Promenade de l'Omeri

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Promenade de 3,50 km.

  1. Le Batty

Le Batty, bordé d'une belle rangée de marronniers et d'un tilleul, longe l'église romane Ste-Colombe, le cimetière et le jardin du presbytère. Cette sorte de place communale, qui est actuellement dénommée rue Sainte Colombe, est fortement en pente et était jadis une sorte de vaste usoir communal, au sol "battu" (d'où le nom de "Batty"), servant au battage et à l'entreposage occasionnel du matériel agricole.

En descendant le Batty, on remarque sur la gauche l'ancienne cure et, sur la droite, une ensemble d'habitations qui constituaient jadis une seule ferme. En arrivant dans le bas du Batty, sur la rue Désiré Mathieu, on oblique sur la droite en ignorant le chemin qui descendant vers le moulin.

2. L'école.

L'école communale fut édifiée en 1874. La seule classe de l'établissement se trouvait à l'arrière de la maison de l'instituteur et était accessible par la gauche du bâtiment. Sur la droite, on accédait au local communal. L'espace devant la maison de l'instituteur servait de cour de récréation et était utilisée pour les filles comme pour les garçons, la cour des filles, plus petite et située à l'arrière du bâtiment, étant peu utilisée à cette fin.

La maison de l'instituteur est devenue aujourd'hui une habitation privée. La classe et le local communal ont été transformé en salle communautaire pour le village.

3. Plaque indicatrice.

Un ancien panneau indicateur est accroché sur le pignon de l'ancienne ferme qui forme l'angle de la rue Désiré Mathieu et du chemin qui descend au moulin Hamoir. Ce panneau date de l'occupation allemande de la seconde guerre mondiale 1940-1945.

4. Chapelle Delobbes.

En descendant par le chemin conduisant au moulin de Soulme, on aperçoit à gauche, après un habitation moderne en brique portant le n° 25, une petite chapelle privée précédée d'un muret et d'un portail grillagé. Elle est actuellement connue sous le nom de la famille qui en est propriétaire. Comme l'indique l'inscription sur sa façade, cette chapelle a été construite en 1879 par Joseph Hubert, Honoré Caussin et Joséphine Delobbe.

La chapelle Delobbes est aujourd'hui envahie par les brousailles et sa croix faîtière penche dangereusement.

5. Banc.

Dans un tournant de la route, un banc permet de se reposer. C'est surtout en remontant de la vallée que ce repos est le bienvenu!

6. Pont du moulin Hamoir, sur l'Hermeton.

En aval du moulin Hamoir, plus connu sous la dénomination de vieux moulin de Soulme, un pont à deux arches en plein cintre et culées en éperon a été construit vers le deuxième tiers du XIXe siècle. En descendant du village, il est suivi, sous la même voirie communale, d'un ponceau sur le bief du moulin.

Partiellement restauré après les inondations de 1960, ce pont était déjà en piteux état lorsqu'il fut vandalisé en 1995, le parapet en brique ayant été détruit pour récupérer les pierres qui le couvraient. Outre les crues qui avaient abîmé son pilier central, ce pont avait aussi souffert des poids lourds qui le traversaient lors des coupes forestières.

Ce pont a été classé le 5 octobre 1995 et a été depuis lors restauré.

7. Moulin Hamoir.

Le vieux moulin de Soulme est parfois aussi connu sous le nom de moulin Hamoir.

L'existence de ce moulin est attestée dès le XVe siècle. En 1466, lors du sac de la ville de Dinant, les troupes bourguignonnes détruisirent le "molin de Gosegnée". Le moulin de Soulme se trouvait alors sur le territoire de Gochenée, sur la même rive de l'Hermeton. Le chemin qui le relie aujourd'hui à Soulme est plus récent.

8. Grotte.

Près du pont et du moulin Hamoir,sur la rive gauche de l'Hermeton, on peut aperçevoir, au niveau de chemin qui longe la rivière, un petit synclimal qui sert de grotte à une statue de la Vierge.

9. Barrage du moulin Hamoir.

Le barrage sur l'Hermeton permettait de dévier les eaux vers le moulin par un bief dans lequel on pouvait devier les eaux grâce à la fermeture de deux vannes. Ce barrage porte, gravée dans la pierre, une inscription qui le date du XVIIe siècle dans sa forme actuelle.

10. Pré.

La prairie qui longe l'Hermeton peut être inondée lors des grandes crues de la rivière. Un ancien chemin longeait donc le bois et a presque complètement disparu.

Aujourd'hui, il faut parfois faire attention aux trous qui apparaissent dans la prairie et qui se forment par l'effondrement des galeries creusées par les castors ou autres animaux.

11. Gué d'Herbatte.

Le gué de Herbatte permetait de traverser l'Hermeton avec le bétail qui allait pâturer dans la prairie située sur l'autre rive.

La racine latine herba qualifie un lieu où l'herbe est abondante et le mot wallon batte désigne une digue ou un quai retenu par un gabion, c'est-à-dire par un tressage de branches de saule soutenant un enrochement de gravats et de terre.

Un banc permet de se reposer un peu à l'ombre et un chemin remonte vers le village et permet de raccourcir la promenade.

12. Pompage de Robaux.

La Commune construisit à Robaux un bâtiment de pompage dans les années 1950. Les canalisations montaient jusqu'à Falise où se trouvait un second bâtiment de pompage, entièrement couvert de terre, avant de rejoindre le village et d'alimenter les maisons.

Le réseau alimentait aussi la ferme Falgeotte, à l'écart du village, et se prolongeait jusqu'à la partie supérieure du hameau de La Champelle.

13. Confluent de l'Omeri et de l'Hermeton.

Au confluent de l'Omeri et de l'Hermeton existaient jadis des branches et cordes qui permettaient aux fermiers de traverser les deux rivières pour aller rechercher le bétail et entretenir les prairies situées sur l'autre rive.

Aujourd'hui, c'est une belle passerelle qui permet de traverser l'Omeri, celle de l'Hermeton ayant disparu.

Le moulin de l'Omeri est situé un peu plus loin dans la vallée et est accessible depuis la route de Soulme à Surice.

14. Echo.

En remontant vers la village, on distingue, sur la plus forte pente du chemin, le schiste qui affleure. Un peu plus loin, sur la droite, on voit un chemin qui descend vers le gué d'Herbatte où on est passé tout à l'heure.

Juste en face, au pied d'un poteau métallique, on pourra pousser un cri vers la vallée afin de constater la présence d'un écho. Celui-ci se répercute parfois jusqu'à trois fois, mais il faut que la température de l'air soit idéale et, surtout, que l'on garde le silence pendant quelques secondes...

15. Vue vers Gochenée.

En remontant vers le village, lorsque les premières maisons apparaissent, un chemin monte vers la gauche vers Falize, le sommet proche du village, noyé dans le bois, où l'on a exploité jadis les pierres qui ont servi à la construction du village. On continuera tout droit pour regagner directement le village et de début de la promenade.

Sur la droite une vue permet de découvrir la vallée de l'Hermeton et le village de Gochenée, situé sur l'autre rive de la vallée. Un verger dissimule la vue mais renoue avec une tradition locale qui voulait qu'un verger soit établi derrière les habitations et leur jardin potager afin de faire pâturer le petit bétail et les nouveaux nés.