Peter Turnley (1955) photographe américain, né à Fort Wayne, dans l’état de l’Indiana. Il est diplômé de l'université du Michigan, de la Sorbonne et de l'Institut d’Études Politiques de Paris, endroit ou il est de suite sous le charme devenant amoureux de la capitale. Il s’y installe dès 1975 et commence à y photographier les rues et les parisiens.

Il est l’héritier des grands maîtres de la photographie française comme Brassai, Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau et Édouard Boubat. L’influence de ces photographes humanistes français sur son travail se lit de toute évidence, autant comme un hommage d’affection qu’une perception sensible et personnelle du photographe, qui depuis le début de sa carrière reste ébloui par la plus belle ville du monde, qu’il traque à travers son viseur, des photos toujours d’une atmosphère conviviale et pleine d’amour.

« Peter Turnley appartient à l’espèce rare, donc précieuse, de ces Américains qui prennent un plaisir canaille à se fondre dans le peuple de Paris. Pour tous ceux qui savent lire les images, celles de Peter révèlent sa fraternelle tendresse pour mes concitoyens. » Robert Doisneau

Son parcours procure un certain vertige quant il part aux quatre coins du monde, lorsqu'il est de retour à Paris, son inspiration change de suite, il la trouve au coin d’une rue, dans un café ou deux amoureux s’embrasse, ou encore sur un pont. Son travail photographique sur la capitale est avant tout de fixer ce qui tend à disparaitre petit à petit, un romantisme qui semble s’estomper au grès du temps, un Paris qu'il prend uniquement en noir et blanc. 

« Il y a peu d’endroits où les gens expriment publiquement l’amour, la romance avec fierté et beauté que sont les parisiens. »  Peter Turnley