Ilya Répine

Ilia Répine

Ilia Iefimovitch Répine est un peintre russe né le 24 juillet 1844 à Tchouhouïv en Ukraine et mort le 29 septembre 1930 à Kuokkala en Finlande. Répine naît à Tchouhouïv, près de Kharkiv. 

Ilia Répine (en russe : Илья́ Ефи́мович Ре́пин) est un célèbre peintre russe qui voit le jour dans une famille modeste. Son père est en effet un ancien soldat cosaque et vendeur de chevaux, tandis que sa mère tient une petite école pour les paysans. 

Studio de photographe "Rentz et Schrader" 

Saint-Pétersbourg, rue Morskaya, 30 

Ci dessus quelques timbres en l'honneur de Ilya Repine

Photo de 1900 Rentz & Schrader


Avec ce bloc feuillet, le portrait reprend une photo de Repine colorisée.

Autoportrait d'Ilya Répine

C’est donc sa mère qui fait l’éducation du jeune Ilia, lui lisant les œuvres de Pouchkine, Gogol et Lermontov. Autant d’auteurs que Repine illustrera par la suite, dans des séries d’aquarelles et de dessins. 

Ses talents de peintre se révèlent très tôt. À treize ans, il obtient un poste d’apprenti dans un atelier de peinture d’icônes. Puis il est admis à l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, où il étudiera pendant huit ans. De cette période restent plusieurs toiles d’un goût et d’une facture classique, dont la plus connue est sans doute La Résurrection de la fille de Jaïre (1871).

Paradoxalement c’est au sortir de cette période académique, à tout juste vingt-huit ans, que Répine peindra une de ses œuvres les plus célèbres : Les Bateliers de la Volga (1873). L’idée lui vient lors d’un voyage sur le plateau de la Volga, en compagnie de son frère. Les jeunes gens y rencontrent les fameux bateliers, ou bourlakis qui charriaient les navires le long des berges du fleuve, souvent à contre-courant. Un labeur que Répine décide aussitôt de porter sur la toile, mettant un point d’honneur à ne rien inventer, restituant les visages, les costumes, les attitudes des véritables bateliers, pour un résultat saisissant de réalisme. À la même époque, Ilia Repine rencontre sa première femme Vera Alexeïevna, qui lui donnera quatre enfants. Tout au long de sa vie, le peintre réalisera différents portraits de sa famille et de ses proches, dans lesquels il exprimera un lyrisme tendre et charmant, tranchant assez avec le reste de son œuvre. 

Après un bref voyage en Europe, où il visite les grandes galeries, Répine s’établit ensuite à Moscou, où il devient membre des Ambulants. Ce groupe de jeunes artistes rejettent l’esthétique classique de l’Académie, ainsi que les influences occidentales. Ils privilégient plutôt une forme de réalisme social, et œuvrent à la création d’une peinture typiquement russe.

C’est dans cette veine qu’Ilia Répine produira ses plus grands œuvres, abordant tantôt des sujets populaires voire triviaux (Procession religieuse dans la province de Koursk, 1883), tantôt s’appropriant les figures sanguinaires de l’histoire russe (La Régente Sophie, 1879), ou  puisant simplement dans les contes et légendes nationales (Sadko, 1876).

Désormais reconnu, Ilia Répine tisse des liens d’amitiés avec d’autres célébrités du monde des Arts et des Lettres, dont il fera souvent le portrait, comme Tourgueniev, Moussorgski, ou Tolstoï qu’il peindra en habits de laboureur !

Il n’hésite pas à dresser des passerelles entre les différentes formes d’art. Ainsi, c’est lors d’un concert de Rimski-Korsakov que lui vient l’idée du tableau Ivan le Terrible tue son fils (1885). Sans doute sa toile la plus sombre et la plus violente.

La notoriété d’Ilia Répine va croissante et il reçoit plusieurs commandes d’Etat. Pendant douze longues années, il travaille également à un autre de ces chefs-d’œuvre : Les Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie (1891). La toile fait référence à un épisode historique véridique : en 1676 les cosaques du Dniepr reçoivent un ultimatum du sultan Mehmet IV, exigeant leur soumission. Peuple fier et belliqueux, les cosaques répondent dans une lettre remplie d’insultes et de jurons ! Répine tire du sujet un tableau haut en couleur et très expressif. Aujourd’hui encore, c’est l’une des peintures les plus appréciées des Russes. Il n’est pas rare d’en voir des reproductions sur la vaisselle ou le service à thé. 

Sur ces vieux jours, Ilia Répine se retire en Finlande où il écrit ses mémoires. Il prend ses distances avec la Révolution d’octobre et l’URSS naissante. Malgré les invitations de Staline et du Politiburo, il ne reviendra jamais en Russie. Il s’éteint dans sa propriété de Kuokkala, à 86 ans. 

Le peintre Valentin Serov a réalisé des portraits de Ilya Répine 

Portrait d'Ilya Repine 

par Valentin Serov en 1901   

Moscou Galerie Tretiakov

Portrait d'Ilya Repine 

par Valentin Serov en 1878   

Moscou Galerie Tretiakov

Saint Petersbourg Musée Russe

Les bâteliers de la Volga

C’est la première peinture d’Ilia Répine (1844-1930) à avoir eu un grand succès. L’idée de ce tableau lui était venue lorsqu’il étudiait encore à l’Académie des arts, à Saint-Pétersbourg. En se baladant sur les quais de la Neva, il avait été frappé par l’allure des bateliers qui tiraient, à bout de forces, des fardeaux à côté de citoyens se promenant insouciants.

Le peintre lui-même descendait d’une famille modeste : fils de soldat, natif de la ville de Tchougouïev (actuelle Ukraine), il comprenait les conditions des plus pauvres. Son œuvre était très différente des traditions de l’académie de peinture, où l’on préférait de « nobles » sujets de la mythologie et d’histoire. Répine, lui, a choisi un sujet qui reflétait la vie réelle, dans le but de formuler une critique de la société. Ses bateliers sont devenus le symbole des difficultés du peuple.

Arrivée des Tsars Pierre et Ivan

Cette unique fois où deux tsars ont régné en même temps sur la Russie en voici l'arrivée des rois Jean Alekseevich et Peter Alekseevich Semenov dans une drôle de suite de cour. 

À première vue, il est difficile d'imaginer deux personnes régnant simultanément sur la Russie du XVIIe siècle, avec sa longue histoire autocratique, sans qu’elles ne se poignardent aussitôt dans le dos. Pourtant, cela a bel et bien été le cas entre 1682 et 1696, lorsque deux frères, Ivan et Pierre, se sont assis ensemble sur le trône, et ce, en maintenant de bonnes relations. 

Le frère cadet était Pierre Ier (Pierre le Grand, 1672 – 1725), âgé de 11 ans, qui, grâce à d'énormes efforts, allait transformer la Russie en un empire européen. Le frère aîné, Ivan V (1666 – 1696), 16 ans, n'a laissé aucune trace palpable et est maintenant oublié. Mais comment tous deux sont-ils arrivés sur le trône ? 

Père d'Ivan et de Pierre, Alexis Ier (1629 – 1676) a dirigé la Russie pendant plus de 30 ans. Le tsar a eu deux mariages : d'abord avec Maria Miloslavskaïa, qui a donné naissance à 13 enfants, puis, après la mort de cette dernière, avec Natalia Narychkina (3 enfants). Ces deux femmes étaient issues de maisons nobles influentes, désireuses de placer leur progéniture sur le trône.

En 1682, après le décès d'Alexis et du fils aîné de Maria, Fiodor III, qui régnait depuis 1676, le moment est venu de décider qui serait le prochain à siéger sur le trône de Russie : le fils de Maria, Ivan (15 ans), le suivant sur la liste des héritiers, mais constamment malade et indifférent, ou le fils de Natalia, Pierre (10 ans), actif et ambitieux, mais très jeune.

Au début, il semblait que les Narychkines avaient réussi à faire de Pierre le tsar – sa cause semblait plus raisonnable. Comme l'a en effet écrit l'historien du XIXe siècle Sergueï Soloviev, « Soutenir l'Ivan sans talent et fragile signifiait plonger le pays dans le chaos ». Le 27 avril 1682, le patriarche Joachim, chef de l'Église orthodoxe russe, a par conséquent proclamé Pierre tsar.

Néanmoins, la lutte n’était pas terminée : alors qu'Ivan se moquait du trône, sa sœur Sofia, âgée de 25 ans, qui dirigeait officieusement le groupe des partisans de la famille Miloslavski, a riposté. « Sofia ne supportait pas l'idée que sa belle-mère, qu'elle détestait, devienne [indirectement] la dirigeante », explique Soloviev.

Sofia et ses partisans ont par conséquent tenté d’écarter les Narychkines en provoquant un soulèvement des régiments Streltsy à Moscou. Les Streltsy, un groupe influent d'infanterie d'élite, se sentaient en danger car ils avaient été dépouillés de leurs privilèges par les tsars et exploités par leurs commandants tout au long du XVIIe siècle, de sorte qu’il était facile de les inciter à la rébellion. « Les Streltsy ne comprenaient pas la politique, mais ils pensaient qu'il était de leur devoir de s'immiscer dans les affaires de l'État au cas où le pays quitterait la voie orthodoxe et vertueuse », a écrit Robert K. Massie, un historien britannique, dans son livre Pierre le Grand : Sa vie, son univers. 

Le 15 mai, les Streltsy ont alors envahi le kremlin, furieux des rumeurs de la mort d'Ivan par les Narychkines (très probablement propagées par les partisans de Sofia). Et bien qu'Ivan se soit présenté devant eux, les Streltsy ont perpétré un massacre de quatre jours, assassinant brutalement deux des frères de Natalia, leur conseiller Artamon Matveïev et de nombreux autres boyards (nobles) fidèles aux Narychkines. Finalement, la foule bien armée a imposé sa volonté à la famille royale : Pierre resterait tsar, mais seulement aux côtés d’Ivan. 

Léon Tolstoï pieds nus

Job et ses amis

Dans la littérature rabbinique , Job est appelé l'un des prophètes des Gentils . Dans l' Islam , Job ( arabe : أيوب ‎, romanisé :  Ayyūb ) est également considéré comme un prophète .

Job est présenté comme un père de famille bon et prospère qui est soudainement assailli par d'horribles catastrophes qui lui enlèvent tout ce qui lui est cher, un scénario destiné à tester la foi de Job en Dieu . Luttant puissamment pour comprendre cette situation, Job réfléchit à son désespoir mais reste toujours pieux.

Le Livre de Job aborde le problème de la théodicée , c'est-à-dire pourquoi Dieu permet le mal dans le monde, à travers les expériences du protagoniste éponyme. Job est un homme riche et craignant Dieu avec une vie confortable et une famille nombreuse ; Dieu, ayant demandé à Satan pour son opinion sur la piété de Job, décide de lui retirer la richesse, la famille et le confort matériel, suite à l'accusation de Satan selon laquelle si Job était rendu sans le sou et sans sa famille, il se détournerait de Dieu.

Le livre se trouve dans la section Ketuvim ("Ecrits") de la Bible hébraïque (Tanakh), et est le premier des livres poétiques de l' Ancien Testament de la Bible chrétienne . Les érudits sont généralement d'accord pour dire qu'il a été écrit entre le 7e et le 4e siècle avant notre ère.

Voir la recrue

“Voir la recrue” n’est pas le seul tableau de Repin dans lequel il refuse de critiquer directement les aspects désagréables de la vie du village russe dans la seconde moitié du XIXe siècle. Enveloppé d’un halo de bonne tristesse spirituelle, de sympathie sincère pour le sort difficile des paysans ordinaires, le light painting était appelé archaïque-sentimental. La toile était inattendue pour le spectateur, mais révélait l’artiste sous un angle nouveau.

Préparation à l'examen

Le tableau "Préparation à l'examen" est l'une des premières œuvres de l'artiste. Il a été écrit en 1864, alors que Répine n'avait que 20 ans. Probablement, dans le travail, nous voyons un reflet de la réalité qui vient d'entourer l'artiste à un si jeune âge.

Devant nous est un complot domestique. Deux garçons se préparent à l'examen, mais la préparation avance extrêmement mal. L'intrigue se déroule, très probablement, dans une pension pour étudiants, où les garçons vivaient plusieurs personnes dans une même pièce. L'un des étudiants a lu le livre longuement et durement. Mais il était fatigué et cette affaire l'ennuyait. Maintenant, il dort profondément sur le canapé, tenant dans ses mains un volume d'un livre apparemment ennuyeux. Sa pose est détendue, sereine. Le deuxième élève, photographié au premier plan, n'est guère plus engagé que le premier. Il est assis au bureau. Autour de livres épars, des objets à écrire. Le garçon est assis détendu, balançant ses jambes sous la table. Sur la tête de l'étudiant se trouve une casquette. Mais Répine a décidé de souligner intentionnellement le caractère comique de la situation, alors il a dessiné une petite panicule sur sa casquette,qui pend comme un balai sur le front de l'élève. Près de la chaise sur laquelle s'assoit l'élève, un petit chien noir s'est allongé.

Le fond de l'œuvre fait sortir le spectateur de la chambre des étudiants. Ilya Repine représente de très grandes fenêtres qui augmente visuellement l'espace de la pièce. On voit qu'à l'extérieur des fenêtres se trouve un autre bâtiment. C'est peut-être une école ou un pensionnat pour femmes. L'une des fenêtres montre une fille aux joues roses. Dans une robe bleu clair, elle s'assoit et lit un livre près de la fenêtre. Mais elle est moins intéressée par la lecture qu'un jeune et beau mec à l'extérieur de la fenêtre. Elle lui sourit.

L'image nous transmet l'esprit de la jeunesse, la jeunesse. Chaque détail rappelle les années d'insouciance de la vie étudiante. Le soleil brille, les premiers oiseaux chantent, l'envie d'apprendre disparaît complètement.

Manifestation le 17 octobre 1905 

La révolution russe de 1905 englobe l'ensemble des troubles politiques et sociaux qui agitèrent l'Empire russe en 1905. Elle commença le 9 janvier 1905, lors du « Dimanche rouge », et aboutit dix mois plus tard à la promesse d'une constitution, le Manifeste d'octobre.

L'évolution économique et sociale du pays avait fait monter les oppositions libérales, démocrates, socialistes et révolutionnaires au régime tsariste. La pétition des travailleurs de Saint-Pétersbourg du 9 janvier 1905 organisée sous la direction de Gueorgui Gapone et qui se termina par la fusillade meurtrière du Dimanche Rouge mit le feu aux poudres. Le régime impérial survécut à cette première attaque d'envergure, mais le mécontentement grandit et l'opposition se radicalisa. La grève générale d'octobre 1905 réussit à faire céder le régime. Une constitution libérale fut octroyée ; mais dans les deux ans qui suivirent, la contre-attaque de Nicolas II réduisait à néant les espoirs soulevés par cette révolution.

St Nikolai délivre trois condamnés innocents de la mort 

"Nikolai Mirlikisky sauve trois condamnés innocents de la mort" est une peinture de l'artiste russe Ilya Repin (1844-1930), achevée en 1888 et conservé au Musée d'État russe à Saint-Pétersbourg. L'intrigue de l'oeuvre est liée à l'une des actions de Saint Nicolas le Merveilleux (Mirlikiysky), dont les actions audacieuses et fondées sur des principes ont contribué à empêcher l'exécution de trois personnes innocentes. La pertinence de ce sujet était associée à la prédication morale de Léon Tolstoï et à la question de l'abolition de la peine de mort...

La toile a été présentée à la 17e exposition de l' Association des expositions d'art itinérantes ("Les itinérants"), qui s'est ouverte en février 1889 à Saint-Pétersbourg. Les avis des critiques sont partagés : en particulier, l'écrivain Mitrofan Remezov fait l'éloge du « Saint Nicolas » de Répine, le considérant « à la fois en pensée et en exécution » la meilleure de toutes les toiles présentées à l'exposition, et Léon Tolstoï note que le contenu de la toile "pas artistique, pas nouveau, pas cher à l'auteur", "toute l'image est sans mise au point, et toutes les figures rampent à part". La peinture a été acquise par l'empereur Alexandre III, et par la suite la "légende" a été mentionnée à plusieurs reprises que c'était avec l'achat de cette toile que la décision de créer le musée russe était liée.

Selon le critique d'art Nikolai Mashkovtsev , le tableau "Nikolai Mirlikisky" ne doit pas être considéré comme une icône ou comme une œuvre sur un thème religieux - "Repine a été emporté dans l'oubli par l'expression des personnages, en particulier les condamnés", et il montre "le moment initial, le plus fort de l'impulsion mentale". La critique d'art Nonna Yakovleva a noté que Repin "comme s'il appelait le saint faiseur de miracles bien-aimé à arrêter le flux de sang en Russie, met le public face à l'un de ses miracles".

En 1884, Ilya Repin a reçu une commande pour l'image de Saint- Nicolas de Mirlikisky (Nicolas le Merveilleux) d'un couvent situé dans les environs de Kharkov. Comme l'écrivain et historien Dmitri Yavornitsky l'a rappelé , dans une conversation avec lui, Répine a mentionné que le client de l'image de Nicolas le Merveilleux était l' abbesse du couvent de Nicolas dans le village de Strelechye dans le district de Kharkov , où il est venu visiter son cousine, qui y était religieuse... Un parent de l'artiste s'appelait Emilia, dans le monachisme - Eupraxia, et Repin l'appelait Olympias. Selon certains rapports, elle était la cousine paternelle de Repin et son nom de famille est Borisova. Apparemment, la commande a été programmée pour coïncider avec le 800e anniversaire du transfert des reliques de Nicolas le Merveilleux de Myra en Lycie à Bari , dont la célébration était attendue en 1887. 

Portrait de Stasov

Communiquant dans les milieux de l'art, Repin a rencontré un critique d'art célèbre, le critique d'art Stasov, qui au fil du temps est devenu un bon ami pour lui. Ils voyagent souvent ensemble.

Une fois, avec Stasov, Repin arrive à Dresde, où ils séjournent dans un hôtel local. Ici, dans le numéro, l'artiste écrit le chef-d'œuvre "Portrait de V. Stasov".

Repin avait longtemps proposé à son ami de peindre son portrait, mais il n'y avait pas de temps dans les voyages constants. Et maintenant, le temps est venu. Cela était dû au fait qu'en raison de certaines vacances, la galerie était fermée et les amis ne pouvaient pas partir sans visiter l'exposition.

L'artiste a profondément respecté son ami Stasov. Il l'a appelé «un noble chevalier» dans ses mémoires et a dit que son haut niveau idéologique ne lui permettait pas de créer de l'art pour l'art. Stasov était respecté et même redouté par les critiques des niveaux inférieurs. Sa franchise, son intégrité s'expriment dans le portrait avec toute la puissance du talent artistique.

Cependant, ce n'est pas seulement la sévérité et la puissance du caractère que le grand artiste a réussi à écrire sur toile. Dans chacun de ses modèles Repine a vu principalement une âme humaine vivante. Elle est au premier plan exprimée dans le portrait de V. Stasov.

Repine a peint avec inspiration deux jours de suite, Stasov a patiemment posé. Un incident étonnant est associé au portrait, que Repine lui-même a souvent rappelé. Une fois le tableau peint, Repine le posa sur la chaise dans laquelle sa gardienne s'asseyait. Un serviteur entra et salua respectueusement Repine, puis le portrait de Stasov.

L'artiste a sincèrement ri, mais a réalisé l'intégralité de son travail et n'y a plus fait un seul coup de pinceau. Tout cela indique à quel point Repine était habile avec un pinceau d'art. Stasov a vécu dans son tableau, car l'artiste a transmis non seulement l'apparence, mais aussi l'âme.

Séance solennelle du Conseil d'État du 7 mai 1901

Session protocolaire du Conseil d’État, de son titre complet Session solennelle du Conseil d'État du 7 mai 1901 pour le jour du jubilé des cent ans depuis son institution (russe : «Торжественное заседание Государственного совета 7 мая 1901 года в день столетнего юбилея со дня его учреждения») est un tableau d'Ilia Répine.

Il est peint entre 1901 et 1903. Il s'agit d'un portrait collectif, de 81 personnages. Ses dimensions sont de 400 х 877 cm.

La toile a été créée pour le Palais Marie, où avaient lieu les réunions du Conseil d'État, chambre haute de l'Empire russe. Elle est présentée au public le 4 janvier 1904. Après la dissolution du Conseil d'État en 1917, le tableau fut transféré au Musée de la Révolution, puis en 1938 au Musée russe.

Pas moins de cent conseillers sont ainsi "croqués" et Répine réussit à rendre tout l'immobilisme de cette institution... Un critique  d'art  écrivit qu'il avait peint une nouvelle vision de "Carthage au bord de la destruction". 

Portrait de Sophia Mikhailovna Dragomirova

Portrait de Sophia Mikhailovna Dragomirova, fille du général Mikhail Ivanovich Dragomirov  (1871-1953) mariée à Lukomskaya.  Mikhaïl Ivanovitch Dragomirov, né le 8 novembre 1830 à Konotop, oblast de Soumy, Ukraine et mort le 15 octobre 1905 également à Konotop, est un général et écrivain militaire russe. 

La résurrection de la fille de Jaïre

Le 13 février 1871, cinq diplômés de l'Académie des Arts se sont vu confier un thème commun : « La résurrection de la fille de Jaïrus ». Selon les règles académiques, chacun d'eux, ne sachant pas ce que l'autre faisait, devait compléter le croquis. Le même jour, ces œuvres ont été approuvées et approuvées par le Conseil de l'Académie. Plus tard, Repin a réalisé sept autres croquis pour l'étude de ce sujet, qui ont survécu à ce jour dans divers musées et collections privées. L'un d'eux représente une fille peinte de Vera Shevtsova, comme plongée dans un profond sommeil. Au lieu du miracle de la résurrection, Répine a prononcé le thème du chagrin. Selon Repin, il a été impressionné par les souvenirs de la mort de sa sœur Usti, âgée de douze ans, ce qui lui a fait jeter un regard neuf sur l'ensemble de la scène. Voici un drame vivant de la vie, non seulement le terrible chagrin qu'il a vécu, mais aussi le sens ambigu du récit évangélique, qui repose sur le dépassement de la mort et la renaissance de la vie, du moins sur la toile du tableau. Des consonances de lumière et de couleurs remplissent l'image d'un son presque musical - tout en travaillant sur l'image, Ilya a demandé à son frère Vasily de jouer l'une des sonates de Beethoven. La tristesse et l'illumination, la tragédie et l'espoir sont à la base de la thèse. Les cinq diplômés ont reçu des médailles d'or pour leur travail et le droit d'être pensionnaires en Europe. 

Sadko

Le style pictural de l'Art Nouveau sur un thème folklorique, qui n'avait pas d'analogues dans l'art russe des allégories, apparu sur la base d'influences occidentales. Repin a écrit : « De belles filles de toutes les nations et de toutes les époques marchent devant Sadko, des femmes grecques et de magnifiques Italiennes dignes de Véronèse et Titien (un extrait de tout ce qui a créé l'art du miraculeux à cet égard, beauté des formes, beauté des costumes ) passeront, le naïf petit Sadko est hors de lui de ravissement , mais tient fermement l'ordre du saint de choisir une fille-chernavushka, l'ayant choisie comme épouse, le matin Sadko s'est retrouvé sur les rives de sa rivière natale Tchernava. L'idée exprime ma position actuelle et, peut-être, la position de tout l'art russe jusqu'à présent ». 

Les Cosaques zaporogues écrivant au sultan de Turquie

Cette peinture, que Répine a mis plus de 10 ans à réaliser, est devenue le reflet de l’amour de la vie et de l’esprit libre des hommes. Répine lui-même décrivait ces personnages en ces mots : « Un sacré peuple ! Personne dans le monde entier n'a ressenti aussi profondément la liberté, l'égalité et la fraternité ».

Cette œuvre se base sur l’histoire du Sultan Mahmoud IV qui, en 1675, avait proposé aux Zaporogues (des Cosaques de l’actuelle Ukraine) de se soumettre à son règne. En réponse, ceux-ci lui avaient envoyé une lettre de refus effrontée commençant ainsi : « À Toi Satan turc, frère et compagnon du Diable maudit, serviteur de Lucifer lui-même, salut ».

« Zaporogues » (également connu sous le nom « Zaporogues écrivent une lettre au sultan de Turquie » ) est une peinture par le artiste russe Ilya Repin . L'immense panneau (2,03 x 3,58 m) a été commencé en 1880 et achevé en 1891 .

L'artiste peint un croquis pour la peinture dans le Kouban au village de Pashkovskaya , Yekaterinodar, dans le Kachanovka domaine de la province de Tchernigov et dans la région du Kouban.

Dans son discours sur le thème des Cosaques, Répine, qui connaissait lui-même suffisamment l'histoire de l'Ukraine, a été aidé par l'historien D.I. Yavornytsky . Dans une lettre à V. Stasov, Repin a écrit : « Au diable les gens ! Personne au monde n'a ressenti aussi profondément la liberté, l'égalité et la fraternité. Tout au long de sa vie, Zaporozhye est resté libre, n'a obéi à rien !"  

Après 1880, Repin s'engage lentement dans la sélection de modèles pour la peinture et dessine pendant longtemps des croquis. Parmi les personnes qui ont posé pour lui figuraient de nombreuses personnalités célèbres. En particulier, pour la figure du greffier, Répine a choisi l' historien Dmitri Yavornitsky , et le journaliste Vladimir Gilyarovsky est devenu le modèle du chef Sirko . Il existe un mythe selon lequel l'oncle Gilyay a dépeint un gros homme riant avec un chapeau blanc. Mais Gilyarovsky était beaucoup plus jeune, il avait un peu plus de 30 ans. Pour ce vieux professeur cosaque Alexander Rubets a posé avec une pipe. Le premier croquis à l' huile achevé est apparu en 1887 . Répine l'a donné à Yavornitsky. Plus tard, Yavornitsky l'a vendu à P.M. Tretiakov et maintenant il est dans la galerie Tretiakov... La version principale (on pourrait dire classique) du tableau a été achevée en 1891 .

Après le premier examen public, l'artiste a été critiqué pour le fait que, de l'avis de beaucoup, la peinture était "historiquement peu fiable". Néanmoins, le sort de la toile fut réussi. Après un succès retentissant lors de plusieurs expositions en Russie et à l'étranger ( Chicago , Budapest , Munich , Stockholm ), le tableau est acheté en 1892 pour 35 000 roubles par l'empereur Alexandre III . Le tableau est resté dans la collection royale jusqu'en 1917 , et après la révolution, il a fini dans la collection du Musée russe .

 Deuxième version :

N'ayant pas encore terminé la version principale, Repin en 1889 a commencé à travailler sur la seconde, qu'il n'a jamais terminée. Cette toile est quelque peu inférieure en taille à la version originale et est, pour ainsi dire, une copie des coulisses. L'artiste a essayé de rendre la deuxième version de "Zaporozhtsev" plus "historiquement fiable". Il est maintenant conservé à  Kharkov  Musée d'Art 

Quelle liberté !

"Quelle liberté !" est une peinture d'Ilia Répine exécutée en 1903 et conservée au Musée russe de Saint-Pétersbourg. Cette huile sur toile représente un couple vêtu de bleu célébrant ses retrouvailles debout dans des vagues. 

C’est un peintre confirmé qui signe cette grande toile spectaculaire quasiment entièrement consacrée à la mer. En 1903, Répine vit et travaille dans une maison construite à Kuokkala, à une trentaine de kilomètres de Saint-Pétersbourg, dans le grand-duché de Finlande. Les rives du golfe de Finlande lui inspirent ce paysage fougueux, hymne à la jeunesse vibrant et majestueux. Dans le coin supérieur droit, un jeune couple s’amuse dans les vagues de ce tumultueux décor. A la vue de cette œuvre, le grand critique russe  Vladimir Stassov, qui avait défendu la peinture réaliste de Répine, s’alarma : son ami aurait-il cédé aux sirènes du symbolisme, à la représentation d’une pure allégorie ? Et Répine de répondre : « Quel symbole y aurait-il donc ! Il est bien vieux, le petit père, pour les symboles et tours de passe-passe. C’est juste un étudiant et une étudiante qui dansent la mazurka dans les vagues, rien que cela ! » 

Autoportrait de Repine en 1878

Répine naît à Tchouhouïv, près de Kharkiv (à l'époque dans l'Empire russe, aujourd'hui en Ukraine). Ses parents font du commerce de chevaux, son père est un ancien soldat cosaque et sa mère tient une petite école rurale. Il travaille dans sa jeunesse comme peintre d'icônes, étudie le dessin avec Ivan Kramskoï, et poursuit sa formation à l'Académie impériale des beaux-arts.

Il est membre, à partir de 1878, des ambulants (un groupe de peintres réalistes), et est ensuite nommé académicien de l'Académie impériale des beaux-arts. Professeur, maître d'atelier (1894-1907) puis recteur (1898-1899) de l'académie, enseignant à l'école d'art et d'artisanat de Maria Tenicheva, il a parmi ses élèves Boris Koustodiev, Igor Grabar, Ivan Koulikov, Philippe Maliavine, Anna Ostroumova-Lebedeva et Nikolaï Fechine. Il est aussi le maitre d'étude de Valentin Serov. 

Le Biélorusse Sidor Shavrov

Repine a peint le tableau "Biélorusse" en 1892. Possédant un sens profond du but et de l'esthétique, ainsi qu'un grand don artistique pour ressentir l'état d'esprit et son reflet dans la vie et les personnages des peintures. Biélorusse - le portrait s'appelle différemment Sidora Shavrova.

Dans le village qui jouxtait le domaine de Répine, vivait un garçon très tôt rendu aveugle. Cependant, de nombreuses années plus tard, la vision revint miraculeusement à la jeunesse mûrie. Repin était tellement ravi de ce qui s'était passé qu'il a demandé au jeune homme de poser pour lui pour un portrait. On y voit un jeune homme souriant, confiant, fort, qui vient de vaincre une terrible maladie.

La recherche de la vérité et de l'idéal a conduit Repine à toute la variété des thèmes et des orientations de ses peintures, écrites sous l'influence d'aspects cachés de l'expérience sociale et spirituelle, ainsi que de la culture nationale. Comme la plupart des Réalistes russes de son temps, Répine fonde souvent son travail sur des conflits dramatiques tirés de la vie moderne ou de l'histoire.

Sa méthode était à l'opposé de l'approche générale des peintres impressionnistes. L'artiste a travaillé lentement et soigneusement. Ils ont été le résultat d'une étude minutieuse et détaillée. Repine n'était jamais satisfait de son travail et peignait souvent plusieurs versions complètement différentes les unes des autres.

Le Musée-domaine Ilia Répine à Zdravnevo

Le Musée-domaine Ilia Répine Zdravnevo ou Zdravniova (en russe : Музей-усадьба И. Е. Репина «Здравнёво» ), (en biélorusse : Музей-сядзіба I. Я. Рэпіна «Здраўнёва») est créé en 1988, dans la propriété qui a appartenu au peintre russe Ilia Répine. C'est une filiale du Musée régional de Vitebsk. Le domaine est situé à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Vitebsk, le long de la Dvina occidentale.

Le complexe du musée comprend un manoir qui a été restauré et dans lequel se trouvent l'essentiel des pièces exposées, une maison du personnel dans lequel se trouve une salle d'exposition et un sous-sol. La surface du domaine qui est classée est de 8,8 ha, sur un total de 35 ha. La salle d'exposition et le bâti a une surface de 212 mètres carrés. Dans celle-ci, sont exposés des objets utilisés par la famille Répine, des meubles fin xixe siècle et des découvertes archéologiques provenant du domaine et des environs. Sur le territoire de la propriété subsiste une allée de tilleuls plantée par le peintre Répine lui-même. 

Moscou Musée Pouchkine

Le duel d'Eugène Onéguine et Vladimir Lensky

Eugène Onéguine est un roman en vers d'Alexandre Pouchkine. Composé entre 1821 et 1831, le roman a d'abord été publié chapitre par chapitre. Le roman se compose de 5 523 tétramètres iambiques. Eugène Onéguine a été composé sur huit années, de 1823 à 1831. L'œuvre paraît d'abord par chapitre à partir de février 1825 jusqu'en janvier 1832. La seconde parution complète des huit chapitres a lieu en mars 1833, puis une troisième édition en janvier 1837, un mois avant le duel fatal de Pouchkine.

Pouchkine s'est inspiré des nombreux séjours (1824-1826) qu'il fit à Trigorskoïe pour décrire l'atmosphère romantique d'une demeure campagnarde seigneuriale dans la Russie de l'époque.

Pont à Abramtsevo 

L'héroïne vétue d'une robe légère et élégante semble éclairée l'ensemble du tableau de l'intérieur. C'est la femme de l'artiste qui se promène dans un parc sauvage et envahi par la végétation. Elle s'arrêta une seconde sur le pont, s'appuya un instant contre les balustrades peu fiables du pont fragile et semblant en ruine, restant dans ses pensées et appréciant le silence.

Moscou Musée littéraire de Gosudarstvenny

Portrait de l'écrivain Alexeï Konstantinovitch Tolstoï  

Moscou Galerie Tretiakov

Sur le Canapé

Sur le divan est une Étude d'Ilya Efimovitch Repine datant de la première moitié des années 1880. Elle est peinte à l'huile sur toile de 52x65 et est conservée à Moscou à la Galerie nationale Tretiakov

Autoportrait de 1887

Autoportrait de Repine issu d'un bloc feuillet postal russe

Ilia Répine nait à Tchouhouïv (Tchougouïev), dans le gouvernement de Kharkov. Son grand-père paternel, le cosaque hors-cadre Vassili Iefimovitch Repine, fait du commerce et tient une auberge. D'après les registres d'état civil, il meurt dans les années 1830, et c'est alors à sa femme, Natalia Titovna Repine, qu'échoit la responsabilité de la propriété. Le père du peintre, Iefim Vassilevitch (1804-1894) est l'ainé des enfants . Dans les esquisses des mémoires consacrées à son enfance, Ilia Iefimovitch indique que son père était un « soldat à billet », qui allait avec son frère chaque année au « service » , et, parcourant une distance de trois cents verstes, y amenait un taboun de chevaux pour les vendre . Pendant son temps de service au 11e régiment de uhlans du Tchougouïevsk, Iefim Vassilevitch participe à trois campagnes de guerre, et il est décoré . Ilia Répine s'efforcera de conserver jusqu'à la fin de sa vie un lien avec sa ville natale, avec la Slobojanchtchina et avec l'Ukraine ; en outre, les motifs ukrainiens prennent une place importante dans son œuvre .

Son grand-père maternel, Stepan Vassilievitch Botcharov, a également consacré nombre d'années au service de l'armée. Le nom de famille de sa femme, Pelageïa Minaïevna, ne nous est pas parvenu . Leur fille Tatania Stepanova (1811-1880) se marie au début des années 1830 avec Iefima Vassilevitch. Ils vivent d'abord chez les parents de l'époux  ; ensuite, après des gains dans le commerce des chevaux, la famille s'installe dans une maison spacieuse sur les berges du Donets. Tatania Stepanovna, femme active, sait lire et écrire, et éduque ses enfants en leur lisant à haute voix des œuvres de Pouchkine, Lermontov et Joukovski. Elle crée aussi une petite école pour les paysans des environs, enfants et adultes. Elle dispose de peu pour enseigner : un manuel de calligraphie, une arithmétique et la Loi de Dieu («Закон Божий»), l'équivalent d'un catéchisme. La famille est régulièrement confrontée à des difficultés financières, et Tatania coud pour vendre des fourrures de lièvre .

Le premier à apporter dans la maison des Repine des couleurs d'aquarelle est le cousin d'Ilia Iefimovitch, Trofim Tchaplyguine. Le peintre écrira par la suite que sa vie change à ce moment même, quand il voit le « retour à la vie » d'une pastèque : le dessin en noir et blanc de l'abécédaire de l'enfant trouve subitement dans la couleur éclat et consistance. L'idée de transfigurer le monde par la couleur ne le quittera plus. 

Portrait du physiologiste I.M. Setchenov 

Réception des syndics de volosts au palais Petrovski par le tsar

Portrait de V.A. Serov 

Scène de Ballet

L’extraordinaire qualité visuelle de la peinture, de l’art graphique, de la photographie et de la sculpture a permis au ballet de s’affranchir des salles de théâtre et d’entrer dans l’imaginaire collectif. 

Libéllule

Ilya Répine vécut une intense carrière de peintre mais accorda une place très importante à la famille. 

Il eût avec sa première femme 3 enfants dont il réalisa de nombreux portraits. Ici, l'aînée de la fratrie Répine, dans le tableau "Libellule", en 1884. 

Le modèle de cette œuvre est sa fille aînée Vera Ilinitchna. A douze ans, illuminée par le soleil, elle est assise sur une barrière. Les critiques font l'hypothèse que le peintre a fait le tableau de mémoire, et en voient un indice dans des discordances entre le fond et la silhouette de la petite fille. 

Portrait de V.D. Polenov

Bouquet d'automne 

Ce tableau représente la fille aînée de l'artiste, Véra, dans leur propriété familiale de Zdravnievo près de Vitebsk au tout début de la saison d'automne. Peint par Ilia Répine en 1892, il est conservé à la galerie Tretiakov à Moscou. 

Lev Nikolaevitch Tolstoï en vacances dans la forêt

En 1880, son dernier voyage pour voir Tolstoï à Iasnaïa Polyana remonte à 1907, alors que Tolstoï avait 79 ans. Malgré son âge, Tolstoï faisait de l'équitation avec Répine, labourait des champs, défrichait des chemins de broussailles, marchait à travers la campagne pendant neuf heures tout en discutant de philosophie. et morale. Les portraits de Répine de Toltoy en costume de campagne ont été largement exposés et ont contribué à construire l'image légendaire de Toltoy. Lev Tolstoï est venu au petit studio de Repin dans la rue Bolchoï Trubny à Moscou pour se présenter. Cela s'est développé en une amitié entre le peintre de 36 ans et l'écrivain de 52 ans qui a duré trente ans jusqu'à la mort de Tolstoï en 1910. Repin a régulièrement visité Tolstoï dans sa résidence de Moscou et sa propriété de campagne à Iasnaïa Poliana. Il a peint une série de portraits de Tolstoï en habit de paysan, travaillant et lisant sous un arbre à Iasnaïa Polyana Tolstoï a écrit à propos d'une visite de Répine en 1887 : « Répine est venu me voir et a peint un beau portrait. est une personne vive, s'approchant de la lumière à laquelle nous aspirons tous, y compris nous pauvres pécheurs."  

Portrait du peintre Pavel Petrovitch Chistyakov 

Pavel Petrovich Chistyakov (23 juin 1832, village de Prudy, province de Tver - 11 novembre 1919, Tsarskoïe Selo (aujourd'hui Pouchkine), Saint-Pétersbourg) - peintre réaliste russe, maître du portrait et de la peinture historique, est un professeur exceptionnel qui a formé plusieurs générations de célèbres artistes russes.

Caractéristiques de l'artiste Pavel Chistyakov: Pavel Petrovich a laissé un intéressant patrimoine pittoresque, mais le nombre de ses œuvres est faible. Mais sa principale vocation et le sens de la vie était l’enseignement. Au fil des années d'enseignement à l'Académie impériale des arts, Chistyakov a développé son propre système dans lequel il unifiait le meilleur de l'école universitaire et son propre travail, créant ainsi la base pour le développement d'une vision plus large des élèves sur l'art réaliste. Comme a parlé de Chistyakov Ilya Repin"Il est notre seul et unique enseignant." Viktor Vasnetsov, Mikhail Vroubel et Vasily Sourikov,Valentin Serov et Vasily Polenov - Stars de la peinture russe, libérés de l'atelier de Pavel Chistyakov. 

Refus de confession

Le révolutionnaire refuse d'avouer des actions, en dehors de leurs péchés, vous pouvez donc décrire brièvement l'intrigue de la toile grand peintre. Seules deux personnes sont représentées dans l'image, et combien de dynamiques puissantes sont cachées dans leurs poses et leurs expressions faciales. Chacun d'eux nous ont raconté toute une histoire qui se termine par leur rencontre dans les cachots.

On peut être frappé par la façon dont Repine, en utilisant uniquement des couleurs sombres et en ne mettant en évidence que ses visages, a pu construire une chaîne logique de conséquence et de cause. Il réfléchit à tous les détails et laisse l'imagination du spectateur terminer l'épisode fourni. L'œuvre ne sert à rien, elle se retrouve dans l'esprit curieux de celui qui s'arrête devant la toile et se demande qui sont ces gens.

On veut parler immédiatement de qui on voit le jeune homme. C'est un révolutionnaire, celui qui a tiré sur le roi. Mais pas pour lui, ni pour son bien, il l'a fait, mais en prenant soin de l'avenir des gens ordinaires, vivant pendant des siècles sous le poids de l'humiliation. Qu'il pense alors à la punition ou à l'opportunité de son acte, c'est maintenant difficile à dire. Mais jusqu'aux derniers instants de sa vie, le révolutionnaire croyait fidèlement à son innocence.

Portrait du peintre Nikolaï Gay en 1880

Nikolaï Nikolaïevitch Gay, né le 27 février 1831 à Voronej en Russie et décédé le 13 avril 1894 dans le khoutor Ivanovski, actuellement Chevtchenko, oblast de Tchernihiv, en Ukraine, est un peintre russe réaliste de la génération des Ambulants. Il est renommé pour ses travaux aux thèmes historiques et religieux. C'était pourtant un orthodoxe fort peu pratiquant, mais ses œuvres sont profondément marquées par la morale et la spiritualité chrétiennes. Sous l'influence de l'écrivain progressiste Léon Tolstoï, il consacra les dernières années de sa vie à une série sur la Passion du Christ. Nikolaï Gay naquit au sein d'une famille noble russe d'origine française. Son grand-père avait émigré en Russie au xviiie siècle. Ses parents décédèrent quand il était encore enfant. Nikolaï fut élevé par le serf infirmier de la famille. 

Arrestation d'un propagandiste

Première version du tableau

Version finale sur le timbre russe

La première version de l’Arrestation d’un propagandiste est une huile sur bois de taille moyenne, 34,8 x 54,6 cm. La scène de l’arrestation se déroule à l’intérieur d’une grande pièce, fenêtre sur la gauche, avec une porte (fermée) au fond et une autre pièce sur la droite, sans porte mais possédant un encadrement. Une poutre traverse le plafond, soutenue par un pilier. Murs, plafond et sol, tout est en bois. Il s’agit d’une maison paysanne, ou d’une maison commune. Il y a quatorze personnages, la majorité regroupés sur la droite. En premier lieu, éclairé par la lumière de la fenêtre et placé au centre de la composition, le propagandiste, maintenu ou attaché au pilier. En chemise rouge serrée à la taille, manteau sombre mi-long arrivant au-dessus de bottes de cuir semblant de bonne qualité et entretenues (elles reflètent la lumière sur la tige, donc elles ont été cirées récemment), il a le visage légèrement tourné vers la gauche, c’est-à-dire vers les personnes à la fenêtre. Le front est haut, dégagé, les cheveux sont en arrière, mi-longs. Il n’a pas de barbe. Devant lui, on reconnaît aisément, à leurs uniformes bleus, leurs casquettes, leurs épaulettes et leurs sabres, des policiers (des gendarmes, en fait). Deux sont devant le prisonnier et paraissent se réjouir de cette arrestation, un troisième, âgé (cheveux gris-blancs, calvitie), portant des lunettes lit ce qui semble être un tract ou une feuille volante, peut-être. Dans l’encadrement, à droite, un personnage (sans doute un quatrième gendarme), dont on ne voit que la tête et le bras droit, brandit triomphalement une liasse de papiers, entourée d’une ficelle, l’air de dire : « Regardez ce que j’ai trouvé ! »  Un homme en habit noir, chemise blanche, nœud papillon noir étroit, aux longues mains fines et au visage allongé ressemblant à un museau de fouine, est penché au-dessus du gendarme lisant le tract. Est-ce un policier de la police politique chargée de lutter contre les révolutionnaires, la IIIe Section ? Est-ce un greffier chargé du procès-verbal de l’arrestation ? Le personnage derrière le propagandiste, le maintenant bras derrière le dos, est un paysan, reconnaissable à sa barbe hirsute, à son long manteau informe serré à la taille et à ses bottes de feutre, les valenki. Les personnages près de la fenêtre sont sans doute aussi des paysans, celui sur la gauche étant quasi invisible dans l’ombre. Un homme est assis dans le fond, le dos droit, en manteau noir. Un autre agent de l’Okhrana ? Une jeune femme en robe rose, plutôt incongrue dans ce décor, est en retrait dans l’encadrement, sur la droite. Ses yeux sont écarquillés et elle croise ses mains sur son ventre. Est-ce la compagne, enceinte, du révolutionnaire ? Enfin, on aperçoit à peine la tête d’une autre personne, non identifiable, derrière les deux policiers aux côtés du prisonnier. Pas de meuble, mais une chaise, celle qui sert à la lecture du policier et le banc du fond. Au bas du tableau, une valise ouverte, en deux parties (sans doute un double-fond) remplie de tracts, de brochures, de petits livres. Éparpillés sur le plancher, des morceaux de papier, comme si l’on avait voulu déchirer des document compromettants. Au plafond, par-dessus la poutre maîtresse, pend du linge ou du tissu. La valise de propagande révolutionnaire était-elle cachée là, entre le toit et le plafond ? 

La version finale du tableau présente différents niveaux d’analyse, si on tient compte des études préliminaires, les deux esquisses crayonnées en 1879 et de la peinture réalisée après la première esquisse. Dans la première étude, Ilya Efimovitch Repine a représenté une foule nombreuse autour du prisonnier, toujours attaché au pilier central, mais qui porte une tenue débraillée. Beaucoup d’hommes, barbus, des femmes aussi, un bébé se traîne par terre. Sur la gauche, un homme en manteau, tête baissée, est en face du prisonnier, qui le regarde. La valise est ouverte, aux pieds du prisonnier. Mais on ne distingue pas qui sont les policiers. La peinture d’après ce dessin respecte globalement la conception de la scène, mais la tenue du prisonnier est plus soignée : chemise rouge, gilet, veste courte et pantalons clairs enfoncés dans des bottes cirées. Le bébé a été remplacé par une fillette qui s’accroche à la robe de sa mère. Par terre, la valise est évidemment là, mais les papiers qui en débordent s’étalent plus largement sur le sol. Dans la seconde esquisse crayonnée, il y a moins de monde, il n’y a plus de valise et le prisonnier regarde à droite un homme assis sur une chaise lisant une feuille de papier. Mais la présence des policiers n’apparaît toujours pas clairement. 

Version finale du tableau

Repos de Vera Répine la femme de l'Artiste

Ilya Efimovich Repine est l'un des écrivains russes qui a essayé autant que possible d'exprimer le réalisme de ses œuvres. Les collectionneurs adoraient le travail sur un thème révolutionnaire, il semblait que le peintre voulait montrer la position de vie clé des grands commandants. Mais l'image avec l'image de sa femme bien-aimée Vera Repina s'est avérée être un chef-d'œuvre spécial, ce qui nous a frappé par sa propreté et sa légèreté.

La douce apparence de la femme d'Ilya Repine pendant le sommeil reflétait tout le calme et le monde intérieur de son âme. Le peintre a parfois observé une situation similaire, alors il a décidé de tout capturer sur toile avec plaisir. En regardant le tableau "Repos", vous pouvez voir une merveilleuse combinaison de silence et de plaisir.

Admirant son incroyable mannequin, l'artiste affiche de merveilleuses caractéristiques de son personnage. Il est très difficile de représenter un vrai rêve sur toile, mais le peintre réussit. Le pouvoir magique des couleurs présente au spectateur une charmante fille endormie qui n'a aucun souci jusqu'à présent. Elle se repose du monde extérieur et des problèmes qui y existent.

La pose de Vera Repine ressemble à une nymphe réfléchie et mystérieuse. La simplicité et l'indifférence n'éclipsent pas l'image, mais la rendent réelle.

La qualité du travail vous fait plonger dans le monde du sommeil et de la paix. Tout semble réaliste dans l'image. Le travail de portrait de Repine ne peut qu'être admiré. L’harmonie unique de l’image féminine exprime clairement les pensées de l’artiste. Il semble viser des formes idéales, mais il ne décore pas son épouse.

L'apparence d'une personne est toujours belle, surtout lorsque son âme s'exprime clairement. L'universalité du travail du grand artiste fait geler les amateurs d'art à la vue de ses belles œuvres.

Portrait d'A.F. Koni

Visiteur inattendu

Visiteur inattendu est l’un des tableaux du cycle de Répine, dédié aux destins des premiers révolutionnaires nationalistes russes.  Dans les années 1870 et 1880 le mouvement révolutionnaire connaissait un essor et était sévèrement réprimé. Répine, comme beaucoup d’autres, idéalisait le mouvement les jeunes de l’opposition et faisait le parallèle entre le destin des nationalistes et le sacrifice du Christ.

Du point de vue de la composition, les personnages de cette toile sont semblables à ceux présent sur La Résurrection de Lazare de Rembrandt ou L'Ami des humbles de Léon Lhermitte. Le retour d’un révolutionnaire emprisonné, très certainement du bagne, était comparable à une résurrection.

Portrait de Modeste Moussorgski

Modeste Petrovitch Moussorgski était un compositeur russe, membre du groupe connu sous le nom des " Cinq ". Il était un innovateur de la musique russe à l' époque romantique . Il s'est efforcé d'acquérir une identité musicale typiquement russe, souvent au mépris délibéré des conventions établies de la musique occidentale.

Beaucoup de ses œuvres ont été inspirées par l'histoire russe , le folklore russe et d'autres thèmes nationaux. Ces œuvres comprennent l'opéra Boris Godounov , le poème symphonique pour orchestre Nuit sur le mont Chauve et la suite pour piano Pictures at an Exhibition .

Pendant de nombreuses années, les œuvres de Moussorgski étaient principalement connues dans des versions révisées ou complétées par d'autres compositeurs. Bon nombre de ses compositions les plus importantes se sont révélées à titre posthume dans leurs formes originales, et certaines des partitions originales sont désormais également disponibles

Portrait de Léon Tolstoï

Portrait de Léon Tolstoï est un tableau peint par Ilia Répine en 1887. Ce portrait est conservé à Moscou (Russie) à la galerie d'État Tretiakov.

Léon Tolstoï (1828-1910, en russe : Лев Никола́евич Толсто́й) est un écrivain célèbre connu surtout pour ses romans et nouvelles qui dépeignent la vie du peuple russe à l'époque des tsars, mais aussi pour ses essais, dans lesquels il prenait position par rapport aux pouvoirs civils et ecclésiastiques . 

Modèle nu de dos

Un vendeur de nouveautés à Paris

Ce tableau date de 1873. Dès le début de son activité créatrice, dans les années 1870, Répine devient une des figures clés du réalisme russe. Il réussit à refléter dans sa production picturale la diversité de la vie qui l'entoure, à embrasser dans son œuvre toutes les dimensions de la contemporanéité, à aborder les thèmes qui traversent la société et à réagir vivement à l'actualité. Son langage pictural a une plasticité qui lui est personnelle, et il s'approprie différents styles, depuis celui des peintres espagnols et hollandais du XVIIe siècle jusqu'à ceux d'Alexandre Ivanov ainsi que des éléments des impressionnistes français qui lui sont contemporains, mais qu'il n'a jamais vénérés. 

Ilya Répine a découvert l'impressionnisme à Paris. Cela ne se ressent pratiquement pas pour le magistral Un café parisien (1875) et ses détails typiques, ses caractères exemplaires, mais c'est déjà relativement apparent pour Un vendeur de nouveautés à Paris (1873).

Procession religieuse dans la province de Koursk

"Procession de la Croix dans la province de Koursk"  est un tableau de l'artiste russe Ilya Repin (1844-1930), peint en 1880-1883. Conservé à la Galerie nationale Tretiakov à Moscou. La peinture représente la procession de la croix en l'honneur de l'icône racine de Koursk de la Mère de Dieu , réalisée chaque année le 9e vendredi après Pâques et allant du monastère de Koursk Znamensky à l' ermitage racine.

L'intrigue du futur tableau, représentant la procession, est née avec Repin en 1876-1877, lors d'un voyage dans sa ville natale Chuguev. La première esquisse liée à ce thème remonte à 1877. Le travail direct sur la toile « Procession religieuse dans la province de Koursk » a commencé en 1880 à Moscou. La peinture a été présentée à la 11ème exposition des Itinérants, qui s'est ouverte à Saint-Pétersbourg en mars 1883. Les critiques étaient divisées - en particulier, Vladimir Stasov considérait la peinture comme « l'une des meilleures célébrations de l'art contemporain », et Dmitry Stakheev a qualifié la toile de « scène de notre vie russe malade » contenant des « mensonges ineptes » et une « dénonciation injuste ». Dans le même 1883, la peinture « Procession religieuse dans la province de Koursk » a été acquise de l'auteur par Pavel Tretiakov.

L'artiste et critique d'art Igor Grabar a écrit que « La Procession de la Croix dans la province de Koursk » est l'oeuvre  « la plus mature et la plus réussie de Répine de tout ce qu'il avait créé auparavant », et chaque personnage de l'image est « vu dans la vie, nettement caractérisé et typé". Le critique d'art Dmitri Sarabyanov a noté que la peinture était « l'apogée de la tendance critique dans la peinture russe » et l'a appelée « un poème sur la vie du peuple ». Constatant la complexité et l'intérêt de la composition de la toile, le critique d'art Alexei Fedorov-Davydova écrit que dans ce travail, Repin était capable de « montrer une foule immense de personnes dans son ensemble et en même temps de mettre en évidence les personnalités vives des personnages agissants »

Ivan le Terrible tue son fils

" Ivan le Terrible et son fils le 16 novembre 1581 " (également connu sous le nom de " Ivan le Terrible tue son fils " ) est une oeuvre de l'artiste russe Ilya Repin , peinte entre 1883 et 1885.

Il dépeint un épisode légendaire de la vie d' Ivan le Terrible, lorsqu'il a infligé un coup fatal à son fils le tsarévitch Ivan dans une vive colère . Le tableau montre l'angoisse du remords sur le visage du Terrible et la douceur du prince mourant, les larmes aux yeux de son père pardonnant, affligé de chagrin. Il est conservé dans la collection de la Galerie nationale Tretiakov à Moscou .

Comme indiqué dans la description du tableau sur le site Web de la Galerie nationale Tretiakov , ce n'est pas un hasard si Répine indique dans son titre la date : 1581. D'après les mémoires de l'auteur, on sait que l'idée est née en lui à propos des événements de mars 1881  - l'explosion d'une bombe lancée par le Testament du peuple I.I.Grinevitsky , dont les fragments ont tué le tsar Alexandre II . Plus tard, l'idée de peindre le tableau "Ivan le Terrible et son fils Ivan..." est venue à l'artiste alors qu'il revenait d'un concert de N. A. Rimsky-Korsakov , sous l'impression de la suite symphonique " Antar". Dans ses mémoires, Repin le décrit ainsi : « Une fois à Moscou en 1881, j'ai entendu une nouvelle pièce de Rimsky-Korsakov -« Vengeance ». Ces sons ont pris possession de moi, et je me suis demandé s'il était possible d'incarner en peinture l'ambiance qui s'est créée en moi sous l'influence de cette musique. Je me suis souvenu du tsar Ivan ”. Il a également écrit : « Une séquence sanglante a traversé cette année, les sentiments étaient surchargés par les horreurs de la modernité, mais c'était effrayant de s'en approcher - pour ne pas ajouter de saveur ! Il était naturel de chercher une issue pour le blessé de l'histoire ».

Lors d'un voyage en Europe en 1883, Repin visita une corrida, dans ses mémoires il écrivit « Le malheur, la mort vivante, le meurtre et le sang constituent... toutes les expositions en Europe. Et moi, probablement infecté par cette sanglante, à mon arrivée à la maison, je me suis immédiatement mis au travail sur la scène sanglante d'Ivan le Terrible avec son fils. Et la vue de sang a été un grand succès »

Pour la première fois, le tableau a été montré en 1885 aux amis de l'artiste, parmi lesquels se trouvaient Kramskoy , Shishkin , Yaroshenko , Bryullov et d'autres ; selon les souvenirs de Répine, les invités étaient stupéfaits et restaient silencieux pendant longtemps, attendant ce que Kramskoy dirait. 

 L'empereur Alexandre III et son entourage n'aimèrent pas du tout le tableau, à la suite de quoi le 1er avril 1885 il fut interdit d'exposition, devenant ainsi le premier tableau censuré dans l'Empire russe.  

En octobre 2013, un groupe d'historiens et d'activistes orthodoxes, inspirés par V.V.Boyko-Veliky , apologiste de longue date du tsar Ivan et partisan de sa canonisation , s'est adressé au ministre de la Culture de la Fédération de Russie Vladimir Medinsky avec une demande de suppression de la peinture de la galerie Tretiakov, affirmant que cette œuvre offense les sentiments patriotiques du peuple russe. 

Portrait de Pavel Tretiakov

C’est l’un des deux seuls portraits du célèbre collectionneur et fondateur de la galerie Tretiakov à avoir été réalisés de son vivant. Au moment du transfert de la  galerie à la ville de Moscou, sa collection comptait 1276 tableaux, 471 dessins, 10 sculptures et 84 œuvres d’artistes étrangers. Tretiakov n’aimait pas poser, et a accepté uniquement par respect envers Répine.

Le collectionneur est représenté devant des tableaux de sa propre collection, ainsi, on peut reconnaître Paix éternelle  d’Isaac Levitan et Les Bogatyrs  (Les preux) de Viktor Vasnetsov. L’année où le tableau a été peint, Tretiakov se trouvait au sommet de son activité, et la popularité de sa collection s’étendait tant à Moscou que dans le reste du pays. Il était d’ailleurs l’un des principaux collectionneurs des œuvres de Répine et des autres Ambulants, artistes qui critiquaient la société.

Perm Galerie 

Choisir une Mariée pour un Grand Duc

À l’issue du « concours de fiancées » tenu en 1647 et ayant regroupé plus de 200 candidates, Evfimia Vsevoljskaïa est devenue l’une des six jeunes femmes retenues et présentées à Alexis Ier, alors âgé de 18 ans. Et c’est sur elle que son choix est tombé ! Elle était déjà logée dans les chambres qu’elle allait occuper en tant qu’épouse du souverain, quand les bonnes, en l’habillant en robe de tsarine, ont trop serré le voile sur sa tête. En faisant son apparition devant son futur époux, elle a donc perdu connaissance, ce qui n’est pas resté sans conséquence. Le père de la jeune femme a alors été accusé d’avoir caché aux fonctionnaires du tsar que sa fille souffrait, comme il s’avérait, d’épilepsie. La famille dans son ensemble a donc été exilée au-delà de l’Oural et la malheureuse fiancée s’est retrouvée assignée à résidence à vie. 

Lorsque le tsar prenait la décision de se marier, tout un mécanisme de recherche de fiancée (calqué sur celui qui existait dans l’Empire byzantin) se mettait en marche dans le Tsarat de Moscou. D’abord, des envoyés étaient dépêchés dans les villes en quête de jeunes femmes semblant correspondre à une série de critères. Les candidates présélectionnées étaient ensuite invitées à se rendre à Moscou pour rencontrer les résidentes de l’aile féminine du palais. Ces dernières évaluaient l’apparence des jeunes femmes.  

La fiancée du tsar devait avant tout offrir à son futur époux un héritier sain. Par conséquent, les boyardes cherchaient des femmes en excellente santé et leur demandaient si elles avaient beaucoup de frères et sœurs. Elles interrogeaient aussi les proches des candidates pour savoir si aucune maladie n’était observée au sein de la famille. Les jeunes ayant passé ce casting bien strict étaient présentées au tsar – d’habitude, leur nombre excédait à peine une dizaine. 

Un examen physique approfondi attendait en outre les candidates. Comme l’écrit l’historien Igor Zimine, « dans le Tsarat de Moscou, l’examen obstétrical des candidates au statut de tsarine, qu’effectuaient des sages-femmes, faisait partie de la procédure indispensable pour être autorisée à faire apparition devant le tsar ou héritier au trône ». Et même les parties du corps les plus intimes n’échappaient pas à leur regard attentif.

Les nobles livoniens Johann Taube et Elert Kruse décrivent dans leur Message sur Ivan le Terrible comment, en 1571, le tsar a organisé une inspection des fiancées à la fois pour lui-même et pour son fils Ivan. Sur 2 000 jeunes femmes, 24 ont d’abord été sélectionnées, puis 12. « Elles ont dû retirer tous leurs bijoux et robes et se laisser examiner nues sans aucune difficulté ni résistance. Le médecin du tsar était présent et il devait se prononcer sur leur nature, leurs caractéristiques et leur santé ». 

Saratov Musée National d'Art Radichtchev

Nadejda Repina la fille de l'Artiste

Sa première épouse, Véra, et ses enfants, la petite Véra, Nadia et Youri, figurent parmi ses modèles de prédilection. Leurs représentations au fil de l’enfance donnent lieu à de charmantes compositions empreintes de naturel. 

Plus tard, il ne voulut pas admettre la maladie mentale de sa fille, Nadia, et il encouragea la malheureuse femme à dessiner, lui mit un crayon dans les mains, Nadia le prit et docilement, avec un sourire mou, esquissa le coin de la table ou le bord du buffet. 

Vitebsk Musée des Beaux Arts

Vierge à l'Enfant

Christ avec calice

Ekaterinburg Musée des Beaux Arts

Portrait de E.D. Botkina

Irkoutsk Musée d'Art régional

Mendiante, fille de pêcheur

Ilia Efimovitch Répine a peint "Mendiante au filet de pêche", en 1874. C'est une huile sur toile de 73x50 cm, acquis en 1929 par le Musée des Beaux-Arts d’Irkoutsk. Le peintre peignit la fillette lors de son séjour en Normandie. 

Kiev Galerie d'Art

Tête de paysan

Il y a eu des Études pour le tableau " Procession religieuse dans la province de Koursk "  pour la figure du chef du village à côté du propriétaire foncier. 

Portrait de T. G. Shevchenko 

Nijni Novgorod Musée National Beaux Arts

Un paysan timide

Ilya Repin a peint le portrait intitulé "Un paysan timide" en 1877 alors qu'il vivait à Moscou, en Russie. L'oeuvre est une huile sur toile qui mesure 65 x 54 cm. En bas à droite se trouve la signature de Repine et la date. L'emplacement du portrait est au Musée national des beaux-arts de Nijni Novgorod à Nijni Novgorod, en Russie.

Le portrait du paysan de Répine capture le réalisme du type de vie vécu à une époque de tensions et de bouleversements. La portrait montre le paysan assis contre un mur de plâtre nu. Le mur est le seul fond que le spectateur voit. L'homme porte des vêtements qui indiqueraient qu'il est probablement un ouvrier agricole plutôt qu'un ouvrier. Son pelage semble usé et usé par les intempéries. Repine capture de manière réaliste le visage des paysans. Il montre au spectateur un homme dont le visage semble tanné et ciselé d'un regard hésitant. L'utilisation par le peintre de couleurs de terre dans les vêtements et l'arrière-plan donne une idée de ce que la vie aurait pu être pour le modèle.En regardant l'image, Repine offre au spectateur une idée des conditions de vie difficiles et des tensions au sein de l'ordre social existant.

Le Zaporogue 

Repino Musée "Les Pénates"

Autoportrait de Répine en 1920

Le domaine des pénates est situé dans le village de Repino à 50 km au nord de Saint-Pétersbourg. Il est célèbre grâce à son propriétaire, le célèbre peintre Ilya Repine. Dans cette petite maison au bord du golfe de Finlande, il a vécu les plus belles années de sa vie. La pièce où Répine travaillait s’appelait le Studio d’hiver. De lourds portiques divisaient la pièce en trois parties, et lorsque les élèves de l’artiste venaient travailler dans une partie séparée de l’atelier, ils pouvaient dessiner en toute tranquillité sans déranger leur professeur. Ilya Efimovich lui-même pouvait travailler simultanément sur plusieurs tableaux. Le studio disposait généralement de plusieurs chevalets avec des toiles montées. 

Le domaine des Pénates dans le village de Repino

Intérieur du musée avec son portrait de 1920

Kazan Musée National Tatar des Beaux Arts

Jeune fille lisant

Simféropol Musée d'Art 

Modèle 

Bichkek  Musée National Kyrgyz Beaux Arts

Portrait de A. I. Shevtsov 

Ilya Répine en 1869 a réalisé le Portrait du Kyrgyz  A I Shevtsov  

Helsinki Musée d'Art Ateneum

Natalia Nordman et Ilya Repine  

Natalia Borissovna Nordman, née le 14 décembre 1863 à Helsinki en Finlande, et morte le 30 juin 1914 à Orselina à Locarno, en Suisse, de son nom de plume Severova, était une écrivaine russe, militante féministe, réformiste sociale et végétarienne. Natalia Borissovna est la fille d'un amiral russe d'origine suédoise et d'une noble russe, Maria Arbouzova. Bien que luthérienne, Alexandre II est son parrain à son baptême. Elle reçoit une excellente éducation dans le domicile familial, maîtrise quatre à six langues, et a des connaissances en musique, sculpture, dessin et même en photographie. Elle souffre dans son enfance de la distance que lui montre sa mère, qui la confie comme le font les milieux élevés de l'époque à des nourrices et des femmes de chambre.

Ce sentiment est peut-être à l'origine de son rejet de nombreuses conventions sociales. Dans son récit autobiographique "Maman" (1909), considéré comme l'un des meilleurs récit d'enfance de la littérature russe , elle décrit les effets néfastes de cette mise en nourrice sur la psyché de l'enfant.

Après la mort de la mère, en 1898, Natalia Nordman acquiert une propriété en mai 1899, au nord-ouest de Saint-Pétersbourg, en Finlande, à Kuokkala, et y commence la construction des Pénates. Elle y installe un théâtre et un lieu de formation. Kuokkala devient à cette époque, un centre culturel dynamique. Elle y construit également un atelier pour Répine, qui s'y installe en 1903 et y vit jusqu'à sa mort. Elle lui en laissera l'usufruit dans son testament. C'est aujourd'hui une maison musée. 

Ilia Répine est végétarien depuis 1891, sous l'Influence de Léon Tolstoï. Natalia Nordman adopte le végétarisme en plusieurs étapes, d'abord pour des raisons de santé : elle souffre de la tuberculose et en espère une guérison. Par compassion pour les animaux, elle refuse plus tard le lait, le beurre, les œufs et le miel, et vit de façon quasi végétalienne. Dans ses dernières années de vie, elle ne consomme plus que des aliments crus. Pour elle, le mode de vie végétarien est une question centrale. Elle associe également ses conceptions réformistes avec une vie simple et naturelle. 

Prague Galerie Nationale

Autoportrait au travail

L'œuvre de Répine s'épanouit dans les années 1880. Il compose alors une galerie de portraits de ses contemporains, travaille comme peintre d'histoire et de scènes de genre. Dans la peinture historique, il est attiré par la possibilité d'exprimer la force émotionnelle de la scène représentée. Il trouve aussi son inspiration dans la peinture de la société qui lui est contemporaine, et même quand il dépeint un passé légendaire, il reste un maître de la représentation de l'immédiat, en abolissant toute distance entre le spectateur et les héros de son œuvre. 

Dans les Collections privées ...

Le meilleur ami de l'homme

Le Marchand Kalachnikov

Cette oeuvre est une  Illustration pour le poème de Mikhail Yuryevich Lermontov  intitulée  "La Chanson du marchand Kalashnikov". 

Localisation indéterminée ... 

Suivez-moi, Satan

"Suivez-moi, Satan", tableau de Répine, également nommé "La tentation de Jésus Christ", date de 1903  et l'original est peut-être celui perdu pendant la seconde guerre mondiale. On s'y perd entre les différentes esquisses préalables à partir de 1891 jusqu'à l'oeuvre finale vers 1903. 

Il y a eu une huile sur carton "Suivez-moi Satan" (image E) en 1891 avec une esquisse non conservée du même nom en 1901-1903, que l'artiste a découpée et brûlée; puis "La tentation sur la Montagne"  (image D) au  Musée des Beaux-Arts de Calais en France que Répine a travaillé de 1891 à 1901; puis "Suis-moi, Satan" en 1894 de la Galerie Tretiakov à Moscou qui est une huile sur toile sur contreplaqué avec une esquisse du tableau du même nom (1901-1903), conservé au Musée d'Art jusqu'en 1941; un autre "Suis-moi, Satan" en 1895 (image A) qui est une huile sur toile ; puis "La Tentation du Christ "(image B)  de 1896 du Musée d'art régional d'Oulianovsk, huile sur toile, qui serait une esquisse du tableau final ; et encore un contreplaqué, huile, peinture qui est dénommé "Tentation dans le désert " (image C) et est conservé au Musée de Pskov

A - "Suis-moi, Satan" 1895

B - "Tentation du Christ" 1896

C -"Tentation dans le désert"  1896

D - "Tentation sur la montagne" 1901

E - "Suis-moi Satan" 1891

Le Modèle


Le Modèle date de 1915 dans la dernière période de la vie de Repine à Kuokkala en Finlande.

Tête d'homme (étude pour "Ils ne l'attendaient pas")

Le tableau d'Ilya Répine montre quant à lui le retour inattendu d'un homme dans sa famille après de longues années de déportation. 

Localisation  et Oeuvre indéterminée ... 

Enfants blessés

Photo de Repine ?

Autoportrait

Oeuvre indéterminée ... (Sur un chemin à travers champs)