et le beau-frère de Louis.  Fils de Marguerite Tremblay (1665-1694), il épouse à Sainte-Anne en 1711 Marie Josephte Morel (1686-1727), sœur de Françoise (1680-1715), la deuxième femme de son oncle se prénommant Louis également.  En 1717, il est donc chef de famille depuis six ans : son fils Pierre (1712-1779) a cinq ans, sa fille Charlotte (1714-1770) trois ans et Barbe est née l’année précédente.  On verra plus loin pourquoi un traversier de l’Ile-aux-Coudres porte aujourd’hui son nom.

Étienne de Biens (1691-1766) est né dans la région de Montréal en 1691. Il est sur la liste de paye du Séminaire à Baie-Saint-Paul en 1714 et il épouse Dorothée Tremblay (1692-1734), fille aînée de Louis, en 1715.

Comme on le voit, on revient constamment à Petite-Rivière-Saint-François autour de la famille Tremblay sauf, peut-être apparemment, pour les deux derniers, les frères Bonneau (dit Labécasse) qui sont natifs de Saint-François de l’Isle d’Orléans.  Ils sont cependant loin d’être des inconnus dans le milieu, car leur père, Joseph (1649-1701), fut bûcheron à l’Isle aux Coudres pendant l’hiver 1684-1685[17] et parmi les travailleurs saisonniers à Baie-Saint-Paul, c’est le surnom de La Bécasse qu’on retrouve le plus souvent dans le Grand livre des comptes à partir de 1711, autant pour Dominique (1691-1755) que pour Jacques (1694-1748).  Dominique vient d’épouser Françoise Agnès Gingras (1678-1759) à Québec le 23 juillet 1716, tandis que Jacques est encore célibataire.

Voilà donc, réunis en quelques paragraphes, les hommes et certaines des femmes avec lesquels Sébastien traversera bientôt l’étroit chenal qui sépare L’Isle aux Coudres de Baie-Saint-Paul.  Parmi les femmes dont les noms viennent d’être cités il en est une que Sébastien a certainement eu l’occasion de connaître, celle qui deviendra l’ancêtre féminine des Harvey du Québec, Rosalie, la troisième fille de Louis Tremblay et la petite-fille des premiers ancêtres Tremblay en Nouvelle-France, Pierre Tremblay (1626-1687) et Ozanne Achon (1633-1707).

Permettons-nous le romantisme d’imaginer que c’est l’image de cette jeune fille de dix-huit ans qui fit revenir Sébastien à la Petite-Rivière-Saint-François quelques années plus tard.

[i] Signatures de Sébastien Hervé (1695-1759)

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[1
] Le lieu-dit La Goudronnerie, au bout du rang Saint-Laurent à l’est de la rivière du Gouffre, ne correspond pas à l’emplacement de ces premières installations, mais à l’endroit où un fils de Michel Tremblay construisit son four en 1734.

[2] TREMBLAY, Jean-Paul-Médéric. Messieurs du Séminaire. Cahiers d’histoire régionale, Série A, No 2, Juillet 1975, Québec, Baie-Saint-Paul, pp. 99-135. 

[3] «Il y avait dans la région, à la Baie-Saint-Paul, aux Éboulements et la Malbaye des pins rouges de 30 à 35 pouces de diamètre et de 70 à 75 pieds de longueur, propres à faire des mâts...» Dans : TREMBLAY, Nérée. Saint-Pierre et Saint-Paul de la Baie-Saint-Paul. Réimpression, s. i, Comeau et Nadeau, 1999, Québec, 1956, 362 pages.

[4] TREMBLAY, Jean-Paul-Médéric. Messieurs du Séminaire. Cahiers d’histoire régionale, Série A, No 2, Juillet 1975, Québec, Baie-Saint-Paul, pp. 99-135.

[5] A.S.Q., Le Grand livre des Comptes, dans une section «Baie-Saint-Paul créditrice» parle de l’entretien d’ecclésiastiques et de philosophes.

[6] A.S.Q., Grand-livre des comptes, 1701-1723 (C-5).

[7] A.S.Q., Grand-livre des comptes, 1708 : «Tenu compte au dit Leblond de la somme de 230 livres pour valeur qu’il a fourni à la baye, ce qui fut en partie employé à payer les gages des engagés et le travail des habitants.»  A.S.Q., Grand-livre des comptes, 1708.

[8] RICHELET, Pierre. Dictionnaire de la langue françoise ancienne et moderne. Paris, imprimerie Delaroche, 1758, tome second, page 600.  Le mot «marsouin» s’est écrit sans «u» jusqu’au début du XIXe.  J’ai donc choisi de l’écrire ainsi dans le texte jusqu’à ce que la nouvelle orthographe de «marsouin» intervienne.

[8a] A.N.Q., GN., Minutier François Genaple, 19 octobre 1687.

[9] A.S.Q., Grand-livre des comptes, 1701-1723 (C-5).

[10] La paroisse s’appelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul; son territoire couvrait alors une partie de la seigneurie de Rivière-du-Gouffre et de la seigneurie de la Côte-de-Beaupré.

[11] A.S.Q., Paroisses diverses, No 83.

[12] Dans le registre de Saint-Martin-de-Blois, on constate que le diminutif était déjà utilisé pour son père. En 1654, au remariage de Gabriel Hervet on trouve parmi les témoins, Bastien Hervet, son fils qui, à ce moment, était âgé de 12 ans.

[13] A.S.Q., Grand-livre des comptes, 1701-1723 (C-5).

[14] TREMBLAY, Nérée. Saint-Pierre et Saint-Paul de la Baie-Saint-Paul. Réimpression, s. i, Comeau et Nadeau, 1999, Québec, 1956, 362 pages.

[15] Fête des pionniers de la Baie-Saint-Paul, 1698-1948 : 250e anniversaire de l’érection de la première église de la Baie-Saint-Paul : programme-souvenir, 9-10-11-12 juillet 1948, page 23. 

[16] A.S.Q., En 1701 on trouve dans le Grand livre des comptes du Séminaire à Baie-Saint-Paul : «Payé à la Forest, maçon pour son travail : 54 livres.»  Il s’agit peut-être de Pierre.

[17]  A.N.Q., GN. Minutier Gilles Rageot, 1684.