Fumier et purin

Tinette et bigeau...

Dès la fin de l’automne, le fumier est répandu sur les champs de trèfles et sur les prés. C’est en été que l’on étend le fumier sur les champs de betteraves.

Du tas qui s’étend devant son habitation, le fermier charge le fumier sur un barrot, tombereau à deux roues avec un avant-train sur pivot. Il utilise pour cela une fourche à deux dents. Quant au purin, dénommé bigeau, il est transporté au moyen d’une tinette ou d’un char-tonne remplit à l’aide d’une grande louche et d’un entonnoir à purin.

En longeant son champs, le paysan, hissé sur le char, fait tomber avec une fourche des tas de fumier qui s’échelonnent ainsi en ligne droite. Il parcourt alors son champs pour étendre le fumier à la fourche.

Le trou à fumier se situait généralement en façade au bord de la route. Ici, rue des Granges, il permettait aussi d'accéder à deux porcheries, souvent dénommées "trous à cochons".

Le nettoyage des étables permet d'alimenter régulièrement le tas de fumier.

Barrot servant au transport du purin.

Entonnoir à purin.