MORAIME San Xiao

Sur le chemin de Muxía l'église romane du monastère de San Xiao Moraime est en réfection en 2015.

L'édifice date du XIIe siècle et a été fondée par les moines bénédictins.

C'est un ensemble historique très particulier construit sur les ruines d'une église du Xè siècle, dévastée par les Normands et par les Sarrazins, et la nouvelle détruite à plusieurs reprises par des pirates et des corsaires anglais.

Ce monastère près de Muxia a été nommé «Mosteiro de Moraime" pour honorer le saint San Xiao de Moraime.

L'église de San Xiao Moraime est une basilique à trois nefs et trois absides.

Les colonnes séparant les nefs sont de forme carrée, sauf pour les dernières entre la nef et le côté nord qui sont circulaires.

Attaché à chaque pilier, il y a quatre semi-colonnes circulaires contenant deux arches qui séparent la nef et le transept, dotés d'un plafond en bois.

La façade principale est divisée en trois sections, séparées par deux arcs qui correspondent au début de la nef.

Le porche qui donne accès à l'église a une forme évasée avec trois paires de colonnes tordues sculptées de saints, évêque et guerrier piétinant des représentations du mal et au tympan la représentation de sept personnages avec un évêque eu centre.

Les 3 archivoltes semblent décrire:

- Le Christ et les 12 apôtres

- 15 personnages dont plusieurs jouent d'un instrument de musique (il manquerait des vieillards de l'apocalypse ?)

- Enfin 26 personnages dans l'eau, illustration du baptême par immersion.

Les nombres en question laissent perplexes, mais il est vrai que l'artiste ne semble pas avoir été gêné de ne faire figurer, sur l'autre portail, que 7 apôtres autour du Christ.

En effet cet autre tympan est occupé par une pièce dans laquelle une scène de la Cène a été sculptée. Sept Apôtres au nom de l'ensemble; trois de chaque côté et un plus petit sur ​​le côté droit du Christ qui doit être Saint Jean. Les apôtres montrent le Christ avec un doigt tendu.

Ils sont à la table du banquet; vêtements et pieds des participants apparaissent sous la table, deux plus petits pour ceux de saint Jean. Soutenant le tympan on voit un évêque et Saint Benoit avec le livre des règles bénédictines.

Les motifs qui apparaissent dans les chapiteaux sont généralement difficiles à décrire en raison de leur érosion.