B - Impressionnisme belge

L'Impressionnisme


Le Cercle des XX, à l’instar des artistes français du Salon des refusés, se réunit pour la première fois à la fin de l’année 1883 à la taverne Guillaume, à Bruxelles, en réaction aux règles édictées par les défenseurs de l’académisme. Ce groupe de vingt artistes, dont Théo Van Rysselberghe, James Ensor et Guillaume Van Strydonck, instaure une démarche originale : chaque membre peut à ce salon exposer librement, sans jury ni comité d’accrochage, jusqu’à six œuvres et inviter un artiste belge ou étranger. Octave Maus, critique d’art, devient la cheville ouvrière de ce groupe et se charge de promouvoir ces artistes « modernes » dans sa revue L’Art moderne. Outre les peintres déjà évoqués, on peut citer Georges Lemmen, Henry Van de Velde, et Toorop.

En 1904, à l’instigation du peintre Émile Claus, une partie des impressionnistes belges se présente sous une nouvelle bannière, celle de Vie et Lumière, qui rassemble et défend ceux qu’on appelle désormais les « luministes ».