La mairie école

L’école est présente épisodiquement depuis le 17ème siècle, tenue au bon vouloir des prêtres ou de leur vicaire.

Ainsi en 1672, Raulin Enguerren, prêtre, donne au trésor une maison masure qui en 1691, sert d’école, puis 30 ans plus tard en 1703 Charles Le Michel, prêtre inhumé dans le choeur, donne à la Fabrique 8 acres de terre et une maison à usage d’école.

Cependant, en 1714, Monseigneur d’Aubigné, archevêque de Rouen, ne trouve pas d’école à La Rue Saint Pierre, tout comme Nicolas Taine, curé de Braquetuit, doyen, lors de sa visite en 1719.

Lorsque Martial de St Aulaire, grand archidiacre, visite l’église en 1757, il rapporte que Thomas Le Massif, vicaire de la paroisse depuis 3 ans ½ “fait bien son devoir”. Il tient les écoles et “les enfants interrogés sur le catéchisme furent trouvés bien instruits” (G 1422). Louis Lemoine, vicaire, qui fait l’école en 1776, n’étant pas suffisamment rétribué, les paroissiens, décident de lui assurer un traitement .

Ce n’est qu’à partir de 1833, grâce à la loi Guizot, que les communes se voient imposer d'entretenir une école primaire et un instituteur, l’école devient alors pérenne.

Il faut, cependant, attendre 1836, pour que la commune vote le budget de l’équipement. On y trouve : une table en bois de sapin en forme de double pupitre de 3 m 66 sur tréteaux, une planche de bois, une carte géographique de France, un poêle, une carte départementale, 30 tableaux de lecture, un tableau noir en chêne, un manuel de lecture, un manuel d’enseignement.

En 1838, son toit de chaume étant en très mauvais état, la commune en décide la réparation. Celle-ci est entreprise par Théodore Lecomte, couvreur en chaume à la Rue Saint Pierre et renouvelée par le même artisan en 1855.

Las de ces réparations coûteuses, le conseil municipal et son maire, Juste Lenormand, décident en 1867 d’entreprendre la construction d’un nouvel édifice tenant lieu à la fois de mairie, de logement d’instituteur et d’école pour garçons et filles.

L’emplacement de l’ancienne école est retenu. Les plans sont approuvés la même année et les travaux réalisés l'année suivante, par Messieurs Sevestre de Fontaine le Bourg et Morel de Cailly, entrepreneurs de bâtiments, pour près 12000 frs.

L’école est complétée 10 ans plus tard, en 1878, par deux préaux pour garçons et filles.

L'électricité, quant à elle, est installée cinquante ans après en 1929.