Robin Schwartz (1957) photographe américaine, née dans le New Jersey. Diplômée en arts de l’Institut Pratt, elle enseigne la photographie à la « William Paterson University ».
Spécialisée dans la photographe animalière, chiens, chats, singes, au cours de ses voyages, elle crée des séries dont le personnage central est sa fille Amelia.
« Amelia est ma priorité, ma muse, ma complice, ma persécutrice et mon bonheur. » Robin Schwartz
Ses portraits sensibles, relèvent un monde animal surprenant, expriment une juste appréciation de l’humanité des animaux capables de transformer et d’améliorer notre propre humanité. A travers ses clichés, les animaux sont des individus, des personnes dignes de respect et d’admiration.
Elle créée un tout nouveau genre dans la photographie, l'inter-portrait de famille, un jumelage d' Amelia avec une variété d'animaux, des singes gibbons, des chiens, des kangourous, des lamas, des lémuriens, témoins de ses sentiments pour sa fille qui semble grandir parmi eux comme Alice au pays des merveilles.
Elle mène, depuis plusieurs années, un travail commun avec sa propre fille, effectuant sa toute première photographie d'elle, âgée de trois ans, en compagnie d'un chimpanzé. Au fil des années, Robin capte l’innocence, la complicité établie entre les deux êtres vivants tout en essayant de saisir le rapport, fait de mystère et de légendes avec le monde animal.
Robin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de documents mais de mondes inventés, un accès aux rêves qu'elles partagent en tant que femmes, filles uniques toutes les deux, intimes d'un monde animal où résonnent contes et légendes, amies d'animaux qui deviennent des confidents autant que des compagnons de solitude. Pour elle c'est une expérience spirituelle, immortaliser sa fille avec eux est un rêve éveillé.La fillette apparait experte et concentrée dans cet univers qui lui fait face en prenant des poses naturelles et révélant des liaisons intimes en passant du renard au primate.
Sa série photographique aboutit à la publication d'un ouvrage, « Amelia's world », édité par Tim Barber grâce à la fondation Aperture, suivi par une exposition personnelle en février 2009, à la « Point of View Gallery » de New York.
Ses travaux sont publié dans le « The New York Times », « O Magazine », « The Los Angeles Times », « le magazine Entrevue ». Parallèlement ses images sont conservées dans de grandes collections, celle du Metropolitan Museum of Art, celle du Museum of Modern Art, ou encore à New York et San Francisco, le Smithsonian American Art Museum et le Brooklyn Museum of Art.
« Ma fille et moi partageons une affinité avec le règne animal, nous jouons sur nos fantasmes et explorons nos excentricités en créant un espace culturel où les animaux non seulement coexistent avec les humains, mais également interagissent en tant que partenaires à part entière. » Robin Schwartz