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Le rococo est un mouvement artistique européen du xviiie siècle touchant l’architecture, les arts décoratifs, la peinture et la sculpture. Il se développe de 1715 à 1780 en France et ensuite dans le Saint-Empire romain germanique, puis en Europe du Sud (Savoie, Italie, Espagne, Portugal), à la suite du mouvement baroque.

En France, il apparaît sous la Régence et culmine sous le règne de Louis XV, vers 1745, où il supplante le classicisme, jugé alors trop solennel et formel, voire lourd, qui a marqué le règne de Louis XIV. En ce qui concerne la France, on parle d’ailleurs plus volontiers de style rocaille, qui est une des sources du rococo, mais qui, par exception au reste de l’Europe, s’exprime presque exclusivement dans les arts décoratifs au détriment de l’architecture.

Les artistes les plus représentatifs pour cette période sont François Lemoyne, Antoine Watteau, François Boucher ou Nicolas-Quinibert Foliot. On peut ajouter Jean-Honoré Fragonard, Antoine Pesne, Jean Pillement, Jean-François de Troy, Jean-Marc Nattier, Maurice-Quentin de La Tour, Adélaïde Labille-Guiard et Élisabeth Vigée Le Brun.

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Antoine Watteau

Jean Honoré Fragonard

François Boucher

Jean Marc Nattier

Maurice Quentin De La Tour

Elisabeth Vigée Lebrun

Adélaïde Labille Guiard

Charles Joseph Natoire

Carle Van Loo

Jean Baptiste Van Loo

Jean Baptiste Le Prince

Jean Bardin

Antoine Watteau

Jean-Antoine Watteau, plus connu sous le nom d’Antoine Watteau, né à Valenciennes le 10 octobre 1684 et mort à Nogent-sur-Marne le 18 juillet 1721, est un peintre français devenu célèbre par ses représentations de « fêtes galantes ». Il est un des créateurs représentants du mouvement rocaille.

Jean-Honoré Fragonard

Jean-Honoré Nicolas Fragonard, né le 5 avril 1732 à Grasse et mort le 22 août 1806 à Paris, est un peintre français.

Il est l'un des principaux représentants du style rococo français.

Peintre d'histoire, de genre et de paysages, il se spécialise assez rapidement dans le genre libertin et les scènes galantes

François Boucher

François Boucher, né le 29 septembre 1703 à Paris où il est mort le 30 mai 1770, est un peintre français, représentatif du style rococo.

Maître particulièrement prolifique, Boucher a abordé tous les genres : peinture religieuse, sujets mythologiques, scènes rustiques, paysages, animaux, décorations de monuments et de maisons particulières, modèles de tapisserie. C’est peut-être le plus célèbre peintre et artiste décoratif du xviiie siècle, dont on a pu dire qu’il était l’un des génies les plus purs. Il estimait lui-même, un an avant sa mort, avoir produit plus de dix mille dessins, mais trouvait encore le temps de travailler dix heures par jour à des représentations idylliques et voluptueuses de thèmes classiques, mythologiques et érotiques, d’allégories décoratives et de scènes pastorales. Nombre de ces toiles, réalisées pour la décoration intérieure, constituent des paires ou des séries. Il était peintre de la cour de Louis XV et le favori de la marquise de Pompadour, dont il a peint plusieurs portraits. Le jeune Jacques-Louis David est présenté à Boucher, qui est un cousin éloigné de sa mère, pour devenir son élève, mais celui-ci préfère le confier à Joseph-Marie Vien.

Jean-Marc Nattier

Jean-Marc Nattier a passé son enfance parmi les objets d'art. Sa mère, Marie Courtois (1655-1703), fut l'élève de Charles Le Brun (1619-1790) et connut le succès dans sa jeunesse comme miniaturiste. Une miniature est un très petit portrait destiné à orner, au Moyen Âge, des manuscrits puis, par la suite, des bijoux ou objets divers de la vie courante comme une tabatière. Devenue paralytique à l'âge de vingt-deux ans, Marie Courtois dut renoncer à sa carrière. Marc Nattier (1642-1705), le père de Jean-Marc, est un portraitiste réputé, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Le frère aîné de Jean-Marc, Jean-Baptiste (1678-1726), devint lui-même peintre d'histoire.

Ce milieu familial et un don exceptionnel pour le dessin permirent à Jean-Marc Nattier de se faire remarquer très jeune. Dès l'âge de quinze ans, il obtient le premier prix de dessin de l'Académie royale.

Louis XIV lui-même remarqua à cette occasion le talent du jeune artiste et l'encouragea par ces mots : «Continuez, Nattier, et vous deviendrez un grand homme». Nattier fut une des nombreuses victimes du système de Law (1716-1720). John Law (1671-1729) – on prononçait Lass au 18esiècle – est un financier écossais qui avait été autorisé à créer une banque émettant du papier monnaie. La spéculation sur la valeur des titres conduisit le système à la faillite. Nattier perd tous ses avoirs et doit peindre pour vivre. Il devient rapidement le portraitiste officiel de la maison d'Orléans (branche cadette des Bourbon), puis à partir de 1748, de la cour du roi Louis XV (1710-1774). Tous les grands personnages du règne de Louis XV ont leur portrait peint par Nattier.

Jean-Marc Nattier a donné son nom à une nuance de bleu dite bleu Nattier, qui est intermédiaire entre le bleu roi et le bleu marine.

Maurice-Quentin De La Tour

Maurice-Quentin de La Tour, né le 5 septembre 1704 à Saint-Quentin, où il est mort le 17 février 1788, est un portraitiste pastelliste français.

Le style de Maurice Quentin de La Tour est facilement identifiable. Généralement traité en grand format, le sujet est bien placé dans la lumière, toujours de façon à estomper les disgrâces, toujours le coin des lèvres relevé pour évoquer un sourire. Le regard est toujours franc et les carnations parfaites dans leurs teintes et leurs nuances. Sa technique évoluera peu, plus ou moins estompée selon les périodes. Un élément important de sa méthode est la préparation du portrait qui se fait par des croquis rapides au pastel, généralement en série, destinés à trouver le cadrage et l'éclairage qui met le mieux en valeur son sujet. La série des préparations pour le portrait de la Pompadour est édifiante de savoir-faire.

Elisabeth Vigée Lebrun

Élisabeth Vigée Le Brun, née Louise-Élisabeth Vigée le 16 avril 1755 à Paris, et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est une artiste peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps.

Elle a été comparée à Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.

Son art et sa carrière exceptionnelle en font un témoin privilégié des bouleversements de la fin du xviiie siècle, de la Révolution Française et de la Restauration. Fervente royaliste, elle sera successivement peintre de la cour de France, de Marie-Antoinette et de Louis XVI, du Royaume de Naples, de la Cour de l'empereur de Vienne, de l'empereur de Russie et de la Restauration. On lui connaît aussi plusieurs autoportraits, dont deux avec sa fille.

Adélaide Labille Guiard

Adélaïde Labille-Guiard, dite aussi Adélaïde Labille des Vertus, née le 11 avril 1749 à Paris, où elle est morte le 24 avril 1803, est une artiste peintre, miniaturiste et pastelliste française.

Son père Claude-Edmé Labille est mercier et propriétaire de la boutique de mode. C’est dans cette boutique que débuta Jeanne Bécu, future Madame du Barry. Sa sœur aînée, Félicité épouse en 1764 le miniaturiste Jean Antoine Gros. Cet artiste, né en 1732 à Toulouse, est aussi un collectionneur avisé de tableaux père du peintre de l’Empire Antoine Jean Gros.

Adélaïde est invitée à Versailles à faire le portrait de Mesdames, les tantes du roi Louis XVI, et de Madame Élisabeth, la sœur du roi en 1786. Elle est une pastelliste et un peintre reconnu, membre de Académie royale de peinture. En 1790, la Révolution française pousse Adélaïde à trouver de nouveaux patrons. Elle fait donc les portraits de quatorze députés à l’Assemblée nationale dont celui de Talleyrand. Son portrait de Robespierre est connu pour son cadrage innovant et son fond neutre.

Au xviiie siècle, on refuse aux femmes de copier des modèles vivants. Cela étant contraire à la décence pour les femmes. Ainsi les femmes voulant peindre des modèles vivants devaient mener une carrière d’autodidacte. Cette limitation dans l’apprentissage des femmes artistes explique pourquoi celles-ci font principalement des portraits en buste.

Le pastel, bien qu’étant une technique difficile à maîtriser, est considéré comme une technique féminine. Le portrait au pastel est un portrait intime. On choisit l’huile pour représenter sa famille de manière officielle. Les portraits d’Adélaïde sont connus pour leur réalisme. Contrairement à Élisabeth Vigée-Lebrun, elle n’arrange pas le visage de ses modèles.

Le 8 juin 1799, Adélaïde épouse en secondes noces le peintre François-André Vincent, lauréat du Grand prix de peinture en 1768 et membre de l’Académie des Beaux-Arts. Elle le connaît depuis l’adolescence. À cette date, elle est déjà une artiste reconnue pour ses pastels et ses peintures. Même après son divorce et son remariage, Adélaïde conserve le nom de Guiard, puisque c’est sous le nom d’Adélaïde Labille-Guiard qu’elle est connue dans le monde artistique. Ce mariage dure jusqu’à la mort d’Adélaïde en 1803.

Charles Joseph Natoire

Charles-Joseph Natoire est un artiste peintre français né à Nîmes le 3 mars 1700 et mort à Castel Gandolfo le 23 août 1777.

Son père, Florent Natoire, était architecte et sculpteur ; il remporta, en 1721, le prix de Rome avec unSacrifice de Manoah. A Rome, il obtint le premier prix de l'académie de Saint-Luc avec un Moïse apportant les tables de la Loi. Après un long séjour dans cette ville, il retourna en France et fut reçu membre de l'Académie de peinture (1734), avec Vénus demandant à Vulcain des armes pour Enée. Natoire, comme les Vanloo, est un décorateur ; ses meilleures œuvres en ce genre sont : la décoration d'un salon de l'hôtel de Soubise (Paris), les panneaux entre les fenêtres du Cabinet des médailles, à la Bibliothèque nationale, et celles des appartements du premier étage au palais de Versailles; entre autres, le plafond de la chambre à coucher de la reine : laJeunesse et la Vertu présentant deux princesses à la France.

Dès 1737, Natoire avait été nommé professeur à l'Académie de peinture ; en 1751, il fut envoyé à Rome pour remplacer De Troy en qualité de directeur de l'Académie de France. Il exécuta, dans cette période de sa vie, la voûte principale de l'église Saint Louis-des-Français. Natoire conserva ses fonctions jusqu'en 1774.

Outre les oeuvres mentionnées plus haut, on peut encore citer de Natoire, au Louvre : Junon et les Trois Grâces; une Flore, une Agar, au musée de Compiègne; d'autres tableaux à Montpellier, Nîmes, Rouen.

Charles André Van Loo

Charles André van Loo, baptisé Carlo Andrea Vanloo, dit Carle van Loo, né le 15 février 1705 à Nice (alors comté de Nice des États de Savoie de langue italienne) et mort le 15 juillet 1765 à Paris, est un peintre français.

Il est le fils du peintre Louis-Abraham Van Loo et le frère, de beaucoup le cadet, du peintre Jean-Baptiste Van Loo (1684-1745). Il connut une carrière brillante et devint immensément célèbre, et il est le plus connu des membres de la dynastie des Van Loo, établie en France au xviie siècle.

Charles André Van Loo perdit son père en 1717 et fut élevé par son frère, Jean-Baptiste. Il le suivit à Turin, puis à Rome au cours de deux voyages en Italie (1712-1715 et 1716-1718). Lors du second de ces séjours, il prit des leçons de dessin avec le peintre Benedetto Luti et étudia sous la direction du sculpteur Pierre Le Gros. Durant ce séjour, on lui prêta diverses aventures romanesques et galantes qui ne l’empêchèrent pas d’acquérir une grande maîtrise de son art, tout en restant complètement illettré.

Il dut financer lui-même son séjour en Italie, et n'arriva à Rome qu'en mai 1728, en même temps que son futur rival, François Boucher, et ses neveux Louis Michel Van Loo et François Van Loo. En Italie, il se fit connaître par son habileté à peindre en trompe-l'œil des plafonds ornés de scènes mythologiques ou religieuses(comme La Glorification de saint Isidore, 1729) et fut remarqué par le pape Benoît XIII.

Parallèlement, il réalise d'élégantes peintures religieuses comme Saint Charles Borromée donnant la communion aux lépreux exécuté en 1743 pour la chapelle Saint-Marcel de la cathédrale Notre-Dame de Paris,L'Adoration des Anges (1751) pour la chapelle de l'Assomption de l'église Saint-Sulpice. Grimm dira : « C’était le véritable génie de Carle que ces tableaux d’église.

Vers 1750, il rompt avec le style rococo. Tandis que Boucher exacerbe son style dans le sens de la rocaille, Van Loo renforce le caractère classique déjà sensible dans ses compositions antérieures et se fait le premier interprète — avant Vien, Doyen et Deshays — de la lutte menée pour ranimer en France la peinture d'histoire.

Consciencieux, peu sûr de lui et peu instruit, il suivait les conseils de ses amis, se laissant influencer par la critique, modifiant ses compositions et n'hésitant pas à détruire ses œuvres. Ce fut le cas, par exemple, pour la première version de son œuvre Les Trois Grâces (ici représentée). Ceci explique la froideur de ses toiles les plus ambitieuses, en comparaison avec les esquisses préparatoires.

Le succès public des tableaux fut considérable. On ne connaît pas d'équivalent à ce phénomène avant l'engouement suscité par la peinture morale de Jean-Baptiste Greuze et la peinture héroïque de Jacques-Louis David.

Jean Baptiste Van Loo

Jean-Baptiste van Loo, né le 11 janvier 1684 à Aix-en-Provence et mort le 19 décembre 1745 dans la même ville, est un peintre français né et élevé dans une dynastie de peintres d'origine néerlandaise.

Auteur de nombreux portraits, tableaux d'histoire et de cinq plafonds, il voyage en Italie et en Angleterre. Il est le frère de Charles André van Loo, dit Carle van Loo, qui est aussi son disciple. Au nombre de ses disciples, on compte Michel-François Dandré-Bardon et Jean Siméon Chardin. Jean-Baptiste van Loo rentre à Aix les dernières années de sa vie.

Pendant sa jeunesse à Aix, Grasse, Majorque et Nice, il est initié à la peinture par son père, Louis-Abraham van Loo, fils de Jacob van Loo.

L'amitié de Lenfant lui vaut d'être invité, sans doute en présence de son jeune frère Carle, à la cour de Monaco où il exécute plusieurs portraits de la famille d'Antoine Grimaldi.

Il part en 1712 s'établir en Italie, à Gênes puis Turin en 1713, où il fait la connaissance du prince de Carignan, gendre de Victor-Amédée de Savoie, qui va devenir son protecteur.

De retour à Paris en 1720, la banqueroute de Law provoque sa ruine financière, l'obligeant à passer une longue période à peindre des portraits.

En 1735, il décide de quitter Paris pour retourner en Provence. Mais, au bout d'un an, ayant appris que son fils, Louis-Michel van Loo est nommé à la place du premier peintre du roi d'Espagne, il retourne à Paris, puis passe plusieurs années à Londres entre 1738 et 1742, où il jouit d'une réputation exceptionnelle.

Il s'éteint dans sa ville natale le 19 décembre 1745. On dit qu'il est mort le pinceau à la main.

Jean Baptiste Le Prince

Jean-Baptiste Le Prince, né le 17 septembre 1734 à Metz (Trois-Évêchés) et mort le 30 septembre 1781 (à 47 ans) à Lagny-sur-Marne (Royaume de France), est un peintre et graveur français.

Il est le dernier né des enfants de Jean-Baptiste Nicolas Leprince, maître sculpteur (1734), et de sa troisième épouse, Anne Gautier. Il est le demi-frère de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont (1711-1776), auteur du conte La Belle et la Bête.

Après avoir étudié la peinture à Metz, Le Prince se rend à Paris grâce à l'appui du duc de Belle-Isle. Il y suit les meilleurs cours académiques, devenant notamment l’élève de François Boucher. Ses premiers tableaux sont peints dans un style rococo proche de celui de son maître. Jean-Baptiste Le Prince se forme également à la gravure. Sa célébrité émane surtout de son invention d’un nouveau type de scène de genre et de son perfectionnement de la technique de l’aquatinte, qui « reproduit à tromper les lavis de sépia et de bistre » et dont Denis Diderot, témoin critique d'une d’une série d’aquatintes de Le Prince exposées au Salon de 1769 disait qu’elles « sont à faire illusion, on ne les prendrait jamais pour un effet de la gravure et d’un procédé particulier »3.

En 1758, Jean-Baptiste Le Prince entreprend un voyage aventureux en Russie, où il retrouve deux de ses frères. Il poursuit son voyage jusqu'en Sibérie et au Kamtchatka, un territoire encore vierge, ne revenant à Paris qu'en 1764. En 1765, il est agréé à l'Académie royale de peinture et de sculpture.

Jean-Baptiste Le Prince meurt le 30 septembre 1781 à Saint-Denis-du-Port (aujourd'hui Lagny-sur-Marne en Seine-et-Marne)

Jean Bardin

Jean Hippolyte Bardin est un peintre français né à Montbard le 31 octobre 1732 et mort à Orléans le 6 octobre 1809.

Élève de Lagrénée l'Aîné puis de Jean-Baptiste-Marie Pierre, Jean Bardin remporta le premier prix de peinture en 1765 grâce auquel il put entrer à l’École des élèves protégés jusqu’à son départ pour l’Académie de France à Rome où, de 1768 à 1772, il résida avec son élève Jean-Baptiste Regnault.

Bardin reçoit essentiellement des commandes religieuses pour des chantiers en province. L’étonnant dynamisme que connaît la peinture religieuse à l’aube de la Révolution semble le favoriser. Des dessins et quelques tableaux ayant trait à l’Antiquité et à l’Ancien Testament sont conservés. Ces pièces sont destinées à l’ornement de cabinets d’amateurs. Stylistiquement distincts des peintures religieuses, ses dessins témoignent d’une autre audace.

Il réalise pour le roi un tableau représentant l'Adoration des mages, placé dans la chapelle de Fontainebleau, et pour différents amateurs, un Saint Bernard, un Saint Nicolas, une Résurrection, une Vierge, uneAndromaque pleurant sur les cendres d'Hector, une Léda, et un très grand nombre de dessins et autres tableaux.