dernières nouvelles du Médoc

Contre la journée de huit heures.

La Chambre de commerce de Bordeaux a émis un vœu que les

règlements d’administration publique pour l’application de la

loi du 28 août 1919 soient modifiés en ce qui concerne la

durée normale de la journée de travail, de façon à permettre

à l’industrie et au commerce français de lutter à armes égales

avec la concurrence étrangère. .

(le Journal du Médoc du Dimanche 12 mars 1922 – 15 centimes le numéro)

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L’heure d’été.

Jeudi, la Chambre a voté l’abrogation de la loi sur l’avance

de l’heure en été, mais elle a adopté un amendement stipulant

que, pour 1922, l’heure sera avancée de 60 minutes, de mars à

octobre.

(le Journal du Médoc du Dimanche 12 mars 1922)


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A la recherche de la mort.

Riche, vieux, de bonne santé, il se tue.

M. Sorret Augustin, âgé de 94 ans, rentier au hameau de

Pasuel, près de Blois, s’est pendu. Il jouissait d’une

robuste santé, malgré son grand âge, était riche, mais il

avait souvent dit à qui voulait l’écouter qu’il serait forcé

de se pendre ou de se noyer, puisqu’il n’en finissait pas de

mourir.

(le Journal du Médoc du Dimanche 24 septembre 1922)

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Un géant de 2 m 83

La circulation londonienne a été interrompue mercredi sur le

Strand, par la soudaine apparition d’un géant de 2 m 83

l’homme le plus grand du monde. Ce géant, qui voyage avec son

lit et sa baignoire, certain qu’il est de n’en pas trouver

nulle part de sa taille, vient se montrer dans un music-hall.

(le Journal du Médoc du Dimanche 18 mai 1924)

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Le tunnel sous la Manche.

Le comité de défense impériale s’est réuni lundi matin pour

examiner la question du tunnel sous la Manche. MM. Mac Donald

Asquith, Baldwin, Lloyd George, les ministres de l’aéronau-

tique et du commerce et plusieurs hautes personnalités mili-

taires et navales assistaient à cette réunion. .

(le Journal du Médoc du Dimanche 18 mai 1924)

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GRAYAN

Incident

Un incident est venu troubler, dimanche, la fête du couron-

nement de la Rosière. Un grand mutilé de guerre, très estimé

de la population, M. Albert Maurin, a été frappé, dit-on, par

le curé. Ce dernier lui aurait lancé un coup de poing sur les

yeux et le nez, lui couvrant la figure de sang. Le motif

serait que M. Maurin qui était à la messe avec sa Société,

aurait eu un colloque avec une vieille femme. Plainte a été

déposée à la gendarmerie, qui a ouvert une enquête. .

(le Journal du Médoc du Dimanche 6 juillet 1924)

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VERTHEUIL

Une lettre.

Nous recevons sous la signature : Un vieux Républicain, une

lettre relative à une réunion politique qui a eu lieu il y a

quelques jours à Vertheuil. .

Les commentaires étant un peu trop vifs, nous ne pouvons

donner suite à cette communication. .

Nous dirons seulement à notre correspondant : Attendez pour

juger et critiquer que le cartel des gauches nous montre ce

qu’il est capable de faire. .

Quand les communistes et les socialistes auront fini de nous

montrer des séances de boxe et d’en...gueulement comme vous

le dites si bien, ce sera peut-être le tour, comme vous le

dites encore, des radicaux et des socialistes. .

Mais en attendant, restez tranquille. La République peut

tenir le coup et ce ne sont pas des acrobates, des fous, des

farceurs, ou des démagogues qui pourront y changer quelque

chose. .

(le Journal du Médoc du Dimanche 27 juillet 1924)

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NAUJAC

Crépage de chignons.

On nous écrit : Il y a quelques jours, la route de Hourtin à

Vendays, en face de l’usine Coutreau, a été le théâtre d’un

crépage de chignons en règle. .

Deux dames qui, depuis quelques temps, se regardent en chien

de faïence se sont rencontrées et comme la plus jeune courait

sur l’autre avec un sécateur à la main, celle-ci se jeta sur

elle, lui enleva la moitié de son chignon, puis l’emporta,

comme souvenir. .

Naturellement, ainsi que cela doit se passer dans tout duel

qui se respecte, les adversaires ne se sont pas réconciliées.

(le Journal du Médoc du Dimanche 12 octobre 1924)


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NAUJAC

Faux bruits.

M. Gaston Coutreau, à Naujac, prévient, une fois pour toutes,

que la première personne qui se fera prendre à colporter des

bruits plus ou moins fondés sur son compte sera tenue d’en

faire la preuve devant qui de droit. .

(le Journal du Médoc du Dimanche 23 novembre 1924)