3. Les Harvey dans l’État du Massachusetts

Le Massachusetts

L’État du Massachusetts fut celui qui accueillit le plus grand nombre de Canadiens français lors du grand exode.  Parmi ce contingent, les Harvey seront nombreux.  Plus de quatre-vingts des nôtres ont fait du Massachusetts leur terre d’avenir.

Cambridge, comté de Middlesex, Massachusetts

Cambridge, tout comme Lowell d’ailleurs, est une ville du comté de Middlesex située dans l’État du Massachusetts. À l’arrivée des Hervy/Harvey dans cette ville, elle est avant tout une banlieue de l’agglomération de Boston, dont elle n’est séparée que par la rivière Charles traversée par quelques ponts.

Aujourd'hui connue comme ville universitaire avec notamment l’université Harvard et le Massachusetts Institute of Technology (MIT), en 1922 Cambridge est d’abord l’une des villes industrielles les plus importantes de la Nouvelle-Angleterre avec environ cent vingt mille habitants.

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Les frères Joseph Ariste Harvey (1889-post.1944), Arcade Harvie (1891-1971) et Delphis Harvé (1899-1990)

Ces trois frères sont des Hervy/Harvey des îles de la Madeleine.  Ils sont les fils de Grégoire Hervy (1860-1933) à Theodore Hervy (1831-1916) chez François Hervy (1793-1881).  Ils quitteront les îles pour le Massachusetts après la Grande Guerre.   

Les sœurs Sara Harvé (1896-1973), Minnie Harvey (1907-1991) et Arilda Harvie (1908-1975)

Ces trois sœurs sont des cousines des trois frères précédents.  Aux îles, ils étaient tous voisins.  Elles sont les filles d’Uriel Hervy (1864-1926) à Theodore Hervy (1831-1916) chez François Hervy (c.1793-1881).  Elles sont parties des îles dans la même décennie que leurs cousins.        

Fall River, comté de Bristol, Massachusetts

Fall River est une ville du coton depuis des lustres.  La première manufacture de coton y vit le jour en 1811.  À l’arrivée des Harvey dans cette ville, il y en avait déjà une cinquantaine.  De dimensions colossales elles employaient près de vingt mille ouvriers, et constituaient, dans le domaine de l’industrie du coton, l’un des centres les plus importants du monde entier.  Les premiers Canadiens français arrivèrent vers 1865 et trouvèrent de l’emploi aux manufactures de l’American Linen, près desquelles ils se regroupèrent.  En 1868, ils étaient une centaine de familles à Fall River.  L’année suivante il y en avait six cents.  Jusqu’à l’arrivée de trois Harvey s’y étant accroché les pieds, ce nombre n’avait cessé de s’accroître[1].  Comme pour les autres villes cotonnières de la Nouvelle-Angleterre, cette progression fulgurante trouvait ses racines dans la désertion de ces manufactures par les Américains au moment de la guerre de Sécession.  Le blocus du coton par les états du sud avait provoqué le ralentissement de la production et la fermeture de plusieurs moulins.  La majorité des travailleurs américains étaient partis au combat pour être tués ou, ayant trouvé un travail ailleurs, ils n’étaient jamais revenus.  Par conséquent les usines se livraient à une campagne de recrutement agressive pour trouver de la main-d’œuvre bon marché au Québec et au Nouveau-Brunswick francophone.  Parmi la quinzaine de chefs de famille et célibataires portant le patronyme Harvey qui ont choisi le Massachusetts comme destination, trois Harvey et leurs familles se sont dirigés vers la ville de Fall River. 

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Élise Harvey (1836-1907)

Élise de la sixième génération, est l’une de ces Harvey dont le grand-père avait quitté l’île aux Coudres pour s’établir sur la Côte-du-Sud.  Elle est native de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.  Elle et son mari sont établis à Sainte-Flavie.  La famille quittera le Bas-Saint-Laurent pour la Nouvelle-Angleterre vers 1875.  Elle sera la première Harvey à débarquer à Fall River.  Elle est la seule fille survivante de Jean Hervé (1798-1862) à François Hervé (1760-1843) chez Dominique Hervé (1736-1812).       

Guillaume Harvey (1849-ca.1935) 

Guillaume de la sixième génération, quittera son village de Saint-Siméon dans Charlevoix en 1892 pour partir travailler dans les usines de Fall River.  Guillaume, navigateur de métier, est le fils cadet du navigateur François Arvé (1800-1871) à David Hervé (1764-1837) chez le pilote et navigateur Dominique Hervé (1736-1812).

Anselme Harvey (1858-1921)

Anselme de la septième génération, quittera le village de Saint-Moïse à l’entrée de la vallée de la Matapédia vers 1903.  Il partira alors rejoindre d’autres compatriotes de sa région natale travaillant dans les usines à coton de Fall River au Massachusetts dont sa tante Élise (1836-1907).  Anselme est le fils d’Ephrem Harvey (1824-1902) à Jean Hervé (1798-1862) à François Hervé (1760-1843) chez Dominique Hervé (1736-1812). 

Haverhill, comté d’Essex, Massachusetts 

Haverhill est situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Boston, à la frontière du New Hampshire et à un peu plus de vingt-cinq kilomètres de l’océan Atlantique.  Située sur le fleuve Merrimack, Haverhill qui était avant tout une communauté agricole a évolué pour devenir un important centre industriel.  Au milieu du XIXe siècle, on y comptait des filatures de laine, des tanneries, des entreprises de transport maritime, de construction navale et des briqueteries.  La ville abritait aussi une importante manufacture de chaussures.  Ces industries, en manque de main-d’œuvre à la suite de la guerre de Sécession, attirèrent les Canadiens français en grand nombre à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle.   

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Auguste Harvay (1868-1949)

Auguste de la septième génération, quittera l’île aux Coudres en 1892 pour aller tenter sa chance sur les bords du fleuve Merrimack à Haverhill au Massachusetts.  Il partira rejoindre quelques familles de l’Isle-aux-Coudres et de Baie-Saint-Paul, lesquelles vivent à Haverhill depuis quelque temps.  Auguste est le fils aîné de Joseph Harvé (1842-1887) à Germain Hervé (1808-1902) à Joseph Hervé (1782-1867) chez Dominique Hervé (1736-1812).

Lawrence, comté d’Essex, Massachusetts 

La ville de Lawrence n’est guère différente de toutes ces villes du textile de la région qui chevauche les états du Massachusetts et du New Hampshire où les Harvey sont allés travailler.   Dans ce croissant constitué des villes de Salem (33 km), Haverhill (14 km), Manchester (43 km), Nashua (33 km) et Lowell (27 km), Lawrence se situe au centre.  Les Harvey, parents proches ou non sont donc peu éloignés les uns des autres.  Les Canadiens français sont le deuxième plus important groupe d’immigrants à s’être établi à Lawrence.  Dès 1872, ils érigeaient l’église Sainte-Anne, leur première, à l’angle des rues Haverhill et Franklin.  En quelques décennies, la paroisse ouvrait la mission Sacré-Cœur sur South Broadway, pour desservir la communauté francophone de South Lawrence en plein essor. Comme pour toutes les villes de la Nouvelle-Angleterre, la communauté Canadiennes françaises de l’endroit est constituée de gens venus du Québec et d’un grand nombre d’Acadiens du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.  Dans la seconde moitié du XIXe, contrairement à certaines autres, Lawrence se consacrait surtout à la laine.  La laine cardée était utilisée dans la fabrication des tweeds, des manteaux, des vestes et des blazers, ainsi que des couvertures.  C’est dans la ville voisine de Lowell, dans la vallée du fleuve Merrimack que le coton était roi.  Néanmoins, Lawrence avait un certain nombre de filatures de coton, des fabricants de soie, des teinturiers et des finisseurs.  Ses usines textiles s’appuyaient fortement sur la main-d’œuvre immigrée, dont les Canadiens français.

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Jean Harvay (1846-1922)

Jean de la sixième génération, quittera Sainte-Agnès au début de l’année 1900 pour aller travailler dans la ville manufacturière de Lawrence, du comté d’Essex au Massachusetts.  Il partira avec les siens et quelques familles de Sainte-Agnès.  Jean est le cinquième fils de Barthelemi Hervey (1807-1902) à Pierre Hervé (1759-1857) chez Pierre Hervé (1733-1799).

Lowell, comté de Middlesex, Massachusetts 

La ville de Lowell fut fondée pour être un pôle manufacturier dans le domaine du textile, le long du fleuve Merrimack, au nord-ouest de Boston.  La ville du célèbre Jack Kerouac (1922-1969) était un centre industriel prospère pendant le XIXe siècle, attirant dans ses usines de nombreux travailleurs migrants, surtout des Irlandais et des Canadiens français.  

Comme ailleurs en Nouvelle-Angleterre, après la Guerre civile, les usines doivent trouver d’autres bras forts à bon marché.  C’est ainsi que, de 1860 et jusqu’à 1880, des milliers de Canadiens français se dirigent vers Lowell et s’installent tout près du quartier de l’Acre, des terres autrefois accordées aux Irlandais par la Merrimack Mills.  À l’apogée de la présence canadienne-française à Lowell, on comptait plus de dix mille des nôtres.  Il n’est donc pas étonnant qu’on y trouvât de nombreux journaux, commerces et institutions francophones.  Avec Brunswick au Maine, Lowell est l’un des deux endroits aux États-Unis qui a accueilli le plus de Harvey.  De 1860 à 1900, environ trente et un mille Canadiens français ont émigré à Lowell pour travailler dans les usines textiles de la ville, faisant du «Petit Canada» qui s’est créé, l’un des quartiers les plus densément peuplés des États-Unis.  Pendant une cinquantaine d’années, ses résidents tenteront de préserver leur culture française et catholique en créant des clubs sociaux et des institutions civiques et religieuses.  

Avec le déclin de ses manufactures au XXe siècle, la ville tombera dans une profonde crise, ce qui amena les nôtres à migrer en périphérie, dans d’autres villes de la Nouvelle-Angleterre et même pour certains, à revenir au pays comme nous le verrons plus loin.  Plus que tout autres villes au Massachusetts, Lowell fut la destination privilégiée des Harvey.  

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Maxime Hervai (1830-1906)

Maxime de la sixième génération, partira travailler à Lowell dans l’État du Massachusetts vers 1880, après un parcours long et particulier pour un Harvey de cette génération.  Il sera le premier Harvey de souche française à débarquer dans cette ville.  Maxime est le quatrième enfant de Pierre Hervez (1799-1867) à Dominique Isaïe (1775-1851) chez Dominique Hervé (1736-1812).  Maxime sera de cette génération de cadets pour qui, faute de terre, la migration ne fut pas un choix.  Journalier de son état, il sera toujours en mouvement.  En 1856, il ne sera pas le premier Harvey à quitter Charlevoix pour Montréal depuis Sébastien Hervet le migrant en 1687.  C’est de là qu’il fera le grand saut en Nouvelle-Angleterre.  

Louis Harvey (1854-1933)

Louis de la septième génération quittera la municipalité de Saint-Henri au sud-ouest de Montréal en 1880 avec sa famille pour la ville du coton de Lowell au Massachusetts.  Il est probablement celui qui incita son père à tenter leurs chances aux États-Unis.  Louis est le fils aîné du précédent, Maxime Hervai (1830-1906) à Pierre Hervez (1799-1867) à Dominique Isaïe (1775-1851) chez Dominique Hervé (1736-1812). 

Veuve Didier Harvé (1840-1871)

Didier, un enfant de la sixième génération, ne mettra jamais les pieds aux États-Unis.  Cependant, sa veuve ainsi que ses fils seront parmi les premiers Harvey à s’expatrier à Lowell.  Denyse Tremblai, veuve Didier Harvé, quittera donc l’Isle aux Coudres en 1885 pour aller travailler dans une usine de coton.  Denyse et l’un de ses fils reviendront au pays, l’autre fils sera naturalisé américain et ne reviendra jamais.  L’époux de Denyse, Didier Harvé, était le fils de Germain Hervé (1808-1902) à Joseph Hervé (1782-1867) chez Dominique Hervé (1736-1812).

Pamphile Harvay (1863-1901)

Pamphile de la septième génération, quittera l’Isle aux Coudres avec sa femme en 1886 pour aller gagner sa croûte à Lowell au Massachusetts.  Il ne vivra aux États-Unis que deux ans, il en sera tout autrement de sa famille.  Pamphile est le premier fils de Jude Harvé (1837-1912) à Joseph Harvé (1809-1869) à Louis Hervé (1784-1863) chez Dominique Hervé (1736-1812).

Veuve Pamphile Harvay (1863-1901)

Après la mort de son mari Pamphile en janvier 1901, Arsène Bouchard décide de ramener sa famille en pays yankee.  Elle retourne à Lowell où elle sait que beaucoup de ses enfants trouveront du travail.

George Harvey (1832-1892)

George de la sixième génération de Harvey, quittera Chicoutimi au Saguenay avec sa famille en 1888 pour aller vivre à Lowell au Massachusetts comme sept autres familles de Harvey.  Natif de Saint-André de Kamouraska, il est le second fils de Louis Hervé (1802-1866) à Louis Hervé (1762-1842) chez Pierre Hervé (1733-1799). 

Joseph Harvey (1837-1905)

Joseph est issu d’une famille plus ou moins nomade sur le territoire du Québec, comptant dans ses rangs de nombreux migrants s’étant expatriés en dehors de la province.  Il est un fils de la sixième génération des Harvey.  Joseph quittera le village de Saint-Jérôme au lac Saint-Jean avec sa famille en 1889 et prendra la direction de Lowell au Massachusetts dans l’espoir d’une vie meilleure en offrant à huit de ses enfants des possibilités d’emplois.  Il est le cadet du premier des trois lits de son père Louis Dominique Hervé (1806-1890) à Dominique Isaïe Hervé (1775-1851) chez Dominique Hervé (1736-1812).

Charles Harvey (1857-1941) 

Charles est un fils de la septième génération des Harvey.  En 1902, il quittera Saint-François de Sales au lac Saint-Jean pour Lowell au Massachusetts afin d’offrir à ses enfants des emplois dans les usines à coton de l’endroit.  Il est le dernier des nôtres à quitter ainsi le Québec pour cette ville des États-Unis pendant le grand exode.  Il est le fils aîné du meunier Thomas Hervai (1829-post.1902) à Zacharie Hervé (1803-1837) à Dominique Isaïe Hervé (1775-1851) chez Dominique Hervé (1736-1812).

Salem, comté d’Essex, Massachusetts

Salem, faut-il le rappeler, est cette ville de la Nouvelle-Angleterre où le premier Harvey venu du Québec débarqua en 1868.  C’est en effet à Salem, comme on l’a vu, que Joseph Harvey (1851-1928) était venu tenter d’améliorer son avenir et y avait rencontré Mary J. Hall.  Il aima le lieu et Mary et ne revint jamais au pays.  Ville portuaire de première importance jusqu’à la guerre anglo-américaine de 1812, le transport maritime déclina tout au long du XIXe siècle et la ville se convertit dans les industries de la tannerie, cordonnerie et surtout celles des filatures avec la mise en service de la Naumkeag Steam Cotton Company où plusieurs Harvey travailleront. 

Les Harvey n’étaient pas les seuls Canadiens français à venir travailler dans les usines textiles, de cuir et de chaussures de Salem.  De fait, les Canadiens français constituaient, dans les premières décennies du vingtième siècle, plus de vingt pour cent de la population de la ville, un pourcentage important par rapport aux autres destinations des Canadiens français pendant la période du grand exode, entre 1840 et 1930.  Comme ils le faisaient dans d’autres villes de la Nouvelle-Angleterre, telles que Lowell, Worcester et Fall River dans le Massachusetts, Woonsocket dans le Rhode Island, Lewiston dans le Maine et Manchester dans le New Hampshire, les Canadiens français de Salem ont manifesté activement leur présence.  Ils ont construit des églises et des écoles, lancé des entreprises, ouvert des magasins, créé des coopératives de crédit, des journaux et des clubs sociaux propres à eux.  Ils ont subsisté comme communauté culturelle jusque vers les années cinquante, puis le melting pot américain les a assimilés progressivement comme ailleurs.  À Salem, le quartier nommé La Pointe était celui des Canadiens français.  Situé à l’est de la rue Lafayette, entre les rues Leavitt et Peabody, ce secteur abritait de nombreux travailleurs de la filature Naumkeag Steam Cotton Company.  L’église et l’école Saint-Joseph étaient le centre de la vie spirituelle, sociale et culturelle du quartier.  Les familles nombreuses vivaient dans des maisons à trois étages et des immeubles à logements, dont certains appartenaient à la Naumkeag.  Les rues étaient parsemées de marchés d’alimentation de coin de rues, de magasins de variétés, d’entreprises, de clubs et de bars comme le célèbre Les Canadiens, situé au 75 de la rue Congress.  

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Alphège Harvey (1867-1928)

Alphège de la septième génération quittera Saint-Alexis de la Grande Baie après son mariage en 1892 pour aller vivre en Nouvelle-Angleterre.  Natif du Grand-Brûlé (Laterrière), une colonie libre au Saguenay, il partira rejoindre des membres de sa belle-famille et continuera de vivre de son métier de menuisier-charpentier.  Alphège est l’un de ces nombreux cadets de famille, sans-terre, qui quittèrent le pays lors du grand exode.  Il est le sixième enfant de Didié Harvé (1828-1868) à Joseph Hervé (1794-1890) à David Hervé (1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812).

Wilfred Harvey (1875-1917) 

Wilfred, de la septième génération, quittera son village natal de Charlevoix en janvier 1900.  Il est parmi la douzaine de célibataires chez les Harvey à trouver le chemin vers les États-Unis et l’un de ceux qui allaient ensuite y attirer d’autres membres de sa famille.  Wilfred est le quatrième fils et septième enfant de Guillaume Harvai (1835-1913) à Denis Hervé (1803-1887) à David Hervé (1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812).

Joseph Harvey (1886-1961)

Joseph est natif de Saint-Irénée dans Charlevoix.  Il est un autre fils célibataire de la septième génération de Harvey qui quittera son village natal de Charlevoix.  En 1905, il part rejoindre Wilfred Harvey (1875-1917), son demi-frère et sa tante, qui vivent tous deux à Salem au Massachusetts.  Joseph est le septième fils et onzième enfant de Guillaume Harvai (1835-1913) à Denis Hervé (1803-1887) à David Hervé (1764-1837) chez Dominique Hervé (1736-1812).

Hippolyte Hervé (1859-1950) 

Hippolyte de la sixième génération, quittera Saint-Irénée avec sa famille pour aller travailler à Salem au Massachusetts en 1909.  Il partira rejoindre la communauté de Saint-Irénéens qui a pris pied à Salem dans les années 1880.   Hippolyte est un autre de ces nombreux cadets de famille qui quittèrent le pays pour la Nouvelle-Angleterre.  Il est le sixième enfant du deuxième lit de Joseph Arvé (1814-1904) à Joseph Hervé (1782-1867) chez Dominique Hervé (1736-1812).

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[1] MAGAN, Denis Michel Aristide.  Notre-Dame-de-Lourdes de Fall-River, Mass.  Québec, imprimerie Le Soleil limitée, 1925, pages 19-20.