le phare de Richard à Jau Dignac et Loirac

⬆️  photo :  Di Va Espirito Santo


⬆️  photo :  Michel Gué



De Gilles Luciani :


En 1843, une fois la construction du phare décidée, les travaux furent attribués à la Maison Prieau de Bordeaux.

Le phare est entièrement maçonné et comporte 2 éléments : la tour de 18 mètres et une base habitable de 100 m². 

La tour repose sur des fondations en pierre de Roque de Thau (situé à Gauriac 33) de 2 mètres d’épaisseur. Son fût est légèrement tronconique (3 mètres de diamètre à la base pour 2,60 mètres au sommet), il est couronné par une plate-forme de 3,40 mètres de diamètre fermé par un garde-corps ; le tout est coiffé d’une lanterne.

A l’intérieur, l'escalier à vis (en pierre de taille des Carrières de Beguey à Cadillac 33) se déroule avec 63 marches vers le sommet ; il est éclairé par 4 petites fenêtres.

En bas de la tour se situe le logement du gardien, cet espace a été modifié au fil du temps pour accueillir aujourd’hui le musée d’un côté et le nouveau logement du gardien de l’autre.

Le phare fut mis en service le 15 mars 1845.

Dès 1854, les autorités sont alertées par les navigateurs que la tour du Phare de Richard est trop petite et que la signalisation ne peut être vue assez tôt et d'assez loin.

Le devis pour une deuxième tour ne sera dressé qu'en 1869. 

Il a été conçu par l’Ingénieur Louis Édouard Lecointre.

Le phare métallique cessa de briller le 15 octobre 1953 à 7 heures du matin. Cette décision fut prise car les bouées lumineuses sur le chenal de navigation avaient pris le relais en assurant le balisage complet.

De nos jours, musée à visiter et montée au sommet du phare possible pour une vue panoramique unique sur l'estuaire.

Sources : Association communale du Phare de Richard 


⬆️  photo : Bernard Repussard

Jau Dignac et Loirac

barbara laborde