Frédéric Bazille

Frédéric Bazille

Jean Frédéric Bazille, né le 6 décembre 1841 à Montpellier et mort au combat le 28 novembre 1870 à Beaune-la-Rolande, est un peintre impressionniste français.

Frédéric Bazille est originaire d'une famille protestante de la haute bourgeoisie montpelliéraine. Son père était un riche propriétaire terrien, viticulteur et notable de la ville de Montpellier. A partir de 1862, il vient à Paris poursuivre ses études de médecine, tout en passant le plus clair de son temps à l'Ecole des Beaux-Arts à peindre dans l'atelier de Charles Gleyre, où il se lie d'amitié avec Monet, Renoir, et Sisley.

Sa vocation artistique remontait à sa rencontre avec un ami de ses parents, le collectionneur et mécène d'art montpelliérain Alfred Bruyas, qui influença Courbet ainsi que les impressionnistes. A l'origine la peinture de Bazille sera inspirée par les oeuvres de Courbet et Manet.

En 1863, à Pâques, il effectue un séjour à Chailly dans la forêt de Fontainebleau avec Monet, afin d'y étudier la peinture en plein air. En 1864 il loue un atelier rue de Vaugirard et en juin séjourne avec Monet à Honfleur, où il rencontre Boudin et Jongkind. De retour à Paris, ayant échoué à ses examens de médecine, il obtient de ses parents la permission de se consacrer entièrement à la peinture. En 1865 il partage un atelier rue de Furstenberg avec Monet qu'il aide financièrement.

Il soumet deux oeuvres au Salon de 1866, "Jeune fille au piano" et "Nature morte au poisson", cette dernière étant acceptée. Il sera par la suite régulièrement admis au Salon. Cette même année, il partage un nouvel atelier avec Renoir, rue de Visconti. Il devait par la suite, en 1868, déménager dans le quartier des Batignolles, rue de la Condamine, à proximité du Café Guerbois dont il devint un habitué. C'est dans cet atelier qu'il peignit en 1870 "L'atelier de Bazille, rue de la Condamine", où on le voit présentant une nouvelle oeuvre à Manet et Monet, alors que son ami Maître joue du piano et que Zola discute avec Renoir.

Pissarro, Cézanne, et parfois Courbet, lui rendirent visite dans ses studios successifs. Il était aussi l'une des rares personnes capables de soutenir des joutes verbales avec l'érudit et ironique Degas, faisant preuve d'une clarté d'esprit et d'un réalisme que l'on peut retrouver dans ses tableaux.

L'oeuvre de Bazille, interrompue par sa mort prématurée à la guerre de 1870, montre des compositions nouvelles développées avecaudace et diversité : portraits de plein air avec fond panoramique comme dans "La robe rose" 1864 ou "Vue de village Castelnau-le-Lez" 1868, scène de famille avec son grand tableau "Réunion de famille" 1867 (152x230), scènes de plein air avec "Scène d'été" 1869.

Il s'attacha en particulier à combiner la peinture de figures en plein air avec une concentration intense sur la lumière naturelle. Bazille s'engagea volontairement, avec enthousiasme, dans le régiment des Zouaves lors de la guerre de 1870. Il fut tué au combat à Beaune-la-Rolande (près d'Orléans) le 28 novembre 1870, à l'âge de 29 ans.

Bazille peignant à son chevalet

peint par Auguste Renoir

Renoir représente son ami Frédéric Bazille dans son atelier de la rue Visconti, en train de peindre son tableau Nature morte au héron, aujourd'hui conservé au musée Fabre. Au premier plan, vu de profil et quasiment de dos, le jeune peintre, vêtu d'un costume gris taché de peinture, est assis sur une chaise, face au chevalet dont le côté gauche de la base sert d'appui à ses deux pieds croisés, chaussés d'espadrilles.

L'arrière-plan est constitué d'un mur où sont accrochés deux tableaux, dont l'un est un paysage enneigé de Monet, La Route sous la neige à Honfleur, alors qu'y sont appuyées deux autres toiles, l'une vue de face et l'autre présentant son châssis.

Paris Musée d'Orsay

Le musée d’Orsay est un musée national inauguré en 1986. Situé dans le 7ᵉ arrondissement de Paris le long de la rive gauche de la Seine, il est installé dans l’ancienne gare d'Orsay, construite par Victor Laloux de 1898 à 1900 et réaménagée en musée sur décision du président de la République Valéry Giscard d'Estaing

Portrait d'Auguste Renoir

Bazille, très prochede Renoir comme de Monet, au moment où il peint ce portrait, présente son camarade sans apprêt, dans une position familière qui évoque les discussions d’atelier ou de café alors courante chez ceux qui n’étaient pas encore « les impressionnistes ». L’œuvre, dontla facture rapide évoque également l’instantanéité du moment, se présente ainsi davantage comme un témoignage d’amitié que comme un portrait posé.

Renoir est représenté de trois-quarts, et regarde vers un être ou un objet extérieur au tableau. Le spectateur n’est pas pris en compte par Bazille, qui supprime par ailleurs tout élément narratif. Le fond largement brossé comme le reste de la toile, est neutre et ne comporte aucune indication quant à des éléments précis de décor (seule l’ombre de Renoir est marquée). Rien ne permet donc de situer la scène, ce qui ajoute à l’aspect informel du portrait.

La Robe Rose

Le tableau intitulé La Robe rose représente une jeune femme vêtue d’une robe rose rayée de gris, qui détourne la tête pour regarder le village de Castelnau-le-Lez à l’arrière- plan. Cette œuvre à la mise en page hardie et au chromatisme subtil est considérée comme l’une des toutes premières créations de Bazille, entreprise à l’été ou l’automne 1864 dans la propriété familiale de Méric, près de Montpellier, où le jeune homme est venu se reposer.

La composition est préparée par un dessin au crayon, de grand format, qui a été mis au carreau pour être agrandi sur toile. Le dessin présente toutefois d’importantes variantes par rapport au tableau définitif car la jeune fille n’est pas représentée de dos, mais de trois quarts, est vêtue d’une ample robe, les bras posés sur le giron et le visage légèrement tourné vers la droite. Des changements de composition ont donc été opérés entre le dessin et la peinture.

Réunion de Famille

Avant de disparaître prématurément au cours des combats de la guerre franco-prussienne de 1870, Frédéric Bazille est très proche de Renoir et de Monet, chez qui il admire tout particulièrement les scènes de plein air. Profitant d'un séjour estival dans la résidence familiale de Méric, près de Montpellier, il s'attaque à ce motif dans une toile d'assez grand format, en réunissant sur une terrasse dix de ses parents proches, ainsi que lui-même représenté debout, à l'extrême gauche du tableau.

Les contrastes tranchés montrent l'amour que le peintre porte à la lumière du Midi. Le groupe est à l'ombre d'un grand arbre, ce qui accentue les couleurs crues du paysage et du ciel opposés. La lumière filtrée par le feuillage souligne les habits clairs qui s'opposent aux notes sombres des vestes, d'un châle ou d'un tablier.

Contrairement à la grande toile de Monet Femmes au jardin, dont Bazille venait de faire l'acquisition, chacune des figures constitue également un portrait et presque tous les modèles regardent le spectateur, comme chez un photographe. Dès lors, et bien qu'il s'agisse pour ce portrait de groupe d'intimité familiale, les attitudes sont un peu figées. L'exécution même apparaît contenue et Bazille retouche longuement la toile durant l'hiver, avant de la reprendre encore un an plus tard, après même son exposition au Salon, remplaçant des petits chiens par une nature morte peu naturelle.

Ces hésitations et ces compromis expliquent sans doute que son tableau est accepté au Salon de 1868, alors que ceux de Monet, plus audacieux, sont refusés. Modeste, Bazille s'en étonne, écrivant que le jury donna son accord "je ne sais comment, il est probable qu'on se sera trompé".

La toilette

La présence d'une servante noire dénudée dans une scène de toilette est destinée à valoriser le corps de la femme blanche. Cette association est fréquente dans la peinture orientaliste de l'époque et les scènes de hammam.

Ambulance improvisée

Cette toile, qui représente Claude Monet alité pour une blessure à la jambe, a été peinte lors de l'été 1865. Au début de cette année, Bazille partage son atelier avec Monet. Au printemps, ce dernier se rend à Chailly, dans la forêt de Fontainebleau, faire des études en plein air pour son Déjeuner sur l'herbe. Il demande instamment à Bazille de le rejoindre pour servir de modèle. Celui-ci arrive enfin durant l'été, peu de temps avant que Monet, victime d'un accident, ne doive suspendre son travail.

Les personnages des toiles de Bazille sont généralement immobiles, souvent même un peu figés. Son goût pour un certain statisme semble parfaitement convenir à ces circonstances particulières, qui voient Monet réduit à l'inaction dans sa chambre d'auberge.

Se souvenant d'avoir été étudiant en médecine, c'est Bazille lui-même qui a fabriqué une installation compliquée pour assurer le confort de son ami. Faisant visiblement office de contrepoids, un récipient est suspendu au bout de deux cordes, tandis que des couvertures superposées servent à surélever la jambe blessée.

L'atelier de Bazille

L'Atelier de Bazille (ou L'Atelier de la rue de La Condamine) est un tableau de 1870 du peintre impressionniste français Frédéric Bazille, réalisé en collaboration avec Édouard Manet. Il est conservé au Musée d'Orsay à Paris depuis 1986. Il montre l'artiste lui-même entouré de ses amis dans son atelier, dont les peintres Édouard Manet et Pierre Auguste Renoir.

C’est dans cette pièce lumineuse, éclairée par une grande fenêtre, chauffée par un poêle et recouverte de tableaux, que le peintre Frédéric Bazille travaille. Tu peux le reconnaitre, au centre de la composition, à la palette qu’il tient dans ses mains. Il vient tout juste de terminer une peinture, et la montre à deux messieurs. A droite, dans un coin de la pièce, un homme est en train de jouer du piano. Tout à gauche, un autre monte l’escalier tout en discutant avec un homme assis. Cela en fait du monde ! Ce n’est pas étonnant, car les ateliers d’artistes sont des lieux vivants… On y produit des œuvres d’art, mais c’est aussi là qu’on les montre pour la première fois, à ses amis peintres ou aux collectionneurs, afin de connaitre leurs avis.

L’homme au chapeau qui observe la peinture de Bazille n’est autre qu’Edouard Manet. Bazille le représente la main levée, ce qui signifie que Manet est en train de s’exprimer au sujet de son tableau. Les deux hommes sont très proches, et partagent les mêmes points de vue sur la peinture. Tous deux sont par exemple contre l’académisme.

Montpellier Musée Fabre

Avant de porter le nom de musée Fabre, le musée de Montpellier est créé en 1795 pendant la Révolution française sous le nom du "Muséum du département de l'Hérault". La collection est conservée dans le collège des Jésuites de Montpellier et réunit le fonds d’œuvres d'art accumulé par la Société des Beaux-Arts, fondée en 1779 sur initiative privée, enrichi par les saisies révolutionnaires menées dans les églises et les collections des émigrés. En 1803 et 1804, une trentaine de toiles, en majorité des morceaux de réception à l'Académie royale de peinture et de sculpture d'artistes du XVIIIe siècle, est déposée à Montpellier par Jean Antoine Chaptal, ministre de l'intérieur. Le musée ouvre d'abord ses portes en 1807 dans l'hôtel de Crozals, puis, en 1814, à l'hôtel Richer de Belleval. Le don par François-Xavier Fabre, peintre et collectionneur, de sa collection à la ville de Montpellier en 1825, change radicalement la destinée de l'établissement.

L'Atelier de la rue Furstenberg

Cette peinture représente l'atelier qu'il partagea avec Claude Monet jusqu'en janvier 1866. Il est situé au 6, place de Furstenberg, dans le VIe arrondissement de Paris. C'est dans cet atelier que Monet a peint son tableau Le Déjeuner sur l'herbe en 1865 (à ne pas confondre avec celui d'Édouard Manet qui, à cette époque, avait intitulé le sien Le Bain).

À la même adresse, un étage en dessous, se situait l'atelier d'Eugène Delacroix entre 1857 jusqu'à sa mort. Il s'était installé ici pour se rapprocher de l'église Saint-Sulpice dont il avait été chargé, dès 1847, de décorer une chapelle. Cet atelier sera ensuite repris par Diogène Maillart, élève de Delacroix, où il travaillera à obtenir le grand prix de Rome de peinture en 1864.

Vue de Village

Bazille a réalisé ce chef-d’œuvre de la peinture pré-impressionniste, pendant son séjour Montpelliérain au Mas Méric, domaine familial, durant l’été 1868. Il peint, sur le motif, la fille du métayer italien de ses parents, assise face à lui. En arrière-plan on distingue les méandres du fleuve, le Lez, et dans le fond le village de Castelnau-le-Lez dominé par le clocher roman de l’église Saint-Jean-Baptiste.

Jeune femme aux pivoines

En été 1870, Bazille peint deux fois une femme noire, avec des fleurs de saison. Dans la version possédée par la National Gallery of Art, cette femme apparaît comme une fleuriste qui expose ses pivoines, choisies dans un panier de fleurs. La peinture rappelle une nature morte, peinte par Édouard Manet en 1864-1865 et fait également allusion à l'Olympia de Manet, où une servante noire offre un bouquet de fleurs à une femme nue.

La jeune fille exécute une composition florale dans un vase en porcelaine bleue, finement décoré avec un ramage de goût oriental. Sa simple robe de toile blanche est fermée jusqu'au cou par une rangée de boutons. Le peintre l'a surprise en ajoutant une branche de mimosa aux pivoines. En France, à l’époque, avoir une servante noire à son service était un signe extérieur de richesse, dans les familles aristocrates parisiennes.

Les remparts d'Aigues Mortes

Au début de l'été 1866 (le peintre passait l’hiver à Paris et l’été à Montpellier ) , Bazille manifeste le désir de se rendre à Aigues-Mortes, cité médiévale d'où Saint Louis partit pour la croisade et haut lieu du souvenir protestant. Gaston Bazille met en garde son fils sur les fièvres et l'insalubrité des lieux durant la "grosse chaleur d'août" et ajoute : "Je n'ai jamais vu de peinture représentant Aigues-Mortes".

A la fin du mois de mai 1867, l'artiste s'y rend enfin : "Aujourd'hui il fait très beau temps et je vais partir tout à l'heure. J'ai commencé trois ou quatre paysages des environs d'Aigues-Mortes. Sur ma grande toile, je vais faire les murs de la ville se reflétant dans l'étang au coucher du soleil. Ce tableau sera fort simple et ne devrait pas être long à faire". De cette campagne de peinture, Bazille ramène de nombreux croquis et trois tableaux. L'artiste a assimilé la leçon technique de Monet, et peint désormais avec assurance, en plein air, au milieu de la lagune camarguaise.

L'austère majesté du site, la rigueur géométrique des remparts, l'atmosphère à la fois lumineuse et mélancolique trouvent un formidable écho chez Bazille. Seul, loin des sites déjà trop fréquentés d'Île-de-France ou de Normandie, c'est au coeur de son pays que Bazille trouve l'expression de son tempérament.

Ici on peut apprécier la lumière crue du Midi languedocien qui baigne les paysages humides environnants la cité. Rappelons que la cité portuaire s’est développée sur des marais « eaux mortes »et a bénéficié de l’exploitation des salins. Le peintre a représenté une vue quelque peu idéalisée sur les célèbres remparts . On devine au loin la petite Camargue et les maisons traditionnelles ...

Detroit Institute of Arts

Le Detroit Institute of Arts est un des plus grands musées des États-Unis. Il est situé dans le centre culturel de Détroit à 3 km au nord du centre-ville.

Les premières œuvres du musée proviennent de la collection du magnat de la presse James E. Scripps. Le soutien postérieur du musée est venu des philanthropes de Détroit tels que Charles Lang Freer, et des barons d'automobile : l'art et les fonds ont été donnés par les familles Ford, Firestone et Dodge. Des œuvres des artistes américains étaient rassemblés immédiatement après la fondation du musée en 1883. Le début du xxe siècle était une période du rassemblement prolifique pour le musée, qui a alors acquis un grand nombre des œuvres internationaux. En 1927, Paul Cret a construit l'un des bâtiments du musée actuel dans le style Beaux-Arts.

Robert Hudson Tannahill, représentant d'une famille propriétaire du grand magasin d'Hudson's, était un bienfaiteur et un défenseur important du musée, faisant beaucoup de dons au cours de sa vie. À sa mort en 1970, il a légué une grande collection d'art européen, (qui comprend des œuvres de Cézanne, Van Gogh, Gauguin, Degas, Seurat, Rousseau, Matisse et Picasso), des œuvres importantes d'expressionnisme allemand, une grande collection d'art africain, auxquels s'ajoute une dotation pour de futures acquisitions.

Une partie du soutien actuel du musée vient du gouvernement de l'État de Michigan

Nature morte aux poissons

Deux poissons et un panier de moules posés sur une caisse en bois partiellement recouverte d'un linge blanc. Les natures mortes de Bazille ne sont pas fréquentes, le peintre préférant la peinture de paysages...

New York Metropolitan

Le Metropolitan Museum of Art de New York est l'un des plus grands musées d'art au monde. Ouvert au public depuis le 20 février 1872, il est situé dans l'arrondissement de Manhattan, du côté de Central Park sur la Cinquième Avenue et à la hauteur de la 82ᵉ rue.

Vous aurez l’occasion d’admirer les toiles de grands peintres français, du XXIIIe siècle à nos jours, lors de votre visite. Une de mes toiles préférée est « Le Pont Aux Nénuphars » de Claude Monet située dans le département 19th- And Early 20th -Century European Paintings And Sculpture. Cette oeuvre, qui fait partie de la série « Les Nymphéas« , est inspirée du jardin de sa maison à Giverny, un village de Normandie. Au Met, vous reconnaîtrez aussi plusieurs oeuvres de Paul Cézanne comme par exemple « Madame Cézanne au fauteuil jaune » ou encore « Nature morte aux pommes et au pot de primevères ».

Porte de la Reine à Aigues-Mortes

À la fin du printemps 1867, Bazille visita la ville d'Aigues-Mortes près de sa maison familiale à Montpellier. Espérant « au moins huit beaux jours », il se lance le défi de peindre des paysages « absolument simples » de la ville et des marais environnants. Des trois vues connues de l'artiste sur la région, c'est la seule à montrer de près les murs médiévaux massifs d'Aigues-Mortes. Il présente également les effets de lumière les plus saisissants : le soleil du sud brille de mille feux à travers la voûte, contrastant avec les ombres de l'après-midi qui enveloppent le poney camarguais au pâturage et les personnages au premier plan.

Minneapolis Institute of Art

Paysage au bord du Lez

Ses tableaux ont été réalisés entre 1864 et 1870, à l’époque de l’impressionnisme naissant. Après sa mort, personne n’a exposé ses oeuvres, ni sa famille, ni ses amis.

Dallas Museum of Art

Verlaine en troubadour

Paul Verlaine, un poète aussi révolutionnaire que les impressionnistes l'étaient en tant que peintres, est représenté dans un costume vaguement médiéval, comme un ménestrel errant ou un troubadour, mais la peinture est dans un style assez différent de l'art académique - fort clair-obscur, formes doucement définies, le travail de pinceau rapide des impressionnistes, plus une qualité romantique sombre et un réalisme sensible dans le rendu des traits du poète.