Alexeï Savrasov

Alexeï Kondratievitch Savrasov (en russe : Алексей Кондратьевич Саврасов), né le 12 mai 1830 à Moscou et mort le 26 septembre 1897 à Moscou, est un peintre paysagiste russe qui fait partie du mouvement des peintres ambulants. Il était proche de Vassili Perov qui fit son portrait.

Savrassov est le fils d'un marchand de la Troisième Guilde de Moscou et il est dispose dès sa prime jeunesse de dons pour le dessin. Il entre à quatorze ans à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, contrairement aux souhaits de son père qui le destinait à une carrière commerciale. Il en sort diplômé en 1854. Il passe l'été 1854 à peindre le golfe de la Baltique, près de Saint-Pétersbourg, et présente ensuite deux toiles à l'Académie impériale des beaux-arts Vue des environs d'Oranienbaum et Rivage marin près d'Oranienbaum qui le font admettre au sein de l'Académie.

Il se marie en 1857 avec Sophie Hertz, fille de l'historien d'art Karl Hertz, et va passer sa vie à Moscou. Il expose avec les Ambulants de 1871 à 1875 et à l'Académie de 1873 à 1878. Ses toiles sont aussi exposées à l'étranger, comme à Vienne en 1873 et à Paris en 1878. Elles participent aussi à l'exposition nationale de 1882 à Moscou.

Son œuvre devient de plus en plus sombre à la fin des années 1870, car l'artiste est malade et alcoolique. Il tombe dans la misère à la fin de sa vie et meurt dans un hospice de pauvres à Moscou. Il est enterré au cimetière Vagankovo.

Son œuvre la plus connue est Les freux sont de retour (1871).

Il a eu notamment pour élève Constantin Korovine et Sergueï Nikolaïevitch Ammossov.

Portrait d'Alexei Savrasov par Vasily Perov

à Moscou Galerie Tretiakov

Alexeï Kondratievitch Savrassov (en russe : Алексей Кондратьевич Саврасов), né le 12 mai 1830 (24 mai 1830 dans le calendrier grégorien) à Moscou et mort le 26 septembre 1897 (8 octobre 1897 dans le calendrier grégorien) à Moscou, est un peintre paysagiste russe qui fait partie du mouvement des peintres ambulants. Il était proche de Vassili Perov qui fit son portrait.

L'une des œuvres populaires de Vasily Perov peut être considérée comme le célèbre tableau "Portrait de Savrasov", peint en 1878. D'après la biographie des artistes, on sait qu'ils étaient de très bons amis. L'auteur a donc pu transmettre avec précision toutes les émotions et les expériences intérieures de son ami, qui tourmentaient constamment Alexei Savrasov à cette époque. Sa vie a été remplie de difficultés et d'obstacles émergents dans la reconnaissance par la société de son talent d'artiste.

Le portrait est réalisé dans des tons marron, le fond est peint avec des traits rugueux et chaotiques, la veste d'Alexeï Savrassov est également floutée au pinceau, mais Vasily Perov dessine son visage avec une précision incroyable, capturant chaque souffle de son ami. Savrassov est assis droit sur la chaise, tournant légèrement la tête sur le côté, de sorte que nous ne pouvons voir clairement qu'une seule partie saillante de son visage, tandis que la seconde est recouverte d'une ombre profonde. Dans le portrait d'Alexei Savrasov, les grands traits du visage sont clairement mis en valeur, un grand nez large, un front incliné dépassant au-dessus des sourcils. Les cheveux noirs et épais semblent un peu négligés et ébouriffés, la partie inférieure du visage est recouverte d'une barbe, typique de tous les artistes de l'époque passée.

Savrasov nous regarde d'un air sombre depuis le portrait, comme s'il se préparait à écouter une autre partie des critiques sur ses œuvres, que la haute société ne voulait pas accepter, malgré le grand talent de cet homme. Ses peintures n'avaient pas toute la pompe et le luxe qu'ils voulaient voir autour d'eux, car Alexey Savrasov peignait des paysages ordinaires de la nature russe.

Vasily Petrov a réussi à transmettre tout le drame de la vie de son ami dans un seul portrait. En regardant le visage d'Alexei Savrassov, on ressent la puissance et la force du grand artiste, mais en regardant attentivement ses yeux sombres, on comprend à quel point son âme subtile est sensuelle et vulnérable.

Portrait d'Alexei Savrasov par Iosif Volkov

à Moscou Galerie Tretiakov

Son œuvre devient de plus en plus sombre à la fin des années 1870, car l'artiste est malade et alcoolique.

Il tombe dans la misère à la fin de sa vie et meurt dans un hospice de pauvres à Moscou. Il est enterré au cimetière Vagankovo.

Moscou Galerie Tretiakov

Les freux sont revenus

Les freux sont arrivés, ce n'est pas le meilleur tableau de Savrasov, mais ce n'est pas tout à fait juste, ou plutôt, généralement injuste de le dire car il a produit beaucoup de paysages tout aussi délicieux. Mais c'est sûrement le plus célèbre. En 1870, l'artiste apprit que l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, dans laquelle il enseignait, ne pouvait plus lui fournir de logement public. Savrasov et sa famille sont restés dans la rue. Il a pris des vacances et est parti pour Yaroslavl pendant six mois, acquérant des commissions de Pavel Tretyakov comme soutien financier.

À Yaroslavl en hiver, après une naissance difficile, le quatrième enfant des Savrasov est décédé (il faut dire que sur six, seuls deux ont survécu), sa femme Sophia est tombée gravement malade. Toutes ces adversités comme si elles dégageaient les yeux de l'artiste du superficiel, permirent à son talent de se manifester pleinement. «Les freux sont arrivés» est devenu un jalon dans l'histoire de la peinture russe, qui a établi le paysage lyrique national.

Contrairement à l'idée initiale des artistes, le tableau s'est avérée ne pas montrer l'hiver, mais le printemps. Au début du printemps, l'artiste s'est rendu dans le village de Molvitino. Ses paysages printaniers ne sont ni des journées ensoleillées d'avril, ni une période de mai fleurie. Le début du mois de mars a été la période la plus chère pour l'artiste. Savrasov n'était pas fan de la fête ou de l'habillement. Il montre une vieille église délabrée, des bouleaux courbes, de la terre sombre qui commence à apparaître sous la neige fondante et un ciel bas gris avec de rares aperçus de bleu. C'est exactement à quoi ressemble mars dans le centre de la Russie. Et le printemps ne commence pas avec une floraison sauvage, mais avec ces oiseaux noirs qui volent vers les arbres enneigés, avec la fonte de la neige spongieuse.

Savrasov a montré un vrai ressort dans sa peinture. Le paysage est animé par la présence humaine indirecte. L'artiste aimait utiliser la technique lorsqu'il introduisait indirectement une personne dans l'image, en l'occurrence en montrant la fumée sortant de la cheminée de la maison délabrée.

Savrasov a été le premier à montrer que la nature n'a rien de sans importance. Ses paysages formellement quotidiens montrent l'existence éternelle et infinie. Les freux qui sont arrivés avec le printemps construisent leurs nids sur les bouleaux courbes. Parmi les bouleaux, un petit saule est prêt à fleurir comme symbole du renouveau et de la résurrection de la vie après l'hibernation. Les murs d'un vieux clocher ont besoin de peinture fraîche.

Le ciel est incroyablement habilement peint. Les critiques éloquents appelaient Savrasov «le roi du ciel». Le ciel est couvert de nuages, et pas le moindre aperçu de soleil visible. Dans le même temps, il est évident que juste dans un instant, un rayon de soleil traversera le ciel couvert, comme en témoignent les ombres nettes sur la neige fondante.

À Molvitino, Savrasov a dessiné beaucoup de croquis, mais il a terminé la peinture à Moscou. Après avoir vu ce tableau, Pavel Tretyakov a immédiatement déclaré qu'il l'achèterait pour 500 roubles. La société des artistes amateurs, où il a été montrée pour la première fois, n'a pas apprécié ce chef-d'œuvre. Cependant, lors de la première exposition des Wanderers à Saint-Pétersbourg, les Freux de Savrasov ont créé une fureur.

Vue sur le Kremlin du Pont de Crimée par mauvais temps

"Vue du Kremlin depuis le pont de Crimée par mauvais temps" est un tableau d'Alexei Kondratyevich Savrasov, qui a rendu l'artiste célèbre.Un paysage expressif apparaît devant le spectateur . La majeure partie de l'oeuvre est occupée par le ciel avec des nuages tourbillonnants. Le Kremlin blanc comme neige, situé au centre de la composition, y est enterré. Un orage va commencer d'une minute à l'autre, un grand arbre se plie sous le vent fort. Au premier plan apparaissant une cabane branlante et une femme avec un eau, pressée de se cacher du mauvais temps

Route de campagne

Le tableau « Route de campagne » d'Alexei Kondratievich Savrasov a été peint en 1873. La toile représente une terre russe simple et enchanteresse, de l'herbe lavée par une pluie fraîche et une route délavée. Au premier plan de l'image, le spectateur ne voit qu'une zone marécageuse, tandis qu'au loin s'ouvrent devant lui des arbres et même un champ de blé doré. Le ciel est couvert de nuages, mais cela ne dure pas longtemps ; à cause d'eux, le soleil est prêt à apparaître très bientôt pour sécher l'humidité.

Sur le côté droit de l'image, l'artiste représente un morceau de colline, comme pour inviter le spectateur à regarder derrière la toile et à poursuivre son voyage dans le calme et la tranquillité d'une route de campagne, le ciel de l'aube et la fraîcheur de l'humidité. herbe. L'image est comme dans une brume, et ce n'est qu'au loin que le ciel bleu est visible, et il y a des signes clairs du jour à venir, qui menace d'être ensoleillé et chaud.

La toile est à la fois calme et évoque les souvenirs d'un orage qui vient de passer et dont les reflets se reflètent encore dans les flaques d'eau de la route de campagne. Malgré le fait qu'aujourd'hui le tableau soit l'une des œuvres historiques de l'artiste, il en fut lui-même déçu et ne ressentit pas beaucoup de fierté pour le travail accompli.

C'est peut-être pour cela qu'il a si facilement donné "Route de Campagne" à son ami I. Pryanishnikov, dans la collection fermée duquel il est resté longtemps, n'ayant été présenté au spectateur qu'en 1893, c'est-à-dire quelques années seulement avant sa mort. "Curieusement, j'ai aimé le tableau et j'ai même reçu de nombreux éloges, même s'il a été comparé aux tableaux plus typiques d'un autre paysagiste, Fiodor Vasiliev, dont l'auteur n'était pas ravi, défendant la primauté sur l'idée jusqu'au bout."

Transporteurs de barges sur la Volga

Jour d'été Poules dans la basse-cour

Village des Bolgars

Bolgars, ou Bulgars, l'ancienne capitale de la Volga-Kama Bulgarie, fondée au Xe siècle, était un important centre d'artisanat et de commerce au Moyen Âge. Un autre épanouissement de la ville est associé à la période de la Horde d'Or, lorsque des bâtiments monumentaux furent érigés ici pour les khans mongols. Le village de Bolgars et ses monuments ont attiré à plusieurs reprises l'attention des artistes russes. La Galerie Tretiakov abrite notamment le paysage « Ruines de Bolgars » (1839) , peint par Nikanor Tchernetsov lors du voyage des frères Tchernetsov le long de la Volga. La peinture de Tchernetsov représente l’espace intérieur voûté des Chambres Blanches délabrées, ou bains publics de Khan.

Le «Village des Bolgars» de Savrassov poursuit en partie une tradition similaire consistant à exposer des monuments architecturaux. Le peintre, ayant choisi un motif similaire, peint une vue de la Chambre Noire, un édifice du XIVe siècle qui abritait autrefois la cour du Khan. Le point de vue sur la vue est que l'artiste l'a probablement peinte alors qu'il était assis sous les arches de pierre de la Chambre Blanche, qui s'étaient effondrées à de nombreux endroits. Le paysage de l'image est encadré par une ouverture cintrée, divisant la composition en deux plans : le proche, presque intérieur, et le lointain, conduisant le regard au-delà du dôme de la Chambre Noire vers l'horizon lointain de la steppe. Il est intéressant de noter que Savrasov a utilisé une technique similaire consistant à isoler l'arrière-plan dans une chambre spéciale dans le film "Les Freux sont arrivés" . Dans le paysage «Village des Bolgars», un autre trait caractéristique du style pictural de Savrasov, développé grâce à un travail constant sur le vif, a été révélé : la capacité de remplir l'espace de l'image de lumière, comme pour en saturer la surface colorée elle-même. Ici, cette propriété de son pinceau est encore plus évidente grâce à la manière d'écrire ouverte et libre.

La Perte d'un Navire en Mer

«La perte d'un navire en mer» est une œuvre picturale créée par Alexei Kondratievich Savrasov en 1862. Les dimensions du tableau sont de 30x21 cm. Dans cette œuvre, l'artiste raconte un moment dramatique où le navire a été pris dans une forte tempête et s'est perdu en mer. Le tableau est placé sous la forme d’une petite composition de croquis, ce qui lui confère une émotivité et un pouvoir d’expression particuliers. Au centre de l'image, un navire est visible sur fond de vagues explosives et de ciel orageux. Savrasov exprime habilement la puissance déchaînée des éléments et la terrible puissance de la nature. Les fragments clignotants et l'écume des vagues parlent de la fureur d'une tempête désastreuse. L'artiste a utilisé des tons profonds et sombres pour souligner la tension et l'atmosphère triste de la scène. À l’aide d’un pinceau magistral, Savrasov transmet non seulement la fureur élémentaire de la nature, mais aussi les émotions et la tragédie de l’événement. Il traduit parfaitement la force des vagues et le vent déchaîné qui oblige le navire à affronter sa destruction. Cette œuvre d'art évoque la puissance incontrôlable de la mer et la vulnérabilité humaine à celle-ci. Le tableau "La perte d'un navire en mer" évoque des sentiments mitigés - anxiété, tristesse et admiration pour les forces naturelles. Cela nous rappelle la fragilité de la vie humaine et en même temps la grandeur et l'infinité de la nature.

La Danse au Village

Le tableau a été peint par Savrasov en 1873-1874 à l'huile sur toile. Savrassov a laissé des œuvres inestimables pour son pays. L’émergence de son œuvre a coïncidé avec l’aube du genre paysager en Russie. C'est toujours difficile pour les pionniers. Un faux pas et vous serez oublié à jamais en tant qu'artiste. Mais Savrasov, comme Shishkin, ont pu non seulement refléter dans leur travail l'amour des motifs indigènes, mais aussi le transmettre au spectateur.

De nombreux poèmes et proses ont été écrits sur les sujets de leurs peintures. Ces artistes ont chanté la beauté de la nature russe et la force de l'âme de son peuple. Les peintures de Savrasov sont connues de tous dans son pays.

L'œuvre « Dance en rond dans le Village » montre au spectateur la vie rurale simple des siècles passés. Les jeunes garçons et filles passaient leur temps à danser en rond, à chanter des chansons et à sauter par-dessus les feux.

Les personnes âgées étaient assises et se réjouissaient des gars joyeux, se souvenant de leurs jeunes années. Les vêtements du peuple russe étaient simples mais très beaux. Chaque robe d'été pour femme ou caftan pour homme était brodée de motifs faits à la main. Ils étaient tous différents les uns des autres. Les vêtements étaient modestes, mais très mignons et lumineux. Les filles tissaient des couronnes et les garçons s'adonnaient à la sculpture sur bois. Tout dans cette vie était simple et romantique.

Savrasov était submergé par l’amour de la culture et de la nature russes. Ses toiles réchauffent l'âme et rendent tristes les temps passés sans retour. À cette époque où il n’y avait pas d’agression, il y avait de la colère. Savrasov a habilement transmis l'ambiance dans ses toiles. Ses exemples en peinture ont rendu l'intrigue réaliste.

Savrassov nous a laissé son œuvre pour que nous puissions comprendre à quel point la vie dans les villages russes était merveilleuse. La toile est conservée à la Galerie nationale Tretiakov à Moscou.

Moscou Musée Historique d'Etat

Tour Soukharev

L’intrigue est assez simple, la toile a été créée dans le style typique de Savrasov. L'image représente le paysage moscovite des environs et la tour Sukharevskaya y occupe la place centrale. Dans l'histoire des beaux-arts, en particulier dans les « études de Moscou », cette œuvre occupe une place importante.

Elle se distingue des peintures similaires des contemporains de l’artiste en ce qu’elle est imprégnée de la poésie du vieux Moscou. La ville est représentée sur fond de ciel sombre, il n'y a aucune sensation d'agitation urbaine sur la photo et la contemplation d'un bâtiment ancien crée l'impression de la profondeur du temps, évoquant des pensées d'éternité. La flèche de la tour, dirigée vers le haut et les volées d'oiseaux au-dessus des maisons enneigées, transmettent l'harmonie du lien avec la nature, tout en soulignant la fière aspiration vers le haut inhérente à la capitale.

Dans le tableau « Tour Sukharev », le rôle principal n'est pas attribué au monument architectural du XVIIe siècle lui-même, mais au caractère lyrique de l'état de la nature avec son ambiance nuageuse, ses arbres gelés et ses toits enneigés de maisons en bois. La tour elle-même constitue une sorte de toile de fond pour la nature endormie environnante et symbolise l’élan vers le haut caractéristique de la capitale. La technique de peinture transmet la dualité de la sensation : la tranquillité et la majesté de la tour.

Saint Petersbourg Musée Russe

Arc-en-ciel

Savrassov recherchait la beauté dans les paysages simples et quotidiens. Ses peintures sont empreintes d'amour pour ses espaces d'origine. Le pinceau de l’artiste révèle des coins de Russie en apparence simples, mais chers au cœur et à l’âme. Le tableau « Arc-en-ciel » fait également partie de cette série. Des cabanes penchées, des fourrés denses, des ravins, des routes inondées, des berges inégales et une large rivière, tout cela est si ordinaire et si naturel.

L'oeuvre montre la périphérie du village avec des maisons grises et branlantes, une descente vers la rivière en forme d'escalier en bois. Un arc-en-ciel est apparu sur le village après la pluie, transparent, à peine perceptible. Les ruisseaux descendent la colline, formant des rainures.

La suite du village est visible au loin. Et au-dessus, des nuages noirs qui emportent la pluie avec eux. Parmi les gens, une seule femme est représentée, qui rentre chez elle après la rivière. Elle porte un joug avec des seaux remplis d'eau. Sur le côté droit de l'image se trouve une rivière. Il reflète le ciel brun-jaune. L'eau est encore trouble après la pluie.

Le ciel occupe près de la moitié de la toile. Et la moitié inférieure est dominée par la verdure luxuriante de l’herbe lavée par la pluie. Il y a très probablement eu un violent orage. La pluie a cessé, les nuages ont disparu, mais les ruisseaux coulent toujours. L'air est clair, il n'y a pas de poussière. Un sentiment de silence et de sérénité est créé.

L’arc-en-ciel est la partie la plus brillante de l’image. Mais en même temps, ce n’est ni brillant, ni artificiel. Il est léger, sans poids, comme l'air et la lumière. L'escalier en planches semble mener à un arc-en-ciel. Et l’arc-en-ciel lui-même relie le ciel et la terre.

Vous pouvez tracer avec vos yeux une longue ligne divisant l'image en deux parties verticales. Il commence sous la forme d'une route au bord inférieur de la toile, qui mène ensuite vers le haut de la colline. Cette ascension se poursuit avec un arc-en-ciel volant vers le haut. Peut-être que cela reflète le lien entre la terre et le ciel ? Ou l'harmonie de ce lieu ? Ici, les gens n’ont pas conquis la nature. Ils ont appris à vivre en unité avec elle, à accepter son pouvoir. Ils savent qu’après un violent orage, un arc-en-ciel frais et joyeux apparaîtra bientôt. Cela rend le paysage non pas du tout triste et lourd, mais léger et léger.

Début du printemps