TRANI Cathédrale

Trani dont les origines sont antérieures aux romains, a connu une forte activité commerciale au moyen-âge grâce à son port, un des plus importants des Pouilles.

Elle fut une base de l'ordre des Templiers à partir du XIe siècle.

La Cathédrale de Trani (aussi connue comme Duomo di Trani, ou comme la cathédrale San Nicola Pellegrino) est le bâtiment le plus prestigieux de Trani dans les Pouilles.

Sa construction, liée à des événements de Saint Nicolas Pèlerin s'est faite au cours de la période de domination normande.

En 1071, cette ville fut prise par les normands et sa chute signifia la fin de l'autorité byzantine en Italie.

Peu après, certains de ses marins réussirent à enlever à Myra, en Asie Mineure, les reliques de saint Nicolas (à la barbe des Vénitiens qui se préparaient au même larcin...).

On décida d'élever une église spécialement destinée à lui servir de reliquaire.

La composition à une tour de Trani est particulièrement bien adaptée au site: il n'est contrebalancé que par la mer Adriatique qui reflète la pierre blanche lumineuse (tuf local) et les proportions élégantes de la cathédrale.

L'immense transept vertical, avec ses grandes et hautes absides extérieures s'élevant le long des deux niveaux, relie symboliquement la nef et la crypte à l'ancien et au nouveau culte célébrés dans cette église.

Sous l'ensemble de ce complexe, les Tranisiens aménagèrent une nouvelle crypte, immense, sans doute à l'origine des doubles églises qui apparurent plus tard, répondant à la nécessité d'accueillir un grand nombre de pèlerins sans troubler les célébrations liturgiques.

Au sol, la mosaïque du XIIème siècle faisait partie du premier pavement signé du prêtre Pantaleone; elle est du même style que l'immense mosaïque d'Otrante.