BARI San Nicola

La basilique Saint Nicolas qui abrite les reliques de Saint- Nicolas se tient majestueusement dans la vieille ville de Bari.

Le style est roman, avec un aspect massif et sobre, caractéristique de l'architecture normande.

Le 9 mai 1087 (?) à Bari sont arrivées les reliques de saint Nicolas de Myre (Turquie actuelle).

Le Saint-grec, très vénéré par les gens de la mer, était évêque de Myre en 325 après JC.

Le 8 Juillet, l'abbé bénédictin Elia détruit la plupart des bâtiments catepano antérieurs et quelques édifices religieux mineurs, initiant ainsi le majestueux bâtiment roman.

La basilique, qui est considéré comme l'un des prototypes des églises romanes des Pouilles , est proche de la mer.

Le portail est richement décoré.

Il est surmonté de l’image de saint Nicolas.

De part et d’autre, avec l’arrière-train engagé dans la paroi ce qui donne l’impression qu’ils sortent du mur, deux grands bœufs remplacent les traditionnels lions que le Moyen-Âge place à l’entrée de ses églises.

La façade simple et majestueuse, est en trois parties, avec des pilastres couronnés par des arcs et des fenêtres à meneaux richement sculptées.

Deux clochers flanquent la façade. Les côtés sont caractérisées par des arcs aveugles profonds.

L'intérieur est en croix latine. Le corps longitudinal est divisé en trois nefs par douze colonnes (six de chaque côté, avec les quatre premiers couplés, côte à côte par paires).

Le rythme de la nef, avec un toit en treillis, est marqué par trois arcs transversaux, ajoutés au 15è siècle à la suite d'un tremblement de terre.

Un des plus grands chefs-d'oeuvre sculpturaux du style roman est conservé dans la basilique: c'est le trône de l'évêque réalisé à la fin du XI siècle .

Un escalier mène à la crypte.

Dans un angle on peut voir la colonne miraculeuse, datant du onzième siècle et que des croyants viennent toujours toucher de nos jours.

Beaux chapiteaux byzantins (avec le feuillage) peut-être datant de l'ancien palais de la catepano, ainsi que les normands (les quatre piliers centraux avec des animaux agressifs).

Au-delà de la porte de l'abside centrale, le tombeau du saint, dont les restes sont conservés dans quatre blocs de béton en dessous d'un tissu rouge.