Le dispositif de radiothérapie

Entré en service en 1932, ce dispositif de radiothérapie pénétrante est acquis par l’Hospice Général en 1928 dans le cadre de la poursuite de l’aménagement du service d’électroradiologie dirigé par le Dr Augustin Decoularé-Delafontaine, médecin radiologiste des Hôpitaux. Son coût est d’un montant de 120.000 francs (environ 80.000 € en 2019), auxquels il faut ajouter les frais d’aménagement des locaux. Des aides financières sont apportées par l’Association Départementale de Lutte contre le Cancer, créée en octobre 1928.

Il fonctionne sous une tension constante de 250 kilovolts (250.000 volts) et une intensité de 10 mA (milliampères) délivrés par un générateur comprenant les transformateurs, 4 soupapes kénotrons, 4 condensateurs statiques et 2 panneaux de commande, visibles dans l’entourage grillagé.

Un tableau de commande vertical du système de traitement permet les différents réglages de la dose d’irradiation à délivrer. Il est placé en dehors de la salle de traitement, elle même isolée par des parois de plomb et dont l’accès se fait par une porte plombée.

Le patient est allongé sur une table spécifique, et la zone à exposer aux radiations est située sous le cône d’où sort le faisceau de rayons X.

La faible pénétration des rayons dans les tissus (de l’ordre de 5 cm) a longtemps limité l’usage au traitement des tumeurs cutanées, du sein, de certaines localisations ORL ou à des traitements palliatifs et antalgiques. De plus le ciblage est peu précis. Il faut attendre les années 50 pour observer de véritables progrès dans le domaine.

Pour aller plus loin

- Histoire de la radiothérapie sur le site La radioactivité.com