13. Héli Harvay

6.6.11.3.13 Héli dit Élie Harvay (1859-1919), 6e génération

C’est le 19 février 1859 que naît le dernier enfant du couple formé de Germain Hervé et d’Archange Desbiens. Le petit Héli Harvay portera aussi le prénom d’Éli au cours de sa vie à l’Isle et celui d’Élie au cours de sa vie d’adulte. Épiphane Bergeron (1836-post.1881) est son parrain. Il est un cousin de l’enfant puisqu’il est le dernier fils de la sœur aînée d’Archange, Marthe Desbiens (1794-1836) qui décéda des suites de son accouchement. Ce marchand de son métier qui a maintenant vingt-trois ans aura trois épouses, mais pour l’instant, il n’est toujours pas marié. On se souviendra que ces Bergeron sont de la côte de La Baleine, ils étaient voisins de Pierre Hervé (1733-1799), le grand-oncle de Germain, l’un des deux géniteurs de la plupart des Harvey du Québec. Marie Séraphine Dufour douze ans (1847-1911) est la marraine. Elle est aussi liée à la famille Bergeron puisqu’elle est la fille de Louise Bergeron (1826-1889), la sœur du parrain[1].


On ne connaît rien de l’enfance d’Héli. On ne sait même pas s’il a fréquenté la maison d’école du Cap à Labranche. Âgé de vingt-trois mois au recensement de 1861[2], il a déjà douze ans au recensement de 1871 et il n’y ait pas fait mention qu’il fréquente l’école[3]. Pourtant, bien que déclaré cultivateur cette année-là, on peut penser qu’il est allé à l’école puisque la plupart de ses frères et sœurs, sauf les plus vieux, y sont allés. On retrouvera d’ailleurs plusieurs signatures d’Élie qui en témoigne et il déclarera savoir signer et lire lors des recensements subséquents à celui de 1881.

En novembre 1878, son frère Germain (1849-1925) et son épouse Marie Delphine Tremblay (1852-1923) choisissent Héli comme parrain de Louis Alexis Harvay, leur premier enfant. Germain, Éli et la marraine signent le registre du curé[4]. Élie récidive au baptême de son neveu Joseph Ovide l’année suivante. Décidément, Élie à la cote comme parrain des enfants de ses frères, car Joseph Ovide est aussi le premier enfant d’Hercule (1856-1924) et de Marie Emilie Tremblay (1856-1906) marié l’année précédente[5].

Ses frères plus âgés besognant au port de Montréal l’été ou dans leurs forges, il ne fait aucun doute qu’Éli sera astreint à travailler à la ferme avec Paul, son frère aîné. C’est ce qu’il faisait en 1871 et c’est encore ce qu’il fait en 1881,[6] mais tout cela est sur le point de changer.

Elie Harvey, vingt-trois ans et cadet de la famille, se mari à Marie Ozée Tremblay qui en a près de vingt-huit le 27 novembre 1882 en l’église Saint-François-Xavier-de-la-Petite-Rivière-Saint-François. Il sera le premier de la famille de son père à ne pas épouser une fille de l’Isle. Même si elle est native des Éboulements, où son père demeure toujours, Marie Tremblay habite à Petite-Rivière-Saint-François où elle travaille sans doute depuis un certain temps, car sa mère est décédée depuis quatorze ans et son père ne s’est pas remarié. Il est certain que les parents d’Élie qui ont plus de soixante-dix ans n’ont pas traversé en canot à la Petite Rivière par ce froid de fin de novembre. Les témoins ne sont connus ni d’Ève ni d’Adam. Bien que les époux aient obtenu une dispense de deux bans, la mariée n’est pas enceinte. Malgré cela, ni la famille d’Élie non plus que celle de la mariée, ne sont présente à la cérémonie de mariage. Les frères et les sœurs du cadet de la famille brillent par leurs absences. Même en admettant que l’hiver ait été hâtif, Élie s’est pourtant bien rendu à Petite-Rivière et pour ce faire il aurait utilisé une batelée d’étrangers ! Une autre histoire de famille que le temps a effacée[7].

On ne sait pas où le couple est allé habiter après le mariage ; chez un parent sans doute. Quoi qu’il en soit, Éli et Marie vivront quelques années à l’Isle et ils y auront quatre enfants dont le premier naîtra dix mois après les épousailles. En effet Marie Tremblay accouche de Joseph Diamède Harvey le 26 septembre 1883. Lors du baptême dans la chapelle Saint-Louis le lendemain, c’est Ferdinand Harvay (1845-1928), le frère d’Éli qui agit comme parrain alors que Luce Boily (1831-1904) est marraine. Comme parrain et marraine sont le plus souvent choisis parmi les voisins, on peut penser qu’Éli et sa femme, s’ils ne demeurent pas chez Germain son père, vivent chez l’un de ses frères demeurant dans le voisinage puisque parrain et marraine sont voisins du père. Le curé, par son registre, nous apprend qu’Éli n’est plus cultivateur, mais travaille à salaire ; il est maintenant journalier[8]. De fait, il est débardeur au port de Montréal et comme tout débardeur dans la famille, l’hiver il est cordonnier.

Marie Tremblay aligne les accouchements en fonction des allées et venues du débardeur. Le 25 janvier 1885, c’est au tour de Marie Anne Harvey de naître. Louis Épiphane Desgagnés, mari de Marie Phébé la sœur d’Éli est son parrain. Emélie Demeule (1841-1927), une lointaine cousine est la marraine. Emélie est marié à Zacharie Tremblay ; le père de ce dernier est le cousin du père d’Éli. Ce denier est toujours journalier[9].

Le 16 septembre de la même année, Marie Tremblay perd son père Eusèbe Tremblay qui décède aux Éboulements, son village natal, à l’âge de soixante-quatre ans. Marie l’a sans doute peu fréquenté, car après le décès de sa mère, elle était partie tôt de la maison pour Petite-Rivière afin d’y travailler[10].

Comme pour la plupart des insulaires travaillant au port, les enfants sont conçus au retour à l’automne ou avant le départ au printemps. Chez Éli cela n’est guère différent. Joseph Eusèbe, son deuxième fils, naît le 18 septembre 1886. Le fils aura pris le prénom de son grand-père maternel, mais comme Marie Tremblay n’a aucun parent à l’Isle, c’est dans la famille d’Éli que l’on puise parrains et marraines. Lors du baptême le même jour, son frère Germain (1849-1925) est le parrain du nouveau-né. Aglaé Audet dite Lapointe (1832-1912) est la marraine. Cette dernière est la tante de l’épouse de Joseph Harvé (1842-1887), le frère d’Éli.

Éli voit sa mère mourir le 14 octobre 1887 à l’âge de soixante-quinze ans. Contrairement aux nombreux orphelins de l’Isle, le cadet de la famille aura profité de la présence d’une mère pendant vingt-sept ans.

Marie Tremblay aura passé un autre été enceinte jusqu’aux yeux sous le soleil chaud. Heureusement que la brise du fleuve apaisa ses chaleurs en cet été 1888. Elle accouche de son troisième et dernier fils bien entendu en septembre. Joseph Germain naît le 14 et est baptisé le lendemain. Le couple choisit Boniface Tremblay (1835-1902), le second époux de Justine, la sœur aînée d’Éli, comme parrain. Le curé Jean Alphonse Pelletier réitère sa fâcheuse habitude de ne pas préciser les liens qui unissent les enfants aux parrains et marraines et inscrit simplement la marraine comme étant Marie Tremblay. À l’Isle, on compte seize Marie Tremblay, dont une dizaine au seul Cap à Labranche[11].

C’est au printemps 1890 qu’Éli décide de quitter son île pour aller s’établir sur la terre ferme. Il ne part pas seul. Son frère Germain quitte l’Isle également avec sa famille au cours de la même saison. Les deux frères demeureront assez près l’un de l’autre. Alors que Germain emménage à la limite de Sainte-Anne et de Saint-Joachim[12], Élie, ce sera dorénavant l’orthographe de son prénom, habite à Saint-Joachim[13].

Marie Tremblay est enceinte à nouveau pendant leur installation dans cet endroit. Élie ne partira plus pour le port de Montréal, car comme tous étaient un peu cordonniers dans la famille, il en fait son métier. Il ouvre une cordonnerie à même la maison où il s’installe avec sa famille. Son épouse accouche de jumeaux le 20 février 1891. La sage-femme les ondoie à la maison. Ce fut une sage précaution, compte tenu de la foi de cette époque, car ils décédèrent le même jour[14].

Alors que Marie est enceinte de cinq mois et moins d’un an après la perte des jumeaux, Marie et Élie perdent leur unique fille, Marie Anne qui décède le 2 janvier 1892 alors qu’elle allait avoir sept ans avant la fin du mois. Un ami et parent de l’île, Thomas Bergeron, assiste avec Élie à la sépulture de sa fille le lendemain dans le petit cimetière paroissial de Saint-Joachim[15].

C’en est trop pour le couple, il quitte Saint-Joachim avec leurs trois fils, les souvenirs y étant trop pénibles. Ils partent vivre dans la paroisse Notre-Dame-de-la-Nativité, au cœur du Vieux-Bourg de Beauport, dans ce qui est appelé alors la municipalité de la paroisse de Beauport. Marie y rejoint certains membres de sa famille qui demeure dans cette paroisse. Comme la cordonnerie ne faisait pas vivre la famille à Saint-Joachim, Élie y sera journalier.

Quatre mois après la perte de sa fille et en plein déménagement, le 15 mai 1892, Marie accouche d’une autre. Le couple défiant le sort la prénomme Marie Anne comme souvent l’on faisait à l’Isle lorsque l’on perdait un enfant. Lors du baptême qui a lieu le même jour, le boulanger de la place est choisi comme parrain et Georgianna, la sœur de Marie, qui demeure dans la paroisse, est marraine. Élie et Marie n’auront pas plus de chance avec la petite dernière qui décède le 28 juillet alors qu’elle n’avait pas encore trois mois[16].

Qu’à cela ne tienne ! Marie accouchera d’une dernière fille le 12 octobre de l’année suivante. Compte tenu des expériences passées et du frêle état de l’enfant, Élie se précipite à l’église le jour même pour faire baptiser Marie Luce. Alphonse Tremblay, un confrère de travail du père sans parenté apparente, est le parrain. Luce Tremblay, tante de l’enfant, est la marraine[17]. La petite-fille est chétive et le couple se prépare au pire.

C’est après cette série de drames que la famille, l’année suivante, se dirige vers le quartier ouvrier de Saint-Roch à Québec. Alors qu’approche la période des fêtes, le 8 décembre 1895, la petite-dernière décède. Luce est inhumée trois jours plus tard[18].

Marie Ozé Tremblay n’enfantera plus et ce sera pour elle le début d’une longue descente aux enfers qui la mènera à l’Asile Saint-Michel-Archange de Québec dans quelques années[19].

On retrouve Élie Harvé et sa famille en 1900 dans le quartier Jacques Cartier à Québec où il reprend son métier de cordonnier, mais cette fois-ci il le pratique dans l’une des nombreuses manufactures de chaussures de la Basse-ville. La cordonnerie est à l’époque l’un des principaux gagne-pain des familles de la Basse-Ville de Québec. De nombreuses tanneries et manufactures y ont pignon sur rue. Ces manufactures emploient une main-d’œuvre abondante et Élie y fournira son expertise à bas prix, car c’est pour moins de huit dollars par semaine qu’il s’échine sur la ligne de production de la manufacture. Il avait travaillé un court laps de temps comme journalier avant de trouver cet emploi dans la cordonnerie en mi-année. Ses seuls gages sont insuffisants pour couvrir le loyer, la nourriture et le chauffage. Son aîné, charretier et son second fils qui est menuisier fourniront le complément nécessaire. Pour arrondir les fins de mois, on loge aussi un veuf de soixante et onze ans[20].

La famille vit dans un logement de la paroisse Saint-Roch situé au numéro 19 de la rue Saint-Dominique, entre la rue Saint-Joseph et la falaise[21]. Lorsqu’il s’amène à Québec, son frère Hercule est, s’il ne l’a pas déjà fait, sur le point de s’installer dans les environs au Sault Montmorency et la ligne de chemin de fer parcourt la courte distance de huit kilomètres entre les deux frères. De plus, dans quelques années ce sera Marcel, un autre de ses frères, qui s’établira à un peu plus d’un kilomètre de chez lui, à l’entrée du nouveau quartier Limoilou. De nombreux neveux et nièces d’Élie vivent dans ce même quartier ouvrier ou ceux qui sont avoisinants. On sait que les familles d’Hercule et de Marcel se voisinaient régulièrement, mais on ne trouve aucune trace de cette proximité entre Élie et ses frères de Québec ou avec l’un de ses neveux ou nièces. On ne sait pas non plus si Élie apprit le décès de son père le 4 juin 1902, chose certaine, il n’assista pas aux funérailles deux jours plus tard.

C’est au cours de cette décennie que ses fils se marient. D’abord l’aîné Diomède, toujours mineur, qui épouse Marie Mathilde Georgiana Imbault en janvier 1903. Marie est née dans le quartier Saint-Roch où elle demeure. Elle est la fille d’un expatrié parti vivre et travailler dans les usines de la Nouvelle-Angleterre. Élie assiste comme témoin du mariage et y donne son consentement. Élie, la mariée et son témoin signent le registre, Diamède ne sait pas écrire[22].

Puis le 7 janvier 1908 dans la troisième église Saint-Roch, le cadet Germain épouse Artémise, la sœur de Marie Imbault. Encore une fois comme son fils est mineur, Élie donne son consentement au mariage et agit comme témoin[23]. Germain ne quitte pas le logement de son père où il vivra avec sa nouvelle épouse.

En juin 1911, le réserviste Eusèbe (Les Harvey et la Première Guerre mondiale) a déjà quitté le logement familial, mais il demeure dans la paroisse Saint-Roch. La famille d’Élie habite toujours au même endroit. Sa femme et lui sont maintenant seuls avec son cadet Germain et l’épouse de ce dernier. Lors du recensement cette année-là, Germain est qualifié d’ingénieur, mais il ne travaille pas. Pour sa part, Élie, qui a maintenant cinquante-deux ans, n’est plus cordonnier, mais journalier dans la réfection des rues[24].

C’est en septembre qu’Eusèbe s’unit à Cordélia Lemens. Comme la mariée réside dans la paroisse de Saint-Zéphirin-de-Stadacona, la cérémonie s’y déroule le 25. Cordélia étant mineure, la mère remariée et veuve du père de la mariée donne son consentement. Élie agit comme témoin pour son fils. Il est d’ailleurs le seul à pouvoir signer le registre puisqu’Eusèbe n’a pas appris[25]. Le couple s’établit dans la paroisse de la mariée.

Marie Tremblay est internée par la suite à l’Asile Saint-Michel-Archange de Québec où l’on y soigne plus de neuf cents patients. C’est aux soins de la congrégation des Sœurs de la Charité de Québec qu’elle est confiée.

Le 22 octobre 1918, Marie Tremblay décède à l’hôpital Saint-Michel-Archange à l’âge de soixante-quatre ans. Elle est inhumée le lendemain dans le cimetière de l’hôpital qui est à la fois paroisse et village[26].

Élie ne tardera pas à s’éteindre lui aussi. Il décède le 30 décembre 1919 dans la paroisse Saint-Charles de Limoilou où il était allé vivre après l’internement de Marie. Il est inhumé au cimetière Saint-Charles trois jours plus tard à l’âge de soixante ans[27].

Heli Harvay, ses enfants, données généalogiques — 7e génération

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Ceci termine les sous-sections consacrées aux enfants de Germain Hervé.

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[1] BAnQ., Registre de Saint Louis de l’Isle aux Coudres, 20 février 1859.

[2] B.A.C., G., Recensement de 1861, district de Charlevoix, Île-aux-Coudres, page 137. Le recensement a débuté officiellement le 14 janvier 1861.

[3] B.A.C., G., Recensement de 1871, district de Charlevoix, sous-district de l’Isle-aux-Coudres, page 2. Le recensement a débuté officiellement le 2 avril 1871. À l’Isle, il était complété avant le 17 avril puisque le frère d’Héli, Louis Didier Harvé, y apparaît et il est décédé à cette date.

[4] BAnQ., Registre de Saint Louis de l’Isle aux Coudres, 8 novembre 1878.

[5] Ibid., 4 septembre 1879.

[6] B.A.C., G., Recensement de 1881, district de Charlevoix, sous district de l’Isle aux Coudres, page 21.

[7] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-François-Xavier-de-la-Petite-Rivière-Saint-François, 27 novembre 1882.

[8] BAnQ., Registre de Saint Louis de l’Isle aux Coudres, 27 septembre 1883.

[9] Ibid., 25 janvier 1885. Bien que près d’une centaine d’insulaires quittent tous les printemps pour le port de Montréal, le curé n’inscrira jamais débardeur à son registre, mais plutôt journalier.

[10] BAnQ., Registre de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption des Éboulements, 18 septembre 1885.

[11] B.A.C., G., Recensement de 1891, district de Charlevoix, sous-district de l’Isle aux Coudres.

[12] B.A.C., G., Recensement de 1891, district de Montmorency, sous district de Sainte-Anne, pages 33 et 34.

[13] B.A.C., G., Recensement de 1891, district de Charlevoix, sous district de Saint-Joachim, page 6.

[14] BAnQ., Registre de la paroisse de Saint-Joachim, 20 février 1891.

[15] BAnQ., Registre de la paroisse de Saint-Joachim, 3 janvier 1892.

[16] BAnQ., Registre de la paroisse Notre-Dame-de-la-Nativité de Beauport, 15 mai et 29 juillet 1892.

[17] Ibid., 12 octobre 1893.

[18] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-Roch de Québec, 11 décembre 1895.

[19] Aujourd’hui l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.

[20] B.A.C., G., Recensement de 1901, district de Québec-Est, sous-district Jacques Cartier Ward, page 2.

[21] Cette partie du quartier a disparu dans les années 1970 pour faire place aux disgracieux échangeurs de l’autoroute Autoroute Dufferin-Montmorency.

[22] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-Roch de Québec, 29 janvier 1903.

[23] Ibid., 17 janvier 1908.

[24] B.A.C., G., Recensement de 1911, district de Québec-Est, sous-district Jacques Cartier, page 14. Ce recensement a débuté le 1er juin.

[25] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-Zéphirin-de-Stadacona, 25 septembre 1911.

[26] BAnQ., Registre de l’Hôpital Saint-Michel-Archange, 23 octobre 1918.

[27] BAnQ., Registre des sépultures, cimetière Saint-Charles, Québec, 2 janvier 1920.