LE guide touristique du Médoc : Patrimoine du Médoc


Saint-Vivien-de-Médoc

D'où vient le nom de St Vivien ?

Dans les années 450, le Médoc était inclus dans le royaume Wisigoth, à la suite des invasions.

A Saintes, il y avait un évêque nommé Vivien, célébré par Saint Grégoire de Tours, on disait aussi Bibien ou Bibianus, comte puis évêque élu de Saintes, où il était né, il y fonda un monastère, uni au Séminaire de Saintes.

Vivien est le premier exemple (premier en date et en importance) du rayonnement de la Saintonge sur le Médoc, à l'époque des Mérovigiens, qui chassèrent les Wisigoths du Médoc.

Le roi Euric qui régnait à Bordeaux, à  cette époque, chargea son amiral gallo- romain Nammatius de défendre la côte et l'estuaire contre les envahisseurs saxons.

L'évêque Vivien traversa la Gironde pour évangéliser le Médoc, mais il ira sur l'autre rive porter la parole sainte (Saint Vivien de Blaye en est un exemple.)



Au Vème siècle la commune était appelée Saint Vivien de Bégays, transformation du nom gallo-romain Vivianus de Bégaitz.

Begays est un gasconisme pour désigner le « Viguier » ou « Vigier », magistrat urbain, qui vient du latin vicarius(qui a donné vicaire).

Le vicarius était à Rome un délégué du préfet du prétoire. Ce nom à la particularité rare en Médoc d'être postérieur à l'époque gallo-romaine il rappellerait donc une forme de juridiction, un tribunal local.

source : Wikipédia 



Des découvertes attestent d'une présence humaine sur le territoire au néolithique (outils lithiques trouvés au village, au Clos, à Cabanieux, à Darieux, etc). Des haches en bronze ont été mises au jour sur les sites de Mirambeau, du Temple.

D'après l'abbé Baurein, la paroisse de Saint-Vivien était une annexe de Vensac, attestée vers 1130. L'abside romane de l'église date du 12e siècle.

A cette époque, la chapelle Notre-Dame de Planquetorte dépendait de la commanderie d'Arcins : elle a été détruite au 19e siècle.

L'abbé Baurein mentionne la maison noble de Rupsan dont on n'a gardé aucune trace. C'est probablement l'origine de la famille de Morin (d'Eycard et de Rupsan) qui était propriétaire de nombreuses terres depuis le 17e siècle. Le seigneur de Lesparre avait, quant à lui, des droits sur les terres marécageuses drainées, les "mattes".

Au 18e siècle, le territoire est encore largement inondé par les eaux estuariennes, comme le montrent les cartes anciennes. Dans la 2e moitié du 18e siècle, les travaux de drainage permettent de valoriser ces terres jusqu'alors incultes : la carte de Belleyme, vers 1763-1764, montre le réseau des canaux qui quadrillent le territoire.

L'élevage et l'agriculture se développent ; à la fin du 19e siècle, la vigne est également cultivée dans les mattes. L'activité du port s'accroît même si son accès par le chenal souvent envasé reste problématique. L'élevage de chevaux se développe à la fin du 19e siècle avec la présence de haras et d'une écurie de monte (à Dargassan). Les activités aquacoles se substituent aux marais salants : pêcheries et ostréiculture profitent de la proximité de l'estuaire pour l'alimentation en eau de bassins. L'ostréiculture abandonnée dans les années 1960 connaît depuis 2015 un regain de production.



St Vivien de Medoc