Eglise - 1811 - Nouveau portail

1811 - Percement d'un nouveau portail.

Pierre-Joseph Henry (1802-1803) et François Rivir (1803-1826) succédèrent à Pierre-Joseph Linard à la tête de la paroisse. Les croix en pierre de leurs tombes furent encastrées dans le mur de clôture du presbytère, au fond du cimetière.

C'est sous le ministère de François Rivir que l'on entreprit un certain nombre de travaux à l'église. En 1811, un portail d'entrée néoclassique, encadré de deux chasse-roues, est percé dans la façade principale de la tour de l'église. Les deux chasse-roues portent l'inscription qui date probablement ces travaux.

Commune de Soulme

1811

Ce nouveau portail remplace ainsi l'ancienne entrée latérale qui se faisait directement dans la nef par le cimetière et qui fut alors bouchée.

En 1825, l'église et le presbytère furent réparés par entreprise verbale. Ces travaux, payés à Jean Hoppe, coûtèrent 118 florins et 30 cents.

La prêtrise de Jean-Pierre Crobert (1826-1832) ne laissa guère de souvenirs marquants, Si ce n'est l'acquisition d'un ciboire en argent en 1828.

En juillet 1833, sous le pastorat de Célestin Ramoux (ou Bacoux) (1832-1837), le Conseil de Fabrique estima que l'intérieur de l'église était malpropre et indécent et jugea certains travaux nécessaires: blanchir l'intérieur, marbrer l'autel et la table de communion, peindre la chaire de vérité, les confessionnaux, les armoires de la sacristie, le contour du choeur et des fenêtres, dorer les chapiteaux et la base des colonnes, remettre le tabernacle à neuf et renouveler les ornements sacerdotaux.

Chasse-roue marqué du millésime "Commune de Soulme 1811".

Portail de l'église, percé en 1811, avec ses deux chasse-roues.

Le jubé, obturé par le placement du chauffage.

Détail de l'un des supports du jubé.

Ancienne porte romane dans le pignon du collatéral nord.