La mairie

La construction de ce bâtiment date du milieu du 18ème siècle. Il a été financé par la marquise de Joyeuse (de Cailly) qui entretenait de bonnes relations avec l’abbé Ravette. Les décorations, à l’intérieur du secrétariat, représentent les activités préférées de la marquise et sont là pour la remercier de la part de l’abbé.

Pierre Ravette avait prêté serment à la constitution civil du clergé en 1791, mais il semble qu’il se soit rétracté peu avant sa mort le 23 mai 1794, pendant l'épidémie de l'an 2. En conséquence, ce presbytère fut vendu comme bien national en 1796. En 1801 la famille Lenoble le racheta.

Le 29 septembre 1823 demoiselle Lenoble, dame de Valori, en ayant hérité, en fit don à la fabrique de Saint André sur Cailly.

La loi de séparation de l'Église et de l'État (1905) n’eut pas de conséquences pour ce lieu dans un premier temps. Ce n’est qu’après l’inventaire des biens de l’église en 1906 que la propriété du presbytère par la fabrique entraîne la mise sous séquestre du bien puis le transfert de ce bien au bureau de bienfaisance. Celui-ci le loua donc au curé de Saint André.

Il hébergea le curé de Saint André sur Cailly jusqu’en 1932, date de départ du père Jeanne, dernier prêtre de Saint André. Le bâtiment est alors loué à des particuliers.

De nos jours (2022) il appartient toujours au bureau d’aide sociale auquel la commune loue ce bâtiment depuis 1974 et y a installé la mairie.