F - Russes Art Moderne

Sur cette page vous allez découvrir les artistes suivants :

Vassily Kandinsky

Léon Bakst

Kazimir Malevitch

Marc Chagall

Zinaïda Serebriakova

Natalia Goncharova

Tamara de Lempicka

Chaïm Soutine

Mais aussi ...

Sergiei Poliakov

Lazar Lissitzky

Nicolas de Staël

Edik Steinberg

Alexandre Benois

L'Art moderne


Vassily Kandinsky 

Vassily Kandinsky (1866-1944) est un peintre et théoricien de l’art, considéré comme l’un des artistes les plus importants du xxe siècle aux côtés notamment de Picasso et de Matisse, il est un des fondateurs de l'art abstrait et est généralement considéré comme étant l’auteur de la première œuvre non figurative de l’histoire de l’art moderne.

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Léon Bakst

Léon Bakst (1866-1924), Artiste russe, scénographe, illustrateur de livres, maître de la peinture de chevalet et du graphisme théâtral, l'une des figures les plus marquantes de l'association Monde de l'Art et les projets d'art théâtral de S. P. Diaghilev. Né à Grodno dans une famille juive pauvre d'un érudit talmudique. Après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires, il étudie comme bénévole à l'Académie des Arts, travaillant comme illustrateur de livres. Au début des années 1890, il expose à la Société des aquarellistes russes. En 1893-1897, il vécut à Paris et retourna souvent à Saint-Pétersbourg.   En 1903, il se convertit au luthéranisme pour se marier avec la fille de P. M. Tretiakov, L. P. Gritsenko dont il divorce en 1910. Durant la période 1908-1910, à Saint-Pétersbourg, l'un de ses élèves était Marc Chagall, mais en 1910, ils rompirent leurs relations. Léon Bakst meurt à Paris en 1924.

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Kazimir Malevitch

Kazimir Malevitch (1878-1935), un des premiers artistes abstraits du xxe siècle. Peintre, dessinateur, sculpteur et théoricien, il fut le créateur d'un courant artistique qu'il dénomma « suprématisme ».

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Marc Chagall

Marc Chagall (1887-1937), l'un des plus célèbres artistes installés en France au xxe siècle avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l'Est) et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la sculpture, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc.

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Zinaïda Serebriakova

Zinaïda Evguenievna Serebriakova, née Zénaïde Lanceray le 28 novembre 1884 à Neskoutchnoyé près de Kharkiv et morte le 19 septembre 1967 à Paris 14ᵉ, est une artiste peintre russe naturalisée française en 1947. Son nom de jeune fille, d'origine française Lanceray, se transcrit parfois directement du russe en Lansere. 

Zinaida Serebriakova appartient à une famille d’écrivains et d’artistes russes. Elle bénéficie de l’enseignement de deux maîtres russes et des cours de l’académie de la Grande Chaumière, puis étudie en Italie. En 1905, elle épouse B. Serebriakova, ingénieur et écrivain ; ils ont quatre enfants. Invitée à Paris pour une peinture murale en 1924, elle décide de rester : déjà veuve, elle est désormais privée de ses enfants.

Son oeuvre pictural, très abondant, reste fidèle au réalisme, à l’écart de l’avant-garde. Observatrice consciencieuse de la nature et de l’humain, Serebryakova met son talent de coloriste au service de la paysannerie russe, puis du peuple marocain : portraits et scènes de genre, composées avec harmonie, font ressortir les traits ethniques. Elle est également admirée pour ses autoportraits, très divers, et des nus sensuels; elle consacre une partie de son travail aux danseurs et aux acteurs. Le point de vue adopté et la monumentalité de certaines toiles reflètent son goût pour la Renaissance.

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Natalia Goncharova 

Nathalie Gontcharova (Natalia Goncharova) née en 1881 à Ladyjino (pas loin de Moscou, à coté de Toula) et morte en 1962 à Paris, est une peintre, dessinatrice et décoratrice de théâtre d'origine russe naturalisée française en 1939 sous le nom de Nathalie Gontcharoff.

Elle participe en 1906 à l'exposition d'art russe organisée au Salon d'automne, à Paris, par Serge de Diaghilev. En décembre 1909, lors de la troisième exposition de la Toison d'Or, Larionov (son mari) et Gontcharova lancent le néo-primitivisme.

Dans les années 1920, elle est un des principaux peintres des Ballets russes de Diaghilev et conçoit notamment les décors pour Les Noces de Stravinsky. Elle travaille aussi pour Ida Rubinstein, les Ballets russes de Monte-Carlo.

Tamara de Lempicka 

Née Maria Górska en 1898 à Varsovie (Pologne, alors dans l'Empire russe) et morte en 1980 à Cuernavaca (Mexique), est une peintre polonaise représentative du mouvement Art déco.

Fille de Boris Górski, un juif russe, et d'une mère polonaise, son enfance se passe dans un milieu aisé et cultivé entre Saint-Pétersbourg, Varsovie et Lausanne. En 1914, elle est retenue par la guerre à Saint-Pétersbourg où elle s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. Elle épouse en 1916 Tadeusz Łempicki (1888-1951), un jeune avocat polonais. La révolution d'Octobre bouleverse sa vie et, après un détour par Copenhague, elle gagne Paris.


Tamara de Lempicka occupe une place à part dans l'art du xxe siècle : malgré une production modeste (à peine 150 tableaux dans sa meilleure période, qu'on situe entre 1925 et 1935), ses œuvres évoquent et reflètent le style et la mode des années folles de l'entre-deux-guerres.

Chaïm Soutine 

Chaïm Soutine est un peintre juif russe émigré en France, né en 1893 ou 1894 dans le village de Smilovitchi, à cette époque dans l'Empire russe, et mort à Paris le 9 août 1943.


Souvent décrit comme très timide voire insociable, il traverse plusieurs années de misère parmi la bohème de Montparnasse, la reconnaissance n'arrivant que dans les années 1920, après sa « découverte » par le collectionneur américain Albert Barnes.


Soutine, qui s'est très peu exprimé sur ses conceptions picturales, est l'un des peintres rattachés habituellement, avec Chagall ou Modigliani, à ce qu'il est convenu d'appeler l'École de Paris. Il se tenait cependant à l'écart de tout mouvement et a développé en solitaire sa technique et sa vision du monde.

La grande partie de l'exposition permanente du musée de l'Orangerie de Paris est dédiée à Chaïm Soutine.

Sergiei Poliakov 

Serge Poliakoff (Sergiei Poliakov) est un peintre français d'origine russe appartenant à la nouvelle École de Paris.

Passant par Sofia, Belgrade, Vienne et Berlin, Poliakoff s'établit en 1923 à Paris où il ne cessera de jouer dans les cabarets russes. En 1929, il s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière. Ses peintures demeurent académiques jusqu'à la découverte qu'il fait à Londres — où il séjourne de 1935 à 1937 — de l'art abstrait et de la luminosité des couleurs des sarcophages égyptiens. Il se lie peu après avec Kandinsky, Sonia Delaunay et Robert Delaunay, Otto Freundlich et Jean-Michel Coulon.

En 1965, Yves Saint Laurent signe une robe Poliakoff et une robe Mondrian.

Il incita Arman à faire de la peinture.

Nicolas de Staël 

Nicolas de Stael - baron Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein, né à Saint-Pétersbourg en 1913 et mort en 1955 à Antibes - est un peintre français d’origine russe. Par son style abstrait évolutif, qu'il a lui-même qualifié d'«évolution continue», il reste une énigme pour les historiens d'art. Il se suicide à 41 ans à Antibes. 

Alexandre Benois

Alexandre Nikolaïevitch Benois (1870-1960), artiste russe, historien de l'art, critique d'art, fondateur et idéologue en chef de l'association Monde de l'Art est né à Saint-Pétersbourg le 21 avril (3 mai) 1870. Il était le plus jeune fils de l'académicien d'architecture Nikolaï Léontievitch Benois (1813-1898), qui appartenait à la dynastie des Français russifiés. Sa mère, Camilla Albertovna, née Cavos, était issue d'une famille italienne qui a donné à la Russie le célèbre chef d'orchestre et compositeur K.A. Cavos et l'architecte A. .K. Kavosa. Ainsi, les racines françaises et italiennes se sont mêlées dans la famille d'Alexandre Benois. 

Diplômé des études secondaires. Il a étudié quelque temps à l'Académie des Arts et a également étudié les Beaux-Arts de manière indépendante. En 1894, il est diplômé de la Faculté de droit de l'Université de Saint-Pétersbourg.

En 1894, il débute sa carrière de théoricien et d’historien de l’art en écrivant un chapitre sur les artistes russes pour la collection allemande « Histoire de la peinture du XIXe siècle ». En 1896-1898 et 1905-1907, il travaille en France. Il devient l'un des organisateurs et idéologues de l'association artistique « World of Art » et fonde la revue du même nom.

En 1916-1918, l’artiste réalise des illustrations pour le poème de A. S. Pouchkine « Le Cavalier de bronze ». En 1918, Benois dirige la Galerie d'Art de l'Ermitage et publie son nouveau catalogue. Il a continué à travailler comme artiste et metteur en scène du livre et du théâtre, en particulier il a travaillé sur la mise en scène et la conception des spectacles du BDT. En 1925, il participe à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris.

En 1926, Benoît quitte l’URSS sans revenir d’un voyage d’affaires à l’étranger. A vécu à Paris, a travaillé principalement sur des croquis de décors et de costumes de théâtre. Alexandre Benois a joué un rôle important dans les productions de la compagnie de ballet de S. Diaghilev. Il meurt en 1960 à Paris.

Inspirateur et leader du « Monde de l'Art », il a joué pendant de nombreuses années un rôle important dans la vie artistique de la Russie, influençant grandement la formation d'une image spirituelle générale et de vues esthétiques, la formation créative et la définition des problèmes du quête de tout un cercle de maîtres liés à lui par une proximité idéologique et créative ou orientés vers lui. Parmi eux figurent Somov et Bakst, Lanceray et Dobuzhinsky, Ostroumova-Lebedeva et Serebryakova, Bilibin. Des liens d'amitié et de communauté créative ont uni Benoit à Serov pendant plusieurs années ; une étroite interaction créative et un enrichissement mutuel existaient entre lui et Roerich, Kustodiev, Petrov-Vodkin, Grabar et bien d'autres.

Portrait d'Alexandre Benois d'après photographie 

Si dessous une enveloppe prétimbrée de la poste russe à gauche où figure le timbre portrait ci dessus et la Maquette du décor d’Alexandre Benois pour la création du ballet Petrouchka en 1911 présente ci dessous à droite.

Peintre, illustrateur, décorateur, librettiste, metteur en scène et historien d'art, Alexandre Benois fait partie d'une famille d'artistes et d'intellectuels, descendants d'émigrés français et membres de l'intelligentsia de la fin du XIXème.
Fils de Nicholas Benois (1813-1898), architecte à la cour du tsar, et de Camille Cavos, passionnée de théâtre, d'opéra et de ballet (et dont le père conçut le Marriinski), l'acteur déterminant de la création des Ballets Russes naquit à Saint Petersbourg le 4 Mai 1870 dans ce milieu prédestiné qui ne cessera d'être associé à des noms célèbres au fil des générations:

Son frère Albert (1852-1936), de 18 ans son ainé, devint un aquarelliste renommé dont la fille, Maria, épousa le compositeur Nikolaï Tcherepnin (1873-1945). Sa soeur, mariée à un sculpteur réputé, Evgueny Alexandrovitch Lanceray, sera la mère de Zinaïda Serebriakova (1884-1967) qui fut la première femme peintre russe à connaitre la notoriété. Quand à son second frère, Léon, (1856-1928) au talent duquel Saint-Petersbourg doit de nombreux édifices, il est le père de Nadia  Benoit (1896-1975), artiste peintre elle aussi, qui s'établit à Londres et fut la décoratrice du Ballet Rambert et du Sadler's Wells Ballet, et la mère de l'acteur Peter Ustinov (1921-2004). 

 Plongé dès l'enfance dans le monde de l'art, Alexandre, sans aucun doute le plus célèbre de la fratrie, tiendra brillamment sa place dans cette famille hors du commun... Après avoir reçu ses premières leçons de dessin de son frère Albert il fréquente brièvement l'Académie d'Art de Saint-Petersbourg, et une fois ses études secondaires terminées s'inscrit en 1890 à la faculté de droit où il côtoie Sergueï de Diaghilev. Son diplôme en poche (1894) il séjourne ensuite à Paris où il prend des cours de peinture et s'intéresse tout particulièrement à l'art de l'époque du "Roi Soleil".

Ce sera pour lui l'occasion de peindre à Versailles une série d'aquarelles originales, Les Dernières Promenades de Louis XIV, qui lors de leur exposition en 1897 sont particulièrement appréciées de Diaghilev et Léon Bakst dont il partage les idées et qu'il retrouve au cercle des "Pickwickiens". En réaction contre le positivisme dans l'art russe qu'ils estiment décadent, les trois amis vont fonder ensemble l'année suivante l'association Mir Iskousstva (Le Monde de l'Art), prônant un renouveau pictural tourné vers l'Europe et marqué par le culte de la beauté, un mouvement auquel viendront se joindre Konstantin Somov, Dmitry Filosofov et Evgueny Evguenievitch Lanceray, neveu de Benois et peintre lui aussi. Les "miriskuniki" se voulaient les partisans de l'art populaire traditionnel, ainsi que du "rococo" du XVIIIème, et grands admirateurs d'Antoine Watteau (1684-1721) fascinés par les masques, le carnaval, le rêve et les contes de fées, ces héritiers des pré-raphaélites feront de Venise leur ville favorite où Diaghilev et Stravinsky seront enterrés.

En 1899 le groupe édite son magazine, auquel Alexandre Benois collabore très activement. Cependant il ne bornera pas là ses travaux d'écriture, car pendant la première décennie du XXème siècle il publie plusieurs monographies sur l'Art, dont l'une d'entre elles sera consacrée à la résidence impériale de Tsarkoïe Selo, le "Versailles Russe" non loin de Saint-Petersbourg, apparemment selon lui sans rivale:  "Aucun Versailles ne peut se comparer avec Tsarkoïe Selo..." avait-il déclaré à son retour de Paris."  A ce talent d'écrivain il ajoute très naturellement celui d'illustrateur et opère à l'époque une véritable révolution dans le monde du livre avec ses gravures pour le poème de Pouchkine (1799-1837) Le Cavalier de Bronze (inspiré par la célèbre statue équestre du tsar Pierre le Grand à Saint-Petersbourg) ou encore La Reine de Pique et Le Cavalier d'Airain, et donnera libre cours à son inspiration dans un abécédaire qui reste encore aujourd'hui un chef d'oeuvre du genre, L'Alphabet en Images. 

 La notoriété que lui valurent ces travaux de recherche le firent nommer, lorsque l'ordre fut rétabli, curateur de la galerie des "Grands Maitres" au musée de l'Ermitage à Saint-Petersbourg, où il s'acquitta de cette charge de 1918 à 1926.

C'est à cette occasion qu'il permit au musée d'acquérir une madonne de Léonard de Vinci qui faisait partie d'un héritage que son frère Léon détenait de sa belle-famille, et la toile, que l'on estime être le premier travail exécuté par Léonard de Vinci comme peintre indépendant de son maitre Andréa del Verrochio, reçut alors en entrant au musée le nom qu'elle porte encore aujourd'hui: la "Madonne Benois" (1478). 

Portrait par Léon Bakst d'Alexandre Benois 

Saint Petersbourg Musée Russe

"Il a su tirer profit de tous les âges de l'existence, les respectant tous lorsqu'il les traversa, il ouvrit largement ses oreilles, ses yeux et son esprit à la vie et lui rendit perpétuellement hommage avec la ferveur d'un homme amoureux".

              L'acteur Peter Ustinov (1921-2004)  (petit-neveu d'Alexandre Benois). 

En 1895, Benoît devient conservateur de la collection de dessins et d'aquarelles de la princesse M.K. Tenisheva. Le début de ses relations amicales avec S.P. Diaghilev et sa connaissance des peintres moscovites de la nouvelle génération V.A. Serov, I.I. Levitan, M.V. Nesterov, K.A. Korovine remontent à cette époque. Pour la première fois, l'idée d'organiser des expositions communes de jeunes artistes de Saint-Pétersbourg et de Moscou est née parmi eux.

De 1896 à 1899, Benoit réside en France. Fasciné par Versailles, il réalise une série d'aquarelles « Les dernières promenades du roi Louis XIV », présentée en 1898 lors d'une exposition d'artistes russes et finlandais organisée par S.P. Diaghilev.

Alors qu'il est encore en France, Benoit participe à l'élaboration de l'idée du magazine Le Monde de l'Art. En 1899-1904, il participe à la publication de la revue en tant qu'auteur et membre du comité de rédaction. À l’hiver 1900, l’association Monde de l’Art est créée. Benoit en devient le leader idéologique et participe aux expositions annuelles. L’ensemble de l’œuvre de Benoit durant cette période est indissociable du « Monde de l’Art » et du mouvement culturel et esthétique qui lui est associé en Russie. « Le mérite de Benoit en tant qu’acteur le plus profond et le plus vigilant du monde de l’art est incontestable et unique » (S. Ernst).

Après l'effondrement de l'association en 1904, Benois travaille avec Diaghilev sur des projets qui prolongent le programme du Monde de l'Art, par exemple la création de l'Exposition historique et artistique de portraits russes au Palais de Tauride en 1905, ou l'exposition d'art russe à Paris et Berlin en 1906. 

Les événements révolutionnaires de 1905 obligent la famille Benoît à quitter la Russie et à s'installer en France. Ils y restèrent de février 1905 à 1907. En 1905-1906, Benoit s'intéresse particulièrement à l'art du chevalet et s'oriente pour la première fois vers la peinture à l'huile. L'œuvre la plus significative est la deuxième série de Versailles (1905-1906), qui comprend les tableaux « Le Bain de la Marquise », « L'Orangerie », « Le Roi », etc., ainsi que « La Promenade du Roi », l'une des œuvres de Benoît. œuvres les plus célèbres.  

Saint Petersbourg Musée Russe

Défilé sous Paul 1er

Sur ce tableau intitulé "Défilé sous Paul 1er" on voit à l'arrière plan le château Mikhaïlovski dans l'échafaudage. 

L'ère des coups d'État de palais en Russie n'était pas encore entrée dans l'histoire et Pavel, non sans raison, n'aimait pas le Palais d'Hiver, mais il n'y avait toujours pas de besoin urgent pour la mise en œuvre d'un projet aussi coûteux que le château Mikhaïlovski. Ensuite, l'entourage de Paul a répandu la rumeur selon laquelle l'archange Michel lui-même serait apparu au soldat qui montait la garde au Palais d'été et lui aurait demandé de dire au souverain qu'il construirait certainement un temple à cet endroit. Paul Ier considérait « ce qui s'est passé » comme un signe du destin, et plus de 6 000 ouvriers ont commencé à exécuter la volonté de l'empereur, en essayant de respecter des délais extrêmement courts.

La première pierre de la nouvelle résidence fut posée le 26 février (9 mars 1797). L'empereur était pressé et ordonna donc le retrait décisif des matériaux de construction des autres objets. Par exemple, des pierres décoratives, des colonnes, des frises et des sculptures ont été livrées par Tsarskoïe Selo et l'Académie des Arts. Le parquet marqueté a été retiré à la hâte du palais de Tauride... Le mode d'urgence régnait sur « l'objet n°1 » : tout le monde « travaillait dur » sept jours sur sept, hiver comme été, dans le froid et la chaleur, de jour comme de nuit ( à la lueur des torches et des lanternes), mais il faut admettre qu'à un rythme aussi accéléré, la qualité des travaux n'en a pas souffert : ils ont construit, comme on dit, pour durer.

Les prototypes du château, conçu pour remplacer dans un avenir proche le Palais d'Hiver, étaient la villa fortifiée du cardinal Alessandro Farnèse (1529~1589) - le château de Caprarola, près de Rome, ainsi que le palais français de Chantilly, près de Paris. Les concepteurs ont placé le Château de Paul à la source de la rivière Moika, qui coule de la Fontanka. Cet agencement a permis de « couper » assez facilement et rapidement la forteresse de la terre, transformant son territoire en une île artificielle, qui ne pouvait être atteinte que dans un cas - en contournant les ponts soigneusement gardés. Mais ce « plus » évident (pour la forteresse) avait aussi son propre « moins », qui reste à discuter. 


Lazar Lissitzky

Lazar Lissitzky (1890-1941), un peintre d'avant-garde russe, également designer, photographe (travaillant notamment sur les photogrammes), typographe, et architecte.

Edik Steinberg 

Edik Steinberg (1937-2012), l'un des peintres les plus importants de la génération non conformiste, souvent considéré comme celui qui a repris et poursuivi le suprématisme de Malevitch.