Le percement des chemins départementaux

Avec le pont remplaçant le gué, le nouveau CD 151 prolongeant, vers Bosc-le-Hard, l'artère centrale du centre bourg  donne à celui-ci, en 1839, un nouvel essor.

Crédit: Google Maps

C’est la grande affaire des décennies 1830 - 1870. Objectif : raccourcir les temps de transport, faciliter les échanges commerciaux, améliorer le confort.

La détermination des tracés des chemins départementaux est soumise au conseil municipal qui doit en délibérer. Les discussions sont rudes, les propositions de l’administration préfectorale sont parfois combattues comme celles des  propriétaires influents. Bon nombre de délibérations sont prises dans ce sens et des budgets sont alloués afin d’accélérer les travaux.

La configuration du village en est complètement bouleversée : des maisons sont abattues, des chemins trop étroits supprimés, des ponts remplacent des gués, la rivière canalisée.  

Des chemins sont vendus, d’autres restent toujours en usage mais la plupart disparaissent avec les remembrements des années 1970-80.

Le 24 janvier 1839, une partie de l’axe départemental n° 33 reliant Isneauville à Bellencombre est livrée à la circulation. La route, désormais toute droite, traverse d’anciens vergers pour prendre la direction de Bosc-le-Hard via les Maisonnettes. 

Dès 1840, c’est au bord de ce nouveau tracé que s’organise la vie du village. La mairie-école, une cité ouvrière, des commerces, ou bien encore des ateliers forment la nouvelle épine dorsale du centre-bourg.