HAIMPS Saint Symphorien

Haimps est une commune de Charente maritime.

En 1108,Guillaume Taillefer, comte d’Angoulême, Robert de Marthon et sa famille et Pierre de Baudrand, en 1110 ont reconnu avoir usurpé l’église d’Haimps, son cimetière, ses dépendances et ses revenus, au détriment des évêques d’Angoulême.

Pour le salut de leur âme et pour éviter une excommunication, ils ont restitué ces biens au diocèse.

Au XIIè siècle une église était donc une source de revenus divers pour ses propriétaires.

De cette église romane, il subsiste la nef unique et le transept dont chacun des bras, voûtés en berceau brisé, ouvre sur une absidiole. Une litre court le long des murs qui laissent apparaitre des restes de fresques du XVè.

La croisée est couverte d'une coupole portée par quatre faisceaux de six colonnettes qui supportent le clocher roman carré.

Si la façade est peu ornée, avec son portail sculpté de losanges et de torsades,l'intérieur de cette église montre de beaux chapiteaux : lutteurs, Saint-Michel terrassant le dragon, aigles, sirènes oiseaux et entrelacs divers.

C'est à l'intérieur que, parmi de nombreux chapiteaux, vous trouvez ceux qui portent un décor végétal.

La palmette, ce motif hérité de la feuille du palmier, était déjà représenté 3000 ans avant J.C. Il serait symbole de sérénité et d'harmonie.

De même, la feuille d'acanthe – épineuse répandue au Moyen Orient – orne en Saintonge de manière plus ou moins stylisée nombre de portails et de chapiteaux : pour les Grecs, l'acanthe était une nymphe que le dieu Apollon transforma en plante épineuse, après qu'elle l'eût griffé au visage...