Elio Sorci (1932-2013) photographe italien, né à Rome, il trouve son premier travail dans la presse quotidienne, très rapidement attiré par la photographie, il effectue son apprentissage dans le département photographique du « Il Giornale d'Italia ».
En 1955, il fonde sa propre agence et anime une équipe jeune et dynamique afin de pouvoir trouver des sujets potentiels et obtenir des images dignes d'intérêt pour les journaux et magazines internationaux.
En 1962 il réalise sa plus célèbre image, celle d'un baiser entre Elizabeth Taylor et Richard Burton, confirmant leur relation intime et leur amour.
En 1963, il est l’un des photographes le mieux payé au monde.
Sorci est le père du « Photoreportage paparazzi », le terme « paparazzi » est inventé et entré dans l'usage populaire avec la sortie du film « La Dolce Vita » de Federico Fellini en 1960. Sorci a ainsi jeté les bases d’une nouvelle photographie, celle de « Chasseurs d’images ».
Au cours de sa carrière, il amasse un nombre considérable de tirages, plus de 14,000 Il est le père de Photoreportage paparazzi
Sous les objectifs de Sorci, on compte toute une galerie de portraits, de la royauté à la haute société, des playboys aux politiciens, le pape, l'Aga Khan, Jacqueline Kennedy, mais son principal travail c’est le milieu des stars de cinéma les plus glamour, à la fois italiennes et étrangères comme Claudia Cardinale, Gina Lollobrigida, Brigitte Bardot lors du tournage du Mépris de Jean-Luc Godard, Raquel Welch, Marcello Mastroianni, entre autres.
Sorci a développé une nouvelle, façon de travailler avec un 35mm à la main, et équipé de flash pour les images de nuit. Ainsi armé, il pouvait facilement photographier le mouvement, avec spontanéité et fluidité au point de vue de réaliser des compositions, devenu caractéristique de sa technique, anticipant une Nouvelle Vague qui défie les conventions traditionnelles de l'âge d'or d'Hollywood.
A travers deux décennies, il a contribué à inventer et promouvoir un nouveau genre pictural l'imagerie à médiation de la célébrité et le glamour associé au monde du cinéma, de la mode. Il dépeint un monde en images indélébiles, passionnant, fascinant et séduisant. Son héritage est une riche banque d'images qui témoigne d'une période exceptionnelle dans l'histoire sociale et culturelle.
« Ce qui m'a intéressé était un scoop journalistique, pour l'obtenir seul, peu importe combien de temps il a fallu que je passe. J’ai alors obtenu des images dans des lieux où les photographes ne sont pas permis. Ce que j’ai fait, sans le savoir à l'époque, était de commencer une nouvelle ère dans le photojournalisme » Elio Sorci