George Silk (1916-2004) photographe américain né en Nouvelle-Zélande. Il débute la photographie au sein de l’armée australienne durant la seconde guerre mondiale. Capturé par les troupes de Rommel en Afrique du Nord, il parvient à s’évader.
En 1942, lors de la bataille Kokoda, en Nouvelle-Guinée, il effectue une image sur une piste, d’un soldat aveugle aidé par un papou, sa photographie, est jugée déplacée par sa hiérarchie militaire, mais le Life magazine n'hésite pas à la publier.
En 1943, il intègre l'équipe photographique du magazine Life, en y collaborant plus de trente ans. Il couve la guerre sur tous les fronts, en Italie, lors du débarquement en France, pendant la bataille des Ardennes et termine la Seconde Guerre mondial en tant que photographe reporter dans le Pacifique.
« je me suis efforcé de montrer du mieux possible aux gens restés à la maison comment vivent et meurent les soldats. » George Silk
En 1945, il photographie Marlène Dietrich en Allemagne avec les troupes américaines.
En 1947, il est naturalisé et devient citoyen américain. Il est l'un des premiers photographes à réaliser des clichés de Nagasaki après l'explosion de bombe atomique. Il a la même empathie en photographiant des pêcheurs ou des athlètes, navigateur chevronné, il se spécialise dans l'univers sportif, devient un expert sportif, surtout dans le monde de la voile, comme les coupes de l’America, au cour d'une d'elles, il effectue des photographies, du haut d’un mât de 30 mètres. Cet aventurier de l’extrême parcoure deux fois le pôle Nord.
Il met au point une technique en bricolant un appareil, remplaçant l’obturateur classique pour photographier une piste d’athlétisme, donnant à ses photographies des distordions, un étirement, écrasant les lignes verticales au profits des lignes horizontales, tout en procurant du mouvement.
« J’ai quitté l’école pour conduire des vaches puis j’ai quitté les vaches pour prendre des photos. » George Silk