LE guide touristique du Médoc – Patrimoine du Médoc
le Phare de la Claire (Saint Nicolas)
au Verdon-sur-Mer
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LE guide touristique du Médoc – Patrimoine du Médoc
⬆️ Photo : Cécile Boissot
Dans les cartographies du XIXe siècle (1812, 1815, 1845 et 1874) on peut noter la présence d’une « Balise Saint Nicolas » dans l’alignement du Sémaphore Saint Nicolas. Elle permet de faciliter le passage dans la passe de Grave. Dès 1871, le ministère des Travaux Public décide de financer la construction de deux nouveaux phares autour de l’Estuaire de La Gironde, sur la dune de La Claire et un autre à Jau-Dignac-et-Loirac. En 1871, pour un budget de 6300 francs les phares de la Claire (Saint-Nicolas) et de Richard sont construits. Les travaux terminés, le phare Saint-Nicolas est allumé le 15 juin 1873. Un logement est situé à proximité pour abriter le gardien du phare. Le phare est construit en ciment armé.
La chambre de l’appareil est modifiée en 1912. Elle fonctionne au pétrole jusqu’en 1936, date de son déclassement. C’est désormais un personnel auxiliaire qui s’en occupe. Électrifié en 1948, il est équipé de panneaux solaires en 1984 pour le rendre plus autonome. Le logement du gardien qui n’était plus utilisé sera détruit en 1964.
Le Phare et l’érosion
Sur de nombreuses portions du littoral, la mer a gagné du terrain. Ici le phénomène est inverse puisqu'en 1926, le phare était à environ 26m des crêtes puis 125m en 1933. C’est l’une des rares portions du littoral girondin où la terre a gagné sur la mer
Architecture
Ce phare s’apparente plus à une tour de signaux. Il s’agit d’un phare orienté qui délivre un signal lumineux fixe. Le signal est délivré à l’ouverture des volets et l’allumage du feu. Le gardien accédait à la lanterne par un escalier de bois. Le phare est construit sur un plan rectangulaire en ciment armé et recouvert d’une toiture bombée en maçonnerie. Il s’élève à 12m35. Deux portes permettent d’y accéder. Deux ouvertures sont situées à l’étage. Le fronton du toit est percé d’un oculus. L’ensemble reste plutôt élégant avec ses corniches moulurées.
Source : John Aubeneau-Senrent
⬆️ Et dire que dans les années 60,
les Verdonnais se baignaient au pied du phare dans des piscines !
Photo et réflexion de Benoit Lafitte