BESALU Sant Pere, hôpital Sant Julia et Sant Vicenç

Le monastère bénédictain de Sant Pere est situé dans le centre historique de la ville de Besalu dans la région de la Garrotxa en Catalogne.

L'église rénovée en 1160 est une basilique à trois nefs avec une grande abside centrale .

La nef est couverte d' une voûte en berceau.

Le déambulatoire, trait le plus caractéristique de ce bâtiment, est formé de cinq arcs soutenus par quatre paires de colonnes. Au Moyen Âge, seuls étaient autorisés à y pénétrer les pèlerins venus adorer les reliques de saint Prime et saint Félicien.

Le thème des chapiteaux varie des feuilles d'acanthe aux figures humaines, l'un d'eux représente Hérode conseillé par le diable et un autre le massacre des Innocents .

La façade de Sant Père présente une fenêtre de style italien avec deux lions symbolisant la force, la puissance et la protection offertes par l’Église. Sous les lions, un singe et un homme figurent le mal et le paganisme; lorsqu’il pénètre dans l’église, l’homme serait ainsi à l’abri des forces maléfiques.

L'extérieur est décoré avec des arcs et une frise en dents de scie.

Les arcs sont emplis avec des têtes humaines ou animales et des motifs géométriques.

L'ancien hôpital de Sant Julia est situé au sud de la ville, juste derrière l'abside de l'église de Sant Pere.

La façade a beaucoup de profondeur avec 5 archivoltes sous l'entrée voûtée, le premier et le dernier étant supporté par deux paires de colonnes avec leurs chapiteaux.

A chaque extrémité du premier arc guette un lion vigilant.

Le maître tailleur de pierre a travaillé feuilles d'acanthe en relief, décoré de motifs floraux.

L'église de Sant Vicenç, mentionnée dès 977, à l’époque du comte évêque Miró, c’est l’église paroissiale de la ville. Il s’agit d’une église romane, ponctuée de quelques détails caractéristiques de la transition avec le gothique,

La première mention relative au vieux pont reconstruit à plusieurs reprises remonte au XIe siècle. Il présente sept arches et se distingue par une forme angulaire imputable au fait que ses piles reposent sur des pierres qui affleurent du lit de la rivière.

Il mesure 105 mètres de long et environ 30 mètres de haut, tour défensive comprise.

Au Moyen Âge, le péage comtal était installé dans la tour fortifiée.