Carrières de Louvain-Chestia

La carrière de Louvain-Chestia en 1969, vue depuis le versant opposé de la vallée de l'Omeri.

Les carrières de Louvain-Chestia se trouvent à proximité du pont de la route de Surice qui enjambe le ruisseau de l'Omeri. En se basant sur la toponymie, on peut penser que le site aurait servi de lieu d'observation ou même de camps retranché à l'époque romaine.

Les carrières de Louvain-Chestia sont parfois encore dénommée carrières de Louvain-Château ou de Saint-Gobiet, en raison de la présence de la fontaine Saint-Gobiet sur le versant opposé de la vallée de l'Omeri.

La carrière de Louvain-Chestia en 2000.

Le promontoire de Louvain-Chestia est constitué de marbre rouge massif entouré de schistes brunâtres. Le marbre extrait de cette carrière était zébré de longues lignes schisteuses. Il était donc de qualité semblable à celui extrait des carrières Falgeotte, mais de moins bonne qualité que celui extrait des carrières de Richemont.

Etant donné qu'elles ont joué un rôle moins important dans l'économie locale et que leur exploitation fut secondaire par rapport aux deux autres carrières, l'histoire des carrières de Louvain-Chestia est assez difficile à retracer.

En 1832, Van Der Maelen ne la cite pas dans son "Dictionnaire géographique de la province de Namur". L'"Annuaire de commerce et de l'industrie de Belgique" de 1894 signale simplement qu'elle est en activité, simultanément aux deux autres carrières de Soulme. D'autres documents et témoignages attestent par contre qu'elle est en inactivité en 1899 et en 1837.

La carrière de Louvain-Chestia surplombe la route de Surice et la vallée de l'Omeri. (2019)

Vue sur la route de Surice depuis le sommet de la carrière de Louvain-Chestia vers 1980.

A gauche le moulin d'Omeri et à droite le vieux chemin d'Omezée.

Vue depuis le sommet des carrières de Louvain-Chestia (2000).

Vue des carrières de Louvain-Chestia en 2000.

Les deux tranchées de la carrière de Louvain-Chestia en 2016.