J - Impressionnistes américains

L'impressionnisme 

Parmi les peintres impressionnistes américains, Mary Cassatt (1844-1926) tient une place particulière : installée et formée en France, elle côtoya les impressionnistes français. Mary Cassatt eut un rôle important dans la diffusion de l'impressionnisme auprès de ses compatriotes. James Whistler (1834-1903) est « l'un des artistes américains les plus modernes et les plus influents de la fin du xixe siècle ». Il partagea le sort des impressionnistes refusés au Salon officiel de Paris, même si son œuvre n'est pas impressionniste au sens strict. John Singer Sargent (1856-1925) a beaucoup voyagé, mais il finit son existence en Amérique. Ses portraits utilisent une palette sobre comparable à celle de Velasquez. 

Le nouveau style fut mis à l'honneur aux États-Unis grâce à de grandes expositions à Boston et à New York dès les années 1880. Les premiers peintres américains impressionnistes tels queTheodore Robinson visitèrent la France et se lièrent d'amitié avec des artistes comme Claude Monet. 

En France, Giverny accueillit autour de Claude Monet des peintres américains entre 1887 et 1914 : Willard Leroy Metcalf, Louis Ritter, Theodore Wendel, John Leslie Breck. 

L'impressionnisme américain connut une renaissance dans les années 1950 lorsque les grands musées américains organisèrent des expositions sur ce style. Les impressionnistes américains furent les témoins des changements sociaux et culturels liés à l'urbanisation et à l'industrialisation. Ils peignirent l'agitation de la vie citadine (New York par Childe Hassam) tout comme la sérénité des paysages ruraux (Sargent dans les Cotswolds, Chase à Southampton dans l'État de New York, Twachtman à Greenwich dans le Connecticut). Ils figurèrent des sujets plus intimistes dans des intérieurs tranquilles à l'instar de Mary Cassatt, Edmund Tarbell, Frank Weston Benson. 

Mary Cassatt 

Américaine à Paris, Mary Cassatt (1844–1926) est l’une des rares femmes artistes, avec Berthe Morisot, à épouser l’aventure impressionniste. Peintre mais aussi aquafortiste de talent, cette grande amie d’Edgar Degas joue également un rôle de passeur entre la France et les États-Unis quant à la promotion de l’impressionnisme. Ses sujets de prédilection sont les maternités, montrant une tendre complicité entre la mère et son enfant.

Née dans une famille américaine d’origine française, Mary Cassatt grandit dans un milieu francophile. Sa jeunesse se déroule entre les États-Unis et la France, où elle mène des études d’art en parallèle avec un apprentissage à l’Académie des beaux-arts de Pennsylvanie. À Paris, elle copie les œuvres maîtresses du Louvre. Elle voyage aussi en Europe pour y découvrir les grands musées (Les Offices à Florence, Le Prado à Madrid…). Sa culture artistique est donc importante lorsqu’elle s’établit définitivement à Paris après la Commune, en 1871.

Mary Cassatt se lie avec Edgar Degas, un artiste qu’elle admire au plus haut point. L’art de Degas est plus classique, dans la lignée de Manet, mais il lui ouvre les portes des expositions impressionnistes à partir de 1879. C’est l’occasion pour elle de se rapprocher d’autres peintres, comme Pissarro et Berthe Morisot, l’autre grande dame du mouvement.

Au début des années 1880, Cassatt trouve son thème de prédilection : celui des maternités. Il n’est pas aisé de déterminer quel est le sujet du peintre. Est-ce la mère ? Est-ce le duo intimiste, soudé par la tendresse ? Cassatt ne fut jamais mariée, et elle n’eut pas d’enfant, mais elle sut traduire la douceur liant les deux êtres, souvent représentés dans les activités du quotidien comme la toilette. Pas de doute, en revanche, sur les choix plastiques de Cassatt, qui l’inscrivent franchement dans l’esprit impressionniste : sa palette vibrante, sa touche enlevée, le rôle de la lumière, le goût pour les estampes japonaises.

Mary Cassatt joue un rôle de passeur en encourageant des amateurs américains, en particulier le couple Havemeyer, à acquérir des œuvres impressionnistes. Le mouvement peinait à être reconnu en France, en dépit des efforts du marchand Paul Durand-Ruel. Elle lui apporte justement son assistance alors qu’il entreprend en 1883 d’ouvrir une galerie aux États-Unis pour y vendre des œuvres impressionnistes.

Dans les années 1890, Cassatt développe une fascination pour les estampes japonaises. Elle engage un important travail dans le domaine de la gravure, en privilégiant la technique de la taille douce. Ses eaux-fortes sont saluées par ses amis artistes. Mais Cassatt souffre de graves problèmes de santé à partir des années 1910, qui la conduisent à abandonner sa pratique artistique. Elle devient définitivement aveugle en 1921 avant de s’éteindre, cinq ans plus tard, la même année que Claude Monet.

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James Abbott McNeill Whistler 

James Abbott McNeill Whistler (11 juillet 1834 - 17 juillet 1903) est un peintre et graveur américain, lié au mouvement symboliste et impressionniste.

James Abbott McNeill Whistler est né le 10 juillet 1834 à Lowell, dans le Massachusetts, au nord-est des États-Unis. Son père s'appelait George Washington Whistler (en), et sa mère Anna Matilda McNeill.

En 1842, son père, ingénieur, est employé au chemin de fer à Saint-Pétersbourg, dans l'empire russe. Là, le jeune Whistler s'inscrit à l'Académie impériale des beaux-arts et apprend le français. (Plus tard, au cours de son procès contre John Ruskin, Whistler revendiquera la Russie comme lieu de naissance : « Je suis né quand et où je veux, et je ne veux pas être né à Lowell », déclarera-t-il). Il conserve néanmoins sa nationalité américaine. 

Le jeune garçon s'installe à Londres en 1848, mais après la mort de son père en 1849, Whistler et sa mère reviennent à Pomfret, dans le Connecticut. Il entre à l'école locale pour ensuite s'inscrire en 1851 à l'Académie militaire de West Point, où son père avait autrefois appris le dessin et la cartographie. Il échoue à l'examen de chimie, comme il s'est lui-même exprimé plus tard : « Si le silicium avait été un gaz, j'aurais été un jour général. » Il en est renvoyé en 1854.

En 1855, il part étudier la peinture à Paris, après avoir hérité d'une petite somme d'argent. En 1856, il s'inscrit à l'atelier de Charles Gleyre, alors atelier le plus célèbre après celui de Thomas Couture, où il côtoie George du Maurier. D'autres élèves préparent le concours d'entrée à l'École des beaux-arts : Monet, Renoir, Sisley et Bazille. Volontiers plus dandy que bohème, il fait l'objet de caricatures. George du Maurier le dépeint dans son roman Trilby (1894) sous les traits de Joe Sibley. Whistler menaça son ancien ami du Maurier de lui faire un procès. Il se lie d'amitié avec Alphonse Legros et Henri Fantin-Latour. Ils décident de faire carrière et fondent la Société des Trois.

En 1859, il arrive à Londres où il passe une longue partie de sa vie. Il se présente comme un aristocrate sudiste ruiné, bien que sa sympathie envers les sudistes pendant la Guerre civile américaine ne soit pas démontrée.

En 1863, Napoléon III fait ouvrir le Salon des Refusés dans un coin du Palais de l'Industrie. Deux tableaux font sensation : Le Déjeuner sur l'herbe de Manet et La Dame en blanc de Whistler, œuvre refusée l'année précédente à la Royal Academy de Londres.

Découvrant Vélasquez et la peinture espagnole introduite au Louvre par Louis-Philippe, il part pour Madrid afin d'admirer l'œuvre du maître, mais le voyage s'interrompt à Guéthary. Cependant, Vélasquez l'influençera dans nombre de portraits comme Arrangement en noir (1884), son Autoportrait en brun et or (1896), ou dans Arrangement noir et or, le comte Robert de Montesquiou (1891-1892, The Frick Collection, New York).

En 1866, Whistler participe à un trafic d'armes au cours de la guerre entre l'Espagne et le Chili. Whistler s'intéresse également à la peinture extrême-orientale et collectionne les porcelaines et les tissus orientaux où, comme Dante Gabriel Rossetti, les bois gravés servant à imprimer les tissus. 

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John Singer Sargent 

John Singer Sargent appartient à l’une des plus anciennes familles coloniales d’Amérique. Son grand-père travaillait dans le commerce maritime à Gloucester (Massachussetts) puis s’installa à Philadelphie. Le père du peintre, Fitz William Sargent, devint médecin dans cette ville et épousa en 1850 Mary Newbold Singer, fille d’un riche commerçant. A la fin de l’été 1854, à la suite du décès d’un premier enfant et d’une crise dépressive de la mère, le couple s’embarque pour l’Europe. Le séjour, qui devait être temporaire, se prolongea par une vie itinérante. La famille possédait une résidence à Paris mais passait les hivers à Florence, Rome ou Nice et les étés dans des villes au climat moins chaud ou dans les Alpes. C’est ainsi que John naît à Florence le 12 janvier 1856. Sa sœur Mary naît deux ans plus tard et quatre autres enfants suivront. Fitz William Sargent n’exerçant plus la médecine, la famille vit assez modestement d’un héritage et de ses économies. Les déplacements incessants de ses parents ne permirent pas à John de suivre des études régulières. Il étudia sous la tutelle de son père. Les voyages lui permirent de parler couramment le français, l’italien et l’allemand. Il devint également un pianiste accompli.

La mère de John pratiquait le dessin et la peinture en amateur. Très jeune, il dispose donc du matériel nécessaire et sa mère l’encourage à dessiner les paysages des endroits visités ou à copier les images de la revue The Illustrated London News à laquelle la famille est abonnée. La fréquentation des villes italiennes avait familiarisé le futur peintre avec les grands maîtres de la Renaissance et il appréciait particulièrement Tintoret, Michel-Ange et Titien. John devint ainsi un jeune homme très cultivé dans le domaine artistique et ouvert sur le monde.

Sous l’impulsion de sa mère, il s’inscrit, au cours de l’hiver 1873-74, à l’Académie des Beaux-arts de Florence. De retour en France en 1874, il réussit à la première tentative le concours d’entrée à la prestigieuse École des Beaux-arts de Paris qu’il fréquentera de 1874 à 1878. Il suit les cours de Carolus-Duran (1837-1917), portraitiste célèbre et professeur réputé. Le talent de Sargent est rapidement remarqué. Le peintre américain Julian Alden Weir (1852-1919), qui étudiait également à l’École des Beaux-arts, écrira que Sargent était « l'un de ses camarades les plus talentueux ». Sargent se lie d’amitié avec le futur peintre et graveur Paul Helleu (1859-1927), qui lui fera rencontrer de grands artistes français de l’époque comme Edgar Degas (1864-1917) ou Auguste Rodin 1840-1917).

En juin 1876, Sargent, accompagné de sa mère et de sa sœur Emily, effectue son premier voyage aux États-Unis. Il visite l’exposition du Centenaire à Philadelphie, la ville d’origine de ses parents, et va admirer les chutes du Niagara.

A l’automne 1879, Sargent entreprend une série de voyages qui le mèneront en Espagne, aux Pays-Bas et à Venise. Tout au long de ces déplacements il réalise des études saisies sur le vif, scènes de genre ou paysages. Mais à l’issue de sa formation se pose la question de l’orientation de sa carrière artistique. Sargent est exceptionnellement doué et peut peindre tout aussi bien des paysages que des portraits ou même des scènes historiques ou religieuses qui conservent un grand prestige. Il incline spontanément vers le paysage et en réalise un certain nombre 

Mais pour être exposé au Salon et trouver des commanditaires, rien ne valait le portrait si l’on avait le talent de Sargent. Il choisit donc cette spécialité et, en 1879, obtient un premier grand succès avec le portrait de son maître Carolus-Duran. Son français parfait, sa maîtrise technique et son style très apprécié font rapidement de lui un peintre réputé. Les commandes affluent et il demande donc des prix élevés.

Mais un incident va contrarier ce succès. Au Salon de 1884, Sargent présente Madame X : Ce portrait de Virginie Amélie Avegno, épouse du banquier Pierre Gautreau, fit scandale car il fut réalisé dans une première version avec la robe qui glissait sur l’épaule droite, découvrant partiellement le sein. Il s’agissait pour Sargent de mettre en valeur l’audace du personnage, mondaine réputée pour sa liberté de comportement. Le choix stylistique du peintre ne fut pas étranger à la petite cabale dont le tableau fit l’objet. En présentant une chair opalescente associée à une robe noire, Sargent s’inspirait de Manet et des estampes japonaises. La critique académique rejeta totalement le tableau, considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs de l’artiste. 

Profondément blessé par les critiques parisiennes, Sargent pense un instant à abandonner la peinture. Mais il décide en définitive de quitter Paris pour s’installer à Londres. Au printemps 1886, il déménage pour l’Angleterre où il vivra le reste de sa vie. Il doit conquérir la clientèle anglaise qui lui reproche dans un premier temps son style trop inspiré de l’art français. Mais peu à peu la critique anglaise lui devient favorable, avec l’aide importante de l’écrivain Henri James, admirateur de Sargent.

Carnation, Lily, Lily, Rose (1886) est le premier grand succès de l’artiste en Angleterre. L’œuvre, présentée lors d’une exposition de la Royal Academy, rencontre un immense succès et est acquise par la Tate Gallery. Elle représente des enfants allumant des lanternes japonaises le soir dans un  jardin

En 1887-88, Sargent voyage aux États-Unis et peint une vingtaine de tableaux. La première exposition consacrée à son œuvre se déroule à Boston. De retour à Londres, il est désormais un artiste consacré. Certains clients viennent même des États-Unis pour qu’il réalise leur portrait.

Au début du 20e siècle, Sargent commence à se lasser du portrait. Il voyage beaucoup et profite des paysages ou du spectacle des villes pour réaliser des aquarelles d’une grande délicatesse. Délaissant de plus en plus le portrait, il acquiert une véritable réputation d’aquarelliste.

Sargent ne s’est jamais marié mais vivait entouré de ses amis et de sa famille, en particulier sa sœur Emily. On considère aujourd’hui assez largement qu’il avait de fortes tendances homosexuelles que l’époque interdisait d’évoquer. L’analyse de ses nus masculins (nombreux dessins et quelques huiles) ne semble pas laisser de doutes à ce sujet.

John Singer Sargent est mort à Londres le 14 avril 1925.


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Théodore  Robinson

Theodore Robinson est né le 3 juillet 1852 à Irasburg dans le Vermont, sa famille déménage dans le Wisconsin quand il est encore jeune. Il étudie brièvement l'art à Chicago mais commence réellement ses études en 1874 lorsqu'il s'inscrit à la National Academy of Design et l'Art Students league de New-York. Deux ans plus tard, il se rend à Paris afin d'y étudier sous les ordres de Carolus-Duran puis aux Beaux-Arts avec Jean-Léon Gérôme. Robinson expose ses premières peintures à Paris en 1877. En 1879, il retourne aux Etats-Unis, période durant laquelle il peint de façon réaliste, les protagonistes étant représentés dans des tâches quotidiennes sans mouvement. En 1884, il retourne en France et plus précisément à Giverny, une petite commune de l'Eure, repaire des artistes impressionnistes français. 

Il y fait la connaissance de Claude Monet, sa peinture s'en ressentira évoluant vers un mouvement impressionniste, et y réalise ses plus belles toiles dont Capri (1890) et La Débâcle (1892). Il retourne s'installer aux Etats-Unis en 1892 et devient professeur à la Brooklyn Art School, puis à l'académie des Beaux-Arts de Pennsylvanie. A New-York, il réalise une série de tableaux représentant des bateaux à partir du Riverside Yatch Club, faisant partie de ses plus belles oeuvres. En 1896, il a l'intention de repartir à Giverny cependant il est foudroyé par une crise d'asthme le 2 avril 1896. De nos jours, une majorité de ses peintures sont exposées dans des musées américains de renom. 

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Théodore Wendel

Theodore Wendel est un artiste né en 1859 et mort en 1932. Il était un impressionniste américain qui a d'abord reçu sa formation dans l'Ohio, à l'école de design de l'université de Cincinnati, avant de se rendre en Italie, en Allemagne et surtout à Giverny, en France, à la fin du XIXe siècle, pour étudier et développer son art. Après avoir étudié cette campagne française et s'être inspiré de ses contemporains impressionnistes comme Claude Monet, Wendel a incorporé ce qu'il a appris dans son propre travail, remplaçant progressivement les motifs français par des motifs américains. Wendel s'est installé à Ipswich, dans le Massachusetts, avec sa famille, où il a commencé à peindre en combinant des motifs de plein air et des techniques impressionnistes. Il se concentre principalement sur le rendu de sujets organiques à l'extérieur, utilisant des couleurs vives pour créer des images idéalisées de la campagne et de ceux qui y résident. 

Collections privées

An Old Orchard à Ipswich

De nombreuses œuvres de Wendel démontrent sa capacité à célébrer les arbres de toutes espèces, en intégrant leurs couleurs et leurs formes distinctives dans un tout harmonieux. An Old Orchard, Ipswich, Massachusetts présente un motif préféré d'arbres fruitiers en fleurs glorieuses, éclipsés par des saules plus grands et peut-être des variétés de frênes et de caryer, bien que les chênes rouges, les bouleaux blancs et l'orme en voie de disparition étaient également pertinents. à la région à l'époque. Ces arbres étaient appréciés pour leur protection contre les vents violents venant des marais. La vue dans An Old Orchard peut être celle du terrain en pente de Heartbreak Hill, juste en face du site de la Upper Farm. L'artiste a peint tous les aspects de ses pentes boisées, depuis les vues frontales jusqu'à celles de la crête, d'où il pouvait regarder jusqu'à Town Hill et le village d'Ipswich et, dans l'autre sens, vers les marais et l'eau. 

Asters sauvages et verges d'or 

Depuis la Ferme Inférieure, le choix de sujets de Wendel était infini. Dans une direction, il avait une vue spectaculaire sur les marais et l'eau. Dans un autre balayage, il pourrait admirer les collines et les fermes des hautes terres depuis les marais. L'une de ces scènes est le début de l'automne, maintenant appelée verge d'or et asters (champ de fleurs), qui a été montrée pour la première fois en 1909. Tous les angles de l'image - des collines, de la formation rocheuse et des masses de brillants la verge d'or et les lupins violets mènent au centre d'intérêt des enfants de Wendel : Mary, alors âgée d'environ sept ans, et Daniel, âgé d'environ cinq ans ; leur jeunesse reflétée par le jeune bouleau aux troncs jumeaux à proximité. À droite, la botte de foin, omniprésente, rappelle les moyens de subsistance de la plupart des habitants de la région. 

Sunny Beach

Autres oeuvres du peintre ...

Childe Hassam 

Frederick Childe Hassam, né le 17 octobre 1859 à Dorchester, Massachusetts et mort le 27 août 1935 à East Hampton, New York, est un peintre et graveur impressionniste américain du xixe – xxe siècles. Il était membre des Ten American Painters. 

En 1886, il séjourne à Paris pour étudier l'art à l'Académie Julian (1886-1889). Ses professeurs sont Gustave Boulanger et Jules Joseph Lefebvre. L'impressionnisme français et l'art de Claude Monet ont une forte influence sur lui.

Hassam revient en Amérique en 1889 et réside à New York. Là, Hassam peint des bâtiments de la ville dans un style impressionniste. Il fréquente une communauté d'artistes (Cab Cob art colony ) établie à Cos Cob, où Henry Winslow, premier graveur du cercle, l'influencera.

En 1919, Hassam a acheté une maison à East Hampton, à New York. Beaucoup de ses tableaux tardifs ont utilisé des sujets proches dans cette ville et ailleurs à Long Island. Le marché de l'art de l'après-guerre a explosé dans les années 1920 et Hassam a commandé des prix croissants, bien que certains critiques pensent qu'il est devenu statique et répétitif, alors que l'art américain avait commencé à passer au Realism of the Ashcan School et à des artistes comme Edward Hopper et Robert Henri. 

En 1920, il a reçu la médaille d'or de l'honneur pour la réussite à vie de l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie et de nombreuses autres récompenses dans les années 1920. Hassam a parcouru relativement peu ses dernières années, mais a visité la Californie, l'Arizona, la Louisiane, le Texas et le Mexique. Il est mort le 27 août 1935 à East Hampton, dans l'État de New York, à l'âge de 75 ans.

Il a dénoncé les tendances modernes de l'art à la fin de sa vie, et il a qualifié de « art boobys » tous les peintres, les critiques, les collectionneurs et les concessionnaires qui se contentent de suivre la mode et promeuvent le cubisme, le surréalisme et d'autres mouvements d'avant-garde. Jusqu'à ce qu'un renouveau d'intérêt pour l'impressionnisme américain dans les années 1960, Hassam était considéré parmi les « génies abandonnés ». Comme les peintures impressionnistes français ont atteint des prix très élevés dans les années 1970, Hassam et les autres impressionnistes américains ont bénéficié d'un intérêt renouvelé et ont également vu la valeur de leurs œuvres augmenter.


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John Henry Twachtman 

John Henry Twachtman né le 4 août 1853 à Cincinnati (Ohio) et mort le 8 août 1902 à Gloucester (Massachusetts), est un peintre impressionniste américain. Il était membre des Ten American Painters. 

Il apprend la peinture avec Frank Duveneck. Il part pour l'Europe étudier à l'Académie des beaux-arts de Munich en 1875. Il s'initie à l'eau-forte puis suit les cours d'art plastique à l'académie Julian à Paris de 1883 à 1885. Il peint à cette époque deux de ses œuvres majeures Arques la Bataille et Springtime. En 1886, il retourne aux États-Unis, s'installe dans le Connecticut et achète une ferme à Greenwich.

Il fréquente le peintre Julian Alden Weir aux côtés duquel il expose ses toiles puis s'investit beaucoup dans une association d'artistes à Cos Cob dans le Connecticut. Il enseigne la peinture de 1889 à 1902 à la Art Students League of New York. En 1893, il reçoit la médaille d'or de peinture à l'Exposition universelle de 1893 et expose ses tableaux dans une galerie new-yorkaise aux côtés de toiles signées Claude Monet. Il meurt d'un anévrisme cérébral en août 1902 à Gloucester.

Jusqu'en 1886, il fait de fréquents séjours à Arques-la-Bataille dont la plupart de ses eaux-fortes s'inspirent

Collections privées

Venise 1881

Il a visité Venise avec Duveneck et William Merritt Chase.  

Autre oeuvre mal attribuée au peintre ...

Piscine enchantée

Piscine enchantée, Edward Henry Potthast

Edward Henry Potthast, né le 10 juin 1857 à Cincinnati dans l'Ohio et décédé le 9 mars 1927 à New York dans l'état de New York aux États-Unis, est un peintre impressionniste américain, connu pour ses peintures de paysage de la Nouvelle-Angleterre, ses vues de Central Park et ses scènes d'activités en plein air remplies de soleil et de couleurs vives représentant des familles et des enfants le long de la côte et des plages de Long Island. 

Apparemment, ce tableau est souvent attribué à tort à John Henry Twachtman, ce que j'avais également réalisé jusqu'à ce qu'un lecteur attentif le porte à mon attention 

Edmund Tarbell

Edmund Charles Tarbell, né le 26 avril 1862 à Groton (Massachusetts) et mort le 1er août 1938 à New Castle (New Hampshire), est un peintre impressionniste américain. 

Il était membre des Ten American Painters. 

Il est né à West Groton dans le Massachusetts dans une famille d'origine anglaise arrivée en Amérique en 1647. Son père, Edmund Whitney Tarbell, contracta la fièvre typhoïde pendant son service durant la Guerre de Sécession et mourut en 1863. 

Sa mère, Mary Sophia Fernald, se remaria par la suite avec David Frank Hartford et déménagea avec lui à Milwaukee, dans le Wisconsin ; le jeune Ned et sa sœur Nellie Sophia restèrent à Groton, où ils furent élevés par leurs grands-parents du côté du père.

Dans sa jeunesse, Tarbell suivit les cours d'art de George H. Bartlett à la Massachusetts Normal Art School. Entre 1877 et 1880, il fut en apprentissage à la Forbes Lithographic Company à Boston. En 1879, il entra à la School of the Museum of Fine Arts de Boston, où il suivit l'enseignement d'Otto Grundmann. Il était dans la même classe que deux des futurs membres des Ten American Painters : Robert Reid et Frank Weston Benson. En raison de son talent, Tarbell fut encouragé à poursuivre ses études en France, à Paris ; il s'y rendit et, en 1883, entra à l'Académie Julian, où il suivit les cours de Gustave Boulanger et Jules-Joseph Lefebvre. Sa formation fut à la fois marquée par l'académisme et par le mouvement impressionniste, par les classiques du Louvre et les œuvres alors en vogue dans les galeries de la ville ; cette double influence se retrouve dans ses travaux. En 1884, Tarbell commença un Grand Tour qui l'emmena en Italie, et, l'année suivante, en Italie encore, puis en Belgique, Allemagne et en Bretagne.

Tarbell retourna à Boston en 1886 et se fit illustrateur, professeur d'art privé, et portraitiste. En 1888, il épousa Emeline Souther, qui faisait partie d'une famille influente de Dorchester (Massachusetts). En 1889, Tarbell prit la suite de son mentor, Otto Grundmann, à la Museum School, où il fut un professeur populaire. Parmi ses étudiants figura Margaret Fitzhugh Browne . Son influence sur la peinture à Boston était si majeure que ses disciples étaient surnommés les Tarbellites. En 1914, il cofonda la Guild of Boston Artists, dont il fut le premier président jusqu'en 1924 ; en 1919, il devint principal de l'école d'art de la Corcoran Gallery of Art, à Washington (district de Columbia).

En 1891, le tableau intitulé Au verger (In the Orchard) établit sa réputation d'artiste. Il est considéré comme son principal chef-d'œuvre.


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Frank  Weston Benson 

Frank Weston Benson, également connu comme Frank W. Benson, né le 24 mars 1862 à Salem (Massachusetts) et mort le 15 novembre 1951 dans la même ville, est un peintre, aquarelliste et graveur impressionniste américain. Membre des Ten American Painters, il est connu pour ses aquarelles et ses eaux-fortes d'oiseaux sauvages. 

En 1880 il étudie les arts plastiques à la School of the museum of fine arts à Boston avec Otto Grundmann et en 1883 part en France pour suivre les cours de l'Académie Julian. Il commence sa carrière de peintre en fixant sur la toile des portraits de famille de la haute société et des peintures murales pour la Bibliothèque du Congrès. Il devient professeur et administrateur à la School of the museum of fine arts, membre de l'Académie américaine des arts et des lettres et de la Guilde of Boston artists. 

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Colin Campbell Cooper 

Colin Campbell Cooper, Jr. (né à Philadelphie le 8 mars 1856 et mort à Santa Barbara le 6 novembre 1937) est un peintre impressionniste américain 

Colin Campbell Cooper, Jr. est né à Philadelphie, en Pennsylvanie le 8 mars 1856 dans une famille d’origine anglo-irlandaise. Sa mère, Emily Williams Cooper, dont les ancêtres ont émigré aux États-Unis depuis Weymouth dans le Dorset en Angleterre, était un peintre amateur d’aquarelle. Son père, le Dr Colin Campbell Cooper dont le grand-père est venu de Derry, en Irlande, était un chirurgien et passionné par les arts. Étant jeune, Colin fut à son tour inspiré par l'art en particulier après sa participation à l’Exposition universelle de 1876. Ses deux parents, favorables à ses ambitions, l'encourage à devenir un artiste. 

Il est célèbre pour ses peintures architecturales, en particulier de gratte-ciel à New York, Philadelphie ou Chicago. C’est aussi, un voyageur avide, connu pour ses peintures de monuments européens et asiatiques. Il peint aussi de nombreux paysages naturels, des portraits, des fleurs. En plus d'être peintre, il était aussi un enseignant et un écrivain. Sa première femme, Emma Lampert Cooper, était aussi une peintre très appréciée. 

Elkhart  Musée d'art américain du Midwest 

Sauvetage des survivants du Titanic par le Carpathia

Le Carpathia est devenu célèbre pour le rôle qu'il a joué lors du naufrage du Titanic. C'est en effet le premier navire à se rendre sur les lieux de la catastrophe et c'est lui qui recueille les 705 survivants (passagers et membres d'équipage).

La nuit de la catastrophe, le Carpathia se trouve à plus de 58 miles du Titanic. Il a quitté New York le 11 avril et navigue à destination de Gibraltar, Gênes, Naples, Trieste et Fiume. Il a à son bord 743 passagers, bien loin de sa capacité maximale de 2 000 à 2 500 passagers selon les sources. Les installations de troisième classe, prévues pour près de 2 000 personnes sont presque vides car l'immigration des États-Unis vers l'Europe est presque nulle . À bord, vers minuit, l'opérateur radio Harold Cottam est sur le point de se coucher et, comme il est le seul opérateur à bord, personne ne peut le relever. Cependant, une dernière écoute lui permet de prendre connaissance du naufrage. Cottam avertit le premier officier, alors de quart, et tous deux préviennent Arthur Rostron, le capitaine du navire. Celui-ci est au commandement du Carpathia depuis le 18 janvier.

Rostron modifie alors la route du navire et le lance à pleine vitesse en direction de la position indiquée par le Titanic. Il fait préparer le navire en vue du sauvetage, donnant l'ordre de consigner les passagers à leurs cabines, de préparer des lits, convoquant les trois médecins du bord et faisant ouvrir les portes de coupée et préparer des échelles et des câbles.

Le navire atteint la vitesse de 17,5 nœuds, près de trois nœuds au-dessus de sa vitesse habituelle. Malgré cela, il lui faut plusieurs heures pour arriver sur les lieux du drame, sa progression étant troublée par le grand nombre d'icebergs sur sa route. Pendant sa course, le Carpathia entre en contact avec d'autres navires proches, notamment l’Olympic, sister-ship du Titanic. Le paquebot aperçoit le premier canot à 4 h 00 ce 15 avril 1912. Il s'agit du canot numéro 2, dont le premier passager atteint le Carpathia à 4 h 10. C'est le quatrième officier du Titanic, Joseph Boxhall, qui annonce la nouvelle au commandant du Carpathia.

Le sauvetage se poursuit jusqu'à 8 heures, la dernière personne à embarquer étant le second officier, Charles Lightoller. Treize canots de sauvetage sont également récupérés, puis le navire met le cap sur New York. Rostron refuse la proposition du capitaine Herbert Haddock, de l’Olympic, de transférer les passagers sur le sister-ship du paquebot naufragé pour éviter tout traumatisme. À bord, Harold Cottam est assisté dans son travail d'opérateur radio par Harold Bride, opérateur rescapé du naufrage. Ils doivent en effet transmettre des listes de survivants et des informations à la Cunard et la White Star. Le Carpathia accoste finalement à New York le jeudi 18 avril 1912 au matin, débarquant dans un premier temps les canots de sauvetage du Titanic sur le quai de la White Star où aurait dû arriver le paquebot, puis les rescapés descendent sur le quai de la Cunard.

Par la suite, plusieurs membres d'équipage du Carpathia dont Rostron et Cottam déposent à la commission d'enquête américaine sur le naufrage. À la suite de celui-ci, Rostron reçoit de mains de Margaret Brown une coupe de la part des rescapés en remerciement du sauvetage. Il est également invité à la Maison-Blanche par le Président William Howard Taft et reçoit la médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction des États-Unis. 

Lilla Cabot Perry

Elisabeth (Lilla) Cabot Perry (née le 13 janvier 1848 à Boston – morte le 28 février 1933 à Hancock, dans le New Hampshire), est une peintre américaine, connue pour ses portraits et ses paysages. 

Amie de Camille Pissarro, elle a été fortement influencée par son mentor, Claude Monet. 

Elle fut l'une des premières à défendre l'impressionnisme français et a contribué à sa réception dans son pays. 

Elle compte parmi les premières artistes impressionnistes aux États-Unis. 

Elle naît en janvier 1848, à Boston, dans le Massachusetts, fille du Dr Samuel Cabot, un éminent chirurgien, et de Hannah Lowell Jackson. Elle est l'aînée de huit enfants.

Enfant, elle étudie la littérature, la poésie et la musique, et pratique le sport de plein air. En raison de l'importance de sa famille dans la société de Boston, elle côtoie, à un âge précoce, ces grands de la littérature anglophone que sont Ralph Waldo Emerson, Louisa May Alcott, et James Russell Lowell. De cette époque dateraient ses premières esquisses, réalisées de manière autodidacte et dans un cercle restreint d'amis.

Lilla Cabot a treize ans quand la Guerre de Sécession débute. Ses parents, ardents abolitionnistes, jouent un rôle actif dans l'effort de guerre. À dix-sept ans, une fois le conflit terminé, elle emménage avec sa famille dans une ferme de Canton dans le Massachusetts. Ce lieu influencera une grande partie de ses premières productions paysagères. Elle voyage en 1867, avec ses parents, en Europe.

En 1874, elle épouse Thomas Sergeant Perry , professeur de littérature. De ce mariage naissent trois enfants, Margaret (1876), Edith (1880) et Alice (1884).

Edward Henry Potthast

Edward Henry Potthast, né le 10 juin 1857 à Cincinnati dans l'Ohio et décédé le 9 mars 1927 à New York dans l'état de New York aux États-Unis, est un peintre impressionniste américain, connu pour ses peintures de paysage de la Nouvelle-Angleterre, ses vues de Central Park et ses scènes d'activités en plein air remplies de soleil et de couleurs vives représentant des familles et des enfants le long de la côte et des plages de Long Island. À partir de 1870, il étudie l'art à la McMicken School of Design à Cincinnati. De 1873 à 1881, il travaille comme lithographe à la Ehrgott and Krobs puis à la Strobridge Lithography Company. De 1879 à 1881, il étudie également auprès du peintre Thomas Satterwhite Noble. Il part ensuite pour l'Europe en compagnie du peintre Joseph Henry Sharp, séjourne à Anvers ou il suit les cours de l'académie royale des beaux-arts de la ville, avant de fréquenter l'académie des beaux-arts de Munich avec pour professeur les peintres Carl von Marr, Nikolaos Gysis et Ludwig von Löfftz. 

Après son retour à Cincinnati en 1885, il reprend ses études avec Noble et son travail de lithographe. En 1886, il retourne en Europe et s'installe à Paris où il étudie auprès du peintre Fernand Cormon. Il fréquente les colonies artistiques de Barbizon et de Grez-sur-Loing ou il rencontre le peintre Robert Vonnoh qui lui fait découvrir le travail des peintres impressionnistes français.

À son retour à Cincinnati, il reprend à nouveau son emploi de lithographe tout en exposant ses toiles au Cincinnati Art Museum. En 1895, il s'installe à New York, ou il travaille d'abord comme illustrateur pour les magazines Scribner's Magazine, The Century Magazine et Harper's Magazine, tout en se consacrant à son activité de peintre. Il expose à l'académie américaine des beaux-arts et y élu en 1906. En 1904, il obtient une médaille d'argent lors de l'exposition universelle de Saint-Louis dans le Missouri. En 1908, il déplace son studio dans les Gainsborough Studios à Manhattan. En 1910, il réalise une excursion avec les peintres Thomas Moran, Elliott Daingerfield, Douglas Ewell Parshall et Frederick Ballard Williams afin d'observer le Grand Canyon et la région de l'Arizona. Pendant la Première Guerre mondiale, il peint de grandes cibles flottantes pour l'entrainement des troupes navales.

Au cours de sa carrière, il est membre de la Society of American Artists, du Salmagundi Club, de l'American Watercolor Society et du Cincinnati Art Club. Il décède à New York en 1927.

Ronaoke Taubman Museum of Art

Happy Days 

Après son déménagement à New York, Potthast a réalisé des scènes de personnes profitant de vacances tranquilles à la plage et en admirant les vues du port rocheux, sa spécialité. Il a passé les mois d'été dans l'une des nombreuses colonies artistiques balnéaires, notamment Gloucester, Rockport et Cape Cod dans le Massachusetts, ainsi qu'Ogunquit et Monhegan Island, dans le Maine. Son amour de la plage était tel que, lorsqu'il résidait à New York, il se rendait les jours de foire à Coney Island ou à Far Rockaway avec son chevalet, sa boîte de peinture et quelques panneaux.

Collections privées

Piscine enchantée

Apparemment, ce tableau est souvent attribué à tort à John Henry Twachtman, ce que j'avais également réalisé jusqu'à ce qu'un lecteur attentif le porte à mon attention .

Voyez ...  

Cette oeuvre citée en page 5 

à comparer avec  ... en page 3 du même site le tableau de Nu réaliser par le même peintre ...

N'est-ce point ici le même modèle en un lieu identique et la signature n'est-elle pas identique ! ... Sans aucun doute désormais il s'agit donc bien d'une oeuvre réalisée par Edward Henry Potthast et le timbre de Guinée Bissau comporte donc une erreur ... mais ils ne sont pas les seuls car les sites de marchands de tableaux qui proposent la reproduction de cette oeuvre continuent à perpétrer cette erreur en l'attribuant à Twachtman. 

Il faut également savoir que Potthast avait été précédé par ses compatriotes de Cincinnati John Henry Twachtman, Robert Blum, Joseph De Camp et Frank Duveneck, qui enseignaient alternativement à Munich et à Cincinnati.

Embarcation

Les peintures impressionnistes aux tons froids et aux surfaces tachées que ces peintres et d'autres de la colonie de Grèz réalisaient ont eu un impact profond sur la palette de Potthast. Sa conversion à l'impressionnisme fut immédiate et irrévocable.

Nymphes des eaux

Edward Potthast a passé de nombreuses journées sur la plage à peindre des scènes d'enfants et de leurs familles. À travers ses œuvres, il a capturé la tranquillité des enfants. Bien qu’il n’ait jamais eu d’enfants et qu’il soit une personne quelque peu réservée, il appréciait clairement leur compagnie.

Potthast est aujourd'hui l'un des meilleurs peintres de scènes de plage de tous les artistes américains, ce qui explique les prix plutôt élevés de ses œuvres. Une scène de plage à Potthast peut être un excellent investissement pour l'avenir.

William Merritt Chase 

William Merritt Chase (1er novembre 1849 – 25 octobre 1916) est un peintre américain connu pour son engagement en faveur de l'impressionnisme et comme enseignant. 

Il est né à Williamsburg (aujourd'hui Nineveh), dans l'Indiana, et commence par travailler comme vendeur dans le magasin familial de chaussures à Indianapolis. Parallèlement il prend des cours de peinture et de dessin auprès de Barton S. Hays. 

Après un bref engagement dans la marine il poursuit sa formation à New York auprès de Joseph Oriel Eaton. Après ses premières expositions à Saint-Louis il se rend, de 1872 à 1877, à Munich et travaille avec A. Wagner et Karl von Piloty.

De retour à New-York Chase épouse Alice Gerson en 1887. Le couple aura huit enfants.

William Merritt Chase (1er novembre 1849 – 25 octobre 1916) est un peintre américain connu pour son engagement en faveur de l'impressionnisme et comme enseignant. 

Il est né à Williamsburg (aujourd'hui Nineveh), dans l'Indiana, et commence par travailler comme vendeur dans le magasin familial de chaussures à Indianapolis. Parallèlement il prend des cours de peinture et de dessin auprès de Barton S. Hays. Après un bref engagement dans la marine il poursuit sa formation à New York auprès de Joseph Oriel Eaton. Après ses premières expositions à Saint-Louis il se rend, de 1872 à 1877, à Munich et travaille avec A. Wagner et Karl von Piloty.

De retour à New-York Chase épouse Alice Gerson en 1887. Le couple aura huit enfants.

Il installe, à New York, sa propre école, « Chase school » (aujourd'hui Parsons), après avoir enseigné quelques années à l'Art Students League, il y comptera parmi ses élèves Abby Williams Hill, Euphemia Bakewell.. Il travaille sur tous supports : peinture à l'huile, pastel, encre. Ses thèmes sont nombreux : paysages, natures mortes, portraits ; mais ce sont ceux-ci qui le rendent célèbre, de nombreuses personnalités souhaitant devenir ses modèles.

Chase gagne de nombreux honneurs et devient un membre de la National Academy of Design, New York, il dirige durant dix ans la Society of American Artists. Il devient membre du Ten American Painters après la mort de John Henry Twachtman.

Membre du Salon des artistes français, il y obtient une mention honorable en 1881. Il remporte aussi une médaille d'argent à l'exposition universelle de Paris de 1889 et une médaille d'or à celle de 1900.


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Theodore Earl Butler

Theodore Earl Butler (1861-1936) est un peintre impressionniste américain. Au-delà de son œuvre, il est connu pour le rôle qu'il a joué entre les peintres américains résidant alors à Giverny et Claude Monet, dont il épouse successivement deux de ses belles-filles, Suzanne Hoschedé, et après le décès de cette dernière, sa sœur aînée, Marthe.

Par sa fille Lily, il est le grand-père du peintre Jean-Marie Toulgouat.

On sait peu de choses sur ses premières années. Il naît en 1861, à Colombus, dans l'Ohio ; fils de Philip Livinston Butler, un riche épicier en gros, industriel et promoteur des chemins de fer, il est admis en 1879 au Marietta College (Washington) en tant qu'étudiant en deuxième année (sophomore). Avant qu'il n'en sorte diplômé en juin 1882, il semble avoir reçu une formation artiste d'un certain « Foley » ou « Fowley », dont on pense qu'il s'agit peut-être du peintre Albert C. Fauley. Toujours est-il qu'en 1883 il entre au Art Students League de New York. 

En janvier 1887, comme beaucoup de ses confrères, il va à Paris où il poursuit ses études, et obtient une mention « honorable » au Salon de 1888, pour sa toile La Veuve (The Widow).

Avant de s'en retourner à New York, il se rend pour la première fois à Giverny au cours de l'été 1888. Faisant partie de la colonie de peintres américains installés à Giverny, il y rencontre Suzanne Hoschedé, l'une des belles-filles de Claude Monet, et l'épouse le 20 juillet 1892. Il expose en 1895 chez Le Barc de Boutteville (Paris).

Après la mort de Suzanne en 1899, sa sœur aînée, Marthe, aide Theodore Butler à élever leurs deux enfants, James et Lilly, et tous deux se rendent d'abord à New-York ; ils se marient à leur retour en France, le 31 octobre 1900. Theodore Butler poursuit en France sa carrière de peintre, où il reste actif jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, exposant régulièrement au Salon.

Les Butler passent les années de 1913 à 1921 à New York, où ils présentent plusieurs toiles à l’Armory Show de 1913. Il participe à deux expositions à Colombus en 1914 et 1915. En 1921, la famille Butler retourne à Giverny.

Il meurt à Giverny en 1936.

Il compte parmi les peintres importants de l'impressionnisme américain, et constitue du fait de son mariage un lien essentiel entre la communauté des peintres américains de Giverny et Claude Monet lui-même. 

La Seine près de Giverny

Butler put expérimenter différentes techniques, de l'impressionnisme au post-impressionnisme, sans copier Claude Monet. Il peint principalement à Giverny et ses environs, mais aussi à Yport, Veules Les Roses et Honfleur. Il a également réalisé quelques peintures à Paris et à New York où il a peint dans la vallée de la rivière Hudson et a été parmi les premiers Américains à peindre des scènes de l'État de New York de manière impressionniste. 

L'amour maternel

En juillet 1892, il épouse Suzanne Hoschede-Monet, belle-fille et modèle préféré de Claude Monet comme l'illustre son tableau Femme à L'ombrelle. À la mort de Suzanne en 1899, Butler épousa une autre belle-fille de Monet, Marthe, en 1900. 

Jimmy et Lilly Butler courant dans le Jardin

Dennis Miller Bunker

Dennis Miller Bunker (6 novembre 1861–28 décembre 1890) est un peintre impressionniste américain. Ses œuvres se composent de portraits et de paysages. 

Il étudie la peinture à New York à la National Academy of Design and the Art Student Ligue. En 1882, il arrive à Paris et continue sa formation à l’École des Beaux-Arts avec comme professeurs Ernest Hébert et Jean-Léon Gérôme. Il se met à la peinture de paysage et est l'un des premiers peintres américains à intégrer la technique impressionniste. Accompagné des peintres américains Kenneth R. Cranford et Charles Adams Platt, il passe l'été 1884 à Larmor-Plage en Bretagne, peignant les paysages. Il rentre à New York en 1885, travaille à Boston et se lie avec le peintre John Singer Sargent.

Il est considéré comme l'un des peintres américains majeurs du xixe siècle, ami de nombre de grands artistes de cette époque. Il meurt à 29 ans de méningite.

Tom Barnett

Thomas P. Barnett (11 février 1870 – 23 septembre 1929), également connu professionnellement sous les noms de Tom Barnett et Tom P. Barnett , était un architecte et peintre américain originaire de Saint-Louis , Missouri . 

Barnett était reconnu à l'échelle nationale pour son travail en architecture et en peinture.  

Plus tard dans sa vie, Barnett se tourna principalement vers la peinture. Il a étudié auprès de Paul Cornoyer et a suivi le style impressionnisme américain. 

Barnett utilisait de manière caractéristique de larges coups de pinceau et des couleurs vibrantes. Ses œuvres idéalisaient généralement ses sujets et étaient émotionnellement expressives et optimistes.

Les peintures de Barnett ont été bien accueillies de son vivant. Ses œuvres ont été exposées à l' Exposition internationale Panama-Pacifique, à la première exposition de la Society of Independent Artists à New York, au Cincinnati Art Museum, à l' Art Institute of Chicago, au Pennsylvania Académie des Beaux-Arts, et régulièrement au Musée d'Art de Saint Louis .  Barnett a remporté des prix locaux et nationaux, dont la médaille de bronze pour la peinture.à l'Exposition du centenaire Lewis et Clark en 1905, et le premier prix du paysage Ives de la Guilde des artistes de Saint-Louis chaque année entre 1914 et 1925. 

En 1922, Barnett a peint la fresque murale de 12 pieds sur 6 pieds, Riches of the Mines , au Capitole de l'État du Missouri à Jefferson City . La lunette représentant une mine de zinc dans le sud-ouest du Missouri était l'une des préférées des critiques d'art qui s'émerveillaient de la capacité de Barnett à dépeindre le drame et la beauté dans une scène par ailleurs sombre et désolée. 

Barnett était membre de la Chicago Art Guild, du National Arts Club , de la St. Louis Artist's Guild, du Salmagundi Club , de la Chicago Galleries Association, de l'Allied Artists of America et de l' American Federation of Arts . 

Lucy Bacon

Lucy Angeline Bacon, née le 30 juillet 1857 à Pitcairn dans l'État de New York et morte le 17 octobre 1932 à San Francisco en Californie, est une peintre impressionniste américaine. 

Elle étudie les arts plastiques à la Art students league et à la National academy of design à New York. En 1892 elle part pour la France et s'inscrit à l'Académie Colarossi. Peu satisfaite de ses cours elle demande conseil à Mary Cassatt femme-peintre américaine installée en France. Mary Cassatt la présente à Camille Pissaro auprès duquel Lucy se perfectionne et achève sa formation. Elle se fixe à Éragny mais en 1905 elle abandonne sa carrière de peintre à la suite de problèmes de santé et devient adepte de la Christian Science. Elle s'installe à San Jose en Californie et y enseigne la peinture jusqu'à sa mort en 1932. 

William Glackens

William James Glackens est un peintre américain né le 13 mars 1870 à Philadelphie en Pennsylvanie et décédé le 22 mars 1938 à Westport dans le Connecticut. Il rejeta le formalisme académique et peignit des scènes de rues et la vie de la middle-classe américaine.

Il étudia à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, où il eut notamment le peintre Thomas Pollock Anshutz pour professeur, et gagna sa vie comme illustrateur dans plusieurs journaux américains. En 1895, il voyagea à Paris et en 1898, il travailla comme correspondant de guerre pour le McClure's Magazine au cours de la guerre hispano-américaine.

Connu pour ses dessins, il commença à peindre et sa première peinture importante fut le Hammerstein's Roof Garden qui fut exposée dans la galerie Allen de New York. Il fut l'un des membres du groupe des huit. Il s'intéressa à l'impressionnisme et passa beaucoup de temps en Europe. Sa connaissance de la peinture fit de lui l'un des conseillers rémunérés et influents d'Albert C. Barnes pour sa collection de peintures.

La plus grande collection d'œuvres de Glackens se trouve depuis 2001 au musée d'art de Fort Lauderdale, dont une aile entière est dédiée à l'artiste.

Willard Leroy Metcalf

Willard Leroy Metcalf né le 1er juillet 1858 à Lowell (Massachusetts) mort le 9 mars 1925 est un peintre impressionniste américain. Il était membre des Ten American Painters. Il est connu pour ses tableaux représentant la Nouvelle-Angleterre et son engagement avec le groupement d'artistes fixé à Old Lyme dans le Connecticut. 

Il passa les premières années de sa vie dans une ferme du Maine. Il commence sa formation artistique chez un sculpteur sur bois à Boston. Le peintre paysagiste George Loring Brown devint ensuite son maître. Avec Brown, il passe les mois d'été dans les montagnes Blanches où il fait ses premières études de paysages. Il est ensuite l'un des premiers boursiers de l'école du musée des beaux-arts de Boston.

Grâce à son intérêt pour l'ornithologie et son talent, il participe en 1881 à une expédition dans le sud-ouest des États-Unis. Au Nouveau-Mexique et en Arizona il fait de nombreuses illustrations pour les revues Harpers et Century qui remportent un large succès.

Grâce à ce succès, il est en mesure, en 1883 de partir étudier à l'Académie Julian de Paris où ses maîtres seront Gustave Boulanger et Jules Joseph Lefebvre. Metcalf étudia toutes les tendances de la peinture française du xixe siècle. Outre la peinture académique de l'école de Barbizon, il étudie aussi l'impressionnisme et visite Grez-sur-Loing, Pont-Aven et Giverny où, avec Theodore Robinson, Théodore Wendel, John Leslie Breck et Louis Ritter, il fonde en 1887, la première colonie d'artistes américains à proximité directe de Claude Monet.

Lors d'un voyage d'étude en Tunisie et au Maroc, Metcalf peint en 1887 des scènes de rue typiques. L'année suivante, au Salon de Paris, sa peinture du marché arabe sera particulièrement appréciée.

En 1888, Metcalf retourne à Boston, où ses œuvres exposées au St. Botolph Club trouvent grâce aux yeux des critiques. En 1891, il s'établit à New York. À cette époque, Metcalf gagne sa vie grâce à des illustrations, en enseignant et par la vente de quelques portraits. En 1893, il devient membre de la American watercolor society. Le succès tant attendu de ses peintures de paysages n'arrive qu'en 1896. Avec sa peinture du Port de Gloucester, lors de l'exposition annuelle de la Society of American Artists, il remporte le prestigieux Webb's Prize.

Royal Cortissoz (1869–1948) qui était critique d'art au New York Daily Tribune fut un fervent admirateur de Metcalf. À plusieurs reprises il publia des monographies du peintre. Dès 1906, Metcalf remporte également un vif succès auprès du public grâce à ses paysages. Ses sujets préférés sont les paysages du Berkshire, Cornish, Springfield, Casco Bay et la péninsule de Damariscotta dans le Maine.

Il meurt le 9 mars 1925 à New York.

Daniel Graber

Daniel Garber, né le 11 avril 1880 à North Manchester dans l'état de l'Indiana et décédé le 5 juillet 1958 à Cuttalossa dans l'état de la Pennsylvanie, est un peintre impressionniste américain, spécialisé dans la peinture de paysage et membre de la colonie d'artistes de New Hope en Pennsylvanie. En plus de sa carrière de peintre, il a enseigné à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts pendant plus de quarante ans. 

Il étudie à la Art Academy of Cincinnati et à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts de 1899 à 1905, où il a pour professeur le peintre Hugh Henry Breckenridge

En 1901, il monte son propre studio à Philadelphie et épouse une étudiante en art, Mary Franklin, avec qui il part à la fin de ses études en Europe pour compléter sa formation. Il séjourne à Londres, en Italie et à Paris jusqu'en 1907, avant de revenir aux États-Unis.

Sur les conseils du peintre William Langson Lathrop, il s'établit à Cuttalossa, un village situé en aval de la ville de Lumberville dans le township de Solebury. Il devient membre de la colonie d'artistes de New Hope, un autre village proche de Cuttalossa. En 1909, il commence à enseigner à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, d'abord comme assistant du peintre Thomas Pollock Anshutz, puis sous sa propre direction.

Comme la plupart des peintres impressionnistes, Garber peint des paysages en plein air, en s'inspirant directement de ce que la nature lui offre. Il peint notamment à de nombreuses reprises le fleuve Delaware et les petits villages de la Pennsylvanie. En 1913, il devient membre de l'Académie américaine des beaux-arts. En 1915, il remporte une médaille d'or lors de l'exposition internationale de Panama-Pacific à San Francisco en Californie.

Il meurt à Cuttalossa dans l'état de la Pennsylvanie en 1958.

John Ottis Adams

John Ottis Adams (8 juillet 1851 - 28 janvier 1927) était un peintre impressionniste américain et un professeur d'art qui est surtout connu en tant que membre du groupe Hoosier des peintres paysagistes de l'Indiana , aux côtés de William Forsyth , Richard B. Gruelle, Otto Stark. , et TC Steele . De plus, Adams faisait partie d'un groupe qui a formé la Society of Western Artists en 1896 et a été président de l'organisation en 1908 et 1909.

Adams a grandi dans le centre de l'Indiana, mais a reçu sa formation artistique formelle à la South Kensington School of Art de Londres. Il passe sept ans en Allemagne, où il fréquente l' Académie des Beaux-Arts de Munich . Adams a formé la Muncie Art School avec Forsyth, mais l'école a fermé ses portes après deux ans. Adams a également aidé à la planification et a enseigné des cours d'art au John Herron Art Institute , qui est devenu plus tard le Musée d'art d'Indianapolis et la John Herron School of Art d'Indianapolis. Il a également donné des cours d'art informels à l' Ermitage , sa maison et son studio près de Brookville, dans l'Indiana . En 2004, le bâtiment a été inscrit sur la liste Registre national des lieux historiques ; c'est également une propriété contributive au district historique de Brookville.

John Ottis Adams est né le 8 juillet 1851 à Amity, comté de Johnson, Indiana . Ses parents étaient Elizabeth Strange et Alban Housley Adams. Parce que les parents d'Adams déménageaient fréquemment, il a passé sa jeunesse à Franklin , Shelbyville et Martinsville, Indiana . La famille a déménagé à Franklin peu de temps après sa naissance, puis à Shelbyville, où Alban a travaillé comme commerçant local et agriculteur à temps partiel.

Adams a fréquenté l'école primaire à Franklin et Shelbyville, et après le déménagement de la famille à Martinsville, il est diplômé de la Martinsville High School . L'un des professeurs d'Adams à Martinsville a reconnu ses capacités artistiques et l'a encouragé à continuer à étudier l'art. En 1869, alors qu'Adams avait dix-huit ans, il visita la Foire de l'État de l'Indiana , où il vit Nature morte à la pastèque , une des premières œuvres de William Merritt Chase . Le tableau a inspiré Adams à devenir artiste. Bien qu'Adams ait des finances limitées, il s'inscrit au Wabash College de Crawfordsville, Indiana, mais n'assiste aux cours que deux ans.

En 1872, Adams quitta l'Indiana pour étudier à la South Kensington School of Art de Londres . Une partie standard de sa formation, et un exercice typique pour la plupart des étudiants en art de Londres, consistait à peindre des reproductions des maîtres à la National Gallery . Au cours de cette pratique, Adams a également vu le travail des peintres paysagistes John Constable et JMW Turner.. Adams a également travaillé dans un studio de photographie à Londres pour l'aider à financer sa formation artistique. À la fin de ses études en 1873, Adams obtint un certificat de l'école et resta à Londres pour étudier avec John Parker, un peintre paysagiste et de genre qui travaillait principalement à l'aquarelle. Adams retourna aux États-Unis à la fin de 1874 pour commencer sa carrière de peintre et d'éducateur en art.

Le 1er octobre 1898, Adams épousa Winifred Brady, peintre de natures mortes et l'un de ses anciens étudiants en art à Muncie, Indiana. Brady, qui avait vingt ans de moins qu'Adams, a fréquenté le Drexel Institute de Philadelphie et l' Art Students League de New York . Le couple a eu trois fils : John Alban (né en 1900), Edward Wolfe (né en 1902) et Robert Brady (né en 1904). 

En 1874, après avoir terminé ses études d’art à Londres, Adams retourne aux États-Unis pour gagner sa vie comme portraitiste. Au départ, il vécut de nouveau avec ses parents dans leur maison à Seymour, Indiana , et ouvrit un studio de portrait. 

Au printemps 1875, Adams déménagea à Martinsville et en 1876, il s'installa à Muncie, Indiana . Là, il ouvre un atelier et passe quatre ans à peindre des portraits. Les familles les plus importantes de Muncie faisaient partie de sa clientèle. Adams travaillait pour un studio de photographie local, teintant très probablement des photographies pour ajouter de la couleur aux images, afin de compléter ses revenus.

En 1880, Adams décide de poursuivre ses études d'art à Munich , en Allemagne . Pour financer sa formation complémentaire, Adams a peint des reproductions de tableaux de maîtres anciens accrochés dans les galeries Alte Pinakothek de Munich et les a vendus sur abonnement à des clients aux États-Unis. Adams a navigué depuis New York avec plusieurs autres artistes américains, y compris les autres artistes Hoosier TC Steele et Samuel Richards et a passé sept ans à Munich. Parmi les autres artistes américains présents à Munich à la même époque figuraient, entre autres, William Forsyth , J. Frank Currier et Benjamin Rutherford Fitz. Adams, Steele et Forsyth deviendront plus tard connus comme membres du groupe d'artistes Hoosier, avec Otto Stark et Richard B. Gruelle. Adams a étudié à l' Académie des Beaux-Arts de Munich , de 1880 à 1885. Gyula Benczúr était son professeur de dessin ; Ludwig von Löfftz était son professeur de peinture ; et Steele était l'un de ses camarades de classe. Adams a quitté l'académie en 1885 pour ouvrir un studio à Munich. Il a également été pendant deux ans président de l'American Artists Club de Munich. 

Adams retourna à Muncie en 1887, où il loua un studio au centre-ville. Il peint et donne des cours d’art. Il a également fait la navette depuis Muncie pour donner plusieurs cours du soir à Fort Wayne, Indiana . Après le retour d'Allemagne de Forsyth en 1888, il quitta son domicile d'Indianapolis pour aider Adams à donner des cours d'art à Muncie et Fort Wayne. En 1889, avec le soutien financier de quatorze hommes d'affaires locaux, Adams et Forsyth ont formé l'École d'Art Muncie et ont servi d'instructeurs. L'école ferma pour des raisons non divulguées en 1891. Plusieurs étudiants de Forsyth et Adams fondèrent plus tard la Ligue des étudiants en art de Muncie. Adams a participé au groupe en tant que membre honoraire. 

En 1894, Adams fut l'un des peintres invités à contribuer à l' exposition Five Hoosier Painters , parrainée par la Central Art Association de Chicago. Deux des peintures d'Adams, The Frosty Morning et October , ont été exposées à l'exposition. En conséquence, les cinq hommes de l'Indiana (Adams, Forsyth, Gruelle, Stark et Steele) ont été identifiés comme étant le groupe de peintres Hoosier.

Bien que les artistes aient conservé leur individualité, ils ont souvent peint ensemble sur divers sites de l'Indiana, en particulier entre 1895 et 1900. De plus, Adams faisait partie du groupe qui a formé la Society of Western Artists en 1896. Il était un habitué exposant à ses expositions de 1896 à 1914 et a été président de l'organisation en 1908 et 1909. 

Adams passa l'automne 1896 à peindre avec Steele et d'autres à Metamora, Indiana , et retourna dans la région connue sous le nom de Whitewater Valley en 1897. Adams et Steele achetèrent une propriété à 800 mètres de Brookville, Indiana , à la fourche est de la Whitewater. River en 1898. Les artistes ont rénové une vieille maison que l'épouse de Steele, Libby, a baptisée Hermitage . Il comprenait des studios et des logements séparés, où les artistes vivaient avec leurs familles et peignaient pendant les mois les plus chauds. Au début de 1899, Adams et sa femme, Winifred Brady Adams, peintre de natures mortes, s'installèrent à l'Ermitage ; cependant, le couple a passé les mois d'hiver à Indianapolis. 

En 1901, Adams s'implique dans la planification d'une nouvelle école d'art pour l'Art Association of Indianapolis. Avec un groupe de citoyens locaux et d'autres membres du groupe Hoosier, il fonde la John Herron School of Art . Cela s'est ensuite développé sous le nom de Musée d'art d'Indianapolis et de John Herron School of Art à Indianapolis. L'école d'art a officiellement ouvert ses portes le 4 mars 1902, avec Adams et Stark en tant que membres du corps professoral. De plus, Adams a loué un studio au centre-ville d'Indianapolis avec Steele et Gruelle pour exposer leur travail.

De 1901 à 1906, alors qu'Adams participait à la création de l'institut d'art d'Indianapolis et servait comme professeur d'art à l'école, lui, sa femme et leurs trois fils vivaient à Indianapolis et à Southport, au sud de la ville, pendant la période d'école. En 1905, la famille construisit un chalet (surnommé Bluebelle) surplombant le lac Michigan à Indiana Woods, une enclave isolée pour les familles riches. La sœur aînée de Winifred, Elizabeth, et son mari, Frank Clayton Ball, qui était l'un des cinq frères Ball , avaient également une résidence d'été à Indiana Woods. 

Adams a démissionné de l'institut à la fin de l'année scolaire 1905-1906 et est retourné à l'Ermitage avec sa famille. En avril 1907, Adams acheta la participation de Steele dans la propriété et en fit la résidence officielle de sa famille. Lui et sa femme continuèrent à peindre dans les studios de l'Ermitage, et Adams y donna également des cours d'art informels. Lors de la Grande Inondation de 1913 , l'Ermitage fut partiellement détruit par les eaux de crue. Adams a fait reconstruire les parties intactes et a continué à l'utiliser comme résidence familiale et studio d'art. Pendant qu'Adams peignait à l'Ermitage pendant les étés, sa femme et ses fils se rendaient chaque année à Leland, dans le Michigan , où ils possédaient un chalet d'été. Adams se rendait fréquemment à Leland pour visiter et peindre.

En 1914, Adams, Forsyth, Stark, Steele et onze autres artistes sous la direction de Forsyth furent invités à créer trente-trois peintures murales pour l'hôpital municipal d'Indianapolis . Contrairement aux autres artistes, qui peignaient leurs peintures murales sur place, Adams et Steele peignaient leurs œuvres dans leurs propres studios.

Bien que sa santé commence à se détériorer, Adams continue à peindre jusqu'à la fin de sa vie, explorant de nouveaux paysages au-delà de son domicile dans l'Indiana. En 1915, sur ordre de son médecin, Adams passa plusieurs mois au sud de Saint-Pétersbourg, en Floride , sur le golfe du Mexique . C'est devenu le premier de plusieurs voyages annuels qu'il effectuait en Floride pour peindre des paysages. Pendant qu'Adams passait les mois d'hiver en Floride, sa femme et ses fils résidaient chez eux à Indianapolis. 

Pendant l'été, Adams et sa famille ont passé du temps dans leur chalet à Leland, Michigan, et à l'Hermitage, près de Brookville, Indiana, qui a servi de lieu de rassemblement pour ses collègues artistes et amis, dont Stark, Steele, Forsyth, Lewis Henry. Meakin et George Jo Mess. Stark a également accompagné Adams lors de plusieurs voyages à Leland, ainsi que lors d'excursions à New Smyrna, en Floride , où Adams a fait construire un studio en 1922 et a acheté une propriété en 1923-1924.

En 1926, après son retour dans l'Indiana après un voyage à New Smyrna, en Floride, Adams souffrit d'un déclin de sa santé. Il a été opéré pour un trouble intestinal, mais ne s'est jamais complètement rétabli. Adams est décédé à son domicile à Indianapolis le 28 janvier 1927. Ses restes sont enterrés au cimetière Beech Grove à Muncie, Indiana.

Tout au long de sa vie, Adams a encouragé les autres à s’intéresser à l’art. Avec Forsyth, Adams a chargé l'artiste impressionniste américain Francis Focer Brown (1891-1971). Il a également enseigné à de nombreux autres étudiants, dont Dorothy Morlan , Helen McKay Steele et Julia Graydon Sharpe. 

Les années d'Adams à Muncie ont coïncidé avec l'intérêt croissant de la communauté pour les arts, en particulier parmi ses citoyens éminents au cours de la période 1870 à 1892. Dans une ville qui était principalement une communauté agricole et industrielle, le travail d'Adams à la fin du XIXe siècle, ainsi que ses Les écoles d'art et la Ligue locale des étudiants en art ont contribué à stimuler la sensibilisation aux arts visuels. Le développement s'est poursuivi après le début du siècle avec la formation de la Muncie Art Association en 1905, la réouverture de l'Indiana State Normal School – Eastern Division en 1918 (rebaptisée Ball State University en 1965), le développement du programme d'études artistiques du collège, et la création d'autres institutions artistiques locales. 

Les principales expositions incluant le travail d'Adams comprenaient Five Hoosier Painters , Chicago (1894) et l' Exposition internationale Panama-Pacifique à San Francisco, Californie , en 1915. Le travail d'Adams a été exposé au premier salon Hoosier tenu à Chicago, Illinois, en 1925, avec d'autres membres distingués du groupe Hoosier (Steele, Forsyth et Stark). Adams a également exposé à l'échelle internationale, remportant un prix à l'Exposition de Buenos Aires à Buenos Aires , en Argentine et à Santiago , au Chili., en 1910. De plus, Adams a remporté des prix pour l'art qu'il a exposé à la Louisiana Purchase Exposition (Exposition universelle) à Saint Louis, Missouri , en 1904, et à l'exposition de la Society of Western Artists à Chicago en 1907. Adams a régulièrement exposé son art dans le Midwest , y compris des expositions parrainées par la Society of Western Artists, l'Art Association of Indianapolis, la Cincinnati Art Museum Association, la Muncie Art Association et l' Art Association of Richmond, Indiana , entre autres. Comme Forsyth, un ami de longue date, a décrit Adams, « le grand amour de son âme était le plein air et la route ». Selon le résumé d'un critique d'art du travail d'Adams, "Son intérêt était moins dans la beauté évidente que dans la beauté qui passe souvent inaperçue." 

Muncie David Owsley University of Art Museum

Au pays des Coquelicots

Indianapolis Museum of Art at Newfields

Vieil homme étude en demi taille

Cette étude d'un homme à moitié drapé a probablement été peinte au cours des deux années passées par Adams dans le cours de peinture technique du professeur Löfftz. La figure non idéalisée se trouve dans un intérieur dramatiquement éclairé, animé par des contrastes de lumière et d’obscurité. Un fil de lumière décrit les contours du modèle et capte dans son aura les moindres nuances de cheveux sur la tête, le menton, la poitrine, les bras et le dos. Ces effets ne peuvent résulter que d’une étude minutieuse et longue. Un tel travail était attendu des étudiants du cours de peinture de Löfftz. 

Collections privées

Metamora

Metamora est un village du comté de Lapeer, dans l'État du Michigan, aux États-Unis. 

Metamora et son canton environnant se distinguent par leur beauté. La Metamora Hunt y est une organisation historique dédiée à la poursuite des renards par des chevaux et des chiens. À l'automne, on voit souvent des chiens emmenés à la chasse et emprunter tout le chemin de terre. 

Reynolds Beal

Reynolds Beal, né le 11 octobre 1866 à New York dans l'état de New York et décédé le 18 décembre 1951 à Rockport dans l'état du Massachusetts, est un peintre tonaliste et impressionniste américain, spécialisé dans la peinture de paysage et la peinture de marine. Grand voyageur, il est notamment connu pour ses peintures des bords de l'océan de la côte est des États-Unis, notamment des villes de Rockport, Provincetown, Gloucester, Wellfleet, Atlantic City et plus généralement pour ces paysages et marines de la région de New York, du Connecticut, du Massachusetts et du New Jersey, mais aussi pour ses représentations colorées des cirques, manèges et attractions foraines peintes dans les années 1920 et 1930. 

Reynolds Beal naît à New York en 1854. Il est le frère aîné du peintre Gifford Beal et grandit dans une famille aisée, ce qui l'éloignera des problèmes financiers au cours de sa carrière d'artiste. Il étudie l'architecture navale à l'université Cornell et devient membre de la fraternité Phi Kappa Psi et de la société littéraire Irving de l'université. Il travaille ensuite dans la construction navale.

En 1891, il décide de devenir peintre. Il suit briévement les cours de l'Art Students League of New York, puis passe quelques années à étudier auprès du peintre William Merritt Chase au sein de son école, la Chase School. Il commence alors à peindre les paysages du lac Cayuga et du détroit de l'East River. Il expose pour la première fois l'un de ces tableaux en 1895 lors de l'exposition annuelle de l'académie américaine des beaux-arts.

La même année, il part pour l'Europe, visitant la France et l'Espagne, et ce jusqu'en 1896. Il séjourne dans la colonie d'artistes d'Étaples, étudie notamment les voiliers à trois-mâts du musée national de la Marine de Paris, esquisse des sujets de voile dans le port de Séville et visite les villes de Madrid, Tolède ou Grenade. Lors de son séjour parisien, il expose l'un de ces tableaux lors du salon du Champ-de-Mars.

De retour à New York, il monte son propre studio. Durant l'année 1901, il embarque sur le navire école USS St. Mary's en direction de l'Europe et rédige un carnet de croquis intitulé Cruising Aboard U.S.S. School Ship St. Mary's. De 1902 à 1907, il séjourne durant l'été à Noank dans le Connecticut. Il fréquente le peintre Henry Ward Ranger et la colonie d'artistes de la ville proche d'Old Lyme.

En 1907, il expose au côté de son frère à la Claussen Gallery de New York, pour ce qui est sa première grande exposition personnelle. En 1911, il effectue avec le peintre Charles Noël Flagg un nouveau séjour en Europe, voyageant à Anvers et Bruges en Belgique, à Amsterdam aux Pays-Bas, à Londres en Angleterre, à Naples, Trieste et Vérone en Italie et en France, ou il observe notamment le travail des peintres impressionnistes et la peinture de Vincent van Gogh. Lors de son retour aux États-Unis, il se rapproche du peintre Childe Hassam et effectue en sa compagnie différents voyages à travers le Connecticut, le New Jersey et le fleuve Hudson à la recherche de nouveaux sujets à peindre. En 1913, il assiste à l'exposition Armory Show de New York, ce qui lui amène de nouvelles réflexions sur son art. En 1915, il apprend la gravure avec un graveur de Provincetown dans le Massachusetts et découvre l'impression sur bois japonaise. En 1918, il peint les environs de la ville d'Atlantic City. Au cours de cette période, il intègre à son répertoire le thème des cirques ambulants, des manèges forains et des carnavals, profitant de leurs couleurs vives pour illuminer ces toiles. Il séjourne également à Gloucester et à Wellfleet.

En 1924, il épouse Helen Higgins, une artiste âgée de 33 ans. Le couple s'installe à Rockport dans le Massachusetts. Entre 1924 et 1938, il travaille régulièrement sur son bateau, car le couple effectue plusieurs voyages à l'étranger, vers l'Afrique, l'Asie, l'Australie, les îles Samoa ou l'Europe. Il visite également la Floride, les Caraïbes, les Bermudes et le Mexique. Par commodité et en raison de son âge, il travaille alors à l'aquarelle ou au crayon et réalise moins de peintures à l'huile, tout en développant un attrait pour la gravure. À partir de 1939, il voyage moins fréquemment et cesse progressivement de peindre. En 1944, il organise avec son frère une exposition conjointe au Fitchburg Art Center ou il expose les tableaux, aquarelles et gravures réalisés au cours de ces derniers voyages. Au cours de sa carrière, il est notamment membre du Salmagundi Club, de l'American Watercolor Society, de la Society of American Engravers ou de la Century Association. Il décède à Rockport en 1951.

Paul Cornoyer

Paul Cornoyer, né le 15 août 1864 à Saint-Louis (Missouri), mort le 17 juin 1923 à Gloucester (Massachusetts), est un peintre impressionniste et tonaliste américain. 

Le directeur de la Saint-Louis School of Art, qui avait remarqué le talent de Cornoyer, lui fit attribuer une bourse d’études lui permettant d’aller étudier à l’Académie Julian de Paris, où il eut pour maitres Jules Lefebvre et Benjamin-Constant. Fortement influencé par les impressionnistes français, il a surtout peint des scènes de rue, ainsi que des paysages. Cherchant encore un peu à l’époque son style définitif, il a d’abord subi l’influence de l’école de Barbizon.

En 1892, il remporte le premier prix de l’American Art Association of Paris et retourne en 1894 aux États-Unis, où il obtient la Médaille d’or de l’Association Saint-Louis des peintres et sculpteurs dans sa ville natale de Saint-Louis Il réalise également une peinture murale pour le Planter's Hotel. Son travail de cette époque montre clairement des influences de l’art tonal.

Une correspondance fait suite à l’achat d’une de ses toiles par le peintre impressionniste et collectionneur d’art américain William Merritt Chase. Sur les conseils de ce dernier, Cornoyer vint s’établir à New York en 1898 pour se consacrer presque exclusivement, dans sa période new-yorkaise, à la peinture de paysages urbains et de scènes de rue, particulièrement au regard de l’influence de la météo et de l’heure du jour. Il a ainsi développé une technique impressionniste distincte avec des influences pointillistes, plus ou moins dans le style de Gustave Caillebotte. Son véritable chef-d’œuvre est The Plaza After Rain, acquis par le Musée de Saint-Louis en 1910.

Après avoir enseigné au Mechanics Institute de New York, Cornoyer s’installa, en 1917 dans une résidence d’été dont il était propriétaire à East Gloucester. Pendant cette période, il réalisa également plusieurs scènes portuaires et peintures rurales. Il a également donné des cours de peinture pendant de nombreuses années. Son œuvre a désormais intégré de nombreux grands musées américains, dont le Brooklyn Museum, la Smithsonian Institution et le Dallas Museum of Art.

Alson Skinner Clark

Alson Skinner Clark né le 25 mars 1876 à Chicago (Illinois) et mort le 23 mars 1949 à Pasadena (Californie) est un peintre impressionniste américain, spécialisé dans la peinture de paysage. 

Alson S. Clark naît Chicago dans l'état de l'Illinois en 1876. Il étudie à la Art Institute of Chicago, à l'Art Students League of New York et à la Chase School sous la direction du peintre William Merritt Chase. Il part ensuite pour la France ou il fréquente plusieurs écoles, comme l'académie Julian, l'académie Carmen du peintre James Abbott McNeill Whistler, l'académie Vitti et l'Académie Delécluse.

Il rentre aux États-Unis et ouvre en 1902 un studio à Watertown dans l'état de New York. Il se marie et part à nouveau pour la France, passant son temps entre les deux pays. En 1904, il obtient une médaille de bronze lors de l'exposition universelle de Saint-Louis. Il voyage en Espagne en 1909 et il fréquente la colonie d'artistes de Giverny durant l'automne 1910, côtoyant son ancien camarade de classe Lawton S. Parker et les peintres Frederick Carl Frieseke et Guy Rose parmi d'autres.

En 1913, il observe la construction du canal de Panama et peint une série de toiles sur cet événement, toiles qui seront présentées à l'exposition internationale de Panama-Pacific en 1915 et pour laquelle il obtient une médaille de bronze. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il rejoint l'US Army et sert comme photographe aérien.

En 1919, il visite la Californie et s'installe définitivement à Pasadena en 1920. Il devient membre de la Pasadena Society of Artists, de la Los Angeles Art Association et du California Art Club. Il enseigne les beaux-arts à l'Occidental College de Los Angeles et est le directeur de la Stickney Memorial School of Art de Pasadena. En 1925, il décore le rideau de la scène du Pasadena Playhouse. En 1926, il réalise les décorations murales du Carthay Circle Theater de Los Angeles. En 1937, il participe à l'exposition Tonal Impressionism organisé par l'historien Harry Muir Kurtzworth, aux côtés des œuvres des peintres Frank Tenney Johnson, Theodore Lukits et Frank Tolles Chamberlin.

Il meurt à Pasadena en Californie en 1949.

Eté à Giverny

John Joseph Enneking

John Joseph Enneking, né le 4 octobre 1841 à Minster, dans l'Ohio, et mort le 16 novembre 1916 à Boston dans le Massachusetts, est un peintre impressionniste américain.

Élève au Mount St. Mary's College à Cincinnati, il sert durant la guerre de Sécession en 1861-1862. Il étudie l'art à New York et à Boston. Il abandonne ses études à cause de sa mauvaise vue, mais les reprend après avoir tenté sa chance dans une manufacture d'étain.

De 1873 à 1876 il étudie à Munich avec Schleich et Leier, puis à Paris avec Charles-François Daubigny et Léon Bonnat. En 1878-1879 il revient à Paris et dessine également aux Pays-Bas.

Enneking est un peintre sur le motif, ce qui signifie qu'il peint directement, sans l’intermédiaire d'un dessin préalable.

Johann Berthelsen

Johann Henrik Carl Berthelsen (25 juillet 1883 – 3 avril 1972) était un peintre impressionniste américain , qui avait également une carrière de chanteur professionnel et de professeur de chant. 

Artiste essentiellement autodidacte, il est surtout connu pour ses peintures poétiques de New York, souvent sous la neige. 

Johann Henrik Carl Berthelsen est né à Copenhague, au Danemark . 

Il était le septième des sept fils de Conrad et Dorothea Karen Berthelsen. Son père était ténor au Royal Opera et sa mère était infirmière. 

Après le divorce des parents, en 1890, sa mère emmena les enfants en Amérique et rejoignit sa sœur à Manistee, Michigan. 

Bientôt, ils s'installèrent à Manitowoc, Wisconsin. 

Johann a développé très tôt un intérêt pour le chant, le théâtre, le dessin et la peinture. Il a abandonné l'école après la cinquième année et a occupé divers emplois. Il a déménagé à Chicago à dix-huit ans, avec l'intention de poursuivre une carrière dans le théâtre. Un vieil ami qui étudiait le chant au Chicago Musical College l'a encouragé à poursuivre sa carrière de chanteur. Après avoir auditionné à l'école, Berthelsen s'est vu offrir une bourse complète. Alors qu'il y était étudiant, il a remporté deux médailles d'or. 

Après avoir obtenu son diplôme en 1905, il fit une tournée aux États-Unis et au Canada, se produisant dans des opéras, des opérettes de Gilbert & Sullivan et des concerts jusqu'en 1910, date à laquelle il commença à enseigner le chant au Chicago Musical College. Dans ses temps libres, il s'adonnait à la peinture, avec les encouragements et les instructions du peintre impressionniste norvégien-américain Svend Svendsen. 

En 1913, Berthelsen s'installe à Indianapolis pour devenir chef du département de chant du Conservatoire de musique d'Indianapolis. Il a noué une amitié permanente avec le peintre Wayman Adams , qui avait le même âge et avait étudié avec William Merritt Chase et Robert Henri . Adams peindra de nombreux portraits de Berthelsen, dont une image grandeur nature de son ami sur le point de monter sur scène pour un concert. Certains attribuent à Adams le mérite d'avoir donné des cours de peinture à Berthelsen, et ils ont peut-être eu un double mariage en 1918. 

En 1920, Adams (qui était marié à un autre artiste) et Berthelsen décidèrent de déménager à New York pour poursuivre leur carrière. Berthelsen a ouvert une école de chant privée dans le bâtiment des Studios Rodin . Selon le Berthelsen Conservancy, l'un de ses élèves était une chanteuse, danseuse et artiste nommée Helenya Kaschewski, qu'il épousa le 15 mars 1928. Ils eurent trois enfants : une fille, Karen, et deux fils, John et Lee. Il continue à pratiquer l'art et, en 1925, il est élu à l' American Watercolour Society . Il maîtrise également le médium pastel dans les années 1920. 

Avec la Grande Dépression , Berthelsen a perdu ses étudiants en chant et la famille a dû vendre bon nombre de ses biens et déménager dans un ensemble d'appartements de plus en plus petits. Un collègue artiste lui a suggéré de peindre à l'huile, ce qu'il a commencé à faire, et il a progressivement connu un succès croissant dans la vente de ses toiles. Au milieu des années 1930, il fut également impliqué dans plusieurs projets artistiques du New Deal. Il a rejoint le Salmagundi Club en 1935 et en est resté membre jusqu'à sa mort. 

En 1942, la famille déménagea dans la campagne de New Milford, dans le Connecticut , où Berthelsen peignit de nombreuses vues des environs. Mais ses toiles les plus populaires représentaient des scènes de New York. Ils ont été collectés par des personnalités éminentes telles que William Randolph Hearst , Richard E. Berlin , Frank Sinatra , Ethel Merman et Dinah Shore.

En 1950, la famille retourna à New York, en partie à cause de la forte demande pour son travail et de l'accès facile aux galeries. Il a exposé son travail aux galeries Barbizon-Plaza, à la galerie Allan Rich et à la galerie Jean Bohne, entre autres. Il a continué à peindre jusqu’à quatre-vingts ans. En 1971, il fut heurté par une voiture, ce qui entraîna une détérioration de son état de santé et finalement sa mort l'année suivante.

Frederick Carl Frieseke

Frederick Carl Frieseke (7 avril 1874 - 24 août 1939) est un peintre impressionniste américain. 

Frederick Carl Frieseke, fils de propriétaire d'une entreprise de maçonnerie, naît à Owosso, au Michigan, le 7 avril 1874. En 1881, après la mort de sa mère, la famille part vivre en Floride, et ne reviendra au Michigan qu'en 1892. Il étudie à l'Art Institute of Chicago jusqu'en 1896, recevant la formation de John Vanderpoel et de Frederick Warren Freer, puis au sein de la Art Students League de New York entre 1896 et 1897.

En 1898, Frieseke voyage en France, où il réside jusqu'à la fin de sa vie (à l'exception de brefs séjours aux États-Unis). À Paris, il étudie à l'Académie Julian avec Jean-Joseph Benjamin-Constant et Jean-Paul Laurens et probablement aussi à l'Académie Delécluse. Rodman Wanamaker devient son mécène, et le charge de réaliser les décorations murales de ses grands magasins de New York.

En 1899 il est à Étaples et à Montreuil où se sont formées des petites colonies d'artistes américains. Il peint à Montreuil avec des teintes neutres et sombres, des contrastes peu marqués.

Vers 1900, Frieseke débute ses retraites estivales à Giverny, une fois passé l'hiver à Paris, où là aussi il retrouve d'autres artistes américains comme George Charles Aid, Richard E. Miller (1875-1943) et Georges Oberteuffer (1878-1940). En 1906, il loue une maison adjacente à celle de Monet. En 1901, il expose pour la première fois à la Société Nationale des Beaux-Arts. Après plusieurs succès à l'Exposition Universelle de Saint-Louis et à l'Exposition Internationale de Munich, il parvient à faire figurer dix-sept de ses œuvres à la Biennale de Venise en 1909.

En 1910, Frieseke expose à la Madison Art Gallery à New York, avec le groupe de Giverny. Deux ans plus tard, il célèbre sa propre exposition, première d'une longue série d'expositions individuelles, à la Macbeth Gallery. En 1912, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur française. Frieseke déménage à Mesnil-sur-Blangy en Normandie et à l'encontre de son désir de retourner à sa terre natale, il meurt dans sa ferme en Normandie le 28 août 1939.

La maison à Giverny

Julian Alden Weir

Julian Alden Weir (30 août 1852 – 8 décembre 1919) est un peintre impressionniste américain qui fut membre de la Cos Cob Art Colony de Greenwich dans le Connecticut. 

Il fut aussi l'un des membres du Ten American Painters, une association d'artistes insatisfaits des prestations des organisations d'artistes professionnels, qui s'unirent, en 1898, afin d'exposer en commun leurs œuvres. 

Weir est né et a grandi à West Point dans l'État de New York. Il est le fils de Robert Walter Weir, professeur de dessin à Académie militaire. 

Son frère aîné, John Ferguson Weir, devint également un peintre célèbre dans le style des écoles de l'Hudson et de Barbizon. 

Julian Weir commença ses études artistiques à la National Academy of Design au début des années 1870, avant de rejoindre l'École des beaux-arts de Paris en 1873. En France il étudie sous la direction de Jean-Léon Gérôme et d'Adolphe Yvon et se lie d'amitié avec Jules Bastien-Lepage. 

Weir rencontra James McNeill Whistler à Londres avant de retourner à New York en 1877. À son retour à New York, Weir devint membre fondateur de la Society of American Artists et continua d'exposer son travail à la National Academy of Design, où il exposa pour la première fois ses œuvres. peintures en 1875. Il gagna un salaire grâce à des commandes de portraits et à l'enseignement de cours d'art à la Cooper Union Women's Art School, à la Art Students League et dans des cours privés. 

Ses œuvres en tant que jeune artiste étaient centrées sur la nature morte et la figure humaine, qu'il rendait dans un style réaliste qui n'est pas sans rappeler le travail d' Édouard Manet . Cela a été confirmé par le fait que Weir a acheté deux tableaux de Manet au cours des étés 1880 et 1881, Femme au perroquet et Garçon à l'épée , pour le collectionneur new-yorkais Erwin Davis. Il était alors clair que Weir commençait à perdre sa haine farouche pour l'impressionnisme français. 

Dans les années 1880, Weir a déménagé dans la campagne de Wilton, dans le Connecticut , après avoir acquis une propriété agricole, aujourd'hui le lieu historique national de Weir Farm , grâce à son mariage avec Anna Baker en 1883. Pendant son séjour ici, il a renforcé son amitié avec les artistes Albert Pinkham Ryder et John Henry Twachtman. . L’art de Weir et de Twachtman était particulièrement bien aligné, et les deux peignaient et exposaient parfois ensemble. Tous deux ont enseigné à la Ligue des étudiants en art . En 1889, les deux artistes exposent et vendent une grande partie de leurs tableaux à la Ortgies Gallery de New York. Weir était également un ami proche du peintre de natures mortes et paysagistes Emil Carlsen.qui a passé l'été avec Weir dans sa ferme, avant d'acheter sa propre maison à Falls Village, Connecticut. Le cadre pastoral de ses fermes figure souvent dans ses peintures. Ils constituaient une évasion saine de l'agitation de la ville de New York. Weir adorait travailler en ville, mais cela devenait souvent trop difficile à supporter pour lui. Branchville et Windham ont été des escapades confortables. Selon l'historien de l'art Hollis Clayson, « la vie dans la rue peut souvent frustrer et aggraver, mais contemplée de loin, vécue exclusivement comme un phénomène visuel, elle peut satisfaire ». 

En 1891, Weir avait concilié ses premières appréhensions à l’égard de l’impressionnisme et avait adopté ce style comme sien. Son exposition personnelle à la galerie Blakeslee la même année montre clairement sa nouvelle affinité pour le style impressionniste. Son travail démontre une tendance à une palette plus claire de couleurs pastel et à un pinceau brisé, semblable aux impressionnistes. Sa femme Anna est décédée en 1892, mais Weir s'est remarié avec sa sœur, Ella Baker, la même année. Par ce nouveau mariage, il a hérité d'une autre ferme à Windham, CT. Ce nouveau site était désormais sa propriété légitime, mais ce n'était pas la première fois qu'il voyait la ferme Windham. Il y avait été avec Anna des années auparavant. Lors de son premier arrêt là-bas en 1882, la belle ferme et le village environnant l'ont beaucoup marqué. Il avait ceci à dire : « C'est vraiment le premier village du Connecticut que j'ai vraiment jamais connu, et maintenant je sens qu'un charme est lié à tous les villages, tel que j'en ai entendu parler mais que je n'ai jamais apprécié » [9 ]

Weir gagna en notoriété et en 1893, l'American Art Association regroupa ses œuvres avec celles de Twachtman pour une exposition comparative avec des pièces réalisées par Claude Monet et Paul Besnard. Un événement aussi prestigieux signifiait que le monde de l’art avait remarqué la marque américaine de l’impressionnisme. De plus, Weir éprouvait de la compassion pour ceux qui avaient perdu leur emploi lors de la dépression de 1893. Les faillites des chemins de fer ont conduit au chômage des travailleurs, mais Weir a aidé à collecter des fonds pour eux grâce à des expositions de peinture.

Pendant le reste de sa vie, Weir a peint des paysages impressionnistes et des œuvres figuratives, dont beaucoup étaient centrées sur ses fermes du Connecticut à Branchville et Windham. Son style variait de l'impressionnisme traditionnel et vibrant à un tonalisme plus discret et plus sombre . Il est également devenu habile à graver . En règle générale, ses peintures réalisées après 1900 montraient un regain d'intérêt pour l'académisme qui prévalait dans le travail de sa jeunesse, avec des sujets traités de manière moins réaliste et une plus grande importance accordée au dessin et au design.

En 1897, Weir devint membre des Ten American Painters , généralement connus sous le nom de The Ten, un groupe de peintres qui quittèrent la Society of American Artists à la fin de 1897 pour protester contre ce qu'ils considéraient comme une trop grande importance accordée au réalisme classique et romantique par rapport à l'impressionnisme. Société. Les Dix ont exposé pendant vingt ans jusqu'à leur disparition, en raison du décès de leurs membres et de l'importance de styles plus récents. 

En 1912, Weir fut choisi comme premier président de l'Association des peintres et sculpteurs américains, mais démissionna un an plus tard suite au parrainage par l'association de l' Armory Show moderniste . Weir devint plus tard président de la National Academy of Design . Il fut membre de la Commission américaine des Beaux-Arts de 1916 jusqu'à sa mort en 1919. Il fut enterré au cimetière Windham Center à Windham, Connecticut. 

Parmi les élèves de Weir se trouvait la peintre Harriet Campbell Foss . 


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Martin Johnson Heade

Martin Johnson Heade, né le 11 août 1819 à Lumberville, Pennsylvanie, et mort le 4 septembre 1904 à Saint Augustine, Floride, est un peintre américain célèbre pour ses paysages, ses oiseaux tropicaux et ses natures mortes. 

Martin Johnson Heade naît le 11 août 1819 à Lumberville.

Fils d'un magasinier, il étudie auprès de Edward Hicks. Ses premiers tableaux sont principalement des portraits exécutés pendant les années 1840. Pendant cette période, il séjourne fréquemment en Europe.

Vers 1837, il parcourt le littoral américain en quête de sources d'inspiration pour ses premiers paysages qu'il expose à Philadelphie en 1841, puis à New York en 1843. Il se lie d'amitié avec des artistes de la Hudson River School, notamment Albert Bierstadt, Sanford Robinson Gifford, Frederic Edwin Church, qui ont tout comme lui un intérêt pour le paysage dans l'art.

À partir des années 1860, il se découvre une passion pour les pays d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Il s'y rend à de nombreuses reprises et peint des paysages, des oiseaux et des fleurs exotiques.

En 1883, il se marie et déménage en Floride. Il devient alors plus sédentaire et peint surtout des natures mortes, fréquemment avec des fleurs sur velours, surtout des magnolias et des orchidées.

Ernest Lawson

Ernest Lawson, né le 22 mars 1873 à Halifax (Nouvelle-Écosse) et mort le 18 décembre 1939, est un peintre américain, membre du groupe des Huit. 

Ernest Lawson est né le 22 mars 1873 à Halifax en Nouvelle-Écosse. Il s'installe à Kansas City aux États-Unis en 1888. En 1891, il s'établit à New-York et s'inscrit à la Ligue des étudiants en arts, où il a pour maître John Henry Twachtman, qui l'a initié à l'impressionnisme et a eu une influence centrale pendant ses années de formation.

Il poursuit sa formation avec Twachtman et Julian Alden Weir à Cos Cob dans le Connecticut durant les étés des années 1890.

Lawson se rend à Paris en 1893 et étudie à l'Académie Julian dans les ateliers de Jean-Joseph Benjamin-Constant et Jean-Paul Laurens. Il peint en plein air dans le sud de la France et à Moret-sur-Loing, où il rencontre Alfred Sisley.

En 1894, Lawson expose deux peintures au Salon. Pendant son séjour à Paris, Lawson partage un appartement avec l'écrivain Somerset Maugham, qui se serait inspiré de Lawson pour le personnage de Frederick Lawson dans son roman Of Human Bondage (Servitude humaine, 1915).

De retour aux États-Unis en 1896, il épouse Ella Holman, son ancien professeur d'art au Kansas City Art Institute. Lawson commence à développer sa propre esthétique. Il est encouragé par Robert Henri, William Glackens et les autres artistes indépendants avec lesquels il s'est progressivement associé à partir de 1903. Lawson s’installe à Washington Heights dans le Upper Manhattan en 1898. Durant les deux décennies suivantes, son travail porte sur des paysages aux abords de la ville en transition (Fort Tryon Park, Le Fleuve Harlem, Spuyten Duyvil), les champs, les ponts, les bateaux ancrés, les collines couvertes d'arbres et les pentes rocheuses de cette partie encore campagnarde de la métropole.

Ses peintures représentent des paysages solitaires le plus souvent déserts. Comme d'autres peintres, il travaille sur le motif et se déplace fréquemment à la recherche de nouveaux sujets. Sa recherche le mène en Espagne, dans le New Hampshire, en Nouvelle-Écosse, au Kansas, au Colorado, au Tennessee, au Nouveau-Mexique, dans le Connecticut et en Floride.

Sa première exposition personnelle a lieu à l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie en 1907 où il obtient un prix pour un paysage hivernal, thème qu'il affectionne particulièrement. L'année suivante, il rejoint le groupe d'artistes contestataires qui sera connu sous le nom du groupe des Huit (The Eight), dont les membres incluent également Robert Henri, William James Glackens, John French Sloan, George Luks, Everett Shinn, Arthur Bowen Davies et Maurice Prendergast.

À bien des égards, Ernest Lawson était un rebelle improbable. Homme doux et affable, il n'avait aucune inclination pour l'auto-promotion ou la peinture réaliste des aspects les plus difficiles de la vie urbaine moderne à la différence des cinq membres les plus importants du groupe des Huit, (Henri, Glackens, Sloan, Luks et Shinn) tous membres fondateurs de ce que l'on appelait l'école Ash Can School.

Contrairement à Henri, Sloan et Luks, il n'avait pas autour de lui une cour d'adorateurs et personne ne pensait à lui comme à un radical. Il avait plus en commun avec le huitième membre du groupe, Maurice Prendergast, réservé et professionnel. Mais il partageait les préoccupations exprimées par le groupe selon lesquelles le système d'exposition à New York était un système fermé, exclusif, conservateur et peu enclin à l'innovation.

L'exposition que les Huit ont organisée dans la prestigieuses galerie Macbeth à New York en 1908 a fait parler d'elle. En effet, l'exposition des Huit eut un « succès de scandale ». Si les ventes ne correspondirent pas aux attentes, les peintres sont néanmoins devenus le centre d'intérêt des médias pendant un certain temps. Les goûts conservateurs avaient été confrontés à la nouveauté, et de jeunes artistes se sont rassemblés dans la galerie Macbeth pour admirer une gamme représentative d'art moderne. L'exposition a voyagé ensuite à Chicago et à Boston, où elle a entraîné une plus grande couverture médiatique encore et déclenché une discussion publique sur la direction que l'art américain devrait prendre. Ainsi Lawson et ses amis ont-ils joué un rôle dans un événement culturel important qui a lancé un débat sur la diversité de style et de matière dans l'art américain.

En 1909, Lawson a été nommé membre associé de l'Académie américaine de design et est devenu académicien à part entière en 1917. Il a également été membre du Canadian Art Club de 1911 à 1915. Il a bénéficié d'une représentation régulière par des galeries et a remporté de nombreux prix tout au long de sa carrière. Mais rien de tout cela ne s'est traduit par la richesse ou la renommée. Lawson a eu des problèmes financiers toute sa vie et a souffert d'une mauvaise santé dans ses dernières années.

Lawson a participé à l'Armory Show (exposition d'art internationale) de 1913. Comme beaucoup d'artistes américains de l'époque, il n'était pas prêt à abandonner l'art figuratif pour les nouveaux chemins suggérés par le cubisme, le fauvisme ou le futurisme, mais il était ouvert à la découverte et au post-impressionnisme auquel il avait été exposé en Europe et à New York et admirait Paul Cézanne.

Bien que son travail ait été recherché par les collectionneurs importants des années 1910 et 1920, comme John Quinn, Duncan Phillips, Albert Barnes, créateur de la Fondation Barnes, ou Ferdinand Howald qui a créé la collection moderne du Columbus Museum of Art, Lawson a été concurrencé par les artistes du cercle d'Alfred Stieglitz et autres mouvements.

Il quitte New York pour s'installer à Coral Gables en Floride en 1936. Au cours de ses dernières années, il se concentre principalement sur la peinture des paysages de Floride. Déprimé et souffrant d'arthrite, son corps est découvert sur une plage en 1939 ; d'aucuns se sont demandé si la mort de Lawson avait été un suicide.