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Découvrez les peintres français et leurs oeuvres dans mes collections philatéliques :

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1 - Le Moyen Age

Philamuseums – Peintres français Moyen Age

2 - La Renaissance

Philamuseums – Peintres français Renaissance

3 - Le Classicisme

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4 - Le Baroque

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5 - Le Rococo

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6 - L'Académisme

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7 - Le Réalisme


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8 - Le Romantisme


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9 - L'Impressionnisme


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10 - Le Moderne


Philamuseums Peintres français Moderne


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1 - Le Moyen âge

Les peintres français du Moyen Âge comprennent : Jean de Beaumetz, Jean Malouel, Enguerrand Quarton, Barthélemy d'Eyck originaire des Pays-Bas, Jean Perreal, Nicolas Froment, Jacob de Littemont, Jean Fouquet, André d'Ypres, Colin d'Amiens, Jean Hey, Nicolas Dipre ou Josse Lieferinxe originaire des Pays-Bas et des peintres enlumineurs comme Jean Pucelle, André Beauneveu,Jacquemart de Hesdin, les Frères de Limbourg originaires des Pays-Bas, le Maître de Bedford, le Maître de Boucicaut, le Maître de Rohan, Jean Colombe, Jean Poyer ou Jean Bourdichon.

Vous allez découvrir sur cette page :

Jean Malouel

Enguerrand Quarton

Jean Fouquet

Jean Hey

Josse Lieferinxe

Jean Bourdichon

Les Frères de Limbourg

Maitre de Boucicault

Jean Malouel

Jean Malouel, aussi Jan Maelwael ou Johan Maelwael, est un peintre et décorateur, né à Nimègue, dans le duché de Gueldre, dans les actuels Pays-Bas, à une date inconnue (entre 1370 et 1375), et mort à Dijon en mars 1415

Le nom de Jean Malouel est associé à celui du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, dont il fut le peintre officiel.

La Pieta

Il s'agit du seul tableau dont l'attribution à Jean Malouel fait consensus chez les historiens de l'art (Paris, musée du Louvre, M.I.692). Cette attribution n'est pourtant pas fondée sur des documents. Il est généralement daté vers 1400.

Il s'agit d'une image de dévotion, destinée à l'usage personnel du duc Philippe, servant comme retable portatif, dont la présence dans les collections des ducs de Bourgogne est attestée en 1420. Image composite, elle représente la Trinité (le Père, la colombe du Saint-Esprit et le Fils) ainsi que l'homme de douleurs (le Christ à la couronne d'épines). L'utilisation de l'image de l'homme de douleur comme image de dévotion privée est une pratique assez courante dans l'aristocratie française de cette époque. Mais son association à l'image de Dieu le père, la Vierge et saint Jean est une iconographie originale pour l'époque. Il est associé au thème de la Trinité, cher au duc de Bourgogne. La qualité d'exécution et la richesse des matériaux utilisés – l'or et les pigments les plus rares – atteste d'une œuvre de la main d'un grand artiste, peintre officiel des ducs.

Enguerrand Quarton

Enguerrand Quarton (diocèse de Laon, vers 1410/1415 - documenté à Avignon entre 1444 et 1466) est un peintre, verrier et enlumineur français du Moyen Âge tardif, dont quelques œuvres sont parmi les premiers chefs-d'œuvre du XV e siècle et tranchent avec la peinture italienne ou flamande.

La Pietà de Villeneuve-lès-Avignon

La scène se passe après la crucifixion. Au centre la Vierge, les mains jointes, se lamente sur le corps de son fils qui repose sur ses genoux. Saint Jean retire délicatement les épines de la tête du Christ et Marie-Madeleine, un vase à parfum dans la main, sèche ses larmes. A gauche le personnage agenouillé et vêtu de blanc serait le commanditaire du tableau : le chanoine de l'église Saint Agricol d'Avignon. Les personnages principaux portent des auréoles avec leur nom. Le fond est doré pour marquer le caractère divin de la scène.

Jean Fouquet

Jean Fouquet, né vers 1420, peut-être à Tours (France), et mort entre 1478 et 1481, probablement dans la même ville, est considéré comme l'un des plus grands peintres de la première Renaissance et le rénovateur de la peinture française du XV e siècle.

Peintre et enlumineur, portraitiste réputé, Jean Fouquet est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands créateurs de son temps. Au confluent des influences flamandes et toscanes qui dominent la peinture européenne de l'époque, son art renouvela profondément la peinture française du XVe siècle.

Le "bon peintre du roi Louis le XIe, Jehan Fouquet, natif de Tours" s'impose dès lors comme un artiste polyvalent et expérimentateur qui maîtrisa les techniques les plus diverses : principalement peintre et illustrateur de manuscrits, il pratiqua l'émail peint, appris en Italie, le vitrail, et probablement la tapisserie. Expert en héraldique, il fut aussi metteur en scène et organisateur de spectacles liés aux entrées royales. Fouquet, très apprécié par les milieux de la cour, réalisa d'admirables portraits de Charles VII, du trésorier de France Étienne Chevalier, du chancelier Guillaume Jouvenel des Ursins. Exceptionnel pour l'époque, l'autoportrait d'émail en camaïeu d'or conservé au Louvre est révélateur d'une conscience déjà humaniste. Enraciné dans la tradition monumentale française, mais attentif aux innovations picturales qui se font jour, à l'époque même de sa formation, en Flandre et en Italie (un séjour prolongé dans la péninsule contribue à élargir sa vision de peintre nordique), il révèle aussi un goût prononcé pour les formes pures et les problèmes de perspective tels qu'aimaient les résoudre Uccello et Piero della Francesca. Il a su manier "l'art de géométrie" pour le mettre au service de savantes mises en espace. Si Fouquet connaît la perspective géométrique définie par Alberti, il est redevable aux grands précurseurs flamands, Jan Van Eyck en tête, de son étonnante maîtrise de la perspective aérienne, des effets atmosphériques, des reflets et de la diversité des matières. Fouquet s'impose aujourd'hui comme l'une des figures majeures de la peinture européenne de son temps.

"Le Livre d'Heures d'Etienne Chevalier : Les Heures de la Vierge, La Nativité, Adoration des bergers"

Musée Condé CHANTILLY

Jean Hey le Maitre de Moulins

Jean Hey, également connu comme Le Maître de Moulins et Jean Hay,est un peintre, dessinateur de cartons et enlumineur français actif entre 1475 et 1505. D'origine flamande, il travaille successivement à la cour de Charles de Bourbon puis de Pierre II de Bourbon.

Nativité avec le portrait du cardinal Jean Rolin - Autun Musée Rolin - 1480

Huile sur bois, 55 x 71 cm, musée Rolin, Autun. Episode biblique de la naissance de Jésus-Christ. Marie (mère), Joseph (époux de Marie) et quelques personnages saints ainsi que des anges sont en général représentés. Commandée par le cardinal Jean Rolin (1408-1483), cette nativité s'inspire directement du style d'Hugo Van der Goes, en particulier pour le paysage en arrière-plan et les deux bergers. Le personnage agenouillé à droite est le cardinal Rolin.

Pierre II de Bourbon, présenté par saint Pierre (1492-93) - Louvre

Portrait de Pierre II agenouille en prière les mains jointes, saint Pierre debout dans l'encadrement d'une fenêtre ouverte sur le paysage. Volet gauche d'un triptyque (centre perdu; volet droit: R.F. 535 et 1754).

Le triptyque du Maître de Moulins (ou plus simplement Triptyque de Moulins voire Triptyque de la Vierge en gloire) est une œuvre remarquable qui fut longtemps dissimulée au sein de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Moulins (Allier). Il y est aujourd'hui exposé dans un encadrement de bois doré.

Le mystère a longtemps plané sur l'identité de son auteur. Aujourd'hui encore, plutôt que de certitude, il est question de conviction qu'il s'agit du peintre Jean Hey

Hey, Jean. Portrait de Margaret. 1490. The Metropolitan Museum of Art, New York.

Jean Hey - Suzanne de Bourbon

Date: 1498 Lieu: Musée du Louvre

Le dauphin Charles-Orlant. 1492-1495. Musée du Louvre.

Josse Lieferinxe

Josse Lieferinxe est un peintre français, originaire des Pays-Bas, de l'école provençale du XVᵉ siècle. Il a été identifié au Maître de Saint Sébastien sur proposition de Charles Sterling

“Adoration de l’Enfant”. Huile sur bois, H. 0,38 ; L. 0,47. RF 966 Paris, Musée du Louvre.

Jean Bourdichon

Jean Bourdichon, né à Tours en 1456/1457, et mort à Tours en 1520/1521, est un peintre et enlumineur de la cour de France entre la fin du XVᵉ siècle et le début du XVIᵉ siècle. Il fut peintre en titre de quatre rois de France, Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Iᵉʳ.

La reine Anne de Bretagne entre Sainte Anne, Sainte Ursule et Sainte Hélène par Jean Bourdichon

Anne de Bretagne, née le 25 janvier 1477 à Nantes, morte le 9 janvier 1514 à Blois, est duchesse de Bretagne de 1489 à 1491 et de nouveau de 1498 à sa mort et, par ses mariages, archiduchesse d’Autriche et reine des Romains (1490-1491), puis reine de France (1491-1498) et reine de Sicile et de Jérusalem en droit, puis de nouveau reine de France (1499-1514) et duchesse de Milan.

À Rennes le 19 décembre 1490 Anne, devenue duchesse, épouse en premières noces et par procuration le futur Maximilien Ier, ce mariage est une grave provocation à l’égard du camp français car il réintroduit un ennemi du roi de France en Bretagne

Charles VIII vient mettre le siège devant Rennes où se trouve Anne, afin qu’elle renonce à ce mariage avec l’ennemi du royaume de France. Après un siège, sans assistance et n’ayant plus aucun espoir de résister, la ville se rend .Le 6 décembre 1491, Anne épouse en deuxièmes noces au château de Langeais le roi de France Charles VIII.

Après la mort de Charles VIII, elle épouse en troisièmes noces Louis XII, le 8 janvier 1499, à Nantes. Le 8 février 1492, Anne est couronnée et sacrée reine de France à Saint-Denis

Elle passe beaucoup de temps en grossesses (avec un enfant tous les quatorze mois en moyenne). Elle n’a qu’un rôle réduit en France comme en Bretagne et doit parfois accepter d’être séparée de ses enfants en bas-âge.

Dès la mort de Charles VIII, elle reprend la tête de l’administration du duché. Trois jours après la mort de son époux, le principe du mariage avec Louis XII est acquis, à la condition que Louis obtienne l’annulation de son mariage avant un an.. Anne vit à Blois où la présence de la duchesse de Bretagne est partout signée. Elle fait édifier le tombeau de ses parents en la cathédrale de Nantes (où son cœur reviendra également selon ses dernières volontés) avec les symboles des 4 vertus : prudence, force, tempérance, justice, qu’ elle aura toujours essayé de porter.. Durant la maladie de Louis XII elle fera son Tro Breizh et les bretons peuvent lui savoir gré d’avoir aussi longtemps que possible, maintenu les impôts seulement sur les états, les octrois sur les pays et les jugements également sur les pays.

Paul, Jean et Herman, les trois frères De Limbourg

Les Frères de Limbourg, de Gueldre, nés vers 1380 à Nimègue, Pays-Bas, sont des peintres et enlumineurs néerlandais. Ils sont issus d'une famille de peintres blasonneurs, fils d'un sculpteur sur bois et neveux du peintre Jean Malouel.

Les Très Riches Heures du Duc de Berry Composé de 206 feuillets, le manuscrit contient 66 grandes miniatures et 65 petites. Les images du calendrier illustrent les mois de l’année en douze pleines pages, représentant à la fois des scènes paysannes ou aristocratiques et des éléments d'architectures médiévales. Le demi-cercle qui surmonte le cadre fournit des informations astronomiques détaillées tels que les positions de la lune, les temps de lever et de coucher du soleil. Il est actuellement conservé au musée Condé à Chantilly.

Les Très Riches Heures du Duc de Berry : Le Calendrier. Le Mois d'Août

Au Moyen-âge, les laïcs utilisaient un livre d'heure, sorte de calendrier religieux composés de textes consacrés à chaque heure liturgique de la journée, auxquels sont joints des prières et des psaumes, afin de prier à n'importe quel moment de la journée.

Ils devinrent très populaires au XVème siècle, où les peintres miniaturistes réalisaient pour les illustrer de magnifiques enluminures.

Parmi tous les livres existants, celui réalisé pour le Duc de Berry au tout début du XVème siècle par les frères Limbourg, trois artistes originaires de Flandres, est sans aucun doute le plus somptueux.

Des Limbourg on ne sait que peu de choses: ils travaillèrent pour le Duc de Bourgogne, Charles le Chauve, rentrèrent au service du Duc de Berry vers 1408, et moururent de la peste en 1416.

« Les Très Riches Heures du duc de Berry » est un livre commandé par le duc de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Terminé en 1486.

Chantilly, musée Condé

Le Maître de Boucicaut

Il doit son nom aux Heures peintes, v. 1405-1410, pour Jean II Le Meingre, maréchal de Boucicaut (Paris, musée Jacquemart-André) : autour de ce chef-d'œuvre de l'enluminure parisienne se groupent un grand nombre de manuscrits, autographes ou exécutés en collaboration avec d'autres artistes, comme le Maître de Bedford, et qui semblent pour la plupart avoir été enluminés à Paris dans les vingt premières années du siècle (Trésor des histoires, Paris, bibl. de l'Arsenal ; Livre des merveilles, Tite-Live, Heures, Paris, B. N. ; Dialogues de Pierre Salmon, bibl. de Genève ; Heures, bibl. Mazarine, British Library, Bibl. royale de Bruxelles, W. A. G. de Baltimore). L'élégance traditionnelle de la miniature parisienne y est ravivée par une subtilité décorative tout aristocratique, par une gamme de couleurs originales où dominent le vert clair et le vermillon, par une touche variée en petites hachures. L'ensemble révèle une personnalité dont l'influence a été décisive à l'aurore du xve s. Plus encore que son prédécesseur Jacquemart de Hesdin, influencé comme lui par l'Italie, le Maître de Boucicaut est un novateur dans la représentation de l'espace. D'une part, il porte un soin particulier à la construction des édifices, même si leur perspective demeure primitive ; les architectures sont d'une structure plus complexe, vues en perspective oblique par une arcature ouverte au premier plan. D'autre part, en découvrant le rôle de la lumière, il apporte deux révélations nouvelles, la perspective aérienne et le clair-obscur intérieur : dans les paysages, les objets s'estompent en s'éloignant et le ciel dégradé dispense une lumière de plein air ; dans les pièces fermées, aux tons plus sombres, l'intimité est créée par la clarté d'une fenêtre ouverte. Par cette vision nouvelle de l'espace et cette sensibilité à l'atmosphère, par les procédés inventés pour les exprimer, il ouvre la voie au réalisme nordique, qui triomphera avec le Maître de Flémalle et les Van Eyck. Le Maître de Boucicaut est peut-être à identifier avec le Brugeois Jacques Coene (connu de 1398 à 1404), qui fit carrière à Paris et travailla en 1399 au dôme de Milan.

Le Livre d'heures du maréchal Boucicaut conservé au Musée Jacquemart-André à Paris .

Grâce à des instruments d'observation et de mesures perfectionnés, ne nécessitant pas de prélèvement d'échantillons et permettant des analyses directes (loupe binoculaire et, pour les mesures réalisées sans contact, spectrométrie d'absorption dans le visible et spectrométrie de fluorescence X), la palette complète d'un grand enlumineur parisien du temps du roi Charles VI a pu, pour la première fois, être identifiée.

Les résultats obtenus sont corroborés par l'étude de deux autres manuscrits : le Bréviaire de Louis de Guyenne (Châteauroux, Bibl. municipale, ms. 2) et un Livre des propriétés des choses traduit de Barthélemy l'Anglais (Paris, BnF, fr. 9141), dans lesquels on reconnaît la main du même Maître.