1819-1854, Louis Didier Hervey

Médecin, colonisateur, politicien et hommes de lettres, il fut le premier descendant du migrant Sébastien Hervet à faire des études supérieures en terre d’Amérique et à se faire remarquer par ses actions sociales.

Né à l’Isle aux Coudres le 26 mars 1819, Louis Didier Hervey est le fils de Joseph Hervé et de Marie Anne Tremblay.  Outre son père Joseph (1782-1867), Louis Didier a comme généalogie patrilinéaire son grand-père Sébastien Dominique Hervé (1736-1812), son arrière-grand-père Sébastien Hervé (1695-1759) et le migrant Sébastien Hervet (1642-1714).

Ce fils de cultivateur et chantre, après des études brillantes au Collège de Sainte-Anne où il se fit remarquer, étudia la médecine à l’Hôpital de la marine et des émigrés de Québec.  Il obtint sa licence de médecin en 1847. 

Pendant ses études, dans des circonstances assez particulières, à la mort du patron de la chambre de dissection des étudiants canadiens, il fit preuve de courage et d’une grande intrépidité en ne se rangeant pas sous la direction du médecin assurant le patronage des étudiants anglais ; il forma, avec le concours de plusieurs autres, une différente chambre de dissection dont il prit la direction.  Pendant sa cléricature, il donna de nombreuses lectures sur l’anatomie et la médecine qui lui valurent la reconnaissance de ses pairs et l’approbation de ses enseignants.

Dès son arrivée dans la seigneurie de Murray Bay, non content d’apporter des soins médicaux aux colons de Saint-Étienne de la Malbaie et du Saguenay, Louis Didier se mit très tôt à l’accomplissement des réformes politiques et sociales requises pour les gens du comté.  La position précaire dans laquelle se trouvaient les colons des nouveaux établissements du Saguenay l’interpellait particulièrement.  Leurs tentatives, souvent infructueuses, de parvenir à trouver une terre dans ces lieux et d’y vivre avec le seul secours de leurs bras, les actes arbitraires auxquels ils étaient exposés de la part des agents de la compagnie qui monopolisait les ressources de l’endroit, attirèrent surtout son attention et ses actions.  Infructueux à se faire élire à la Chambre d’assemblée, il multiplia les actions politiques et sociales visant à favoriser l’installation des colons Saguenéens.

Correspondant de plusieurs journaux dont La ruche littéraire et politique et certainement l’un des plus actifs auteurs du journal Le Canadien, parmi les plus influents de son époque, il se porta à la défense des Canadiens français et des colons du Saguenay en dénonçant les abus commis par les autorités britanniques.

Louis Didier Hervey s’est éteint au jeune âge de trente-quatre ans le 25 février 1854 en plein cœur de son action sociale.  Pour en savoir un peu plus sur la vie de Louis Didier, on peut consulter sa biographie complète au lien suivant :

https://sites.google.com/site/histoiredesharveyquebecois/9--joseph-herve-1782-1867/ses-enfants-leurs-histoires/6-louis-didier

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