Chris Steele-Perkins (1947) photographe britannique, née Christopher Horace Steele-Perkins, à Rangoon en Birmanie, fils d'un militaire britannique et d'une mère birmane, il rejoint l'Angleterre avec son père à l'âge de deux ans et suit des cours de l'école « Christ's Hospital ».


Il fait partie de ces photographes qui s'intéressent aux problèmes du tiers-monde, il participe à de nombreuses reprises à des missions humanitaires à travers le monde.

« Je suis toujours à la recherche de choses nouvelles, je veux célébrer le monde et ses peuples parce qu'en dépit des horreurs et de mes propres instants de tristesse, le fait d’être humain demeure quelque chose de très spécial. » Chris Steele-Perkins

Sa capacité est de naviguer entre art moderne et photojournalisme, qui le conduit à s 'engager dans une voie expérimentale de la photographie conceptuelle et et à créer un style singulier, celui d'un monde qu'il observe et aussi une façon d’être au monde, une vision à la fois exceptionnelle, unique et subjective.

Dès 1977, il fait déjà un détour par la photographie conceptuelle, en collaborant avec le photographe Mark Edwards, ils collectent des images à partir des extrémités de rouleaux de films pris par eux-mêmes ou d’autres. Ce sont des expositions prises après le chargement d'un film frais et sans focalisation ni visée. A la base, ces cadres servent à enrouler le film porteur et à le mettre en place non exposé dans le boitier pour la première exposition.

Pour être sûr de disposer d'un film vierge, le photographe en règle générale, dispose de quelques images de plus que nécessaire et ce sont parfois des images surprenantes. Quarante de ses images sont exposées dans « Film Ends ».

Ses appareils photo principaux sont le Canon EOS 5D Mark II et le Canon 5D Mark III. Il profite ainsi de tous les avantages offerts par un reflex numérique, y compris un autofocus rapide et des performances nettement supérieures en basse lumière.

« Je n'éprouve aucune nostalgie pour l'argentique, pour moi, les deux grands avantages du numérique, sont la possibilité de prendre plus de 36 images à la fois, et de modifier la sensibilité ISO au fur et à mesure. Auparavant, je devais rembobiner le film que j'utilisais, le retirer et le remplacer, ou alors utiliser plusieurs appareils photo.Maintenant, tous ces ajustements se font en quelques secondes, la vaste plage ISO des appareils photo 5D Mark II et 5D Mark III offre une grande liberté, sans sacrifier la qualité. J'apprécie vraiment les appareils photo tout simples. Si le flash fonctionne, l'appareil est fiable et les objectifs sont bons, je suis satisfait. » Chris Steele-Perkins