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Le Bigoudi
Il y a un article, accessoire de la toilette féminine qui, si
extraordinaire que cela puisse paraître, n’a pas augmenté
depuis trois ans, son prix a plutôt diminué. Ne cherchez pas :
c’est le bigoudi. Le bigoudi résiste à la hausse générale.
Il se cramponne – aux cheveux sans doute – de la vie normale..
Mesdames, si courts que soient vos cheveux, rendez hommage
aux bigoudis. .
(l’Action Médocaine
– Journal républicain d’opposition au Cartel des Gauches -
du dimanche 21 décembre 1924 - 15 centimes le numéro)
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Vensac.
Simple histoire.
La partie s’annonçait belle. Les petits devaient voir la mer
et les grands se promettaient un bon déjeuner ; c’était
d’ailleurs ce qu’avait laissé entendre l’amphitryon lors de
invitation. La journée fut magnifique, les petits s’amusèrent
comme des fous et les grands firent une longue promenade sur
la plage ; tous, à midi, savourèrent un excellent déjeuner
servi par le maître-traiteur de Montalivet. Mais tout a une
fin, même les choses les meilleures et le plus dur restait à
faire : il fallait payer la note... C’est ce que comprit très
bien l’amphitryon quand par une manœuvre savante, il sut
mettre, entre lui et le traiteur, une distance suffisante qui
ne put être comblée que par le porte-monnaie du principal
invité. Morale : celui qui offre n’est pas toujours celui qui
paie. LEMICE TERRIEUX.
(l’Action Médocaine
– Journal républicain d’opposition au Cartel des Gauches -
du dimanche 3 mai 1925 - 15 centimes le numéro)
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A bon entendeur, salut.
Nous recevons de Soulac une lettre d’un fou. Nous nous repro-
cherions de le nommer, la constatation seule de son état
suffit à révéler à tous son identité. Mais nous le prévenons
charitablement que s’il continuait à nous encombrer de ses
divagations épistolaires, nous serions dans l’obligation
d’aviser : il y a des établissements d’aliénés. Même sous le
régime du Cartel, on peut y interner les déments qui ne
résistent pas à l’épreuve des chaleurs. .
(l’Action Médocaine
– Journal républicain d’opposition au Cartel des Gauches -
du dimanche 9 août 1925 - 15 centimes le numéro)
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La Guillotine à Bordeaux
Deux des bandits qui se livrèrent au mois de juillet à
l’audacieux attentat contre le personnel de l’usine Harribey,
à Talence, ont été condamnés à la peine de mort au cours de
la dernière session de la Cour d’Assises de la Gironde. Ce
sont les nommés Recassens et Castro. Nous avons annoncé le
rejet du pourvoi en Cassation formé par les condamnés. Jeudi
dernier les avocats ont été reçus par le Président de la
République pour solliciter de celui-ci une commutation de
peine qui leur a été refusée. Les deux bandits ont été exé-
cutés jeudi matin à Bordeaux dans la cour du Fort du Hâ. .
(l’Action Médocaine
– Journal républicain d’opposition au Cartel des Gauches -
du dimanche 17 janvier 1926 - 15 centimes le numéro)