1891-1967, Jean Charles Harvey

Jean Charles Harvey

Jean Charles Harvey fut journaliste, rédacteur en chef, romancier et essayiste.

Né le 10 novembre 1891 à Saint-Étienne de la Malbaie de Thomas Jean Harvey et Marie Emma Louise Trudel, Jean Charles décédera le 3 janvier 1967 à Montréal. 


Outre son père Jean (1867-1899), Jean Charles Harvey a comme généalogie patrilinéaire son grand-père le cultivateur Guillaume Harvai (1835-1913) et les autres générations qui les ont précédés, Louis Denis Hervé (1803-1887) maire de La Malbaie, les pilotes du Saint-Laurent David Louis Dominique Hervé (1764-1837) et Sébastien Dominique Hervé (1736-1812), l’un des premiers colons de colon à L’Île-aux-Coudres Sébastien  Hervé (1695-1759) et Sébastien Hervet le migrant (1642-1714).

Après avoir complété son cours classique au séminaire de Chicoutimi (1905-1908) et au scolasticat des jésuites (1908-1915) au Sault-au-Récollet (Montréal-Nord), ce fils d’un menuisier et d’une institutrice suit quelques cours de droit à Montréal avant d’amorcer une carrière de journaliste.  En 1915, il devient reporter au journal La Patrie.  L’année suivante, il épouse Marie Anne Dufour le 25 septembre 1916 en l’église de la Nativité de la bienheureuse Vierge Marie dans le quartier Hochelaga où il habite.  Il quitte ensuite le journal La Patrie pour La Presse.  Il accepte en 1918 l’emploi de publicitaire que lui offre la Machine agricole nationale limitée de Montmagny.  Sa femme y décède en février 1921 quelques semaines après la naissance de leur troisième fille. 

Un an plus tard, il entre au journal Le Soleil à Québec.  Maintenant résident de Québec, cette même année, il épouse la fille du médecin de Saint-Pascal de Kamouraska, Germaine Miville Deschênes, le 2 septembre dans le village de la mariée; ils auront trois enfants. 

Penseur volubile et virulent, il est au cœur de presque tous les débats culturels, politiques et sociaux de son époque, et il se sert de sa plume pour défendre la liberté chaque fois qu’elle est menacée.

En parallèle de sa carrière journalistique, il publiera une série de romans, de recueils de nouvelles et d’essais dont son roman Les Demi-civilisés en 1934 qui lui coûtera son poste de rédacteur en chef au journal Le Soleil qu’il détenait depuis 1927 en raison de la condamnation du clergé.  Plein de vitalité, il avait gravi rapidement tous les échelons.  La direction du Soleil exigera sa démission immédiate.  Jean Charles Harvey a déjà cinq enfants à nourrir lorsque surviennent ces déboires.  Pendant son séjour à Québec, il publie encore Pages de critique (1926), L’Homme qui va (prix David 1929) et Sébastien Pierre (1935).  Le 13 janvier 1937, il est destitué par le premier ministre Maurice Duplessis de son poste de directeur du bureau de la statistique où il s’était réfugié.

Il quitte alors Québec pour Montréal, où il fonde son journal Le Jour pour lequel il sera rédacteur en chef jusqu’en 1946.  Après la fermeture de son journal, il travaille au Service international de Radio-Canada et à la station de radio CKAC avant de devenir directeur des publications du Petit journal et de Photo Journal

À Montréal, il entretient une relation avec Marie Evangeline Pelland.  Un enfant naîtra de cette union en février 1940.  Lorsque sa seconde épouse décède au début d’octobre 1965, il s’unit peu de temps par la suite à Evangeline Pelland avec qui il finira les derniers mois de sa vie alors qu’il décède en 1967.

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