E - Espagnols

Découvrez les peintres espagnols et leurs oeuvres dans mes collections philatéliques :


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1 Les Primitifs espagnols

Pendant le style italogothique ou trécentiste (seconde moitié du xive siècle), l'école siennoise est la plus influence auprès de la , au même titre que l'école florentine dans le royaume castille-et-léonais. Lors de cette phase, les peintres catalans sont les plus notables : Ferrer Bassa, Ramon Destorrents et les frères Jaume, Joan et Pere Serra.

Entrée dans le xve siècle, l'Espagne adhère au style international avec des auteurs tels que les catalans Lluis Borrassà et Bernat Martorell ainsi que Dello di Niccolò Delli et Nicolás Francés en Castille.

Le style flamand arrive en Espagne vers le milieu du xve siècle avec diverses écoles régionales : Lluís Dalmau et Jaume Huguet en Catalogne ;Jaume Baçó Escrivà et Juan Rexach à Valence ; Bartolomé Bermejo en Aragon et Jorge Inglés et Fernando Gallego en Castille.


2 La Renaissance espagnole

La peinture de la Renaissance en Espagne commence à Valence avec les peintres Fernando Yáñez de la Almedina et Hernando de los Llanos, influencés par Léonard de Vinci, et par Juan de Juanes, influencé lui par Raphaël.

Apparaissent ensuite en Castille les peintres Juan de Flandes et Pedro Berruguete, tandis que le fils de ce dernier, Alonso Berruguete, est déjà un peintre maniériste. L'extremeño Luis de Morales (1509-1586), appelé « el Divino » (« le Divin ») s'inscrit lui aussi dans ce mouvement. Sont également notables Juan Correa de Vivar et Pedro Machuca à Tolède et Alejo Fernández en Andalousie.

À l'époque de Philippe II, l'influence vénitienne marque Juan Fernández de Navarrete, appelé « el Mudo » (« le Muet », 1526–1579). À sa cour, le portraitiste Alonso Sánchez Coello (1531–1588) et son disciples Juan Pantoja de la Cruz (1553–1608) se font remarquer.

Les deux maîtres de la Renaissance espagnole sont Le Greco et Francisco Pacheco.

Le premier, de son vrai nom Domenico Theotocopuli, est originaire de Crète mais est considéré comme un peintre espagnol. Il est le principal représentant de la peinture espagnole du xvie siècle et de toute la Renaissance. Il a peint à Tolède, où il vivait, ses œuvres les plus importantes.

Le second est un peintre maniériste et baroque primitif. Il est le maître de Diego Vélasquez (« le peintre des peintres ») et l'ami du Greco.


3 Le Baroque espagnol

L'époque baroque représente en Espagne l'apogée aussi bien de l'activité picturale que dans tous les arts : on la connaît ainsi sous l'appellation de siècle d'or espagnol. La peinture baroque en Espagne se caractérise par les natures mortes et les portraits, et par le grand nombre d'artistes actifs et d'intérêt. Le plus grand représentant de ce mouvement est Diego Vélasquez, génie de la lumière et de l'obscurité et principal portraitiste de l'époque ; il est considéré comme l'un des tout meilleurs peintres, aussi bien de son époque que de tous les temps — on le définit parfois comme le « peintre des peintres. »

D'autres peintres de cette époque sont remarquables, tels que Bartolomé Esteban Murillo, spécialisé dans la représentation de ses sujets contemporains avec un grand réalisme.

Les principaux représentants de la peinture religieuse sont Francisco de Zurbarán et José de Ribera, auteurs d'un grand ténébrisme, typique de l'époque.

Parmi les portraitistes, outre Vélasquez, les plus importants sont : Juan Carreño de Miranda, deuxième meilleur portraitiste de l'époque, Claudio Coello, peintre de cour et dernier grand peintre du baroque ; Alonso Cano, peintre de cour de Gaspar de Guzmán, comte d'Olivares et ami de Vélasquez.

Francisco Herrera el Viejo et Francisco Herrera el Mozo sont des peintres renommés au style propre. Le premier est le père du second et maître d'Alonso Cano et Diego Velázquez. Il est l'un des peintres qui ont fait la transition entre le maniérisme et le baroque, mouvement qu'il a contribué à impulser. Le second est parti étudier très tôt en Italie, mais à son retour il est surtout devenu le coprésident de l'Académie de Séville, présidée par Murillo.

Autres peintres à considérer :Francisco Rizi, Juan de Valdés Leal, Juan van der Hamen, Mateo Cerezo


4 Le Réalisme espagnol

L'un des plus grands artistes du romantisme est espagnol : Francisco de Goya (1746-1828). Influencé par Vélasquez et Rembrandt, c'est l'un des peintres les plus puissants et visionnaires de l'époque. Après des débuts marqués par les goûts rococo et néo-classique, il évolue vers une facture de plus en plus libre et visible, et développe les thèmes du cauchemar et de la sorcellerie, chers au romantisme noir. Son inspiration devient particulièrement sombre et torturée à la fin de sa vie, dans ses fameuses peintures noires (1819-1823), par exemple Saturne dévorant un de ses fils. Goya exprime aussi son génie dans la gravure au burin et l'eau-forte, où il dénonce avec une très grande force l'horreur des guerres napoléoniennes et la misère humaine. Son célèbre Sommeil de la raison (1799) est ainsi devenu une icône du romantisme.

Goya aura quelques suiveurs dans son pays, tels Leonardo Alenza et Eugenio Lucas Velázquez. Cependant, dans une Espagne alors fortement afrancesada, la plupart des artistes romantiques adopteront les modèles français, du portraitiste Federico de Madrazo (La Comtesse de Vilches, 1853) au peintre d'histoire Eduardo Rosales (Isabelle la Catholique dictant son testament, 1864).

Sorolla est un artiste peintre qui a été influencé par plusieurs peintres à savoir Vélasquez, el Greco et plus tard par ceux qui excellent dans l’impressionnisme à Paris. Il avait su finalement trouver son style à lui qui mélangeait réalisme et lyrisme. Sorolla fit ses premières armes à 11 ans en suivant des cours de dessin et à 16 ans à la Escuela Superior de Bellas Artes de San Carlos.incompris au début, il finit par se faire une place parmi le cercle fermé des grands peintres de son époque.


5 Le Modernisme espagnol

Pablo a été très peu influencé par d’autres peintres. Son style est unique même s’il a reçu des cours d’art à l’Académie des Beaux-arts de Madrid. Déjà à 14 ans, il tenait son premier chef-d’œuvre : « Sciences et Charité ». De son vrai nom Pablo Blasco, il décida au bout d’un temps de signer ses œuvres en utilisant le nom de sa mère. Picasso est celui qui développa à Paris le courant cubisme. Les formes humaines sur ses toiles devenaient de moins en moins reconnaissables. Il s’était en effet installé à Paris en 195 et 1907. Picasso a produit des œuvres hors pair dont les enchères aujourd’hui ne font que grimper.

Gris a été une révélation dans le milieu de la peinture espagnole. Mais il est mort trop jeune, à 40 ans sans avoir eu le temps de développer son art. à 18 ans déjà, il avait appris à faire du dessin mécanique. À 19 ans, il alla s’installer à Paris pour y côtoyer les grands du milieu de la peinture de l’époque qui vivaient à Paris. Il fut notamment influencé par Matisse et par le courant cubiste véhiculé par Geoges Braque et Pablo Picasso.

Originaire de la Catalogne où il naquit en 1904, Dali était l’excentricité incarnée. Il avait un talent inné pour les arts. Il avait voulu certes l’apprendre dans les écoles de formations de l’époque, mais s’est fait expulser à plusieurs reprises pour incitation des étudiants à la manifestation (Escuela de Bellas Artes). Il était un grand adepte du surréalisme.

Miro montait déjà aux Galleries Dalmau à Barcelone sa toute première exposition en 1918 après 3 ans de travail acharné. Il avait quand même fait entre 1910 et 1915 de grandes écoles d’art telles que l’école des Baux-Arts et l’école de Francesc Gali. À Paris où il se rend en 1920, il fit la connaissance d’André Breton et de Pablo Picasso qui lui ouvrirent les portes de la célébrité.