Les Harvey qui se sont consacrés à l’éducation ont été nombreux. De la maîtresse d’école de rang au recteur de l’université en passant par les professeurs émérites, à leur façon, tous ont contribué à éveiller la curiosité des jeunes Québécois et à façonner leur esprit. Si de l’époque de la Nouvelle-France à la Révolution tranquille, les communautés religieuses ont été à l’avant-plan du domaine de l’éducation, plusieurs laïques se sont immiscées progressivement dans cette chasse gardée. Certains y ont consacré leur vie alors que d’autres s’y sont frottés avant d’entreprendre des carrières dans d’autres domaines.
Dans les années 1860, Élisabeth Harvé dans son école de rang à Saint-Irénée offrait un enseignement primaire aux enfants de tous âges. Elle jouait, comme tant d’autres qui suivront, un rôle essentiel dans l’éducation des jeunes avant la généralisation des autobus scolaires et la centralisation des établissements.
Une centaine d’années plus tard, Valérien Harvey sera un académicien doté d’une volonté entrepreneuriale qui conduira à l’ouverture de l’Université de Sherbrooke en Montérégie.
Pour plusieurs institutrices du Québec ancien, cette profession était le résultat de leurs études légèrement plus avancées que la majorité de la population, une profession que beaucoup abandonnait après le mariage ou à la naissance de leur premier enfant. Ainsi allait la vie pour ces femmes de l’époque.
Une liste de certains des porteurs du patronyme qui ont fait de l’éducation une vocation est présentée ci-après. Pour certains, seule une mention de profession d’instituteur dans un recensement ou dans un registre paroissial nous est parvenue. Pour d’autres, un parent a fourni de plus amples informations.
Parmi les descendants du migrant Sébastien Hervet (1642-1714) d’avant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs Harvey se sont investis en éducation. On compte en autres :
Protes Hervai (1825-1897)
Né à La Malbaie, ce membre de l’association des défricheurs du township de Jonquière (1851) était déjà sur place lors de la fondation de l’endroit en 1847. Il est le fils de Pierre Hervez, un entrepreneur forestier et de Marie Anne Villeneuve (1802-1860). D’une fratrie de treize enfants, lui et son frère aîné Ubalde (1823-1882) ouvriront le chemin vers le Saguenay pour une dizaine de leurs frères et sœurs. Cultivant un peu ses différentes terres de Jonquière, il en aura quelques-unes, Protes Hervai sera avant tout un défricheur vivant des produits de la forêt. En 1848, il fait l’acquisition d’un site où il construit une scierie. En 1851, Protes s’établit en copropriété pour une autre scierie, celle de la Rivière à Morin, un affluent de la rivière aux Écorces au Saguenay. Il exploitera également un autre moulin à scie dans le canton Harvey. En 1850, il avait uni sa destinée à Flavie Tremblay (1832-1918) dite Berliche avec qui il aura treize enfants. Dans sa famille, la plupart savaient lire et écrire, Julie Bouchard (1772-1840), la grand-mère paternelle, avait enseigné cette capacité à ses enfants. De plus, en 1831 on avait ouvert une petite école dans le rang au sud-ouest de la rivière Murray où Protes demeurait. C’est un neveu de Julie Bouchard qui la dirigeait. L’éducation était donc importante chez Protes qui tenait à ce que ses enfants puissent fréquenter l’école. Impliqué dans la création de la communauté naissante de Jonquière, il y sera commissaire d’école.
Protes Hervai à Pierre Hervez (1799-1853) à Pierre Hervé (c.1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Élisabeth Harvé (1843-1922)
Né le 14 novembre 1843 sur l’île aux Coudres, cette marsouine est institutrice déjà dans une école de rang de Saint-Irénée en 1861 alors qu’elle n’est âgée que de dix-sept ans[1]. Comme elle avait obtenu son permis d’enseignement au printemps de l’année précédente du bureau des examinateurs catholiques du district de Québec, il y a tout lieu de penser qu’elle avait débuté l’enseignement à l’automne 1860 alors âgé de seize ans[2]. En 1865, Éliza, comme on la surnomme dans son village d’adoption, épouse à Saint-Irénée un cultivateur de l’endroit. Le couple aura dix enfants. Élisabeth cessa d’enseigner un peu avant la naissance de son premier enfant en 1866. Elle décède le jeudi 2 février 1922 à l’âge de soixante-dix-huit ans.
Élisabeth Harvé à Joseph Harvé (1809-1869) à Louis Hervé (1784-1863) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Marguerite Harvey (1858-1934)
Née le 22 août 1858, cette Laterroise est la fille de Thomas Hervey et de la métis Flora McKenzie (1826-1906). Bien que son père se déclarera d’origine écossaise (1871) et anglaise (1881) aux recensements, une communauté de qui il était proche, celle que l’on surnomme Maggie est bien l’arrière-petite-fille de Louis Hervé (1762-1842) d’origine française. À l’aube de ses seize ans, elle se joint à la nouvelle commission scolaire de Sainte-Anne du Saguenay et part y enseigner. Malheureusement pour Marguerite l'institutrice, le rapport de l’inspecteur scolaire pour l’année 1876-77 sera dévastateur. L’école élémentaire (École No 2) « tenue par Melle Marguerite Harvey, n’a fait aucun progrès. L’institutrice est incompétente et n’a aucune aptitude pour l’enseignement. On compte 27 élèves divisés en 5 groupes. Assistance journalière : 25. 5 élèves sont depuis l’A, B, C, jusqu’à la lecture courante, 10 lisent couramment, 12 lisent bien, 20 étudient l’arithmétique et le calcul mental, 18 l’écriture, 13 la grammaire, 12 l’analyse et l’orthographe, 9 la géographie, 12 l’histoire, 2 l’écriture et 20 la musique vocale. La maison d’école, grande de 25 pieds sur 20, est en mauvais état, mais les commissaires m’ont promis de la réparer. Elle est située sur la grande rue. Pas de jardin [3]. » À la suite du rapport, Maggie revient dans son village où elle poursuit l’enseignement à Notre-Dame du Grand-Brûlé jusqu’en 1881[4]. Puis, elle part s’établir dans la paroisse de Saint-Jérôme au Lac-Saint-Jean où elle continue d’être institutrice, poste qu’elle occupera jusqu’à son mariage en 1886. Elle décède à Lac-à-la-Croix le 22 août 1934 après avoir donné naissance à quatre enfants.
Marguerite Harvey à Thomas Hervey (1818-1888) à Thomas Erver (1795-1832) à Louis Hervé (1762-1842) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Marie Louise Harvey (1882-1975)
Née à Saint-Fulgence-de l’Anse-aux-Foins le 15 janvier 1882, cette troisième fille de Michel Harvay et d’Herméline Dallaire (1849-1933) fréquentera l’école du village un certain temps. À seize ans elle part enseigner à La Dalle (Saint-Charles de Bourget) où elle loge dans la famille de Napoléon Godin[5]. Elle enseigne toujours lors de son mariage en 1903[6]. Bien que sans enfant, elle n’enseigne déjà plus en 1911[7]. Marie Louise décède le 20 avril 1975 dans son village natal à l’âge de quatre-vingt-treize ans.
Marie Louise Harvey à Michel Harvay (1849-1926) à Joseph dit Lélé Hervey (1808-1884) à Michel Hervé (1771-1810) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Marie Louise Harvey (1883-1916)
La fille du « courrier de la malle » à Saint-Fulgence-de-l’Anse-aux-Foins avait appris à lire et à écrire dans son enfance. Adolescente, elle sera instructrice dans son village natal[8]. En 1900, l’école de Saint-Fulgence où enseignait Marie Louise était probablement l’ancienne chapelle, qui avait été désaffectée et servait d’école paroissiale après la construction de l’église Saint-Fulgence en 1872. En 1903, elle se marie à un cultivateur de l’endroit. Sans enfant, elle n’enseigne plus en 1911[9]. Fille d’une famille de treize enfants dont huit ne verront pas leur cinquantième anniversaire, Marie Louise décède à Saint-Fulgence le 6 mars 1916 à l’âge de 33 ans.
Marie Louise Harvey à Joseph Harvey (1845-1913) à Timothée Hervey (1806-1880) Michel Hervé (1771-1810) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Edée Harvey (1885-1986)
Marie Édée Harvey naît le 20 décembre 1885, d’une famille de huit enfants dont six ont survécu à leur enfance. Elle est la fille cadette du cultivateur Héli Harvey et d’Adelphine Bouchard (1842-1919) de Saint-Siméon où elle a grandi. Dès son adolescence elle enseigne au village de Saint-Siméon à la limite Est de la région de Charlevoix. Elle poursuivra son rôle d’institutrice jusqu’à son mariage en 1910. Déménager dans la région de Montréal peu après son mariage, elle s’éteint le 22 juillet 1986 alors qu’elle était devenue centenaire depuis sept mois.
Édée à Elie Harvey (1847-1906) à Benjamin Hervai (1825-1902) à Thimothé Hervé (1790-1867) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Alexina Harvey (1886-1980)
Native de Saint-Gédéon au lac Saint-Jean, la cadette du deuxième lit de son père, Marie Anne Alexina Harvey vient enseigner à Laterrière alors qu’elle est encore adolescente. Dans son village d’adoption, l’institutrice prend le prénom de Rose Anna. Guère plus vieille que certains de ses élèves, elle fait la rencontre d’un Laterrois qu’elle épouse à l’été 1906. Elle quitte alors le monde de l’enseignement pour se consacrer à sa famille naissante qui comptera six enfants[10]. Elle décède à La Baie le 23 février 1980. Elle avait 93 ans.
Alexina dite Rose Anna Harvey à Onézime Hervai (1835-1916) à Barthelemi Hervey (1807-1902) à Pierre Hervé (c.1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Emma Harvez (1886-1928)
Tout comme l’une de ses sœurs, institutrice, la cadette du premier lit du « courrier de la malle » à Saint-Fulgence-de-l’Anse-aux-Foins avait aussi appris à lire et à écrire dans son enfance. Cette septième fille des douze enfants de Marie Tremblay (1845-1890) sera instructrice à l’Anse-aux-Foins[10a] jusqu’à son mariage en 1905. Elle partira alors s’établir avec son mari à Saint-Joseph d’Alma où ils seront agriculteurs un certain temps pour rapidement ouvrir un commerce. Emma accouchera de treize enfants. Cette mère de la centenaire Jeanne Harvey (1914-2014) décédera le 14 octobre 1928 à l’âge de 41 ans des suites d’une grossesse difficile.
Emma Harvez à Joseph Harvey (1845-1913) à Timothée Hervey (1806-1880) Michel Hervé (1771-1810) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Maria Harvey (1901-1969)
Fille d’un navigateur de Baie-Saint-Paul pour qui l’éducation était importante, Maria sera institutrice, probablement à la petite école du rang Saint-Laurent de sa paroisse natal, jusqu’à l’âge de vingt ans. En 1921, elle épouse un résident de Chicoutimi, aussi natif de Baie-Saint-Paul. Le couple part s’établir au Saguenay. Maria y accouchera de sept enfants. Elle n’enseignera plus[11].
Cécile Harvey (1903-1995)
Sœur puînée de la précédente, Marie Alice dite Cécile enseignera également à Baie-Saint-Paul. Elle a vingt-trois ans et la saison scolaire vient de se terminer lorsqu’elle épouse un fils du charron de la place à la fin juin 1927. Comme bien des instructrices de village de l’époque, elle met fin à sa carrière pour élever ses enfants. Le couple partira pour l’Abitibi une dizaine d’années plus tard[12].
Maria et Cécile Harvey à Thimothé Harvay (1871-1945) à Grégoire Harvé (1843-1888) à George Hervai (1814-1889) à Louis Hervé (1784-1863) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Blanche Harvey (1912-1983)
Marie Blanche Albertine Harvey est née à la Grande Baie, cette sixième d’une famille de onze enfants enseignera à Port-Alfred. Elle épouse Charles Arthur Gravel (1911-1982), un Port-Alfredien en 1935 et quitte le monde de l’éducation à la naissance de son premier enfant en 1937[13]. Elle décède à La Baie le 25 septembre 1983.
Blanche Harvey à Philippe Harvez (1881-1961) à Joseph Harvey (1837-1899) à Joseph Hervé (1794-1890) à David Hervé (c.1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Gertrude Harvey (1912-2003)
Aînée d’une famille de neuf enfants, Marie Gertrude Harvey voit le jour le 15 février 1912 à Saint-Moïse dans la vallée de la Matapédia. Dès la fin de ses études, elle débute dans l’enseignement à l’école publique du village de Saint-Moïse[14]. À son mariage une dizaine d’années plus tard, elle est toujours institutrice à Saint-Moïse[15]. Le couple partira vivre à Arvida au Saguenay où ils feront leur vie. Gertrude y aura cinq enfants, le dernier en 1952. Il n’y a pas d’indication que l’institutrice de village ait poursuivi sa carrière dans l’enseignement au Saguenay. Gertrude décède le 1er août 2003 à Québec.
Gertrude Harvey à François Xavier Harvey (1887-1980) à Joseph Harvey (1847-1925) à Éphrem Harvey (1824-1902) à Jean Hervé (1798-1862) à François Hervé (1760-1843) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Éliane Harvey (1912-2010)
Éliane est une cousine issue de germains de Gertrude Harvey (1912-2003), la précédente. Institutrice dans la même période que sa cousine, l’école où elle enseignera est voisine de la maison familiale des parents[16]. Elle est la fille de Joseph Harvey et de Rose de Lima Rouleau (1886-1969), un couple d’agriculteurs de la vallée de la Matapédia. Née Marie Hélène le 2 août 1912, elle est le quatrième enfant d’une famille qui en comptera onze. Elle enseignera à l’école #4 dans le Rang des Harvey à Saint-Moïse une dizaine d’années avant de se marier en 1940[17] et de cesser sa carrière après avoir enfanté une première fois trois ans plus tard. Le couple qui aura déménagé à Longueuil avant 1950 aura trois enfants. Marie Hélène dite Éliane décède le 12 novembre 2010. Elle n’avait plus jamais enseigné.
Éliane Harvey à Joseph Harvey (1881-1965) à François Harvey (1853-1934) à Éphrem Harvey (1824-1902) à Jean Hervé (1798-1862) à François Hervé (1760-1843) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Marie Paule Harvey (1924-2013)
Quatrième enfant d’une famille qui en comptera huit, Marie Paule Yvette est née au Bassin à Chicoutimi le 4 janvier 1924. Elle est la fille d’Antonio dit Antoine (1896-1962), un contremaître à l’emploi de la ville de Chicoutimi qui fut surintendant à la compagnie J.R. Théberge et échevin à la ville de Chicoutimi dans les années 1950, et de Valérie dite Valéria Talon (1899-1993). Elle est également la sœur d’André Harvey (1941 — ), un politicien québécois qui œuvra principalement dans l’arène fédérale. Marie Paule débute l’enseignement dès la fin de ses études ; elle enseigne pendant huit ans à l’école Saint-Joseph, celle de la rue Bossé à Chicoutimi, de 1940 à 1947. C’est à cette époque qu’elle rencontre Bertrand Perron (1924-2020) qu’elle épouse à l’été 1947. Dans cette période de grande noirceur, les communautés religieuses avaient mainmise sur l’éducation ; elles ne permettaient guère qu’une femme continue d’enseigner après le mariage. Comme toutes les autres dans sa situation et contre son gré, elle quitte l’enseignement pour se consacrer à sa famille. Autres temps, autres mœurs, plusieurs années plus tard, une fois ses trois enfants élevés, elle fera du remplacement à l’école secondaire Laure Conan de Chicoutimi où sa fille Louise était secrétaire au début des années 1970. Elle décède le 27 décembre 2013 à l’Hôtel-Dieu-Saint-Vallier de Chicoutimi à l’âge de quatre-vingt-neuf ans.
Marie Paule Harvey à Antonio Harvey (1896-1962) à Cyrille Harvay (1848-1925) à Denis Hervé (1803-1887) à David Hervé (c.1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Annie Harvey (1913-2005)
Née le 20 septembre 1913 à la St. John Plantation du comté d’Aroostook dans le Maine, Nora Annie Harvey est l’une des cinq filles de douze enfants d’Alphonse et d’Élizabeth Nadeau. Annie gradue avec succès du Fort Kent High School et du Madawaska Teachers School. Elle enseignera pendant une vingtaine d’années dans la région de Skowhegan, le siège du comté de Somerset dans l’État du Maine. En 1935, elle épouse Hery Charpentier avec qui elle aura deux enfants. Elle est décédée le 28 janvier 2005 à Hallowell sur la rivière Kennebec au Maine à l’âge de 91 ans.
Nora Annie Harvey à Alphonse Harvey (1881-1965) à Olivier Harvay (1847-1925) à François Hervey (1810-c.1900) à Dominique Isaïe Hervé (1775-1851) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Gertrude Harvey (1921-1944)
Marie Berthe Gertrude Harvey voit le jour à Alma le 11 décembre 1921. Elle est la fille aînée du deuxième lit de son père, le charretier et plus tard chauffeur d’Alma Égide Harvey. Sa mère, Elianne Gilbert (1887-1932), mettra au monde quatre autres enfants. Dès ses études terminées, tout comme sa tante Marie Louise (1883-1916) déjà mentionnée, Gertrude commence à enseigner. L’institutrice se marie à la fin de l’été 1941 et quitte l’enseignement[19]. Elle décède en couche le 26 janvier 1944.
Gertrude Harvey à Égide Harvey (1880-1963) à Joseph Harvey (1845-1913) à Timothée Hervey (1806-1880) Michel Hervé (1771-1810) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Gabrielle Harvey (1924-2021)
Sœur puinée de Gertrude Harvey (1912-2003), Marie Gabrielle, l’une des sept filles de François Xavier et de Marie Aurore D’Amours (1889-1974), sera « maitresse d’école » également. C’est aussi à l’école #4 dans le Rang des Harvey de Saint-Moïse, école voisine du cousin Jos. Harvey (1881-1965) qu’elle verra à l’éducation des enfants du rang. Le lendemain de Noël 1944, elle épouse Lucien Thibault (1922-1947), cultivateur de Sainte-Florence dans la vallée de la Matapédia. Le couple aura trois enfants, mais le bonheur sera de courte durée puisque Lucien décède trente mois plus tard. Gabrielle n’avait plus jamais enseigné après la naissance de son premier enfant. Elle quittera la vallée pour s’établir dans la région de Québec où elle se marie en secondes noces à Hilaire Gingras (1925-1990), un mécanicien de Saint-Raymond de Portneuf. Gabrielle s’est beaucoup impliquée dans la communauté de Saint-Raymond où elle demeurait et y tenait un commerce. Gabrielle décède le 15 avril 2021 à Saint-Casimir dans la région de la Capitale-Nationale. Elle avait quatre-vingt-seize ans. En 1998, à l’occasion du 125e anniversaire de la municipalité qui l’avait vu grandir, elle avait écrit une lettre aux gens de son coin de pays qui décrit bien le lot de ces institutrices de rang[18] :
Gabrielle Harvey à François Xavier Harvey (1887-1980) à Joseph Harvey (1847-1925) à Éphrem Harvey (1824-1902) à Jean Hervé (1798-1862) à François Hervé (1760-1843) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Rolande Harvey (1921-2024)
Marie Rolande Harvey est née le 28 octobre 1921 à Alma. Fille d’un papetier cultivateur Mme Rolande comme ses élèves la nommait était le deuxième enfant d’une famille qui en compta treize. Comme elle était parmi les plus vieilles de sa famille, son enfance fut courte, car elle dut prendre soin des plus jeunes. Elle se marie en 1942 et a vécue à Naudville au Lac-Saint-Jean pendant vingt ans. Rolande aura trois enfants. Au décès de son mari en 1962, elle ne baisse pas les bras ; comme elle avait de l’instruction, l’année suivante, elle épouse la profession d’enseignante et assume cette tâche pendant de nombreuses années, entre autres à l’école primaire Albert-Naud sur la rue Saint-Sacrement d’Alma. Ses élèves lui venaient du quartier Naudville Est. Elle décédera dans son village natal d’Alma le 20 mars 2024 à l’âge de cent deux ans et quatre mois ce qui en fait l’une des deux centenaires institutrices chez les Harvey[20].
Rolande Harvey à Charles Eugène Harvey (1894-1987) à Pierre Pitre Harvey (1854-1934) à Protes Hervai (1825-1897) à Pierre Hervez (1799-1853) à Pierre Hervé (c.1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Yolande Harvey (1928-2003)
Aînée d’une famille de trois enfants, elle naît le 14 août 1928 à Sainte-Jeanne-d’Arc-de-Matane (aujourd’hui Sainte-Jeanne-d’Arc-de-la-Mitis) dans la vallée de la Matapédia, Marie Yolande fit ses études au couvent paroissial du village d’où elle est native. Elle est de la lignée de Harvey implantée dans la région de Sainte-Flavie et de ses environs depuis 1849. Son père est marchand dans cette municipalité de paroisse à vocation agricole du Bas-Saint-Laurent. Comme il travaille également dans la foresterie, il est souvent absent. Sa mère tiendra donc le magasin général du village. Très jeune sur un tabouret, elle répondra aux clients derrière le comptoir du commerce. Fille d'institutrice de village, après ses études, elle enseigna au village de 1948 à 1952. Ses élèves la verront encore longtemps puisqu’elle fut organiste de sa paroisse pour plus de trente ans. En 1979, après le décès de son père, elle part vivre avec sa mère à Saint-Moïse, un village voisin où elles ont de la parenté. Même après ce déménagement, elle reviendra à son orgue à l’église de Sainte-Jeanne-d’Arc encore bien des années. Yolande s’éteint à l’hôpital de Mont-Joli le 25 mars 2003 à l’âge de soixante-quatorze ans. Elle demeurait toujours à Saint-Moïse.
Yolande Harvey à Antoine Harvey (1897-1975) à François Xavier Harvey (1861-1897) à Éphrem Harvey (1824-1902) à Jean Hervé (1798-1862) à François Hervé (1760-1843) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Gabrielle Harvy (1933-1982)
Nommée Marie Anna Gabriel Harvy au baptême, Gaby est la fille du forgeron-cordonnier au village de Saint-Cœur-de-Marie au lac Saint-Jean. Ludger Hervey et Thérèse Tremblay donneront dix-huit frères et sœurs à celle qui deviendra enseignante. Après ses études, Gabrielle Harvey épouse un Maltais du village en 1958. Le couple aura trois enfants. Mme Gaby sera institutrice à Delisle et à Shipshaw après son mariage.
Gabrielle Harvy à Ludger Hervey (1901-2001) à Ernest Harvey (1870-1905) à Fortunat Harvay (1840-1934) à Barthelemi Hervey (1807-1902) à Pierre Hervé (c.1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Judith Harvey (1930 — )
Sœur puînée de Marie Paule (1924-2013), mentionnée précédemment, Marie Judith voit le jour 4 juin 1930 dans la paroisse Saint-François-Xavier de Chicoutimi. Elle est la cinquième et dernière fille que mettra au monde Valérie Talon (1899-1993). Son père Antonio dit Antoine (1896-1962) sera échevin de la ville de Chicoutimi dans une vingtaine d’années ; pour l’heure, il est toujours journalier. En 1947, ses études terminées, alors qu’elle est âgée de dix-sept ans, Judith débute dans l’enseignement. Elle sera institutrice pendant neuf ans à Chicoutimi. En 1956, elle épouse Laurent Ringuette (1925-2019) au cours de l’été. Elle quitte l’enseignement et aura trois enfants. Elle était toujours vivante en 2026.
Judith Harvey à Antonio Harvey (1896-1962) à Cyrille Harvay (1848-1925) à Denis Hervé (1803-1887) à David Hervé (c.1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Jacques Harvey (1935 — )
Fils aîné d’un capitaine de navire au port d’attache de Baie-Saint-Paul, Joseph Jacques Raymond naviguera sur le Saint-Laurent pendant sa jeunesse. Après ses études primaires dans son village natal, il entreprendra ses études classiques au Petit Séminaire de Chicoutimi. Après trois ans au Saguenay, il poursuit durant trois autres années au Petit Séminaire de Québec. C’est finalement au Collège universitaire qu’il obtiendra son baccalauréat es arts avec mention spéciale en sciences. Il entre alors à la faculté des sciences de l’Université Laval. Vers la fin de ses études, il rencontre Solange Côté qu’il épouse en 1961 ; ils auront trois enfants. À la suite de ses études universitaires, à compter de 1961, il enseigne la physique aux finissants du cours classique du Petit Séminaire de Chicoutimi pendant trois ans, puis au Petit Séminaire de Québec, niveau collégial et cinquième secondaire, pendant vingt-neuf ans. Il œuvra également au ministère de l’Éducation comme agent de développement pédagogique pendant trois ans. Retraité depuis trente ans en 2025 et à quatre-vingt-neuf ans, il roule encore plus de 1000 kilomètres à vélo durant la belle saison.
Jacques Harvey à Gérard Harvey (1910-1994) à Thimothé Harvay (1871-1945) à Grégoire Harvé (1843-1888) à George Hervai (1814-1889) à Louis Hervé (1784-1863) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Roch Harvy (1937-2021)
Joseph Edmond Gérard Roch Harvy est issu d’une famille de trois enfants, ce milieu de peloton célibataire est le fils de Victor Harvey et de Flora Morel (1910-2003) d’Alma au Lac-Saint-Jean. a été enseignant de français de nombreuses années. Roch Harvey a été très près des nouveaux arrivants afin de les accueillir et de les aider à s’intégrer dans leur nouveau milieu de vie. Il a été très impliqué au sein de sa communauté notamment auprès de l’Hôpital d’Alma et de Soli-Can, une maison de soins palliatifs et de services d’entraide pour les personnes atteintes de cancer et de leurs proches. Roch a d’ailleurs été décoré de la Médaille du Gouverneur général afin de souligner plus de 50 ans de bénévolat.
Roch Harvy à Victor Harvey (1910-1966) à Arthur Harvey (1871-1959) à Jean Hervai (1827-1895) à Pierre Hervez (1799-1853) à Pierre Hervé (c.1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Claude Harvey (1938-2007)
Joseph Albert Claude Harvey est le second enfant d’une famille qui en compta trois. Ce Montréalais d’origine fit toutes ses études à l’Externat classique Sainte-Croix et obtint son brevet d’enseignement à l’École Normale Jacques-Cartier. Diplômé de l’École des hautes études commerciales, il consacra sa vie professionnelle pendant 33 ans dans l’éducation de la jeunesse dans différentes écoles auprès de la Commission des écoles catholiques de Montréal. Marié à Louise Bélanger (1940-2025) en 1960, le couple eut trois enfants. Au moment de son décès le 5 février 2007, il était marguillier de la paroisse Saint-André-Apôtre d’Ahuntsic à Montréal et membre actif de la Société St-Vincent-de-Paul de cette même paroisse.
Claude à Alfred Harvey (1908-1996) à Alfred Harvay (1876-1948) à Paul Harvé (1835-1902) à Germain Hervé (1808-1902) à Joseph Hervé (1782-1867) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Laurier Hervey (1940 — )
Aîné d’une famille de onze enfants, Joseph Laurier Ludger Hervey a vu le jour à Baie-Saint-Paul et c’est à cet endroit qu’il exercera sa profession d’enseignant à l’école secondaire du lieu. Fils d’Omer Harvey et d’Irène dite Marie Reine Côté (1910-1997), il a épousé Éliette Bouchard (1945-1990) en 1968. Laurier a probablement suivi les traces de ses deux tantes déjà rencontrées, Maria et Cécile Harvey.
Aurèle Harvey (1946-2015)
Frère du précédent, Joseph Aurèle Harvey est né à Baie-Saint-Paul le 16 novembre 1946. Son père Omer et sa mère Irène dite Marie Reine Côté (1910-1997) avaient déjà vu naître quatre enfants à sa naissance et six autres suivront. Après ses études, Aurèle se joint à la Commission scolaire de Charlevoix. Il enseignera en autres à l’école Dominique-Savio de Saint-Urbain. Il décède le 14 janvier 2015.
Laurier et Aurèle à Omer Harvey (1912-1982) à Thimothé Harvay (1871-1945) à Grégoire Harvé (1843-1888) à George Hervai (1814-1889) à Louis Hervé (1784-1863) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Odette Harvey (1957-2021)
Née à Arvida au printemps 1957, Marie Gemma Odette Harvey est la fille aînée de l’enseignant et directeur d’école Joseph Louis Harvey et d’Agathe Boivin (1934-2017). Odette a exercé avec passion sa profession d’enseignante pendant trois décennies. Elle était attachée au département de chimie du CÉGEP de Sainte-Foy où Odette a terminé sa carrière. Elle est décédée le 29 avril 2021.
Odette à Joseph Louis Harvey (1934-2014) à Jean Louis Harvey (1910-1990) à Guillaume Harvey (1868-1938) à André Harvey (1841-1917) à Célestin Hervey (1812-1887) à Dominique Romain dit Joseph Hervé (1768-1830) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Isabelle Harvey (1959-2025)
Cadette d’une fratrie de six enfants, Isabelle est née à Chicoutimi et c’est à cet endroit qu’elle épouse un Saguenayen en en 1981. Le couple aura trois enfants dont deux survivront à leur enfance. C’est en Ontario qu’Isabelle se consacrera avec passion à l’enseignement. Elle adorait sa profession et a marqué la vie de nombreux élèves. Elle était reconnue pour sa gentillesse, sa générosité et son sourire chaleureux, ainsi que pour ses précieux mots de sagesse et son humour. Elle est décédée le 24 mars 2025 à Barrhaven un secteur de la ville d’Ottawa.
Isabelle à Léon Maurice Harvey (1923-2003) à Joseph Harvey (1880-1957) à Jean Harvey (1843-1894) à Jean Hervey (1808-1880) à Louis Hervé (1762-1842) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Joseph Louis Harvey (1934-2014)
Né à Kénogami au Saguenay, Joseph Louis Ovila, aîné d’une famille de sept enfants, enseignera au Saguenay pendant de nombreuses années. En 1956, il épouse une native d’Arvida avec qui il aura cinq enfants. Il quitte le Saguenay pour la région de l’Outaouais dans les années 1970. À Gatineau, il sera nommé directeur du Centre Nouvel-Horizon, un établissement d’éducation aux adultes. Retraité, Jos. Louis décède le 17 novembre 2014 dans sa région d’adoption où il avait trouvé un deuxième amour. Il avait transmis son goût de l’éducation à son aînée Odette (1957-2021) qui fut enseignante au CÉGEP de Sainte-Foy.
Joseph Louis Harvey à Jean Louis Harvey (1910-1990) à Guillaume Harvey (1868-1938) à André Harvey (1841-1917) à Célestin Hervey (1812-1887) à Dominique Romain dit Joseph Hervé (1768-1830) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Antonin Harvey (1942-2014)
Originaire de Chicoutimi, Joseph Antonin Ludger Harvey est le cadet d’une famille de neuf enfants. Fils de Ludger Harvey, un fermier du rang Saint-Mathias, et de Marie Jeanne Simard, il enseignera pendant plusieurs années avant d’être nommé directeur d’école, un poste qu’il conservera pendant 22 ans. En 1965, il avait épousé Monique Painchaud (1944-2024) avec qui il avait eu trois enfants. Antonin fut un grand bénévole impliqué au sein de plusieurs organismes, dont la Fondation de ma vie, Héma-Québec et la Croix-Rouge. Membre d’un groupe de musicien amateur dans sa jeunesse, il fut aussi musicien organiste pendant plusieurs années.
Antonin à Ludger Harvey (1896-1972) à Joseph Harvey (1868-1926) à Alexandre Hervai (1835-1900) à Chrysostome Hervé (c.1803-1886) à Pierre Hervé (c.1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).
De nombreux autres Harvey vaquent toujours dans différents domaines de l’enseignement. C’est le cas de :
Cynthia Harvey (1966 — )
Née à Chicoutimi le 13 juin 1966, de Claude Harvey et Colette Tremblay, Cynthia est professeure au département des arts, des lettres et du langage à l’Université du Québec à Chicoutimi où elle se consacre notamment à l’étude de la participation des femmes à l’histoire du roman français au XIXe siècle. Elle s’intéresse également à la sociologie du texte, les rapports de la littérature et de la philosophie et l’écriture des femmes. Depuis 2017, elle est présidente de l’Association canadienne des études francophones du XIXe siècle. Très impliquée dans le milieu littéraire du Saguenay–Lac-Saint-Jean, du Salon du livre au Prix littéraire Damase-Potvin en passant par la direction de la revue de création La Bonante de l’UQAC, elle est également présidente du conseil d’administration de l’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie depuis 2012. Auteure, elle vient de faire paraître chez Nota Bene, son deuxième essai intitulé Portrait du romancier en bouddha — Balzac, Flaubert, Zola.
Cynthia à Claude Harvey (1933 — ) à Albert Harvay (1904-2006) à Pierre Pitre Harvey (1854-1934) à Protes Hervai (1825-1897) à Pierre Hervez (1799-1853) à Pierre Hervé (c.1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Éric Harvey (1985 — )
Natif de la Rive-Sud de Montréal, en Montérégie, Éric est biologiste et professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il a grandi à Otterburn Park puis à Saint-Basile-le-Grand. C’est en 2003 au Cégep de Saint-Félicien qu’il entreprend une technique des Milieux naturels. Il poursuit ses études à l’Université du Québec à Rimouski où il obtient son baccalauréat en biologie et une maîtrise en gestion de la faune et de ses habitats. Il termine un doctorat en biologie intégrative à l’Université de Guelph en 2014. Il se rend en Europe pour exécuter un stage d’étude postdoctoral à Zurich, en Suisse, de 2015 à 2017. Revenu au pays, il termine un deuxième stage postdoctoral à l’Université de Toronto de 2017 à 2019. De retour au Québec, il est embauché comme professeur à l’Université de Montréal. En juillet 2022, Éric joint les rangs de l’Université du Québec à Trois-Rivières comme titulaire de la Chaire de Recherche du Canada sur les échanges entre les écosystèmes. À ce jour, il a publié plus d’une cinquantaine d’ouvrages dans son domaine de spécialisation.
Éric à Jean Harvey (1958 — ) à Jean Marie Harvey (1928-1996) à Jérémie Harvey (1894-1961) à Ernest Harvey (1866-1944) à François Harvay (1832-1901) à Joseph Hervé (1794-1890) à David Hervé (c.1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812).
Marc Pascal Harvey (1970 — )
Originaire de Laterrière au Saguenay et résident de Métabetchouan–Lac-à-la-Croix Philippe Marc Pascal Harvey est le cadet d’une famille de quatre enfants. Doué pour les études, il complète un baccalauréat en enseignement des mathématiques au secondaire de l’Université du Québec à Chicoutimi et un diplôme de deuxième cycle en administration scolaire. Il débute sa carrière d’enseignant en 1997. On le retrouvera à divers postes de commande au sein de la défunte Commission scolaire du Lac-Saint-Jean à laquelle il s’est joint en 2006. D’abord directeur adjoint au Pavillon Wilbrod-Dufour de 2006 à 2009, il est promu directeur de l’école Jean-Gauthier cette année-là, quatre ans plus tard il devient directeur des services éducatifs (jeunes). Pédagogue et gestionnaire d’expérience, le 26 mars 2020, il est nommé à titre de directeur général du Centre de services scolaire du Lac-Saint-Jean. En 2025, il cumulait vingt-huit années d’expérience en éducation.
Marc Pascal à Clément Harvey (1935-2012) à Daniel Harvey (1889-1979) à Thomas Harvey (1847-1908) à Thomas Hervey (1818-1888) à Thomas Erver (1795-1832) à Louis Hervé (1762-1842) chez Pierre Hervé (1733-1799).
Laurence Harvey (1991 — )
Native de Saint-Sulpice dans Lanaudière, Laurence est coordonnatrice des stages à la faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal.
Laurence à Éric Harvey (1965 — ) à Paquin Harvey (1941 —) à Alias Harvey (1911-1991) à Edmond Hervez (1889-1981) à Pierre Pitre Harvey (1854-1934) à Protes Hervai (1825-1897) à Pierre Hervez (1799-1853) à Pierre Hervé (c.1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).
D’autres que ceux mentionnés précédemment ont touché au monde de l’éducation ou y ont fait leur marque, mais compte tenu de leur notoriété, vous les retrouverez dans le chapitre consacré aux Harvey les plus connus. C’est le cas en autres de :
Pierre Harvey (1922-2016), professeur à l’École des hautes études commerciales de Montréal ;
André Harvey (1941 — ), homme politique québécois qui fut d’abord professeur au secondaire ;
Fernand Harvey (1943 — ), sociologue et historien québécois qui a commencé sa carrière professorale à l’Université du Québec à Rimouski ;
Ghislain Harvey (1946 — ), homme politique québécois qui débuta sa carrière comme professeur et animateur à la Télévision éducative du Québec ; et finalement
Louis-Georges Harvey (1958 — ), historien qui a entrepris sa carrière professorale à l’université Bishop’s.
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Pour passer texte consacré à Valérien Harvey, académicien
qui conduira à l’ouverture de l’Université de Sherbrooke en Montérégie, cliquez ICI
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[1] PELLETIER, Louis, La seigneurie de Mount Murray : Autour de La Malbaie 1761-1860. Sillery, Septentrion, 2008, pages 251 et 367. Et : B.A.C., G., Recensement de 1861, comté de Charlevoix, paroisse de Saint-Irénée, microfilm 4108686_00173.
[2] BAnQ., COLLECTIF. « Bureau des examinateurs catholiques du district de Québec ». Montréal, Journal de l’instruction publique. Volume 1, No 1, (Automne 1899), page 117.
[3] BOUCHARD, Russel. Histoire de Chicoutimi-Nord, T1, pages 84-86 ; tiré de Documents de la Session, « Rapports des inspecteurs d’écoles », 1871, page 30.
[4] B.A.C., G., Recensement de 1881, district de Chicoutimi-Saguenay, sous district de Laterrière, microfilm 31229_C_13208-00508.
[5] B.A.C., G., Recensement de 1901, district de Chicoutimi et Saguenay, canton de Bourget, microfilm z000132858.
[6] BAnQ., Registre de la paroisse de Saint-Fulgence, 26 janvier 1903.
[7] B.A.C., G., Recensement de 1911, district de Chicoutimi et Saguenay, paroisse de Saint-Fulgence, microfilm e002049437.
[8] BAnQ., Registre de la paroisse de Saint-Fulgence, 20 juillet 1903.
[9] B.A.C., G., Recensement de 1911, district de Chicoutimi et Saguenay, paroisse de Saint-Fulgence, microfilm e002049427.
[10] BÉLANGER, Léonidas. « Les mariages de la région », Saguenayensia, volume 23, numéro 3 (juillet-septembre 1981), page 66.
[10a] BAnQ., Registre de la paroisse de Saint-Fulgence, 19 juin 1905.
[11] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Baie-Saint-Paul, 1er août 1921.
[12] B.A.C., G., Recensement de 1921, district de Charlevoix, paroisse de Baie-Saint-Paul, microfilm 110-E003065216.
[13] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-Édouard de Port-Alfred, 6 février 1935.
[14] B.A.C., G., Recensement de 1931, district de Matane, municipalité de la paroisse de Saint-Moïse, microfilm e011589924.
[15] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-Moïse, 30 avril 1940.
[16] B.A.C., G., Liste des électeurs de Saint-Moïse pour les années 1935 et 1938.
[17] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-Moïse, 3 août 1940.
[18] Le texte a été tiré de l’album souvenir du 125e anniversaire de la municipalité de Saint-Moïse (1998). Recherche Roger Harvey.
[19] BAnQ., Registre de la paroisse Saint-Joseph d’Alma, 27 août 1941.
[20] BAnQ., COLLECTIF. « Bureau des examinateurs catholiques du district de Québec ». Montréal, Journal de l’instruction publique. Volume 1, No 1, (Automne 1999), page 117.