LE guide touristique du Médoc : Patrimoine du Médoc


Le Porge


La commune du Porge s’appelait autrefois « Le Porge en Buch », qui se disait en latin Porticus de Bogio. Porticus signifie « porte » ou « porche » et Bogio est relatif au peuple qui s’établit en Pays de Buch à l’époque gallo-romaine.

Le Porge était donc « la porte du Pays de Buch » quand on venait du Médoc.

Le territoire du Porge était essentiellement une terre de landes, de marais et de dunes jusqu’au XIXe siècle.

Au fil des années, la commune s’est transformée au gré des aléas naturels et des interventions humaines : en 1827, elle comptait 6 712 hectares de landes et de marais, en 1887, elle possédait plus de marais et seulement 2 000 hectares de landes.

Le village s’est développé le long d’un axe Nord Sud, épousant la forme d’un arc de cercle entre la dune, les cours d’eau et la zone marécageuse drainée.

Le village est configuré en 4 lieux-dits situés le long de cet axe :

« Lauros » est le quartier le plus au sud du bourg, à la limite des dunes d’où est issue son appellation.

On peut penser que la région a été habitée dès la préhistoire. À l‘époque gallo-romaine, la « Levade » ou voie romaine passait par Le Temple dans l’axe Nord Sud, ce qui laisse penser que la région était habitée

LA PLANTATION DE PINS : UNE VRAIE CULTURE GÉNÉRATIONNELLE

Jusqu’au XVIIe siècle, la population vivait en quasi-autarcie de petite agriculture, l’activité principale était pastorale. 

Les territoires marécageux ont été asséchés par le creusement du canal (les travaux furent effectués à main d’homme) : 8 kilomètres de long dans la commune du Porge. Il part du lac d’Hourtin, il joint ensuite l’étang de Lacanau dont les eaux sont déversées dans le Bassin d’Arcachon. Son inauguration eut lieu le 31 mai 1864.  Ce canal a permis de faire quelques récoltes avant que la nature prenne le relais et amène ces terres à former des landes rases servant de parcours à bestiaux. 

L’ensemencement des landes, puis dans une seconde partie, la vente des pins et enfin l’activité dérivée du pin (le gemmage) ont permis à la commune de faire des bénéfices à long terme.

En 1986, le gemmage (récolte de la résine sur les pins) est définitivement abandonné, en raison de la concurrence de pays comme la Grèce et le Portugal.

Aujourd’hui, le Porge est une station balnéaire. La culture du pin n’est plus l’activité principale du village mais pour une nouvelle perspective de développement, la commune expérimente de nouveaux procédés sur la forêt.

source : mairie de Le Porge   


Le Porge