LE guide touristique du Médoc : Patrimoine du Médoc


Vensac

Histoire de Vensac

Sur les cartes des XVème et XVIIème siècle, on pouvait voir le plateau de Vensac émergeant de lagunes sales et boueuses.

XIXe siècle

C’est au début du XIXème siècle que la polyculture prit une place prépondérante sur notre commune. En 1856, Chambrelent montra les multiples possibilités de l’exploitation du bois. Il imagina l’établissement de fossés d’écoulement des marais situés en arrière des dunes, depuis les Cercins jusqu’à Lacanau.

Ce drainage supprima beaucoup de pêcheries. Il amena l’assainissement de ces régions.

 La disparition presque totale des étangs fut compensée par la colonisation de la forêt et l’arrivée de gibiers à poil (chevreuils, sangliers, lièvres, etc…)

 La zone des marais était utilisée pour l’élevage, les bordures du marais du Guâ ainsi que la partie océane servaient au pâturage.

 Les zones de marais bas, appelées 'baugières', que l’on utilisait essentiellement pour le pacage et la litière (zone de roseaux), ont fait place à une implantation naturelle de feuillus (route des lacs).

 Le Pin maritime s’est installé de manière naturelle et artificielle sur la partie la plus sèche (forêt dunaire)

XXe siècle

Au XXe siècle, vers les années 1960, à la place de la polyculture se sont implantées de plus en plus de zones de feuillus et de résineux autour de la zone urbaine. Les nombreuses successions ont amené une importante division des parcelles et un abandon, par les propriétaires, de certaines zones.

 

L’héritage historique de notre village se constitue également d’un patrimoine architectural s’intégrant dans le paysage :

- Le chemin de la Reyne ancienne voie romaine qui apparaît à Vensac après avoir traversé les marais du Guâ (Le Gué). Cette voie atteint Grayan avant de rejoindre la route du littoral, dont certaines parties ont peut-être disparues sous les dunes. Ce chemin va de la Graouse à l’Hôpital.

 

Cette voie romaine se nommerait L’Aleyreyne en souvenir d’une reine qui aurait accouché sur une pierre du lieu-dit ‘’Peyrereyne’’, traversé par cette voie.

‘’L’église romane’’ l’abside date du XIIe siècle et a été rénovée au XIIIe. C’est la partie la plus ancienne de l’église. Le corps principal a été édifié, quant à lui, au XVIIe siècle.

Le moulin à vent

Il date du XVIIIe siècle. Il fut primé en 1985 au concours ‘’Chefs d’œuvre en péril’’ pour sa restauration (en pin et en chêne) et son fonctionnement. Déplacé de l’Hôpital à Vensac, accueille aujourd’hui de nombreux touristes et fait l’objet de visites scolaires

source : mairie de Vensac 



Vensac est mentionnée dès le XVIème siècle sur les cartes, sous les traits d'un plateau entouré de lagunes sablonneuses et de marais ponctués de pins maritimes, derrière un cordon dunaire.

Une voie romaine, qualifiée comme telle par la mémoire collective, laisse imaginer une activité humaine remontant au moins à l'antiquité. Cette voie, nommée « chemin de la Reyne », émerge des marais du Guâ, puis traverse Vensac avant de poursuivre vers Grayan-et-l'Hôpital d'où elle rejoindrait la route du littoral. Elle relie ainsi la Graousse à l'Hôpital. Son nom, aussi connu sous l'Aleyreyne, proviendrait d'une légende évoquant l'accouchement d'une reine sur une large pierre creusée par la voie, au lieu-dit Peyrereyne.

Des premières installations matérielles chrétiennes ne reste que l'église romane Saint-Pierre, datée pour une part du XIIème siècle (abside), complétée au XVIIème siècle par une nef ornée de décorations polychromes et d'une flèche.

Une activité agricole locale accompagnait les pêcheries installées tout autour des nombreux étangs, il en subsiste un moulin à vent de meunier daté du XVIIIème siècle qui restera exploité jusqu'en 1939.

En 1856 apparaissent les premiers travaux de drainage sous la supervision de FrançoisChambrelent, chargé du développement de la sylviculture en Gironde. Ces aménagements réduiront de manière significative le nombre de pêcheries et l'élevage, deux activités prépondérantes jusqu'alors.

La naissance d'une forêt mêlant feuillus et résineux amènera l'apparition d'une population de gibiers abondante. À partir des années 1960 les polycultures s'effacent inexorablement devant la forêt, les parcelles sont abandonnées au profit de quelques constructions supplémentaires.

Source : Wikipédia


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