F - Russes Symbolisme

Le Symbolisme russe

Au tournant du xxe siècle et pendant celui-ci, beaucoup d’artistes, tels Boris Kustodiev, Kouzma Petrov-Vodkine, Mikhaïl Vroubel et Nicolas Roerich,Mikhaïl Nesterov développent leur propre style, ni réaliste ni avant-gardiste.

Les années 1910 signent la fin de l'Âge d'argent de la peinture russe.

Mikhaïl Nesterov 

 Mikhaïl Vassilievitch Nesterov (en russe : Михаил Васильевич Нестеров), né le 19 mai 1862 à Oufa et mort le 18 octobre 1942 à Moscou, est un peintre russe représentant majeur du courant du symbolisme religieux en Russie.

Mikhaïl Nesterov naquit dans une famille de négociants aisés et cultivés d'Oufa et reçut une éducation orthodoxe et patriarcale. Sa mère, née Maria Mikhaïlovna Rostovtsova (1823-1894), venait d'une famille de marchands fortunés d'Ielets (dans l'actuel oblast de Lipetsk), son père Vassili Ivanovitch Nesterov (1818-1904) était propriétaire d'une manufacture et d'un magasin de mercerie. Le jeune Mikhaïl était plutôt porté au lycée vers la littérature et l'étude de l'histoire ; il rencontra toujours soutien et compréhension de la part de sa famille. Il avait aussi dès son jeune âge l'amour de la nature et des  et des traditions populaires russes.

À l'automne 1874, il quitta Oufa pour Moscou, afin de passer un examen d'admission dans un institut universitaire technique, mais il échoua et entra à l'Institut Voskressensky. Au bout de trois ans, Nesterov entra à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou (fondée en 1832 par Makovsky), où il étudia auprès d'Eugraphe Sorokine, Illarion Prianichnikov, Alexeï Savrassov et Vassili Perov. Ce dernier devint un ami fidèle qui le soutiendra dans ses débuts.

En 1881, Nesterov déménage à Saint-Pétersbourg pour étudier à l'Académie impériale des beaux-arts, au cours de Pavel Tchistiakov. Néanmoins, Nesterov est déçu par l'atmosphère de la capitale et retourne à Moscou en 1882. Il peint le portrait de son cher Perov, avant sa mort. Ensuite, il suit les cours d'Alexis Savrassov et de Vladimir Makovsky à l'École de peinture de Moscou, avec une interruption de quelques mois à Oufa, où il fait la connaissance de sa future femme. À cette époque, Nesterov qui appartient au style des Ambulants  peint des tableaux de genre ou des scènes historiques, comme l'Arrivée de l'ambassadeur, la Mort de Dimitri l'Imposteur, Rassemblement devant une église de Moscou en flammes, Le Boyard Morozov et Ivan le Terrible. En 1885, pour son tableau Appel à Michel Romanov au trône de Russie, il est reçu comme peintre libre. Il se fait une réputation de peintre de scènes historiques (souvent de l'époque pré-impériale d'avant Pierre le Grand), d'illustrateurs de livres et de revues. On remarque Rencontre du tzar Alexis avec la princesse Miloslavskaïa, Pèlerinage à pied du souverain au xviie siècle, Procession nuptiale au xviie siècle.

Il se marie à l'été 1885 avec M Martynovskaïa, contre l'avis de ses parents et l'année suivante, sa fille Olga naît, causant la mort de la jeune épouse. On retrouve les traits de la défunte dans des œuvres postérieures, comme La Fille du tzar, ou La Promise au Christ.

Commence alors une période plus méditative pour Nesterov qui peint des paysages russes. Son amour de la nature russe avec ses bouleaux, ses conifères typiques des forêts et des plaines de Russie et ses rivières argentées est visible dans les travaux de cette période. On parle dès lors de « paysage nestérovien ». Il se fait remarquer à la XVIIe exposition des Ambulants fin 1888. En 1889, il voyage en Autriche, en Italie, en France et en Allemagne. L'année suivante, il commence à peindre un cycle d'œuvres sur la vie de saint Serge de Radonège qu'il inaugure par La Vision du jeune Bartholomée (Galerie Tretiakov). Ce tableau fera sensation chez les Ambulants, dont Nesterov fera totalement partie quelques années plus tard, fréquentant comme eux Abramtsevo à côté de Moscou.

En 1890, Nesterov est invité à Kiev par le professeur Prakhov à participer aux travaux de l'église Saint-Vladimir. Pendant 22 ans, Nesterov se consacre à de grandes fresques et tableaux religieux qui feront de lui le fondateur du symbolisme russe en peinture. Il voyage à Rome, Palerme, Ravenne et Constantinople, dont les œuvres d'art auront une grande influence sur ses propres travaux. À partir de 1898, il décore entièrement la chapelle du grand-duc Georges, frère cadet de l'empereur Nicolas II, qui, étant tuberculeux, vivait dans un village montagneux de Géorgie. Dix ans plus tard, il peint les fresques et l'iconostase de l'église conventuelle de l'Intercession du couvent des Saintes-Marthe-et-Marie, fondé par la grande-duchesse Elisabeth, sœur de l'impératrice Alexandra. 

À la révolution, Nesterov a 55 ans et il est étranger à son esprit. Profondément orthodoxe, il est choqué par ses débordements. Il part dans le Caucase pendant la guerre civile et ne revient à Moscou qu'en 1920. 

Désormais le peintre se consacre avant tout aux portraits. Il avait déjà peint au début du siècle des portraits de Léon Tolstoï, de sa femme, de sa fille Olga (L'Amazone), peinte aussi en 1900 par Alexandre Mourachko, il développe après la révolution sa carrière de portraitiste dans un monde transformé, s'attachant à peindre ses amis proches ou des intellectuels contemporains : Ivan Iline (1863-1954), philosophe qui émigra en 1923, le professeur Ivan Pavlov (1849-1936), la cantatrice Xenia Derjinskaïa (1889-1951), l'architecte Chtchoussev, Jan Stanislawski, paysagiste polonais que Nesterov surnommait « Le Levitan russe », le sculpteur Ivan Chadr (1887-1941), Le Métropolite Antoni etc. Dans les dernières années de sa vie, il écrit ses Mémoires qui rencontrèrent un certain succès une fois publiés.

Il meurt en pleine guerre à Moscou en 1942 et est enterré au couvent de Novodievitchi.

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Boris Kustodiev

Boris Mikhaïlovitch Kustodiev (en russe : Борис Михайлович Кустодиев) est un peintre et décorateur de scènes de théâtre russe. Il est né le 7 mars 1878 à Astrakhan et est mort le 28  mai 1927 à Leningrad.

De 1893 à 1896, Boris Kustodiev étudie la théologie dans un séminaire, mais suit des cours d’art auprès de Pavel Vlassov. Suite à ces cours, il devient assistant dans l’atelier d’Ilia Repine à l’Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg de 1896 à 1903. Boris Kustodiev en profite pour prendre des cours de sculpture avec Dimitri Stelletsky. Il assiste Repine lorsque le gouvernement demande à celui-ci de peindre une toile représentant la Session protocolaire de Conseil d’État pour marquer son centenaire le 7 mai 1901. C’est le jeune apprenti qui réalise le côté droit de l’œuvre. L’Académie impériale des arts lui offre une bourse grâce à laquelle Boris Kustodiev visite la France et devient l’assistant de René Menard dans son atelier privé en 1904. Il visite ensuite l’Espagne l’Italie l’Autriche et l’Allemagne jusqu’en 1909. Durant cette période de voyage, il peint beaucoup de portraits et d’autres œuvres, pourtant sa Russie natale lui manque.

À partir de 1905, Boris Kustodiev s’intéresse à l’illustration de livres. Il dessine les couvertures de grands noms de la littérature russe comme Gogol, Lermontov et Tolstoï. Il est élu à l’Académie impériale des Beaux-Arts en 1909 et continue à travailler de manière intensive, mais une tuberculose l’oblige à passer une année en Suisse. En 1910, suite à la Révolution russe de 1905, Boris Kustodiev rejoint les membres du Mir Iskousstva (monde de l’art), un groupe d’artistes russes innovants avec lequel il expose ses œuvres.

Boris Kustodiev devient paraplégique en 1916 et écrit : « maintenant ma chambre est mon monde entier ». Malgré sa souffrance physique, ses peintures restent pleines de couleurs et rendent l impression d’une vie heureuse et sans douleur. En 1918, il finit La femme du marchand, qui devient la toile la plus connue de Boris Kustodiev.

Avant la Révolution russe de 1917, le peintre revient à son amour de l’illustration, en travaillant sur des œuvres de Nekrassov et sur les contes de Leskov. Boris Kustodiev manifeste un grand intérêt pour la réalisation de décors de théâtre : il crée les décors pour Cœur Ardent d’Alexandre Ostrovski en 1911 ainsi que les décors et les costumes pour La Mort de Pazoukhine en 1913, représentée au Théâtre d’art de Moscou. Il peint Le Bolchevik, une des premières peintures représentant la révolution bolchevique.

Boris Kustodiev est une figure éminente de la peinture et l’illustration russe du XXe siècle. Connu pour ses illustrations des plus grands chefs d’œuvres russes tels que les romans de Tolstoï ou Gogol.  

Ayant bénéficié d’une formation artistique classique, Boris Kustodiev s’adonne dans un premier temps à la représentation de paysages et de portraits avant de prendre plus de libertés en intégrant le groupe d’artistes russes Mir Iskousstva en 1910.

C’est précisément à partir de cette période que la renommée de Boris Kustodiev commence à se renforcer. Aujourd’hui, les œuvres postérieures à 1910 sont les plus appréciées et les plus recherchées sur le marché de l’art en raison de l’utilisation de couleurs vives dans les toiles alors que l’artiste est atteint de paraplégie. 

Boris Kustodiev se lance dans l’illustration dès 1905 et est donc amené à multiplier ses techniques de dessin. Il utilise alors majoritairement l’aquarelle, les crayons et le fusain. Ces dessins et aquarelles sont soit des travaux préparatoires soit des illustrations représentant des scènes de vie et des portraits.  

Au cours de sa carrière, Boris Kustodiev a réalisé quelques estampes, majoritairement des lithographies. La plupart sont des affiches et datent d’après les 1920.  

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Mikhaïl Vroubel

Mikhaïl Aleksandrovitch Vroubel est un peintre russe, né à Omsk le 17 mars 1856, mort à Saint-Pétersbourg le 14 avril 1910. Son père est d'ascendance polonaise ; sa mère, danoise, meurt alors qu'il n'a que trois ans. De la peinture à la gravure, en passant par la sculpture et les décors de théâtre : Mikhail Vroubel s’est illustré dans tous les arts picturaux.

Il est l’un des plus grands représentants du symbolisme et de l’Art nouveau en Russie. Surnommé le Cézanne russe, il est considéré comme le précurseur de l’art moderne et de l’avant-garde russe. Pourtant, ce n’est qu’à la fin de sa vie que la critique et le public ont reconnu son talent.

Les troubles mentaux dont il a souffert à la fin de sa vie et la figure récurrente du démon dans ses œuvres ont contribué à donner au peintre une image d’artiste solitaire et maudit.

Après avoir étudié le droit à Saint-Pétersbourg, il intègre l’Académie des Beaux-Arts à 24 ans. C’est dans l’atelier de son professeur Pavel Tchistiakov qu’il met au point un nouveau langage pictural, sa technique cristallique, qui consiste en la juxtaposition de micro-surfaces. Avec de gros pinceaux, Vroubel « sculpte » la forme directement sur la toile et les contours des objets disparaissent. Comme dans la mosaïque, ce sont les surfaces assemblées qui créent la forme générale.

En 1883, invité par l‘historien d’art Adrian Prakhov, Vroubel part pour Kiev afin de restaurer l’Église Saint-Cyrille. Après plusieurs années de travaux qui lui font découvrir l’art byzantin et la peinture d’icône, il se rend à Moscou en 1889 et loge à l’atelier du peintre Constantin Korovine qui lui présente le mécène Mamontov.

Grâce à ce dernier, Vroubel se passionne pour la céramique à l’atelier d’Abramtsevo et reçoit de nombreuses commandes. C’est à cette époque qu’il réalise plusieurs œuvres architecturales pour des édifices de style moderne et néo-russe tels que la Gare de Iaroslavl ou la Maison de rapport Sokol.

En 1890, un projet d’édition de recueil en deux tomes à l’occasion du jubilé du Démon de Lermontov le ramène au thème du démon, qui avait commencé à l’intéresser durant ses travaux à Kiev. Il réalise alors Le Démon assis, son premier grand tableau sur le sujet. A rebours du naturalisme et du matérialisme de l’époque, Vroubel se fait le chantre d’une spiritualité dépassant le cadre chrétien, car c’est la dimension philosophique et psychologique du démon qui prime pour le peintre. 

Contrairement à la représentation religieuse, le démon de Vroubel n’est pas l’incarnation du mal. Solitaire, il est partagé entre le monde surnaturel et celui des hommes. Or, dans la conception symboliste, l’artiste est l’intermédiaire entre les hommes et le monde supérieur. C’est par le symbole qu’il doit révéler ce que les humains ne peuvent voir. C’est pourquoi les critiques ont tôt fait de comparer Vroubel à son sujet de prédilection, le démon.

Vroubel puise donc non seulement son inspiration dans les thèmes littéraires avec notamment Le Démon de Lermontov, mais également dans le folklore russe, en représentant des figures telles que la Princesse cygne.

Afin d’exprimer le surnaturel, Vroubel utilise aussi l’orientalisme et l’ornementalisme « Art Nouveau » (nature luxuriante, vêtements, chevelure) qui rendent les images plus exotiques.

Le grand public découvre Vroubel en 1896 lors de l’Exposition panrusse de l’industrie et des arts de Nijni-Novgorod. Deux panneaux monumentaux de Vroubel, Mikoula Selianinovitch et La Princesse Grioza, au départ refusés par le jury, sont tout de même exposés grâce au soutien de Mamontov. Mais c’est un échec total, car les critiques accusent Vroubel, dont les œuvres prennent le contre-pied des idéaux sociaux de la peinture réaliste, de décadentisme.

En 1898, à Saint-Pétersbourg, l’artiste remplace Korovine, malade, à la réalisation des décors et des costumes de l’opéra-conte d’Engelbert Humperdinck, Hansel et Gretel. Quelques mois plus tard, il épouse l’interprète de Gretel, Nadejda Ivanovna Zabela. En 1902, lorsque Le Démon terrassé est exposé, Vroubel retouche la toile de façon frénétique jusqu’au vernissage de l’exposition, alors même qu’elle est déjà accrochée. Cette même année, les premiers symptômes d’une maladie mentale se manifestent, puis en 1903, son unique enfant, Savva, décède à l’âge de 2 ans, ce qui détériore davantage la santé fragile du peintre. L’artiste effectue alors plusieurs séjours en clinique psychiatrique jusqu’en 1906. Vers la fin de sa vie, le public et les critiques commencent à changer d’avis à son sujet. Le peintre Alexandre Benois et le mécène Serge de Diaghilev, fondateurs du mouvement artistique Mir Isskoustva, organisent en novembre 1902 une exposition de ses œuvres. L’exposition est un tournant pour l’héritage artistique de Vroubel. En novembre 1905, Vroubel est honoré par l’académie de peinture pour « la brillante réussite de sa carrière artistique ». Devenu aveugle, vivant les dernières années de sa vie dans un état végétatif, l’artiste s’éteint en 1910.

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Kouzma Petrov-Vodkine

Kouzma Sergueïevitch Petrov-Vodkine (en russe : Кузьма Сергеевич Петров-Водкин) est un peintre, graphiste et décorateur de théâtre russe puis soviétique né à Khvalynsk (oblast de Saratov) en novembre 1878 et mort à Léningrad en février 1939. 

Petrov-Vodkine a réalisé des scènes de genre, des portraits (dont celui d'Anna Akhmatova), des natures mortes, des paysages. Il étudie à l'école de peinture et de dessin F. E. Bourov à Samara de 1893 à 1895, à l'école de dessin technique du baron A.L. Stieglitz de Saint-Pétersbourg de 1895 à 1897, à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou de 1897 à 1905, puis encore à l'atelier d'Anton Ažbe à Munich en 1901 et dans des académies privées parisiennes parmi lesquelles l'Académie Colarossi de 1905 à 1908. Il voyage en Italie, en Grèce, en France et en Afrique, et participe à son retour à des expositions à partir de 1906 : celles de Mir Iskousstva, Salon d'automne et de la Section d'Or. À partir de 1907, il participe au mouvement des symbolistes de «Rose bleue (groupe d'artistes)». Il expose (avec un autre nouveau-venu, Robert Falk) lors du deuxième salon organisé par la Toison d'or en 1909. L'architecte Robert-Friedrich Meltzer fut le protecteur de l'artiste débutant Kouzma Petrov-Vodkine lui étant lié d'une longue amitié1.

Au printemps 1910, c'est lui qui prend la direction de l'École Bakst et Doboujinski à Saint-Pétersbourg quand Léon Bakst part pour Paris.

Il devient le premier président de l'association des peintres de Léningrad en 1932, puis député du Conseil des députés pour les ouvriers paysans et soldats de l'Armée rouge. Petrov-Vodkine fut également représentant émérite des arts de la RSFSR.

Kouzma Petrov-Vodkine est enterré à la passerelle des Écrivains du cimetière Volkovo de Saint-Pétersbourg.

Certains tableaux de Kouzma Petrov-Vodkine ont un caractère religieux, c'est le cas de : La Madone de la Compassion qui touche le cœur des plus mauvais de 1914-1915, Musée russe, Saint-Pétersbourg. D'autres comme : La Mère ou Petrograd. 1918 traitent de sujets laics mais n'en sont pas moins empreints de spiritualité3. Ainsi que l'a dit John Milner : son enthousiasme pour les œuvres de Matisse et des cubistes fit place à son admiration pour l'art traditionnel des icônes et le résultat fut une série de peintures où la puissance et la précision des icônes s'allient à un caractère narratif prononcé. Il est le créateur du mouvement symboliste à Pétrograd où il enseigna.

Petrov-Vodkine était très imprégné de l'influence de ses maîtres : Masaccio, Giovanni Bellini, Piero della Francesca, Arnold Böcklin, Puvis de Chavannes. Ses tableaux de visages féminins, se reconnaissent à la forme des visages empruntée à la Renaissance italienne. Ses garçons qui jouent rappellent par l'étirement de leurs corps l'expressionnisme allemand. Le Cheval rouge au bain rappelle Matisse par l'absence de relief et l'éclat des couleurs. Selon l'historienne d'art Valentine Marcadé, Petrov-Vodkine, malgré sa technique picturale excellente, n'a pas vraiment pu se dégager des influences et faire œuvre personnelle au sein d'un univers propre. Certaines de ses toiles ont un contenu religieux (comme « Vierge de compassion qui touche les cœurs des plus mauvais » (1914—1915)). D'autres, des motifs laïcs, empreints de spiritualité (comme la mère ou 1918 à Petrograd ). Cheval rouge au bain (1912) est une de ses œuvres les plus ouvertement symboliste. Ses natures mortes telles que nature morte matinale (1918) se démarquent de la production de l'époque. Il proclamait volontiers « la nouvelle vision des choses se marque par l'absence de lignes horizontales et verticales ». Dans nature morte matinale la tension de la composition vient du recours à un espace incliné. La « perspective sphérique » l'emporte.

Les Garçons qui jouent (1911) illustrent par l'utilisation de la couleur en aplat l'influence de l'art byzantin et de Matisse. Le peintre partage avec ce dernier un sentiment panthéiste de la nature et aussi le secret de la combinaison des bleus et des verts. Ce tableau illustre encore la construction de ses œuvres fondée sur un fond en courbe doucement ascendante derrière des personnages, comme suspendus dans l'espace. Cette construction devint, après lui, une constante de l'art russe. Petrov-Vodkine laisse également une œuvre littéraire dont Samarkandia, Khlynovsk et Espace d'Euclide entre autres.

Petrov-Vodkine joua un rôle important dans l'histoire de la peinture moderne russe. Devenu maître de l'académie de dessin de Leningrad après la révolution, il contribua à former les goûts des peintres soviétiques de la première génération

Saint Petersbourg Musée Russe 

Mère de Dieu Tendresse des mauvais cœurs

Cette estampe présente le célèbre tableau "La Vierge de compassion" de Kuzma Sergeyevich Petrov Vodkin, un éminent artiste russe du début du 20e siècle. Créé entre 1914 et 1915, ce chef-d'œuvre de l'huile sur toile témoigne de l'habileté de Petrov-Vodkin à capturer l'essence du symbolisme. L’œuvre représente une femme, considérée comme la Bienheureuse Vierge Marie, avec une expression de profonde compassion sur son visage. Son visage serein est accentué par une auréole rouge vif entourant sa tête, symbolisant la divinité et la sainteté. L'utilisation de la couleur dans cette pièce ajoute de la profondeur et de l'intensité à son impact émotionnel. L'attention portée aux détails par Petrov-Vodkin est évidente dans chaque coup de pinceau, car il dépeint magistralement à la fois la beauté physique et la grâce spirituelle de son sujet. Cette peinture illustre sa capacité à fusionner des thèmes religieux avec l'excellence artistique. Actuellement conservée dans une collection privée, cette image offre aux spectateurs l'occasion d'apprécier la contribution de Petrov-Vodkin non seulement à l'art russe mais aussi au patrimoine artistique mondial. Il rappelle le pouvoir que possède l’art visuel pour transmettre des émotions profondes et des messages spirituels à travers le temps et les cultures.  

Matin nature morte

Cette estampe intitulée « Nature morte matinale » de Kuzma Sergeyevich Petrov Vodkin présente une scène matinale sereine. Le tableau représente une table joliment disposée, ornée d'un verre de thé, d'une théière, d'œufs, d'une boîte d'allumettes et d'un bouquet de fleurs sauvages. Un chien curieux observe attentivement la nature morte sous la table. Créée en 1918 à l'aide d'huile sur toile, cette œuvre illustre la maîtrise du style artistique russe du XXe siècle de Petrov-Vodkin. Il se trouve au Musée national russe de Saint-Pétersbourg et capture l’essence de la vie quotidienne à cette époque. L'image évoque des sentiments de tranquillité et de simplicité car elle représente des éléments communément associés à l'heure du petit-déjeuner. Les couleurs chaudes utilisées par Petrov-Vodkin font ressortir la beauté naturelle de chaque objet exposé – des fleurs délicates à la surface réfléchissante du verre. Cette estampe met notamment l’accent sur divers thèmes tels que la nature, la domesticité et la curiosité en incluant des animaux et des objets du quotidien. La présence d'objets fabriqués par l'homme comme de la vaisselle et des allumettes aux côtés d'éléments organiques comme des fleurs met en évidence notre lien avec la civilisation humaine et la nature elle-même. Dans l'ensemble, "Nature morte matinale" invite le spectateur à apprécier les petits plaisirs de la vie tout en contemplant notre place dans un monde en constante évolution. 

Décès du commissaire

C'est une peinture à l'huile puissante et évocatrice de Kuzma Sergeevich Petrov-Vodkin. Cette œuvre d'art, conservée au Musée national russe de Saint-Pétersbourg, en Russie, représente un épisode poignant de la guerre civile russe (1917-1923). Dans cette scène, nous assistons à une colonne de soldats déterminés de l’Armée rouge qui avancent sans relâche malgré le chaos et la dévastation qui les entourent. Les camarades blessés et tombés au combat sont dispersés sur le champ de bataille tandis que leurs camarades avancent avec une détermination inébranlable. Les coups de pinceau magistral de Petrov-Vodkin donnent vie aux émotions brutes vécues en période de conflit et de révolution. L'artiste capture habilement à la fois l'héroïsme et la tragédie qui accompagnent souvent de tels événements historiques. La composition attire notre attention sur un personnage central : « le commissaire ». Son corps sans vie repose au premier plan de la toile, symbolisant le sacrifice pour une cause plus grande. Une arme à feu repose à côté de lui, emblème de son dévouement à la défense de ses idéaux. À travers cette image qui suscite la réflexion, Petrov-Vodkin nous invite à réfléchir sur les thèmes du courage, de la mortalité et de la résilience en période d'adversité. Il s’agit d’un témoignage de ceux qui se sont battus vaillamment pour leurs convictions tout au long de l’histoire.  

Alarme

Moscou Galerie Tretiakov 

Le bain du cheval rouge

Cette estampe présente le tableau "Baignade d'un cheval rouge" de Kuzma Sergeyevich Petrov Vodkin, un artiste russe renommé du 20e siècle. Créé en 1912, ce chef-d’œuvre de l’huile sur toile est un exemple exquis du symbolisme de l’art russe. Le point central du tableau est un cheval rouge saisissant immergé dans l’eau, entouré de couleurs vibrantes et d’éléments contrastés. La présence puissante du cheval symbolise la force et la vitalité, tandis que sa teinte rouge évoque la passion et l'intensité. Un cavalier peut être vu au sommet du cheval, ajoutant un sentiment d'aventure et d'exploration à la scène. La composition présente également un homme nu nageant à proximité, mettant l’accent sur les thèmes de la liberté et de la connexion avec la nature. Le lac ou la mer tranquille où se déroule cette scène ajoute un élément de sérénité à l’atmosphère générale. L'utilisation magistrale de Petrov-Vodkin de la couleur et des coups de pinceau donne vie à cette œuvre d'art, capturant à la fois la dimension physique et la profondeur émotionnelle de chaque élément représenté. Cette œuvre représente non seulement une époque importante de l'art russe, mais explore également des thèmes universels tels que les relations homme-animal, la beauté naturelle et la découverte de soi. Exposée à la Galerie nationale Tretiakov de Moscou, cette peinture continue de captiver les spectateurs par son allure intemporelle. 

1918 à Petrograd

Nature morte rose

Cette estampe présente le tableau exquis "Nature morte en rose" de Kuzma Sergeyevich Petrov Vodkin, un artiste russe renommé du 20e siècle. Créé en 1918, ce chef-d'œuvre de l'huile sur toile est actuellement conservé dans la prestigieuse Galerie nationale Tretiakov à Moscou. La composition représente une nature morte sur une table d’angle, entourée de délicates gravures. Un verre d’eau scintille à côté d’une branche de pommiers en fleurs, tandis que des pruneaux charnus et des tomates éclatantes ajoutent des éclats de couleurs à la scène. L'attention portée aux détails et la maîtrise de la couleur sont évidentes dans les coups de pinceau de Petrov-Vodkin. Cette œuvre d'art célèbre non seulement la générosité de la nature, mais invite également les spectateurs à contempler sa beauté et son caractère éphémère. Chaque élément – ​​de la branche d'arbre fruitier symbolisant la croissance et la fertilité au verre d'eau représentant le rafraîchissement – ​​contribue à un sentiment général d'harmonie et d'équilibre. "Nature morte en rose" de Petrov-Vodkin capture l'essence de l'été avec ses teintes vibrantes et ses images luxuriantes. Cela nous rappelle que même dans notre environnement quotidien, il existe une immense beauté qui attend d’être appréciée. En contemplant cette pièce enchanteresse, nous sommes transportés dans un monde où l'art se mêle à la botanique, la science rencontre l'esthétique et la nourriture devient un objet digne d'admiration. À travers son portrait habile, Petrov-Vodkin nous rappelle que l'art a le pouvoir d'élever des objets ordinaires en œuvres extraordinaires qui inspirent la contemplation 

Nicolas Roerich

Nicolas Roerich, aussi connu sous le nom de Nikolai Konstantinovitch Rerikh (Николай Константинович Рерих), était un peintre russe né à Saint-Pétersbourg le 09/10/1874 et mort à Naggar, Himachal Pradesh, le 13/12/1947.

En 1893, il entre simultanément à la faculté de droit de l’Université de Saint-Pétersbourg (diplômé en 1898) et l’Académie impériale des arts. Dès 1895, il suit les cours de l’atelier du célèbre peintre Arkhip Kuinji. En 1897, il est diplômé de l’Académie de Saint-Pétersbourg des Arts. Son tableau de thèse: "Le Messager" a été acquis par le célèbre collectionneur d’art russe Tretiakov.

En 1899, il rencontre Helena Shaposhnikova (1879-1955) et en octobre 1901 ils se marient. En 1902, naissance de George, futur chercheur-orientaliste, et en 1904 Sviatoslav, futur artiste peintre.

De 1906 à 1918 Nicolas Roerich est directeur de l’École de la Société Impériale d’Encouragement des Arts, en même temps il est engagé dans le travail éducatif. Il participe régulièrement à des expositions internationales. Des peintures de Roerich sont acquises par le Musée National Romain, le musée du Louvre et d’autres musées européens.

En 1919, après avoir reçu une invitation de la Suède, Nicolas Roerich participe à des expositions en Scandinavie. Il se rend la même année à Londres, espérant aller en Inde, et il fonde la Société Théosophique. Puis réalise encore pour Serge de Diaghilev, des décors d’opéras russes sur la musique de Moussorgski et de Borodine.

En 1920, Nicolas Roerich devient le directeur de l’Institut d’Art de Chicago pour organiser une tournée de grandes expositions dans 30 villes américaines.

Nicolas et sa femme furent les cofondateurs de l'Agni Yoga Society, d'inspiration théosophique. Entre 1925 et 1928, les Roerich entreprennent une expédition en Asie centrale, la première expédition européenne à travers le désert de Gobi. A leur retour, ils créent un institut de recherches himalayennes, Urusvati ("Lumière de l’Étoile du Matin"). Le mythe hindo-bouddhiste, "Shambhala", occupe aussi une place importante dans l’Agni Yoga. En 1929, il est nominé pour le Prix Nobel de la Paix, il crée la "Croix Rouge" de l’art et de la culture.

Peintre célèbre pour ces tableaux exécutés au cours de ces voyages (à partir de 1927), plus spécialement en Asie, il décède en visitant la Vallée du Kulu en Inde. 

Saint Petersbourg Musée Russe

Les Slaves sur le Dniepr

Les slaves sur le Dniepr montre les Varegues (ou Rus) empruntant le fleuve Dniepr. Cette Oeuvre de Nicholas Roerich est une  tempera et pastel sur carton datant de 1905 que l'on peut attribuer à l'Art russe du 20e siècle, dans le courant du symbolisme. On peut la voir à Saint Petersbourg au Musée d'Etat Russe.

Moscou Galerie Tretiakov 

Autoportrait

Cette estampe présente le « Portrait de l'artiste Nicolas (Nicholas) Roerich » peint par Sviatoslav Nikolayevich Roerich. L'œuvre d'art, créée au XXe siècle, est un exemple frappant de l'art moderne russe. On le trouve à la Galerie nationale Tretiakov à Moscou. Le portrait représente Nicholas Roerich, lui-même un artiste de renom qui a vécu de 1874 à 1947. Peinte à la détrempe sur toile, cette œuvre capture magnifiquement son essence et sa personnalité. Les couleurs utilisées sont vibrantes et ajoutent de la profondeur à la composition. Le fils de Roerich, Sviatoslav Nikolaïevitch Roerich (1904-1993), est à l'origine de la création de ce chef-d'œuvre. Son talent transparaît alors qu'il représente habilement le visage de son père rempli de réflexion et d'inspiration profonde. Il offre aux spectateurs l’occasion d’apprécier de près les détails complexes de cette peinture remarquable. En regardant cette image, nous sommes transportés dans un monde où l'art rencontre l'émotion et où la créativité ne connaît pas de limites. Ce portrait témoigne à la fois de l'héritage artistique de Nicholas Roerich et des capacités artistiques exceptionnelles de son fils. Dans l'ensemble, cette estampe nous offre un aperçu de la riche histoire de l'art russe tout en célébrant la contribution d'une famille à son évolution tout au long du XXe siècle. 

Moscou Collection Valery Dudakov - Marina Kashuro 

Le Monastère de Pskov-Péchora

Sommes-nous le genre de personnes qui recherchent la beauté ? Nous sommes si paresseux et incurieux que nous connaissons à peine Pskov, une belle ville à nos portes. Personne n'a envie de s'asseoir au bord de la rivière Velikaya devant le visage de la fortification grise de Detinets ; Pour combien de personnes le nom du monastère Mirozhsky vous dit-il - un site qui mérite une visite, ne serait-ce que pour jeter un coup d'œil aux fresques du Sauveur et de l'Archange sur ses autels latéraux ? Les tours d'autrefois, le marché près des murs de Detinets, les voiles et les mâts multicolores des bateaux marchands, tout cela est si beau, si proche de la capitale. Comme elles sont jolies les petites maisons d'autrefois, avec leurs petites fenêtres et leurs porches élégants, celles qui servent aujourd'hui aux travaux les plus prosaïques, servant de garde-meubles ou d'entrepôts. Et combien les masses en savent peu – avec nos visages amers comme s’ils n’avaient rien de nouveau à voir. Considérant que nous connaissons peu Pskov, combien d’entre nous ont visité cet endroit merveilleux près de Pskov – Pechory ? Que ce refuge soit si mal connu est si ahurissant. Avec son confort, sa tranquillité séculaire et ses bâtiments saisissants, peu d'endroits dans tout le cœur de la Russie peuvent égaler celui-ci. Les murs battus par les Lituaniens descendent dans de profonds ravins et avancent allègrement sur les pentes abruptes. Ses églises du XVIIe siècle, ses passages en bois le long des murs, ses clochers - tout cela, si compact, semble d'une seule pièce. 

Moscou Centre International des Roerich

Prêt pour la campagne (La Mer Varègue)

C'est une peinture captivante de Nicholas Roerich qui met en valeur sa maîtrise du symbolisme et de la narration historique. Dans cette œuvre d'art, Roerich nous transporte sur les rives du Dniepr, où un voilier se tient prêt pour une campagne épique. L'utilisation par l'artiste de la détrempe sur toile donne vie à chaque détail, des eaux ondulantes de la rivière au majestueux navire lui-même. Le village en arrière-plan fait allusion à la vie des communes rurales dans les temps anciens, évoquant un sentiment de nostalgie de l'histoire russe et de ses racines slaves. Roerich intègre habilement l'imagerie viking dans cette scène, avec des références aux Varègues et aux Varyags – des invités venus d'outre-mer qui ont joué un rôle important sur les routes commerciales entre la Scandinavie et Byzance. Cette peinture fait allusion à l'une de ces routes, connue sous le nom de « Voie Varègue », qui reliait ces terres lointaines par des voies navigables comme la mer Varègue. En contemplant cette œuvre d’art, nous sommes transportés dans le temps, nous imaginant nous lancer dans une aventure le long de ces routes commerciales historiques. L'attention portée aux détails par Roerich et sa capacité à capturer à la fois la beauté et la signification historique font de "Prêt pour la campagne (La mer de Varègue)" un véritable chef-d'œuvre qui continue de captiver les spectateurs aujourd'hui. Cette estampe particulière se trouve dans la collection du Centre international des Roerich de Moscou, témoignant de l'héritage durable de Roerich. 

Le Christ dans le désert

Odessa Musée des Beaux Arts 

Invités d'outre-mer

Cette huile sur toile de Nicholas Roerich nous ramène à l'année 1901, où une scène fascinante se déroule sous nos yeux. L'œuvre d'art intitulée « Invités étrangers » capture l'arrivée des visiteurs étrangers d'une manière vibrante et colorée. Dans le contexte d'un paysage côtier serein, un navire majestueux apparaît, transportant ces mystérieux invités venus de pays lointains. Les mouettes planent gracieusement au-dessus d’eux, leurs ailes glissant dans la brise marine salée. Les coups de pinceau méticuleux de l'artiste donnent vie à chaque détail - des motifs complexes ornant leurs vêtements aux expressions de crainte et de curiosité sur leurs visages. Roerich dépeint magistralement cette rencontre entre les cultures comme un moment enchanteur figé dans le temps. Chaque personnage représente un parcours et un héritage différents ; ils sont comme des ambassadeurs qui comblent les fossés entre les nations grâce au partage d’expériences et à la compréhension mutuelle. La composition dégage un air d’excitation et d’anticipation alors que les habitants se rassemblent le long du rivage pour accueillir ces visiteurs exotiques. Ce tableau rappelle qu'à travers l'histoire, l'exploration a rapproché les gens, favorisant les échanges culturels et enrichissant les sociétés. Aujourd'hui conservé au Musée des Beaux-Arts d'Odessa en Ukraine, ce chef-d'œuvre continue de captiver les spectateurs par sa beauté intemporelle. Il ne s'agit pas seulement d'une œuvre d'art, mais aussi d'un témoignage de la curiosité innée de l'humanité pour les autres cultures – une invitation pour nous tous à embrasser la diversité et à célébrer notre humanité commune. 

 Perm  Galerie d'Art d'Etat

Sainte Martyrisée

New York Musée Nicolas Roerich

Zvenigorod, 1933 

« Zvenigorod, 1933 » transporte les spectateurs dans une époque révolue en Russie. Peint par le célèbre artiste Nicholas Roerich, ce chef-d'œuvre à la détrempe sur toile capture l'essence de Zvenigorod avec son riche patrimoine religieux et architectural. Dans ce paysage pittoresque, un groupe d’églises aux dômes en bulbe se dresse fièrement sur fond de collines. Les détails complexes de chaque bâtiment mettent en valeur le talent exceptionnel de Roerich pour capturer à la fois la grandeur et la beauté délicate de l'architecture orthodoxe russe. En regardant cette œuvre, il est impossible de ne pas être attiré par l’atmosphère spirituelle qui imprègne chaque coup de pinceau. Les saints représentés à l’intérieur de ces murs sacrés semblent prendre vie, rayonnant une lueur éthérée qui transcende le temps et l’espace. Le profond respect de Roerich pour le christianisme est évident tout au long de son œuvre, car il associe magistralement la foi à la splendeur de la nature. Ce tableau témoigne de son dévouement inébranlable et de son génie artistique. Aujourd'hui conservée au Nicholas Roerich Museum de New York, cette estampe permet aux amateurs d'art du monde entier de découvrir par eux-mêmes la beauté impressionnante capturée par Roerich il y a plus de huit décennies. Il rappelle notre histoire humaine commune et offre du réconfort grâce à sa représentation de la grâce divine au milieu des paysages terrestres. 

Pierre blanche, 1933

C'est une peinture fascinante de l'artiste russe Nicholas Roerich. Cette estampe met en valeur la maîtrise de l'artiste dans la capture de l'essence de la spiritualité et de la nature à travers son style unique. Dans ce chef-d'œuvre à la détrempe sur toile, Roerich nous transporte dans un paysage mystique où symboles et éléments s'entrelacent harmonieusement. Le point central de l’œuvre d’art est une majestueuse pierre blanche, dressée au milieu d’imposantes montagnes. Des sculptures ornent sa surface, représentant des chevaux et d'autres animaux sauvages, ajoutant un air de mysticisme à la scène. La lune flotte délicatement dans le ciel, projetant une lueur éthérée sur l’ensemble de la composition. Les flammes dansent le long des sommets des montagnes, symbolisant à la fois la destruction et la transformation. Le soleil rayonne de chaleur et d’énergie en illuminant les environs de sa lumière dorée. L'attention méticuleuse de Roerich aux détails donne vie à chaque élément de cette peinture enchanteresse. Les chevaux semblent prêts à galoper vers un autre royaume tandis que les rochers semblent presque sensibles avec leurs sculptures complexes. "White Stone, 1933" invite les spectateurs à un voyage spirituel à travers les merveilles de la nature. Il nous rappelle notre lien avec les royaumes terrestres et célestes – nous poussant à rechercher la sagesse dans les symboles anciens gravés dans les pierres usées par le temps. Cette impression exquise capture parfaitement l'éclat artistique de Roerich et ajoutera sans aucun doute de la profondeur et de l'intrigue à toute collection d'art ou espace qu'elle orne. 

Le dernier des Anges

Portrait de Nicholas Roerich en costume tibétain

Provenances indéterminées

Unkada

Autoportrait 

Svetoslav Nikolaevich Roerich 

Svetoslav ou Svyatoslav Nikolayevich Roerich ( russe : Святослав Николаевич Рерих ; 23 octobre 1904 - 30 janvier 1993) était un peintre russe basé en Inde. Il était le fils d' Helena et Nicholas Roerich et a étudié dès son plus jeune âge sous la tutelle de son père. 

Il a vécu de nombreuses années en Inde où Jawaharlal Nehru lui a décerné le Prix International et le Padma Bhushan . Ses peintures de Nehru et d'Indira Gandhi ornent la salle historique du Parlement central de New Delhi. Il s'est marié en 1945 avec une star de cinéma indienne Devika Rani , qui était autrefois mariée au producteur Himanshu Rai et connue sous le nom de « La Première Dame de l'écran indien ». Roerich est décédé en 1993 à l'âge de 88 ans et est enterré à Bangalore , en Inde.

Il a été nommé académicien honoraire de l'Académie des beaux-arts de l' URSS et membre honoraire de l'Académie bulgare des arts.

Il possédait une grande plantation à la périphérie de Bangalore, appelée Tataguni, sur la route de Kanakpura. Lui et Devika Rani vivaient ici ; après leur décès respectif en août 2011, le gouvernement du Karnataka a acquis le domaine après que la Cour suprême de l'Inde ait rendu le verdict en leur faveur.

La résidence de la famille Roerich à Manali , en Inde, abrite désormais une galerie de peintures. Il est géré par l'International Roerich Trust et a été nommé Roerich Heritage Museum. La galerie a été fondée par Svetoslav Roerich en 1962.

Roerich peint principalement des paysages et des portraits. Ses peintures ont été exposées pour la première fois en Inde en 1936-1937

Son portrait d' Indira Gandhi a été dévoilé dans la salle centrale du Parlement indien .

Les historiens de l'art européens considèrent que ses peintures sont influencées par l'expressionnisme .

Provenances indéterminées

Nicolas Roerich

Autoportrait

Vue Himalayienne