LE guide touristique du Médoc – Patrimoine du Médoc

https://www.google.fr/maps/place/Chateau+Marojallia/@45.039807,-0.674646,17z/data=!3m1!4b1!4m2!3m1!1s0x4801d42be0edab09:0xeb65ea6a6c7c7988?hl=fr

le Château Marojallia à Margaux 


Château Durfort-Vivens, devenu Marajollia.

Le nom du domaine provient de Thomas de Durfort de Duras, seigneur de Lamothe de Margaux au 15e siècle. Au 18e siècle, il appartient toujours à cette même famille puis à la famille de Montalembert. En 1768, Madame de Montalembert le partage entre ses neveux

Source : Inventaire d'Aquitaine



Le nom du domaine provient de Thomas de Durfort de Duras, seigneur de Lamothe de Margaux au XVe siècle. Au XVIIIe siècle, il appartient toujours à cette même famille puis à la famille de Montalembert. En 1768, Madame de Montalembert le partage entre ses neveux, le vicomte de Vivens et M. de Monbrison. En 1824, le successeur du vicomte achète la portion Monbrison et nomme le château Durfort-Vivens. En 1937, le domaine est acheté par Château Margaux et la famille Ginestet, les bâtiments de vinification ne sont plus utilisés. A partir de 1961, le château et les chais Durfort-Vivens sont séparés, le château restant dans la famille Ginestet. Il est vendu à Philippe Porcheron en 1998. Le jardin entourant le château est alors planté en vignes, quelques hectares produisant un "vin de garage" depuis 1999. Le château est alors entièrement restauré et prend le nom Marojallia. Des chambres d'hôtes à thème y ont été aménagées. Les bâtiments organisés autour d'une cour figurent sur le cadastre de 1826. S'ils présentent un aspect XVIIIe siècle (baies à arcs segmentaires, mascarons : ces derniers semblent bien être des ajouts postérieurs), ils ont toutefois été largement remaniés dans la deuxième moitié du XIXe siècle. On y retrouve la tourelle circulaire mais nettement plus basse et la balustrade de la façade sud. En revanche, la façade orientale présentait des pavillons et des décrochements qui ont entièrement disparu, remplacés par une façade régulière. Les chais visibles sur le cadastre de 1826 ont probablement été remaniés dans le quatrième quart du XIXe siècle : seule la façade sur rue a été conservée.

Les bâtiments sont organisées autour d'une cour : au nord, se trouve un pavillon d'entrée formant porche, à étage carré et étage de comble. L'aile orientale présente une façade orientale à cinq travées couronnées d'une balustrade d'attique. Les trois baies centrales à arcs segmentaires sont ornées de riches mascarons. La travée centrale est traitée en bossage et en léger ressaut. Des pilastres à bossage séparent chaque travée. L'aile sud est composée de trois parties distinctes que l'on repère sur la façade : la partie sud-est est percée de quatre baies selon le même traitement que la façade orientale ; une tourelle fait la jonction avec une deuxième partie semi-enduite et présentant en partie haute un mur en pierre de taille délimité par un bandeau mouluré. Cette partie est percée de trois baies en arcs segmentaires. Si le traitement est différent, la continuité est toutefois assurée par la balustrade d'attique. La façade présente dans la partie occidentale un décrochement et un traitement en pierre de taille différent des deux autres parties. Elle est composée de six baies rectangulaires couronnées d'un fronton triangulaire porté par des volutes galbées. Au-dessus des motifs de doubles cercles sont gravés dans la pierre, l'ensemble étant surmonté d'un attique orné de tables décoratives. La façade se termine à l'angle sud-ouest par une tour polygonale avec un niveau d'ouvertures cintrées, traité en bossage, surmonté d'un bandeau mouluré et de tables décoratives, qui alternent avec des consoles à volutes soutenant une balustrade d'attique. L'aile occidentale présente un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé : la façade occidentale est enduite et percée de trois fenêtres en arc segmentaire. L'angle sud-ouest est traité en arrondi et en bossage. L'aile nord est composée du pavillon formant porche, ouvert au rez-de-chaussée par deux larges arcades, et à l'étage par deux baies à arc segmentaire et garde-corps portant les lettres entrelacées AD. Il est coiffé d'une haute toiture en ardoise avec une lucarne à fronton cintré. Dans le prolongement se trouve le pignon du cuvier traité en moellons et protégé par un toit débordant à aisseliers. A l'intérieur, l'aile orientale abrite de part et d'autre d'un couloir de distribution quatre pièces ainsi qu'une cuisine. L'aile sud est composée d'un vaste couloir desservant une succession de chambres. L'aile occidentale abrite le cuvier (cuves en inox) et un espace de dégustation. Le pavillon a été aménagé en chambres et bureaux. 

Source : Châteaux de France


Margaux
Cantenac